Le chef de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE), Pierre Ndiaye, a estimé jeudi à Dakar que "la difficulté de l’accès aux facteurs de production" et "le retard de la mise en œuvre de certaines réformes" faisaient partie des causes de la faible croissance de l’économie sénégalaise.
"L’économie sénégalaise reste caractérisée par une croissance faible et des déficits élevés", a d’abord signalé M. Ndiaye lors d’une session des "Points économiques" de la DPEE.
Pierre Ndiaye, directeur de ce service du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, dira ensuite que "la faiblesse de la croissance du PIB (produit intérieur brut) s’explique en partie par des niveaux insuffisants de productivité".
Il a aussi cité "la difficulté de l’accès aux facteurs de production et la vulnérabilité de l’agriculture face aux aléas climatiques" parmi les causes de la faible croissance économique du pays.
Le taux de croissance de l'économie sénégalaise est inférieur à 5% depuis plusieurs années, pour un objectif de 7% au moins.
En parlant des facteurs de production, Pierre Ndiaye a évoqué "les problèmes d’accès au foncier (la terre) et à des financements adaptés".
Ces obstacles à l'atteinte de l'objectif poursuivi en matière de croissance économique s'ajoutent à "la faible structuration de l’agriculture et de l’élevage", selon lui.
"La morosité de l’économie sénégalaise est également imputable au retard de la mise en œuvre de certaines réformes, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement des affaires en général", a analysé le directeur de la DPEE.
Les faibles performances économiques du pays résultent également, selon Pierre Ndiaye, de "l’insuffisance de la capacité d’impulsion de l’Etat et des problèmes d’efficacité dans la dépense publique".
Il estime par ailleurs qu’au Sénégal, "beaucoup d’efforts restent à faire en matière d’accès aux services sociaux de base, en particulier dans les domaines de la santé et de l’assainissement".
"L’incidence de pauvreté monétaire reste élevée en dépit des politiques entreprises durant la dernière décennie. Elle est passée de 55,2% en 2001-2002 à 46,7% en 2005-2006, soit une baisse de 8,5%", a-t-il expliqué.
La croissance économique moyenne du pays était de 4,7% en moyenne, entre 2001 et 2005, a rappelé Pierre Ndiaye.
10 Commentaires
Zal
En Août, 2014 (16:20 PM)???
En Août, 2014 (16:33 PM)Macky
En Août, 2014 (16:37 PM)Tyre
En Août, 2014 (16:53 PM)it takes time but we are on the right track.
At some point the cycle will readjust....
Ablaye
En Août, 2014 (17:04 PM)Alhadj
En Août, 2014 (17:33 PM)Excédé
En Août, 2014 (17:37 PM)Bourba Jolloff
En Août, 2014 (20:02 PM)Économiste Du Développement
En Août, 2014 (22:37 PM)La seconde raison est que notre économie a toujours été pendant ces 12 ans de règne de Wade alimentée par toute sorte d'argent venant de tout bord( argent sale de la drogue, du trafic d'arme, du crime organise, de la de l'indigence financière et des soi disant dont des amis arabes etc...) cela témoigne encore une fois du caractère informel de notre économie tel que abdoulaye wade nous l'avait laisse.
La troisième raison réside dans le manque structurel de l'actuel régime de trouver les moyens ingénieux de sortie de crise depuis leur arrivée. Ils s'imaginer des programmes et plans sans stratégie de sortie de crise à court et mien terme. Notre économie est en berne depuis 2008 en partie liée à la crise financière mondiale mais aussi au pilotage à vue de wade qui fut tout à la fois. Lors des élections de 2012 il avait averti les sénégalais sur les futurs faillites économiques qui nous guettaient. Alors nous y sommes et risquons d'y demeurer au moins durant tout le mandat de macky Sall. J'avais vite pour l'espoir mais forte à été ma grande désillusion. Il ne me reste qu'à envisager le pire avec macky Sall car rien n'est fait si ce n'est une politique populiste consistant à distribuer des maigres moyens en faveurs des plus démunis. Ceci est certes important mais pas en ce moment de crise ou les économise les réductions du train de vie de l'état devaient être utilisées dans des politiques de redýamisation de la machine productie. Caravant de redistribuer il faut d'abord produire. Macky Sall se trompe lourdement de politique economique si une vison économique il en a d'ailleurs? Le pire tête à venir si des assises nationales sur l'état de notre économie nationale n'est pas convoquée d'urgence pour corriger le PSE et aider le régime actuel à s'inventer un cap vers une reconversion de de la tendance vertigineuse de notre économie.
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En Août, 2014 (00:00 AM)Participer à la Discussion