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Actualité économique internationale du mardi 31 mars 2015

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Actualité économique internationale du mardi 31 mars 2015

-NEW YORK-Un tiers des Américains n'a pas d'économies de côté à utiliser en cas d'urgence ou de perte d'emploi. Cela montre la fragilité financière de nombreux foyers malgré la reprise économique et les records de Wall Street.

Selon une enquête de l'organisation NeighborWorks America publiée mardi, 34% des Américains, soit 72 millions de personnes, n'ont pas d'épargne en cas de coup dur. Ils étaient 29% l'année passée. Parmi ceux qui gagnent moins de 40'000 dollars (38'909 francs) par an, plus d'un sur deux (53%) n'a aucune économie.
"Le trou dans lequel beaucoup de gens se sont retrouvés après la grande récession était profond. En sortir va prendre encore du temps", a estimé Paul Weech, le président de NeighborWorks America. L'étude a été réalisée auprès de 1035 adultes entre les 10 et 19 mars.
Parmi ceux qui épargnent, 24% contre 28% l'année dernière affirment que leur premier but est d'économiser pour la retraite. Ils ne sont plus que 8% contre 13% l'année passée à mettre des sous de côté pour l'achat d'une maison.

"Cela suggère que malgré la poursuite des taux bas et l'offre facilité de crédit, la reprise du marché immobilier est plus faible qu'il n'y paraît", conclut le communiqué.

 

 

-ABIDJAN-La seconde édition du Forum international de la Finance en Afrique subsaharienne (FIFAS 2015) se tiendra à Abidjan du 15 au 17 juin prochain autour du thème, « créer un modèle financier africain ».


L'information a été donnée, mardi, au cours d'une conférence de presse organisée par le Comité d'organisation composé du Cabinet FinAfrique, la Société de gestion d'actifs BNI (Banque nationale d'investissement) gestion et l'Agence de notation panafricaine Bloomfield investment Corporation.
« L'idée est de faire un partage d'expériences », a expliqué Fabrice Komtchuenté, Directeur exécutif de FinAfrique, ajoutant que «l'objectif du FIFAS 2015 est de promouvoir l'inclusion financière et la bancarisation des faibles revenus (Mobile banking, Microfinance, Microassurance) ».
Ce Forum se veut également un espace pour promouvoir l'évolution des marchés financiers africains afin qu'ils pussent jouer leur rôle d'outils de financement.
« Notre démarche consiste à trouver des solutions idoines pour faciliter l'accès au marché des capitaux », a renchérit Fatoumata Sakandé-Cissé, Directrice générale de BNI Gestion. Pour elle, « il est temps de réfléchir à un modèle économique qui prend en compte nos réalités socio-économiques ».

 

-MADRID- La Sareb, structure de défaisance chargée en Espagne de recueillir puis de liquider les actifs immobiliers toxiques des banques, a annoncé mardi avoir plus que doublé sa perte nette en 2014, à 585 millions d'euros, à cause de lourdes provisions.
Ces provisions se sont élevées à 719 millions d'euros et portent essentiellement sur des créances risquant de ne pas être remboursées, selon un communiqué.
En 2013, la perte nette s'était élevée à 261 millions.

Pour autant, son président Jaime Echegoyen espère que la situation va s'améliorer en 2015, faisant valoir que le marché immobilier espagnol "commence à se redresser", après s'être effondré suite à l'éclatement d'une bulle en 2008. La Sareb espère vendre plus 15.000 immeubles cette année, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse. Elle a été créée en 2012, pour une durée de 15 ans, et a commencé son activité en 2013. Son capital est détenu à 45% par le Fonds public de restructuration du secteur bancaire, le Frob, et à 55% par des investisseurs privés.

 


-PARIS- La France a emprunté au total 7,003 milliards d'euros à court terme lundi sur les marchés, à des taux en baisse et toujours négatifs, a précisé mardi l'Agence France Trésor (AFT).

L'AFT, chargée de placer la dette française sur les marchés, a enregistré 413 millions d'euros d'offres non compétitives sur des obligations à échéance 3 mois (13 semaines), 125 millions à échéance 6 mois (18 semaines) et 164 millions à échéance un an (48 semaines).
Lors d'une émission obligataire, les investisseurs choisissent de prêter un montant à un certain taux. Ils peuvent proposer une somme supplémentaire sans mentionner de taux, un montant qu'ils prêteront après l'adjudication au taux moyen pondéré de celle-ci, dans le cadre d'une offre dite non compétitive (ONC). Le pays entendait emprunter entre 5,4 et 6,6 milliards d'euros lors de cette opération. Dans le détail, le pays a levé 4,110 milliards d'euros à 3 mois, au taux de -0,154% contre -0,184% le 23 mars lors de la dernière opération comparable.

 


-NEW YORK- Les cours du pétrole ont reculé pour la troisième journée consécutive mardi à New York, souffrant de la peur d'un éventuel afflux de pétrole iranien sur le marché et du raffermissement du dollar.
Le prix du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai a perdu 1,08 dollar à 47,60 dollars à la clôture sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Le marché avait un temps ralenti sa baisse, faute de nouvelles informations décisives filtrant des pourparlers entre l'Iran et les grandes puissances à Lausanne. Les attentes d'avoir un accord, qui mettra plus de pétrole sur le marché, ne semblent plus en vue, a expliqué Gene McGillian, chez Tradition Energy.
En cours de journée, un haut négociateur iranien, Hamid Baïdinejad, a déclaré qu'il y avait encore des questions non résolues dans ces discussions portant sur le programme nucléaire de Téhéran, tout en ajoutant que la République islamique était prête à continuer les discussions avec les grandes puissances au-delà de la limite qui avait été fixée à minuit (22H00 GMT).
Un accord de principe avec l'Iran pourrait mener à une levée des sanctions, mais à un horizon qui n'est pas encore clair.
Les spécialistes de Commerzbank, citant des sources dans le milieu des armateurs, ont affirmé que l'Iran a au moins 30 millions de barils de pétrole à bord de superpétroliers.

 


-LONDRES- L'euro reculait face au dollar mardi, lesté par les inquiétudes persistantes sur la capacité de la Grèce et de ses partenaires à parvenir à un accord sur la dette d'Athènes.
Vers 16H00 GMT, la monnaie unique européenne valait 1,0750 dollar, contre 1,0825 dollar lundi vers 21H00 GMT.
L'euro baissait également face à la monnaie nippone, à 128,95 yens contre 130,10 yens lundi. Le dollar aussi perdait du terrain face à la devise japonaise, à 119,96 yens contre 120,18 yens la veille. "Un regain de craintes d'un +Grexit+ (c'est-à-dire d'une sortie de la Grèce de la zone euro, NDLR) fait des ravages sur une monnaie unique déjà affaiblie, la poussant encore plus bas face à un dollar prêt à en tirer profit", commentait Connor Campbell, analyste chez Spreadex.

 


-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du mardi 31 mars 2015 en baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 270,33 à 268,95 points, soit un repli de 0,51%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a cédé 1,10% à 262,56 points contre 265,47 précédemment.

La valeur des transactions s’est établie à 1,89 milliards de FCFA contre 2,72 milliards de FCFA, hier  lundi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 6 478,76 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 301,49 milliards de FCFA. Le titre le plus actif est PAA 6,95% 2010-2017 avec 280 086 obligations échangées pour 1,52 milliards de FCFA de transactions.

 


-BRUXELLES-L'Union européenne (UE) et la Grèce, menacée de se trouver à court de financements, ont poursuivi lundi des négociations sur la liste de réformes conditionnant la reprise de l'aide financière au pays, mais n'en étaient "pas encore" à les conclure, a indiqué la Commission européenne.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a de son côté déclaré lundi chercher "un compromis honnête" avec les créanciers du pays, sans être prêt à toutes les concessions et en prônant "la fin de l'austérité", comme promis aux électeurs grecs.
Il a également réitéré la nécessité d'une renégociation de l'importante dette publique du pays (177% du PIB), sans laquelle "le remboursement sera impossible".
De son côté, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a estimé mercredi à Madrid que la situation économique de la Grèce restait "sous contrôle", tout en considérant qu'aucun accord avec ses créanciers n'interviendrait avant Pâques, tout en ajoutant qu'un accord restait possible avant la fin avril. Les cambistes digéraient par ailleurs mardi le ralentissement de la baisse des prix en mars, l'inflation s'inscrivant à -0,1% sur un an, selon une première estimation, une nouvelle jugée globalement encourageante par certains analystes.

 


-NEW YORK- Wall Street a continué de faire le yoyo mardi, enregistrant une baisse après une nette hausse la veille, nerveuse à cause de nombreuses interrogations et d'éléments techniques liés à la fin du trimestre: le Dow Jones a perdu 1,11% et le Nasdaq 0,94%.

Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a cédé 200,19 points à 17.776,12 points, annulant en grande partie sa hausse de près de 1,5% de la veille, et le Nasdaq, à dominante technologique, 46,56 points à 4.900,88 points.
L'indice élargi S&P 500, que surveillent particulièrement les investisseurs, a perdu 0,88% à 2.067,89 points.
En petite baisse pendant l'essentiel de la séance, la Bourse a accéléré ses pertes au cours de la dernière heure.
Les échanges deviennent de plus en plus instables, a souligné Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management. Hier, l'enthousiasme avait largement dominé, dans l'idée que la Chine prendrait des mesures de soutien monétaire, mais aujourd'hui, on est revenus à la réalité (...) et certains investisseurs ont pris leurs bénéfices.



2 Commentaires

  1. Auteur

    Mossade

    En Avril, 2015 (05:54 AM)
    POUR IRAN pourquoi ne pas confier la chine comme surveillance sur le programme nucleaire iranien et les usa la surveillance par satelite stationaire et echange de renseignement entre les etats usa et chine sur le programme nucleaire de iran et par contre l’OTAN installe dans la REGION POUR LA SECURITE DE L ETAT ISRAEL ET LE MONDE dans l’urgence, des systèmes anti-missiles balistique jusqu a 4500km: fin mossadesn: :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn: 

    Repondre
  2. Auteur

    E

    En Avril, 2015 (23:15 PM)
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