Il est beaucoup plus cher de vivre dans une ville africaine que dans une autre partie du globe. L’information est d’un rapport de la banque mondiale dénommé ouvrir les villes africaines au monde et publié avant-hier, jeudi 9 octobre, à Washington.
Les cités d’Afrique sont en effet 29 % plus chères que celles des pays à niveau de revenu similaire. Les ménages urbains africains ont, proportionnellement au Pib par habitant, des coûts plus élevés que ceux d’autres régions du monde, sachant que ces coûts sont surtout grevés par les dépenses de logement, supérieures de 55 % à celles observées dans d’autres régions. Ces remarques sont d’un rapport de la banque mondiale dénommé «ouvrir les villes africaines au monde» et publié avant-hier, jeudi 9 février à Washington. Selon toujours le document, le coût des denrées alimentaires est beaucoup plus cher dans les villes d’Afrique que dans celles d’autres pays à revenu faible ou intermédiaire.
Selon toujours la banque mondiale, les biens et services coûtent entre 20 et 31 % plus cher aux ménages urbains africains que dans le reste du globe. Par ailleurs, fait remarquer le document, les frais de transports quotidiens pour ceux qui travaillent en Afrique sont élevés, voire prohibitifs, sachant par ailleurs que les systèmes de minibus informels sont loin d’être économiques. Pour ceux qui sont contraints de se déplacer à pied, l’accès à l’emploi est donc limité. Ce niveau plus élevé du coût de la vie a un impact sur les entreprises, puisqu’il les oblige à verser des salaires plus élevés, ce qui nuit à leur productivité et leur compétitivité, et leur ferme les portes de l’exportation.
Par conséquent, le résultat est selon la banque mondiale, les villes africaines n’attirent guère les investisseurs régionaux ou mondiaux et partenaires commerciaux potentiels. Des solutions doivent être apportées et la banque mondiale trouve donc, que la première priorité consiste à régulariser les marchés fonciers, clarifier les droits de propriété et instituer des politiques efficaces d’aménagement urbain afin de rassembler les territoires. Mieux, il faudrait aussi trouve-t-elle, investir tôt et de manière coordonnée dans les infrastructures, afin de relier ensemble tous les éléments du développement urbain.
Des changements dans le mode de vie des africains sont nécessaires car selon toujours la banque mondiale, la population urbaine en Afrique qui s’élève actuellement à 472 millions d’habitants, va doubler au cours des vingt-cinq prochaines années, pour atteindre un milliard d’habitants en 2040. Et, dès 2025, les villes africaines abriteront 187 millions d’habitants supplémentaires, soit l’équivalent de la population actuelle du Nigéria.
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