Le continent africain gagnerait mieux à renforcer ses liens de partenariat avec les puissances émergentes que sont le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine (BRIC) en concevant une nouvelle approche stratégique dans les négociations internationales pour une croissance plus forte, selon des experts de l’ONU.
‘’Il est tant que les pays africains définissent leurs propres intérêts nationaux en établissant une nouvelle plateforme de partenariat avec les pays émergents tels que les BRIC’’, a dit mardi à Dakar, Carlos Lopes, sous-secrétaire général de l’ONU et directeur de l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR).
M. Lopes s’exprimait au cours d’une conférence à Dakar pour l’adoption d’une approche stratégique de la problématique du commerce international. Cette rencontre de deux jours a réuni des décideurs, des chefs d’entreprise, des responsables politiques et universitaires d’Afrique subsaharienne.
Ces experts ont échangé autour du thème : ‘’l’Afrique et les partenaires émergents : les grands enjeux en matière de commerce et d’investissement’’.
Selon le directeur général de l’UNITAR, ‘’les potentialités des nouveaux partenaires de l’Afrique sont énormes, mais le continent traine un déficit de leadership’’.
‘’Il nous faut de grandes capacités de négociations pour saisir ces nouvelles opportunités’’, a-t-il dit, relevant que ‘’1100 négociateurs africains sont formés dans ce sens à travers 35 sessions dans plusieurs pays du continent (africain)’’.
‘’La progression remarquable du groupe des +BRIC+ constitue une opportunité de premier plan pour intensifier les échanges, les investissements et les transferts de technologie’’, a souligné pour sa part Babacar Cissé, sous-secrétaire général des Nation unies et directeur adjoint du PNUD.
Pour lui, l’envol économique du continent africain résulte d’un préalable majeur. ‘’Pour que l’Afrique s’insère dans la dynamique de la mondialisation, il faut d’abord une attention soutenue en faveur de la bonne gouvernance et du maintien de la paix’’, a dit l’expert onusien.
Le Sud-Africain Patrick Matlou, qui a fait une communication sur ‘’financement et coopération sud-sud pour l’efficacité du développement’’, a dit que les richesses africaines ‘’provoquent une convoitise de toute part’’.
‘’C’est un continent avec 60 produits minéraux qui produit 40 pour cent de l’or du monde, sans parler les réserves minières et autres avec une donne démographique de plus d’un milliard de personnes. Il ne reste qu’à définir nos propres intérêts par rapport aux autres’’, a-t-il dit.
5 Commentaires
Xeme
En Décembre, 2011 (17:55 PM)Mon Pays
En Décembre, 2011 (18:20 PM)Packou
En Décembre, 2011 (01:40 AM)Yamesoda
En Décembre, 2011 (18:38 PM)N,diaye
En Décembre, 2011 (13:26 PM)Participer à la Discussion