’Le problème que nous avons constaté en tant que producteurs, c’est que les sociétés cotonnières africaines ne peuvent pas vendre eux-mêmes directement le coton au niveau du marché mondial, il faut des traders.
Et en mettant des traders, ça augmente le coût du coton africain’’, a-t-il déploré.
Selon lui, c’est ce qui justifie le choix des producteurs de mener un plaidoyer, pour mettre fin à l'intervention des traders.
‘’C’est la raison pour laquelle nous (producteurs de coton) sommes en train de plaider pour que le coton africain soit vendu directement par les sociétés africaines au niveau de l’Europe, de la Chine et partout où besoin se fera sentir’’, a-t-il ajouté.
M. Sabaly s’est dit satisfait de la situation actuelle du coton au Sénégal dont la commercialisation en cours se passe bien.
‘’Au moment de la commercialisation, la phase actuelle, les producteurs sont très satisfaits puisque les rendements ont augmenté, les prévisions aussi et la qualité de semence que nous avons eue l’année passée est très bonne. Ce qui fait que nous avons pu obtenir un bon tonnage et du coton de qualité’’, a-t-il souligné.
Le président de l’Association des producteurs de coton africain a salué le projet GIPD, une initiative de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) financée par l’Union européenne.
‘’Le GIPD est un projet de la FAO qui permet aux producteurs de produire du coton en qualité et en quantité à moindre coût et qui permet aussi aux producteurs de pouvoir préserver leur santé et l’environnement de leur localité’’, a-t-il témoigné.
Le représentant de la FAO au Sénégal, Vincent Martin, a expliqué que la Gestion intégrée de la production et des déprédateurs (GIPD) est une démarche ‘’basée sur les Champs écoles des producteurs (CEP)''.
‘’C’est une démarche innovante de production agricole qui met l’agriculteur dans les conditions d’une application correcte des bonnes pratiques agricoles’’, a-t-il soutenu.
Selon M. Martin, il faut ‘’davantage travailler à résoudre ensemble (…) les facteurs limitant le développement durable du coton’’.
Il s’agit, a-t-il dit, de ‘’la baisse de la fertilité des sols, l’érosion, les risques de la santé humaine et animale dus à une mauvaise utilisation des produits chimiques et à l’emploi de produits chimiques dangereux et les contraintes socio économiques (…)’’.
2 Commentaires
Taf
En Février, 2015 (14:55 PM)Yeroj
En Février, 2015 (15:52 PM)Participer à la Discussion