Le secteur de l’électricité devrait être le principal destinataire des produits gaziers qui seront tirés de l’exploitation du gisement récemment découvert au Sénégal, a soutenu, mardi, le directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN), Mamadou Faye.
"Dans les découvertes de gaz, c’est le marché de gaz qui est visé en premier lieu. Nous pensons que le principal marché de ce gaz doit être l’électricité au Sénégal", a-t-il dit.
Invité de la rédaction de l’APS, M. Faye est longuement revenu sur les enjeux liés aux récentes découvertes de pétrole annoncées au Sénégal.
Il a également évoqué les opérations d’exploitation en cours, la politique de la promotion pétrolière mise en place par les autorités ainsi que le niveau d’impact de cette politique dans l’économie sénégalaise.
"La seconde phase, c’est d’aller vers la pétrochimie", à travers l’exportation du produit liquéfié’’, a indiqué le directeur général de Petrosen.
"Le gaz, on va en tirer beaucoup de sous-produits. Ces produits peuvent être transformés localement pour faire de la pétrochimie’’ avec des dérivés tels que la peinture, les matières plastiques, a expliqué le DG de PETROSEN.
"Si, aujourd’hui, nous nous positionnons dans l’industrie de la pétrochimie, le Sénégal peut être un pôle en Afrique de l’Ouest dans ce domaine. Ce qui va nous permettre de déployer une industrie", a souligné Mamadou Faye.
Il a toutefois précisé que le développement de l’exploitation du gisement gazier récemment découvert au Sénégal passe par la société américaine COSMOS, passe par "plusieurs étapes".
"Il y a une méthode très rapide qui sera utilisée très rapidement pour entrer en production en 2020. Le gaz est un peu particulier par rapport au pétrole", a précisé Mamadou Faye.
10 Commentaires
Anonyme
En Février, 2016 (20:37 PM)Anonyme
En Février, 2016 (20:55 PM)Anonyme
En Février, 2016 (21:02 PM)Doumii
En Février, 2016 (21:33 PM)dexperts etrangers.....
Anonymelune
En Février, 2016 (21:56 PM)Macky Sall est l'èlève de Abdou Diouf qui en 1988 sachant qu'il n'a rien foutu nous chantait l'après barrage et les mines d'or du Sènègal Oriental pour règler les problèmes des senegalais
Certainement Abdou Diouf lui a conseillè de mentir et de vendre des reves ainsi il fera 10 ans comme Diouf sans rien foutre
Maintenant qu'ils ont vu que le mensonge P.S.E n'a rien donnè on se tourne vers le gaz dèja Aliou Sall a pris 30% de cette affaire laissant 10% aux senegalais
Fermez vos gueules sales menteurs
Anonyme
En Février, 2016 (22:21 PM)OU C EST PEUT ETRE LE JOURNALISTE QUI EST NUL
Anonyme
En Février, 2016 (23:06 PM)Abou
En Février, 2016 (00:39 AM)Anonyme
En Février, 2016 (09:36 AM)On a plus intérêt à utiliser le gaz pour notre industrie. En effet, le marché gazier mondial sera excédentaire pendant 55 ans selon les spécialistes. Les réserves prouvées de gaz naturel dans le monde sont de 200.00 milliards de m3, grâce à une nouvelle technique d’extraction appelé ‘’forage horizontal’’ qui permet d’extraire énormément plus de gaz (de plus en plus de réserves dites non conventionnelles). En plus, les réserves de gaz sont constituées à la fois des volumes de gaz naturel récupérables dans des gisements exploités et/ou pouvant l’être au vu des critères techniques et économiques. Il en a beaucoup maintenant. Depuis les années 1970, les qualités énergétiques du gaz sont reconnues et la demande ne cesse d’augmenter. Le développement de nouvelles techniques d’exploration gazière permet de répondre efficacement à cette demande croissante puisque de nouvelles réserves sont découvertes. En 20 ans, les réserves de gaz conventionnel ont augmenté de presque 60%.
En outre, les normes (très sévères) sur le marché international (parmi lesquelles celles portant sur le marché financier (normes de sécurité : Securities and Exchange Commission) qui compliquent l’accès au marché international. On est aussi trop petit pour influer sur les grandes décisions prises par les organismes qui régissent le marché gazier mondial : le forum international FPEG (Gas Exporting Countries Forum) et l’association internationale CEDIGAZ, qui regroupent les différents pays producteurs de gaz.
Une autre raison est que le comportement d’un gisement pendant sa phase de production est difficile à déterminer précisément. Les profils de production établis à partir de modèles ne se réalisent pas toujours. Le facteur de récupération (le pourcentage de gaz contenu dans le sous-sol qu’on parviendra à ramener à la surface) n’est précisément calculé qu’à la fin de la vie du gisement. Par conséquent, il y a toujours une certaine incertitude.
Donc qu’on ne se complique pas la vie, il faut destiner le gaz local à l’industrie local, pas d’ailleurs forcément à Senelec, mais aussi à d’autres industriels. Cela a plusieurs avantages : économique, financier, mais aussi environnemental parce que le gaz pollue beaucoup moins que les autres combustibles.
Anonyme
En Février, 2016 (10:24 AM)Participer à la Discussion