Les ressources fiscales ne sont pas encore capables de financer les projets et programmes favorables à l'émergence. L'Etat qui a relevé une étroitesse de l'assiette fiscale, avait lancé, depuis plusieurs années une série de réformes pour se donner beaucoup plus de moyens financiers. Quatre ans après la mise en place de ces réformes, bien que des progrès ont été notés, l'étroitesse de l'assiette fiscale demeure, reconnaissent les collaborateurs du ministre des Finances et du Plan.
Pierre Ndiaye, Directeur de la Planification et des Politiques économiques, interpellé sur la question ce vendredi 3 août, en marge d'une rencontre entre les Partenaires techniques et financiers (Ptf), s'en explique.
"Depuis 2014, nous poursuivons un ensemble de réformes, entre autres, au plan purement de la politique fiscale. En 2013, nous avions lancé le nouveau Code général des impôts, mais aussi, il y a tout un ensemble de réformes d'administration fiscale qui visent à améliorer un peu l'administration fiscale et douanière pour une mobilisation soutenue des recettes. Aujourd'hui, on a fait des progrès très importants en matière de mobilisation des recettes. Mais, il y a encore des efforts à faire pour mobiliser davantage de ressources parce que les besoins sont énormes et nous voulons compter d'abord sur nos propres forces pour financer les besoins d'investissements avant de penser aux Ptf", a-t-il indiqué.
Toutefois, Ndiaye s'est réjoui des résultats obtenus en peu de temps. "Nous avions une étape à franchir. On a fait des progrès très importants. Dans le domaine de la croissance, quand vous passez d'une croissance moyenne de 3 à 6%, en si peu de temps, je pense que ce sont des progrès extrêmement importants à relever. Quand vous regardez les indicateurs sociaux, il y a également des progrès qui ont été faits. Mais, encore une fois, ce n'est pas en 2018 qu'on escomptait régler tous les problèmes des Sénégalais. Il y a encore des défis à relever. Et la phase 2 va effectivement s'attaquer à ces défis", ajoute-t-il.
8 Commentaires
Khatior-bi
En Août, 2018 (13:08 PM)Khatior-bi
En Août, 2018 (13:08 PM)Demba
En Août, 2018 (14:21 PM)Anonyme
En Août, 2018 (14:38 PM)Anonyme
En Août, 2018 (14:46 PM)Comment voulez vous avoir des recettes à la hausse alors que M Le Minsitre du Budget distribue sans parcimonie des titres d’exonération sous le couvert d'ONG (C113)à des industriels qui importent massivement du lait, du sucre, du thé,de l'huile,du riz,de la mayonnaise etc sous le régime dons et aides (0 centime liquidé) supposés être destinés aux daaras et mosquées de Touba et environs????
Il y a trop d'injustice dans ce pays et c'est toujours les plus faibles qui sont opprimés.De là naissent les troubles sanglants que nous connaissons souvent en Afrique.
Des commerçants milliardaires, qui exhibent leur fortune et bombent le torse, nous n'en trouvons qu'au SN.
Certains douaniers deviennent meilleurs pour mieux se servir. On les appelle les soldats de l’économie, ils sont les pires fossoyeurs de l’économie.
c'est un corps à nettoyer au Karcher.
Anonyme
En Août, 2018 (14:55 PM)Comment voulez vous avoir des recettes à la hausse alors que M Le Minsitre du Budget distribue sans parcimonie des titres d’exonération sous le couvert d'ONG (C113)à des industriels qui importent massivement du lait, du sucre, du thé,de l'huile,du riz,de la mayonnaise etc sous le régime dons et aides (0 centime liquidé) supposés être destinés aux daaras et mosquées de Touba et environs????
Il y a trop d'injustice dans ce pays et c'est toujours les plus faibles qui sont opprimés.De là naissent les troubles sanglants que nous connaissons souvent en Afrique.
Des commerçants milliardaires, qui exhibent leur fortune et bombent le torse, nous n'en trouvons qu'au SN.
Certains douaniers deviennent meilleurs pour mieux se servir. On les appelle les soldats de l’économie, ils sont les pires fossoyeurs de l’économie.
c'est un corps à nettoyer au Karcher.
Anonyme
En Août, 2018 (17:42 PM)Anonyme
En Août, 2018 (01:13 AM)Une facilite qui a pour base la taxation de la consommation ne peut être que source d'inflation et de pauvreté pour les travailleurs.Et,c'est ce qu'il y'a au Sénégal.
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