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Economie

Alioune SARR, ministre du commerce, de l'industrie et du secteur informel : « L’importation du lait coûte au Sénégal 60 milliards de FCfa par an »

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Alioune SARR, ministre du commerce, de l'industrie et du secteur informel : « L’importation du lait coûte au Sénégal 60 milliards de FCfa par an »

Le ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel, Alioune Sarr, était hier dans les locaux de la Sénégalaise Industrie et commerce (Senico). Il a déploré la lourdeur de la facture laitière du pays qui s’élève annuellement à 60 milliards de FCfa. Le ministre a appelé les importateurs de lait à veiller à l’installation d’unités de production.

Le Sénégal importe chaque année des produits laitiers pour un montant global de 60 milliards de FCfa. Suffisant pour que le ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel, Alioune Sarr tire la sonnette d’alarme. Il a invité notamment la Senico, qui importe 1000 tonnes de lait par mois, à investir le secteur de la transformation laitière en montant des unités de production. 

« Nous allons tenir, dans les meilleurs délais, des séances de travail avec le ministère de l’Elevage pour identifier les niches à explorer dans le domaine de la production de lait de qualité. Bien entendu, l’Etat va prendre des mesures d’accompagnement pour encadrer les industriels », a déclaré le ministre, qui a visité, au pas de charge, les nouvelles installations de la Senico, près de la Sotiba, sur la route de Rufisque. Il s’est   félicité du fait que cette entreprise participe au développement de l’agriculture sénégalaise en consommant annuellement 6000 tonnes d’arachide dans le processus de fabrication de la pâte à tartiner. Mieux, l’entreprise produit actuellement de la margarine (beurre)  et du thé avec à la clé la création de plus de 200 emplois et des milliards de FCfa versés annuellement dans les caisses de l’Etat au titre des impôts. Aly Mejri, responsable administratif de l’usine,  a rassuré les visiteurs en apportant des informations de première main sur la « maîtrise de la chaîne de production ». Tout le processus de fabrication a été passé au peigne fin, du nettoyage des produits aux analyses microbiologiques en passant par les multiples opérations de vérification d’hygiène, a-t-il dit. « La traçabilité de nos produits est sans équivoque, des certificats d’origine respectant les normes bactériologiques sont délivrées », renchérit notre interlocuteur. A en croire le directeur général adjoint, Mamadou Kéba Ndiaye, la Senico est le fruit d’un investissement de quatre milliards de FCfa si l’on prend en compte l’achat du site, un terrain de 20.000 m2.

Homologation des prix : Le ministre du Commerce salue la franchise des commerçants

En marge de la visite marathon effectuée dans les locaux de la Senico, le ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel  s’est longuement félicité du respect, par les commerçants, de la récente mesure d’homologation des prix de certaines denrées de première nécessité. Alioune Sarr ne s’est pas privé de « rendre hommage » aux commerçants  car «99 % d’entre eux appliquent ladite mesure », a-t-il dit. En tous les cas, la disponibilité en quantité et en qualité des denrées de première nécessité est une réalité pendant ce mois béni de Ramadan, ajoute l’autorité  qui informe qu’outre le lait, l’huile ou le riz, 65.000 tonnes de sucre sont actuellement sur le marché pour les besoins de la consommation locale.         



1 Commentaires

  1. Auteur

    Le Lait

    En Juillet, 2013 (17:20 PM)
    il peut toujours rêver le ministre ! produire un lait de qualité et en quantité avec des vaches maigres sénégalaise qui traînent le long des routes en nombres restreint. Ou sont les pâturages et les vrais producteurs ? De plus sur le plan sanitaire: bonjour ! pas de UHT, pas de frigos partout, ça va faire des malades, le lait étant la denrée ou il est le plus difficile d'assurer son embouteillage et conditionnement, sa protection et sa conservation. Quand au prix , à l'évidence il serait plus cher que le français de grande qualité (en surproduction actuellement) et la chaîne de production et de conservation va coûter quelques milliards et des risques et pertes sérieux. Il vaut mieux négocier avec Bridel ou autres un contrat national et fabriquer autre chose du genre de tous les produits bas de gamme vendus par les chinois et tous fabricables au SN et en meilleure qualité. Mais comme l'esprit d'entreprise n'existe pas içi ? seul le prfit immédiat compte et le commerce facile et bidon, en deux mots tout le monde vend et personne ne fabrique, il n'y a même pas une usine qui fait des bicyclettes au sénégal alors de la à lancer une production laitière il y a du chemin à faire d'autant que le climat est défavorable à cela. Abdoulaye Gueye.
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