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Economie

Dossier: Pourquoi plus de 60% des PME-PMI sénégalaises sont des mort-nés?

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La mortalité des petites et moyennes entreprises et des petites de moyennes industries (Pme-Pmi) devient de plus en plus élevée au Sénégal. Une étude a montré que plus de 60 % disparaissent avant leur premier anniversaire. Ibrahima Diouf, directeur du Bureau de mise à niveau des PME-PMI impute cette vulnérabilité à la structure de la PME, mais aussi à un environnement juridique, financier et fiscal hostile à son développement.

Contributeurs à hauteur de 80 à 90 % du tissu économique sénégalais, les PME-PMI sont confrontées à des problèmes de pérennité. Dans le dernier recensement, elles sont au nombre de 7.000 PME-PMI formelles et près de 250.000 inscrites au numéro d’identification national des entreprises et des associations (Ninea).

Selon Ibrahima Diouf, Directeur du Bureau de mise à niveau (Bmn) des PME-PMI, les causes de la mortalité précoce des Petites et moyennes entreprises sont dues à plusieurs facteurs. D’abord, il y a l’absence de maîtrise du projet par le promoteur de la structure. « Dans bien des projets, le promoteur n’a pas une totale maîtrise de son environnement, explique-t-il. Il n’a pas de plan d’affaire, ignore les réalités du marché comme la concurrence, l’offre et la demande, entre autres. » Mieux la PME fait face à un environnement juridique, financier et fiscal qui ne serait pas incitatif pour permettre son développement et sa croissance. « Sur les marchés publics, il n’est pas assuré à la PME une quotepart et un suivi régulier qui lui permettraient d’être solvable à travers une garantie au niveau des banques », relève-t-il pour dire que la préférence nationale permettrait de régler en partie le problème financier notamment l’accès au crédit. Aujourd’hui, la commande publique est évaluée à près de 800 milliards. Ainsi, l’État continue à être le plus grand donneur d’ordre même si sa tendance est d’être un État facilitateur de la croissance.

Accès au crédit : la croix et la bannière

Le crédit favorise l’investissement qui crée la croissance. Ce qui est incontournable pour une PME. Cependant, dans son environnement, les établissements de crédit rechignent à lui accorder un prêt pour élargir ses compétences et favoriser son développement. De l’avis de M. Diouf, au-delà même de l’accès au crédit, il y a la nature du crédit pour les rares PME qui en ont l’accès. « Les concours bancaires aux PME sont à 70 % des crédits à court terme alors que les PME ont besoin de financement à long terme pour amortir leur investissement », remarque l’ancien directeur de la PME-PMI. Côté fiscalité, même si M. Diouf a salué les efforts de la réforme du nouveau code des impôts, il a noté que cela n’a pas su créer le sursaut pour la PME. Il a notamment énuméré des points comme l’allégement fiscal pour la PME installée dans certaines régions à travers la mise en place de zones spécifiques, la prime pour les PME exportatrices, une législation du travail adaptée à la structure de la PME dont la mise en œuvre n’a pas été effective.

Consciente des problèmes d’accès aux crédits des PME-PMI, l’Agence nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a tenu une rencontre le 17 mars dernier avec les directeurs généraux d’établissement de crédit sur le dispositif de soutien au financement des PME-PMI. Selon Mamadou Camara, Directeur de l’Agence principale de Dakar, l’objectif est de créer une masse critique de PME performantes, en vue d’augmenter la contribution de cette catégorie d’entreprise à la création de richesses et à la lutte contre le chômage. Pour ce faire, la Bceao s’engage à réduire les risques attachés au financement de cette catégorie d’entreprise par le refinancement des créances portées par les établissements de crédit sur les PME-PMI éligibles.

Les recommandations de la Bceao

La Bceao a aussi demandé aux établissements de crédit de sélectionner et financer les PME-PMI directement ou en relation avec les structures d’appui et d’encadrement en simplifiant et harmonisant les formulaires de demande de crédit.

Aux États de l’Uemoa, il est demandé de faciliter l’accès à la commande publique, notamment en adoptant un texte affectant un pourcentage des marchés publics à ces entreprises, mais aussi d’adopter un cadre légal favorisant le développement de bourses de sous-traitance par l’obligation pour les grandes entreprises de sous-traiter certaines commandes à des PME-PMI.

Cependant, les PME sont astreintes à des critères d’éligibilité au dispositif de soutien. « En sus d’être inscrite au registre de commerce, une PME-PMI doit tenir une comptabilité selon les dispositions du Système comptable ouest-africain (Syscoa), respecter les critères financiers relatifs à la rentabilité et à la capacité de remboursement des crédits bancaires sollicités », note le Directeur de l’Agence nationale de la Bceao. Ainsi, concernant les PME nouvellement créées et n’ayant pas encore d’états financiers, leur éligibilité pourrait être fondée sur l’analyse d’un plan de trésorerie démontrant que les flux financiers permettent le remboursement du crédit.

Dans le même ordre d’idée, le lancement récent du « Réseau entreprendre Dakar » qui consiste à une aide à l’élaboration des projets et une validation par un chef d’entreprise, un prêt d’honneur entre 10 et 15 millions de F CFA et un accompagnement humain de proximité par un chef d’entreprise en activité pendant une durée de minimale de 2 ans augure de belles perspectives pour les porteurs de projet.

Si ailleurs comme en Afrique du Sud 80 % des PME-PMI fêtent leur 5e anniversaire, pourquoi pas au Sénégal ?



23 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (11:38 AM)
    Par ce que ce ne sont pas des politiciens qui les craient,elles n'ont pas de gré à gré.
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  2. Auteur

    Lebaolbaol Tigui

    En Mars, 2016 (12:00 PM)
    Surtout ne revez pas ! Un pays où l'on ment à longueur de journèe où l'on ne prend plus un avocat pour sa defense mais on achete des juges en vrac ! Rien ne peut se faire dans ce pays........peut etre un jour on decidera à changer à etre serieux comme les autres.........L'ELITE EST AMORPHE ! ELLE S'AGENOUILLE SUR LES PIEDS DES MARABOUTS PAR CUPIDITE ! :frustre:  :frustre:  :frustre:  :frustre: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (12:09 PM)
    Seneweb ,je vous informe aujourd'hui vendredi 25 mars anniversaire du rappel à dieu de serigne Babacar sy....
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (12:41 PM)
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (12:50 PM)
    J'ai crée une Pme, j'ai dépassé mes 5 ans, mais je vous avoue que ce n'est pas évident au Senegal, de 40 employés, je suis passé à 30, ça m'a fait un sacré coup de devoir me séparer de 10 salariés,, ....c'est difficile de gagner des marchés au senegal, heureusement que 80% de mon CA se fait à l'étranger. Et il est très difficile comme PME Senegalaise de concurrencer des entreprises internationales de même taille qui évoluent dans le même secteur, car la Senelec avec ses interminables coupures est un gros frein et oblige les entreprises sénégalaises à investir sur des groupes, des système solaires pour pouvoir continuer à travailler et ceci est un coût non négligeable dans le budget d'une PME. Ajouter à ça , les instabilités des lignes internet de la sonatel avec des microcoupures périodiques , sans compter la frilosité des banques qui ne veulent prendre aucun risque avec les frais financiers exorbitants, la rigidité et les lenteurs de l'administration ce qui n'aide pas à l'entrepreneuriat, donc pour lancer son projet, développer une PME et passer au stade supérieur, il faut s'accrocher. Mais je conseille à tous les jeunes senegalais qui veulent entreprendre de le faire, c'est très enrichissant personnellement, mais dites vous que ça ne va pas être facile. Il ne faut compter que sur vous même, anticiper tous ces freins que sont les banques, l'administration,l'Etat,la senelec.... ...Car toutes ces institutions qui doivent être des alliés forts et objectifs dans la vie d'une PME qui se crée, sont les principaux obstacles. A un moment j'ai pensé fermer mon entreprise , et m'installer dans un pays qui proposait des conditions très intéressantes aux entreprises de mon secteur d'activité, si je devais m'installer là bas, j'aurai diminué mes charges de fonctionnement de beaucoup,augmenter considérablement mes effectifs, d’améliorer ma marge presque d'autant, avec un accès plus facile aux sources de financement pour faire passer mon entreprise à l'Etape supérieure. Ce qui me retient c'est la fibre patriotique et la famille, car le combat contre le chômage des jeunes se gagnera sur place, c'est pas l'Etat qui crée des emplois mais les entreprises, et nos gouvernements doivent mettre en place des mécanismes pour que ces PME puissent être crées et surtout croître dans un environnement sein. Mon rêve le plus profond est de créer beaucoup d'emplois pour mon pays, et j'espère que je vais y arriver avec tous ces jeunes entrepreneurs senegalais , qui se battent pour créer leur emploi, mais aussi en créer pour les autres. Nous demandons qu'une seule chose à l'Etat, aux banques....c'est d'être nos alliés, mais pas des obstacles à notre désir d’entreprendre et de créer des emplois.
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    Auteur

    Xalaas

    En Mars, 2016 (12:50 PM)
    Que dire de l'intelligence présumée du Sénégalais ? Pour faire une "affaire" chez nous, il faut le faire dans des domaines techniques réservés à des gens "qualifiés"! Combien de projets sont tombés à l'eau à cause de la concurrence ? Il y a trop de gens qui sont en attente, avec de l’argent dans les poches pour profiter des idées des autres ! Il suffit de regarder autour de soi ! A l'époque y 'avait les centre téléphoniques, y a eu les quincailleries, après les salons de coiffure, de couture ! Actuellement on a le Siddo, Djiini-Djiini, les WOUrry TIW MI TIW etc. .... A cause de cette concurrence, rien ne marchera ! A voir 200 personnes au bord de la route à vendre la même chose sous prétexte que chacun a sa chance ! Triste.Bon adjiouma.

    Xalaas. :interrogation: 
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    Foulbés,

    En Mars, 2016 (12:54 PM)
    Dans le "Doing Business 2016 (une publication phare du Groupe de la Banque mondiale), Mesure de la qualité et de l'efficience du cadre réglementaire" le Sénégal est logé au 153ème rang. derrière le Burundi, la Gambie, le Togo, etc.

    Les colons français avaient tout déversé dans le funeste axe de tous les maux-affluents:

    Toutes les industries, toutes les infrastructures de toutes les natures, les Ecoles de toutes les catégories, Ports, Aéroports, etc., étaient totalement logés dans le funeste axe de tous les maux-affluents.

    Alors absolument rien du tout pour le Sénégal dynamique, digne-noble-courageux-inventif-flexible-ambitieux-social-démocratique-libre-solide-ouvert sincèrement au monde civilisé.

    Depuis le 01.01.1963, le déversement de tout dans le funeste axe de tous les maux-affluents continuent à un rythme endiablé.

    Pourtant, les zones les plus misérablement misérables du Sénégal, sur les plans économiques-sociaux-culturels-spirituels, se trouvent dans le funeste axe de tous les maux-affluents;

    réserve intarissable d'ignorants-incultes-bornés-arrogants-insolents-impolis-bavards-vantards-exhibitionnistes-menteurs-falsificateurs-tricheurs-usurpateurs-fainéants-paresseux-oisifs-corrompus-prédateurs-magouilleurs-voleurs-violeurs-violents-mafieux-criminels-assassins-traitres-comploteurs-manipulateurs-diffamateurs-calomniateurs-dénigrateurs-jaloux-envieux-haineux-racistes-grandes-puantes gueules dans le sang.

    Toujours absolument rien dans le Sénégal des dignes-nobles-courageux peuples-honnêtes-sincères-intelligents-compétents-capables-travailleurs acharnés-discrets-loyaux-fidèles-humbles.

    QUE FAIRE POUR QUE LE SENEGAL ETERNELLEMENT ARCHI-PLURIEL EN TOUT DE TOUT SORTE DEFINITIVEMENT DES MERDES MERDEUSES?

    Les sains-saints projets-programmes du Président de la République du Sénégal, Son Excellence, l'Ingénieur Macky Sall, Peul pure Souche, donc éternellement digne-noble-courageux atavique, doivent être traduits strictement dans les faits strictement concrets partout dans le pays.

    Il s'agit du CHEMIN DU VERITABLE DEVELOPPEMENT économique, social, culturel, spirituel partout dans le pays, en faveur de tous les peuples archi-divers-archi-différents du pays.

    Ce qui implique impérativement les DECENTRATIONS - DECENTRALISATIONS prônées par le Président de la République du Sénégal, Son Excellence, l'Ingénieur Macky Sall, Peul pure Souche, donc éternellement digne-noble-courageux atavique, qui a une saine-sainte vision globale du pays, agit fermement et en permanence pour les biens-beaux-vrais-justes pour tous.

    Il s'y ajoute qu'avec une mentalité aussi immorale-indigne que celle en vogue dans le funeste axe de tous les maux-affluents, le respect absolu de la Constitution, des Institutions, des lois-règles-règlements en vigueur est carrément impossible.

    La DE-certainisation intégrale de la société sénégalaise s'impose à tous les niveaux et dans tous les domaines-secteurs.

    Gage de sortie définitive des indignités-immoralités-sauvageries-mesquinerie-lâchetés-cruautés.

    Foulbés.
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    Interessant

    En Mars, 2016 (15:14 PM)
    Vraiement c ca que nous voulons lire tous les jours au lieu de parler des politiciens qui ne servent à rien. Notre probleme c'est les banques ils n'assistent personnes et sont la que pour garder de l'argent alors que leur role c'était de financer les agents en besoin de financement.Il y'a aussi l'etat qui dans tout ce qu'il fait y mene la politique tous ces fonds qu'on entend c'est politisé. Il y'a aussi la protection intellectuel qui ne fait pas son travail car quand tu commence un business dont tu a murement réfléchis il y'a des personnes au lieu de creer leur propre business ils viennent copier ce que vous faites et changer le noms et emmener une concurrence illicite. Je vous dis qu'il existe le droit de la concurrence et que des textes sont régis dans l'espace uemo mais rien n'est appliquée dommage.
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    Bitc

    En Mars, 2016 (15:39 PM)
    bonjour à tous ,



    je suis dans la même dynamique que vous mes chers .J'ai crée mon entreprise il y'a de cela bientot un an ,et je peux vous dire c'est véritablement un parcours du combattant pour gagner un marché .Les directeurs d'agence ont déjà leur fournisseurs et leur carnets d adresse ,qui fait que lorsqu'ils ont un DRP ,ils contactent directement ces derniers et se partagent les parts du gateaux .Une fois le marché executé. C’est vraiment difficile,un entrepreneur qui se réveille le matin sans 50 franc dans sa poche ,c'est mon exemple ,mais je lâche pas pour autant le morceau .Je continuerai à me battre, je lâcherai absolument rien du tout car pour dire vrai mon ambition dépasse de loin ces moments difficils que mon entreprise traverse  :fblike: 
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    Djourhi

    En Mars, 2016 (15:56 PM)
    Dossier intéressant, c'est infiniment mieux que de parler politique à longueur de journée.

    Pour avoir déjà tenté de monter quelque chose, je situerais les responsabilités à trois niveaux.

    - Le créateur d'entreprise qui se doit de maîtriser son marché avant de se lancer, de tenir une comptabilité sérieuse, et surtout d'être rigoureux. Il faut se demander les moyens de son ambition.

    - La politique fiscale est nullissime pour développer nos PME. On vous demande de payer des impôts avant même de réaliser le premier franc de CA, c'est absurde. Parler aussi des lourdeurs administratives qui font perdre un temps fou, si bien qu'on n'a même pas le temps de se consacrer à l'activité principale de son entreprise.

    - L'accès au crédit. Dans tous les pays du monde ce sont les banques qui financent l'économie. Nos banques à nous tirent presque toutes leurs revenues des frais de tenus de compte, les agios, etc. Les banques ne prêtent qu'aux riches pour s'acheter des 4x4.

    Je suggérerais que l'état applique des taux d'impositions élevés aux revenues issues des frais de tenus de compte et puis de favoriser par la fiscalité les revenues issues des prêts aux entreprises. Cela incitera les banques à prêter d'avantage aux PME-PMI, pour ne pas payer bcp d'impôts.
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    Passant

    En Mars, 2016 (17:01 PM)
     :taala_sylla:  :taala_sylla:  Notre problème au Sénégal est le " TOPA NDO" maname le copier/coller

    C'est à dire dés que quelqu'un lance un business qui marche, le lendemain matin tout le monde fait la même chose. A l'exemple des Télécentres en 1999 qui marchaient trés bien. Il a fallut 3 ans pour les voir partout dans le Sénégal. Et ils ont tous fait faillite 5 ans plus tard.

    Aujourd'hui encore, la mode est d'ouvrir un service pour le transfert d'argent. Toutes les boutiques et même les vendeurs de Tangana, les kiosques à pains ou journaux font du Western, du Wari du Joni Joni. Et d'ici 2 ans, c'est tout les jeunes du pays qui vont monter des bureaux de transfert d'argent alors qu'il n'y a pas bcp d'argent à transférer. Et comme résultats, ce sera encore la faillite pour bcp d'agences.

    Il faut une régulation dans toutes les niches d'emplois c a d on doit limiter le nombre de bureau de transferts d'argent, limiter le nombre de salons de coiffure etc pour permettre le développement des précurseurs dans chaque domaine et puis rajouter petit à petit si nécessaire de nouveaux arrivants. Et puis tout le monde ne peut pas être entrepreneur.

    Dés qu'un sénégalais devient un élu - maire ou député ou ministre ou directeur - soit il crée une PME ou c'est son frère ou sœur ou cousin ou ami qui en crée pour gagner tous les marchés du coin alors qu'il n'a jamais rien glandé de sa vie.

    Dans les villes du Sénégal, tous ceux qui gagnent les marchés municipaux sont les proches du maire ou du Pdt du conseil régional ou du député du coin. Alors comme conséquence, le travail est mal fait et les détournements de deniers publics énormes.

    Bref, entreprendre est un métier difficile qui demande d'avoir des compétences et de l'expérience !!!!!

    ,
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    Assssss

    En Mars, 2016 (17:22 PM)
    bravo aux braves dames
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    Anonyme

    En Mars, 2016 (18:05 PM)
    pour une fois sénéweb ne nous parle pas politique voilà le genre d'article que nous souhaitons lire et échanger, nos journalistes devraient faire des investigations comme le fait Pape Ale Niang pour soulever certains manquements dans notre économie.

    Pour ce qui est de la difficulté d'entreprendre au pays il faut pointer du doigts la lourdeur administrative et les banques suceuses de sang et pour ceux qui veulent se lancer ne faites pas ce que tout le monde fait essayer d'innover d'autres idées ou services qui pourraient faire l'objet d'une demande et si possible financer vos projets par fond propres éviter le crédit et surtout quitter Dakar pour se lancer ailleurs comme le sud le nord ou l'est il y'a beaucoup d'opportunités dans les régions et la vie y est moins chère.

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    Un Citoyen Desespere De Ce Peu

    En Mars, 2016 (18:08 PM)
    Il est vrai que les createurs de pome-pmi ont une part de responsabilite dans leur debacle car comment creer une affaire sans étude de marche : c est quand meme le minimum que de connaitre l environnement commercial dans le quel on met ses sous. Mais les mentalites de ce peuple ne favorisent pas, ou ne sont pas des incitations a investir : corruption, favoritisme...sont des freins bloquant. Meme pour l electricite, il faut graisser les pattes des poseurs de compteurs et...leurs chefs. Ou allons nous? Nulle part si on n y ajoute la predominance des mares a boue incultes-sangsues-bouffeurs de ribbah-protecteurs-des-pilleurs-des-ressources-dr-la-Republique .
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    Auteur

    Reflex

    En Mars, 2016 (18:12 PM)
    Bonjour,

    l'article est intéressant, les contributions aussi intéressantes.

    Mais j'ai noté une choses : rares sont les petites entreprise qui font autre chose que les services.

    Et si on essayait dans le production de biens, surtout alimentaires ou qui vont à la personne ou d'accompagnement de ces biens. Ce sont des domaines qui qui font du cash et cela ne va pas nécessiter un financement bancaire, le temps de se faire des reins solides.

    les niches existent et les gens sont prêts à payer la qualité qu'on leur offre.

    A défaut de pouvoir changer la donne avec les acteurs les plus couramment cité, il faut penser à investir les secteurs qui les sentent le moins dans un premier temps.

    Cordialement.
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (18:36 PM)
    je cherche une idée dans l'alimentaire qui pourra me donner des pistes merci
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (19:31 PM)
    Chers entrepreneurs,



    Ne vous découragez pas.



    Faîtes vos recherches.



    Il y a de bonnes ONG qui appuient réellement les PME.



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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (19:49 PM)
    Parfois tu achete une machine et tu determines avec transitaire les frais de dédouanement. Tu payes tous tes frais , un douanier viendra de dire non la valeur est mal calculée faudra payer tant sinon on va vous redresser .
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (19:58 PM)
    Un article intéressant et des contributions de qualité.



    Ma proposition est que je vous exhorte à vous réunir, de rassembler vos forces et de vous battre pour que les solutions que vous préconisez soient mises en oeuvre.
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2016 (20:46 PM)
    Au post 18 : dans ce cas si tu Froissart avoir raison pourquoi tu ne portes pas le dossier a sa hierarchie? Avec la possibilite d aller plus au besoming.
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    Senegal Phyto

    En Mars, 2016 (21:33 PM)
    en ce qui concerne mon entreprise d hygiène publique cela fait deux ans que je court derrière un financement a travers le crédit mutuel du senegal basée à keur mbaye fall qui me dise de trouver une garantie physique.je me demande comment une personne morale peut garantir une société je pensais logiquement que cela devrait être le contraire.et que vu les conditions que l on nous impose pour soumissionner a un appel d offre cela signifie carrément que les petites entreprises ne font que de la figuration.une telle situation vient de nous tomber dessus ce matin lorsque la SOBOA vient redonner le marché d hygiène à SENEGAL INSECT SON PRESTATAIRE DE LONGUE DATE DEPUIS QU IL A ETE CREE ET C EST DESOLANT.VOILA POURQUOI LES PME MEURENT PAR AVORTEMENT.
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    Auteur

    Bayfal

    En Mars, 2016 (23:02 PM)
    Contributions intéressantes

    Que conseillerez vous a un jeune sénégalais comme vous très ambitieux et qui a beaucoup de d'idees de projets dont certaines ont déjà fait l'objet d'un business plan.

    Ce jeune homme veut quitter son travail salarié pour ce lancer dans l'aventure d'entreprendre.
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2016 (10:57 AM)
    La Direction des PME devrait plaider auprès du Ministère du Commerce , et auprès du ministère de l'économie et des Finances , un programme de financement aux PME-PMI du Sénégal . Il s'agira de créer une ligne de Crédit pour les Chambres de Commerce et Chambres de Métiers , avec un fonds de garantie avec effet LEVIER dans chaque région à des taux d'intérêts réduits pour une durée raisonnable sous la supervision de la Direction des PME . je pense que c'est la meilleure solution pour permettre aux PME -PMI de se développer dans la durabilité . Cependant il faut exiger la formalisation des PME-PMI , la tenue de comptabilité , l'adhésion au centre de gestion agréé ,comme critères d'éligibilité .
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