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Economie

Actualité économique internationale du vendredi 22 mai 2015

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Actualité économique internationale du vendredi 22 mai 2015
-DOUALA-La Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) a volé au secours des établissements de crédit en difficulté en proposant des pistes aptes à améliorer leur gouvernance, au cours d’un séminaire sous-régional ouvert vendredi à Douala.

L'objectif de la rencontre est de permettre aux pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) de plancher sur le règlement communautaire relatif au traitement des établissements de crédit en difficulté adopté l'année dernière au sein de l'Union monétaire d'Afrique centrale (UMAC).

Pour le gouverneur de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC) et président statutaire de la COBAC, Lucas Abaga Nchama, si au 31 mars 2015 les cinquante-une institutions bancaires sous- régionales respectent des normes prudentielles, il convient de se montrer vigilant pour éviter de retomber dans certains dérapages de gestion.

Pour cela, la COBAC a enjoint aux banques de disposer d'un chiffre d'affaires minimum de 10 milliards de francs CFA, à quoi l'on devrait ajouter 2 milliards de francs CFA pour faire face à des situations de crises.

 
-DAKAR-Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, a réaffirmé la volonté de son pays de ‘’renforcer le secteur privé sénégalais, et non à le concurrencer’’.

‘'On va laisser ceux qui veulent intoxiquer nos relations à leurs imaginations. Nous sommes deux pays frères, nous ne sommes pas en compétition'', a dit à la presse, M Mezouar, jeudi à Dakar, au terme de la cérémonie de signature de 13 accords de coopération entre Rabat et Dakar.

La cérémonie de signature de ces accords s'est déroulée au deuxième jour de la visite de travail au Sénégal du Roi du Maroc, Mohamed VI. ‘'Nous sommes en complémentarité et c'est cette complémentarité qui va donner l'exemple à tout le monde que nous sommes deux pays murs'', a-t-il ajouté
Insistant sur la ‘'solidité et l'ancienneté'' des relations entre les secteurs privés des deux pays, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération a indiqué que cette relation d'affaires a besoin d'être ‘'structurée et consolidée''. D'où la mise en place d'un groupe d'impulsion économique (GIE) entre le Maroc et le Sénégal qui tiendra sa première réunion lundi, dans la capitale sénégalaise.
 
 
-OUAGADOUGOU-La compagnie minière canadienne Semafo a annoncé vendredi avoir fait une production de 65 200 onces d’or et réalisé vente 74 millions de dollars au premier trimestre 2015.

La production est en augmentation de 86 % par rapport à la même période en 2014 et la vente une augmentation de 92 % par rapport à la même période en 2014.
Ces résultats financiers et opérationnels sont principalement attribuables à la contribution de minerai à haute teneur en provenance des gisements Siou et Fofina, autour de la principale mine de Mana, dans le centre-ouest.
En tenant compte du trimestre solide, Semafo maintient son objectif annuel de production situé entre 245 000 et 275 000 onces.

 
-RIO DE JANEIRO-"Le Brésil est sur la bonne voie " et a déjà la recette pour sortir de cinq ans d'économie en berne, mais ne doit pas dévier de ses objectifs budgétaires s'il veut retrouver la croissance, a déclaré vendredi la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.

Même si la situation de l'économie mondiale pose des défis et que les prix, comme la demande, des matières premières ont baissé après une décennie de hausse, "nous croyons que le cocktail de politiques identifiées (par le Brésil) est la recette correcte pour entamer une bonne reprise et établir une croissance durable", a affirmé Mme Lagarde lors d'une conférence de presse à Rio, à l'issue d'un séminaire sur les objectifs d'inflation de la banque centrale.

"Le Brésil a tous les ingrédients. Il a la recette et, comme pour n'importe quel bon plat, il faut suivre les étapes très soigneusement, implanter et maintenir le cap et obtenir ainsi cette croissance économique qui pourra financer les programmes sociaux qui font la fierté du Brésil", a ajouté la numéro un du FMI.
La recette du gouvernement de la présidente de gauche Dilma Rousseff passe essentiellement par l'obtention d'un excédent budgétaire de 1,2% du PIB cette année et de 2% en 2016-2017, a rappelé Mme Lagarde.

 
-LONDRES- L'or s'est de nouveau retrouvé sous pression cette semaine, peinant à trouver du soutien face aux fluctuations du dollar qui a finalement peu pâti des commentaires de la Réserve fédérale américaine (Fed) balayant l'idée d'une hausse rapide de ses taux d'intérêt.

L'or a bien commencé la semaine, atteignant lundi 1232,47 dollars l'once, son maximum en plus de trois mois, à la faveur d'un affaiblissement du dollar.
La faiblesse du billet vert rend en effet l'or plus attractif car moins onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises. Mais le dollar a entamé un rebond en milieu de semaine, sapant tout appétit pour le métal jaune, malgré des indicateurs économiques moroses aux États-Unis et des commentaires de la Fed jugeant "peu probable" une hausse des taux d'intérêt en juin.
Toute hausse des taux rendra le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif pour les investisseurs par rapport à l'or. Et tout report d'une telle action tend ainsi à peser sur le dollar.

 
-CHICAGO- Les cours du soja ont nettement reculé durant la semaine à Chicago, pénalisés par le bon avancement des semis, tandis que le blé a été porté par des pluies devenant inquiétantes à l'approche des moissons, alors que le maïs restait à peu près stable.
"Cela va être difficile pour le soja cette saison, sauf si le temps devient un facteur, car les stocks mondiaux sont à un niveau record et on prévoit des semis en augmentation dans le Midwest", a souligné Dewey Strickler, chez Ag Watch Market Advisors.

"Les semis sont plus élevés que la moyenne", a renchéri Eric Foust, chez US Commodities, tandis que chez Doane Advisory, Bill Nelson soulignait que les investisseurs spéculaient désormais sur la possibilité que les agriculteurs plantent plus de surfaces encore, vu le bon avancement de leurs travaux.
"L'autre facteur majeur qui pèse sur les cours c'est le fait que la récolte est à peu près finie au Brésil et en Argentine", qui sont donc en période d'exportations, a-t-il dit. En revanche le marché semble ignorer les conflits sociaux en Argentine qui pourraient entraver la commercialisation des récoltes, soulignait M. Nelson. Si jamais un accord n'est pas trouvé entre le principal syndicat et le gouvernement avant le 1er juin, "il est possible que le marché s'inquiète tout à coup", a-t-il dit.

 
-WASHINGTON- La banque centrale américaine (Fed) devra "à un moment cette année" commencer à relever ses taux directeurs pour éviter une "surchauffe" de l'économie, a déclaré vendredi sa présidente Janet Yellen.

"Il sera approprié à un moment donné cette année de faire les premiers pas pour relever les taux fédéraux de l'argent au jour le jour", a-t-elle affirmé dans un discours dans le Rhode Island (nord-est), précisant: "Attendre trop longtemps (...) ferait courir le risque d'une surchauffe de l'économie". Depuis 2008, la Réserve fédérale maintient ses taux directeurs proches de zéro pour soutenir l'activité mais songe désormais à commencer à les relever à mesure que l'activité économique américaine s'améliore.
Son calendrier exact reste toutefois incertain. Longtemps envisagée par les marchés, une hausse en juin semble désormais "peu probable" en raison du coup de mou de l'économie américaine au premier trimestre, selon les minutes publiées mercredi de la dernière réunion de la Fed fin avril.
Dans son discours, Mme Yellen fait elle-même preuve d'une certaine prudence et reconnaît que les deux objectifs de la Fed --plein emploi et une inflation annuelle à 2%-- ne sont pas encore atteints.

 
-PARIS- Les Bourses européennes ont terminé la semaine en ordre dispersé, avec une séance de vendredi qui n'a pas dégagé de tendance forte, malgré la publication de plusieurs statistiques aux Etats-Unis et en Europe.

Si le moral des entrepreneurs allemands s'est légèrement replié, le climat des affaires s'est amélioré en France alors qu'aux Etats-Unis l'inflation mensuelle connaissait un nouveau ralentissement en avril sous l'effet des prix de l'énergie. Les investisseurs "sont à la recherche d'impulsions", notait Robert Halver, stratège de Baader Bank. "Les actions ont retrouvé leur stabilité, leur équilibre, il manque encore des arguments convaincants du côté de la conjoncture" pour les faire repartir, a-t-il estimé. L'Eurostoxx 50 a terminé en baisse de 0,25%.

 
-NEW  YORK- Wall Street a terminé la séance de vendredi sur une légère baisse, après avoir flirté avec un nouveau record de clôture, ni l'inflation ni la présidente de la banque centrale américaine n'ayant réussi à motiver les investisseurs.

Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a cédé 0,29%, soit 53,72 points, pour terminer à 18.232,02 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, a reculé de juste 0,03%, soit 1,43 point à 5.089,36 points, échouant de justesse à atteindre un nouveau sommet, un mois après avoir surpassé un record vieux de plus de quinze ans.

L'indice élargi S&P 500, considéré comme le plus représentatif par de nombreux investisseurs, a terminé à 2.126,06 points après un recul de 0,22%, soit 4,76 points.
C'était une séance typique de veille de long week-end, avec des volumes légers, a commenté Peter Cardillo, chez Rockwell Global Capital.

Rien n'indique que le marché soit prêt à s'effondrer ou à s'envoler nettement, a-t-il ajouté.
Quelques heures avant la fin de séance un discours de la présidente de la Réserve fédérale (Fed) Janet Yellen n'a guère fait réagir, bien qu'elle ait évoqué un risque de surchauffe de l'économie si les taux d'intérêt étaient relevés trop tard.


-LONDRES- Les cours du pétrole grimpaient jeudi en fin d'échanges européens, conservant leur élan de la veille après une nouvelle diminution des stocks de brut aux États-Unis, à l'approche de la saison des grands déplacements automobiles, et aidés par un petit accès de faiblesse du dollar.

Vers 16H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 66,62 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,59 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait à 1,72 dollar à 60,70 dollars.

Le moral semble s'être amélioré avec la baisse des stocks de brut américains, largement liée à l'approche de la saison des grands déplacements aux États-Unis, les raffineries ayant accéléré leurs cadences, expliquait Kash Kamal, analyste chez Sucden.

Selon les données publiées mercredi par le département américain de l'Énergie (DoE), les stocks américains de pétrole brut ont enregistré une troisième baisse d'affilée la semaine dernière.
Ce déclin était plus important que prévu par les experts interrogés par l'agence Bloomberg News, mais nettement mois marqué que les estimations de la fédération professionnelle API publiées mardi


1 Commentaires

  1. Auteur

    Zerohedge

    En Mai, 2015 (18:00 PM)
    Pour eviter une surchauffe? L'economie americaine est tres loin d'une situation de surchauffe. les derniers chiffres de l'emploi ou la croissance de la production in industrielle d'Avril ne demontrent pas du tout cette tendance encore moins la contraction du PIB au premier trimestre.Les propos de Yellen sont tres claires et elle est en train de preparer l'opinion publique et les investisseurs a une eventuelle hausse tres moderee du taux directeur au troisiemes trimestre de 0,25%. Cette decision est motivee par une volonte de maitrise ou de prevenir des pressions inflationnistes.Depuis la fin de 2006 ces taux ont baisse et ils sont a zero depuis decembre de 2008 jusqu'a present. Je me demand s'il ne faut pas parler de taux negatif.Ce qui se passe a Wall Street en ce moment est une situation d'attente de la part des Hedge Funds qui ont accumule beaucoup de liquidite pour se premunir d'une future volatilite des marches. Les indices bousiers (Dow, Nasdaq, S&P 500) ont atteint des sommets qui ne se justifient point au niveau de l'economie reelles ou des performances de l'economie americaine.Le VIX est a son niveau le plus bas et c'est un excellent indicateur d'une future correction a venir.

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