Un débat ouvert et franc sur la situation économique du pays était au menu ce jeudi soir lors de la rencontre de partage entre le ministère de l’Economie et des Finances et la presse. Des fonctionnaires de ce ministère et de celui de la Promotion des Investissements et Partenariats mais aussi de l’APIX ont expliqué aux journalistes l’importance du Plan Sénégal Emergent. Et il ressort des échanges la nécessité d’appliquer ce Plan et de changer de mentalité au risque de voir le Sénégal se mettre en retrait économiquement en Afrique subsaharienne.
Le ministre Amadou Bâ qui avait à ses côtés son collègue Diène Farba Sarr, a soulevé les multiples contraintes qui ont freiné jusqu’ici le décollage de l’économie sénégalaise. Il s’agit par exemple du manque de cohérence des politiques économiques ou du fait que 1/ 3 du budget est employé pour payer 150 000 ou 250 000 salariés. Avec aussi la prédominance du secteur informel (50 et 55% du PIB). Le ministre d’ajouter la forte concurrence de la Côte d’Ivoire qui vend aujourd’hui « le concept de porte de l’Afrique », un slogan longtemps collé au Sénégal. Pire dans de nouveaux partenariats dans la sous-région, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigéria sont dans des chantiers d’infrastructures comme des autoroutes ce qui peut engendrer l’enclavement du Sénégal. Amadou Bâ a même parlé de la mort programmée du port de Dakar si par exemple le Mali se détourne du Sénégal parce que ayant des ouvertures ailleurs. Pour tout cela selon les ministres Amadou Bâ et Diène Farba Sarr, il faut une rupture dans la démarche et un changement de mentalité des sénégalais surtout dans l’administration.
Le Plan Sénégal Emergent est aujourd’hui pour les autorités le moyen pour corriger les incohérences et renverser la tendance pour inscrire le pays parmi les économies à forte croissance dans un horizon de dix (10) ans. L’objectif visé est de placer l’économie sénégalaise sur un sentier de croissance plus élevée et durable, au-delà de 7% l’an.
6 Commentaires
Iso
En Janvier, 2014 (16:43 PM)Kilaga
En Janvier, 2014 (17:41 PM)Ecowas
En Janvier, 2014 (23:46 PM)le sénégal a négligé une intégration avec l'omvg, l'omvs pour se positionner au sein d'une cedeao où il est aux antipodes. en son temps, le sénégal aurait dû se définir comme le point d'entrée de la cedeao et favoriser la réalisation d'infrastructures au départ de dakar. le manque de sens stratégique a conduit les autorités sénégalaises à se battre pour un retour de la mauritanie dans la cedeao alors que le départ de ce pays aurait dû être une formidable opportunité pour rendre au port de dakar sa vocation sous régionale.
le problème de nos autorités est le manque de vision et d'une stratégie emballante qui suscite l'adhésion des populations et leur transcendance des pesanteurs sociales,sociétales, morales et sociologiques qui bloquent notre révolution mentale.
là messieurs vous commencez à mettre le doigt sur des points critiques. j'entends un discours révolutionnaire: masse salariale élevée. elle aurait pu ne pas être aussi irritante si en face, il y avait une grande productivité. lourdeurs administratives: Amadou et diene farba sachez que les fardeaux administratifs ne pourront être levées que si des systèmes d'évaluation du rendement et de reddition des compte est mis en place.
il faut une révolution totale pour remettre en cause l'omniprésence de ces fonctionnaires prévaricateurs de carrière qui s'en foutent tant et aussi longtemps qu'ils seront en poste. ils sont très bien en général mais étant donné qu'on ne leur demande pas de compte...
Senswed
En Février, 2014 (04:29 AM)Cela est simple il faut seulement un systeme de developpement socio-economique courageux vertueux.
Mor2rir
En Février, 2014 (15:21 PM)Abdoulaye
En Février, 2014 (16:12 PM)Participer à la Discussion