Des députés originaires notamment de la région de Thiès ont interpellé, samedi à la plénière de l'Assemblée nationale, le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, sur la situation des Industries chimiques du Sénégal (ICS), avant de réclamer son audit.
‘’La messe semble être dite pour les ICS. Si on ne fait rien, la société va tomber. On veut qu’on envoie un audit aux ICS pour nous rassurer sur la gestion de fleuron national’’, a dit Hélène Tine.
Son collègue Mamadou Faye a entonné le même chœur. ‘’La région de Thiès est peinée, le Sénégal est peiné puisque les ICS constituaient un fleuron de l’économie du Sénégal’’, a-t-il affirmé.
‘’Qu’on le veuille ou non, voici une société en crise. Les choses ont très vite évolué et la situation est devenue grave. La représentation nationale doit donner l’alerte, une alerte très forte. Les ICS sont au bord de la faillite’’, a-t-il averti.
‘’Si l’Etat ne prend pas ses responsabilités par rapport à cette société, le pire va se produire et personne ne veut que cela arrive’’, a prévenu M. Faye, rappelant que des syndicats-maison avaient saisi le parlement, pour provoquer une intervention du gouvernement.
Le député Cheikh Tidiane Diouf lui aussi a fait part de l'inquiétude du personnel de cette entreprise sénégalaise, dont le partenaire stratégique est Indian Farmer Fertiliser Cooperative Limited (IFFCO), qui détient 85% de l'actionnariat.
‘’Les travailleurs des ICS sont inquiets et stressés par cette situation. Par un problème de management, des cadres de haute facture sont réduits à des moins-que-rien, c’est pourquoi beaucoup d’entres eux sont allés voir ailleurs’’, s'est-il fait remarquer.
M. Diouf a dénoncé l’attitude des repreneurs indiens à l’égard des nationaux, évoquant des problèmes de maltraitance dont seraient victimes ces derniers. ‘’Pire, a-t-il affirmé, il y a une insécurité y règne autour de l’usine, car on y traite de l’ammoniaque.’’
Le budget 2014 du ministère de l'Industrie et des Mines a été adopté à la somme de 4,1 milliards de francs CFA. Au total 43 députés s'étaient inscrits pour le débat général précédant de vote.
10 Commentaires
Fina
En Décembre, 2013 (16:00 PM)Ibsoon
En Décembre, 2013 (17:53 PM)Les salariés sont payés avec du retard, les fournisseurs ont arrêté de livrer faute d avoir été payé depuis des mois.
LES SÉNÉGALAISE DOIVENT SAVOIR! LA SITUATION ACTUELLE EST CATASTROPHIQUE!!!
Comment les indiens qui ont racheté cette boite pour une bouchée de pain ont réussi à la mettre à genoux?
Ics
En Décembre, 2013 (21:07 PM)Marthe
En Décembre, 2013 (22:52 PM)Beugue Sa Rew
En Décembre, 2013 (08:15 AM)Ics Le Grand Malade
En Décembre, 2013 (12:14 PM)Alors que les ICS peinent à réaliser des investissments et garantir un approvisionnement correct de ses usines en matières premières, une de ses filiales, Africa energy, propose à l’état du Sénégal un investissement de plus de 340 milliards pour une centrale à charbon!
Ics Le G.m
En Décembre, 2013 (12:21 PM)endettement systématique des entreprises sénégalaises
les postes vacants non pourvus (plus de 800 postes vacants dans l'organigramme actuel)
la déterioration de l'environnement l
e manque d'investissements reel depuis plus de 4 ans
le manque de moyens mis en oeuvre pour atteindre les objectifs de production
le detournement d'objectifs en utilisant les avantages conférés aux ics
le pléthore de cadres expatriés indiens ou l'expertise est douteuse 1000 ouvriers indiens dans les mines avec vpr laissant en rade la main d'oeuvre sénégalaise
le phosphate principale ressource et dévise nationale bradé à des étrangers
l'environnement local ne bénéficie point des retombées des ics
le flux financier transféré vers new dehli la misère au senegal
le xippi des nouvelles autorités est necessaire pour casser ce contrat leonien qui ne sert que des intéréts occultes tapis dans l'ombre au détruiment du sénégal
la recrudescence des accidents mortels
la reintégration des 41 licenciés
restructurer les ics pour remmetre cette societe à valeur ajoutée dans la chaine économique du sénégal
Ics Le G.m
En Décembre, 2013 (17:41 PM)les indiens devraient injecter 44 milliards sur 3 ans pour remettre l'outil de production en marche
mais on assiste a des arrets techniques par manque d'investissement probants
une usine est a l'arret technique faute de matieres premieres qu'est le soufre
si l'etat ne revoit pas les clauses du contrat qui les lient aux partenaires
les ICS risquent de connaitre une deuxieme crise technique et financière qui serait fatale à l'économie du pays.
le mutisme des organisations syndicales et la complicité des cadres senegalais du top management ont poussé les indiens à faire des ICS une vache laitiere (e flux financier vers l'inde la misere au senegal)
l'etat est interpelle pour faire la lumiere sur le fleuron de l'industrie senegalaise...........
Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Mata Sy Diallo, lance un appel au secteur privé à investir dans les Industries chimiques du Sénégal (Ics). Un appel qu’elle a lancé, hier, lundi 14 mai, lors de sa visite dans les locaux de cet ancien fleuron de l’économie sénégalaise. « Les industriels sénégalais doivent participer au capital de l’entreprise.
Nous ne devons pas laisser la gestion de l’entreprise aux étrangers. Les privés nationaux doivent également s’intéresser aux Ics aux cotés de l’Etat », a soutenu Mata Sy Diallo dans les colonnes du journal Le Quotidien. De l’avis de la ministre en charge de l'industrie, « on ne peut pas parler de nationalisation, parce que l’Etat s’est désengagé pour laisser la place aux privés. L’Etat détient 15% des parts, tandis que les Indiens participent à hauteur de 85 %). Je souhaite que le privé soit plus présent dans le tissu industriel sénégalais ».
Sos Ics
En Décembre, 2013 (17:58 PM)CNTS - CNTS-FC / CSI-Afrique
INTERSYNDICALE DES TRAVAILLEURS DES INDUSTRIES CHIMIQUES DU SENEGAL
Note d’information
à l’attention des honorables députés du peuple
En date du 06 Novembre 2013, l’Intersyndicale des travailleurs des Industries Chimiques du Sénégal a impulsé une réflexion sur la situation de l’entreprise en vue de mieux en appréhender le destin au regard de sa marche actuelle. Cette journée de réflexion de l Intersyndicale qui s’est tenue à la Bourse du Travail de la CNTS 7, avenue du Pdt Lamine GUEYE, sous la supervision du Camarade Secrétaire Général National da la CNTS et Président de la Coalition Nationale des Centrales Syndicales affiliées à la CSI, a permis aux Représentants élus et désignés des Sites du groupe ICS de faire l’état des lieux sur des questions essentielles relatives à la production, à la sécurité et aux institutions sociales. La somme des réflexions sera soumise à l’appréciation des Autorités étatiques et de l’entreprise en guise d’alerte et d’invite à un sursaut qui permet de faire plus et mieux que ce qui a été réalisé depuis la signature du protocole d’accord portant recapitalisation de la société des industries chimiques du Sénégal (ICS).
LES CONSTATS DECONCERTRANTS.
Tout en appréciant l’effort accompli par la Direction Générale ha ha ha quel Direction de la société pour respecter les clauses du Concordat, les travailleurs n’en nourrissent pas moins uneinquiétude du fait des difficultés innombrables auxquelles l’entreprise est confrontée au point de ne pas pouvoir réaliser ses objectifs de production. Il résulte de cet état de fait une situation susceptible d’engendrer, si l’on y prend garde, une crise de production insoutenable et cela pourrait aboutir à l’extrême. La dégradation persistante des outils de travail, le déficit criard d’investissements, l’irrégularité de l’approvisionnement des matières premières et des intrants, le non respect des normes de sécurité au travail, la qualité du produit fini (acide phosphorique), les retards sur le paiement des salaires, des charges sociales, le manque d’effectifs par rapport au volume de travail… sont autant de prémices perçus par les travailleurs qui redoutent que la marche et la vie de l’entreprise ne s’en retrouvent hypothéquées à jamais. D’où la question de savoir : Quelle vision d’entreprise le repreneur entend-il mettre œuvre ? Autrement dit, où va l’entreprise ?
COMMENT SORTIR DE CETTE SITUATION ?
A la lumière de toutes les actions initiées par l’Intersyndicale des ICS avant la recapitalisation de la société, les travailleurs soulignentqu’aujourd’hui leur préoccupation va au-delà d’une revendication à caractère social. Elle est plutôt axée sur la problématique de la production et du management en général. C’est de ce point de vue qu’ils alertent d’une part les Autorités de la société (Direction Générale et Conseil d’Administration) et d’autre part l’Etat, le Président de la République au premierchef, pour mieux situer l’entreprise dans le cadre d’un programme de redressement soutenu. Il y va de l’intérêt du Sénégal qu’il ne faudrait du reste pas circonscrire à la seule question fiscale car un établissement industriel de la dimension des ICS doit servir de levier au développement économique et social du pays. Pour ce faire, les travailleurs demandent :
? Le retour au mode de gestion conforme aux textes de l OHADA pour mettre un terme au bicéphalisme dans le management de l’entreprise.
? Le respect du ratio de gestion des ressources humaines (présence pléthoriques de personnel expatrié)
? de décliner un plan-directeur pour une orientation judicieuse et une option claire sur toutes les procédures de gestion et les solutions techniques (ressources humaines, approvisionnement, logistique, entretiens préventifs, maintenance…) ;
? d’instaurer un équilibre constant entre les exigences du concordat et celles de l’entreprise en termes d’investissements et de motivation progressive des ressources humaines. Le concordat est inviolable certes mais le respect de ses clauses ne doit pas se faire au détriment des capacités de production et de transformation industrielle, en somme de l’ensemble des facteurs qui déterminent la bonne marche et la vie de l’entreprise.
? de consacrer davantage de synergie et de moyens techniques aux opérationnels et aux structures afin de corriger les imperfections qui déteignent sur la qualité du produit fini de l’entreprise ;
? de considérer que la consolidation et la progression continue des acquis commerciaux de l’entreprise passe impérativement par le renforcement perpétuel du potentiel de production des installations industrielles ;
? Assurer un bon approvisionnement en pièces de rechanges pour une marche normale des installations.
? de combler le déficit des ressources humaines notamment dans les ateliers où les travailleurs, à force de surcharges horaires, accusent un épuisement physique lourd de dangers aussi bien pour eux-mêmes que pour la sécurité dans l’entreprise ;
? de ne pas lésiner sur les moyens financiers qui doivent permettre d’assurer la sécurité des installations, du personnel et de l’environnement.
? d’assurer un bon fonctionnement du système de santé des travailleurs.
? Plus de considération pour la gestion du social en respectant ses engagements vis-à-vis des travailleurs.
CONCLUSION.
Cinq ans après la recapitalisation ,il sied de faire un bilan d’étape sur la marche de la société;cela est d’autant plus impératif qu’il édifiera sur la réalité d’un prétendu programme d’investissement de cent millions de dollars US originellement consigné dans le Protocole d’Accord portant recapitalisation des I.C.S.
UNIS NOUS VAINCRONS
L’intersyndicale des travailleurs des Industries Chimiques du Sénégal.
.bayfall
En Décembre, 2013 (21:40 PM)Participer à la Discussion