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Economie

Momath Bâ, directeur des opérations de Senéthanol : « Si le projet était arrêté, ce serait dommage pour Fanaye»

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Momath Bâ, directeur des opérations de Senéthanol : « Si le projet était arrêté, ce serait dommage pour Fanaye»

Il a mal quand il entend des personnes parler de délocalisation du projet qui devait être implanté à Fanaye vers d’autres endroits.Si le directeur des opérations de Senéthanol est habité par ce sentiment, c’est à cause de la valeur ajoutée qui pourrait, le cas échéant, filer entre les doigts des populations locales.Par ailleurs,outre les avantages économiques, Momath Bâ revient pour Walf sur les effets sociaux que le projet pourrait induire.

Wal Fadjri : C’est quoi Senhuiles-Senéthanol ?


Momath Bâ : Ce sont deux sociétés appartenant au même groupe : Senhuile, c’est pour faire de l’huile de tournesol et Senéthanol, c’est pour produire du bioéthanol. L’idée de la production de bioéthanol est venue bien évidemment avec la crise pétrolière et de l’appel du chef de l’Etat pour, disons, inciter des nationaux et également donc des capitaux étrangers à investir au niveau du Sénégal pour produire du bioéthanol. Dans un premier temps, il était décidé d’utiliser de la patate douce. Mais, l’on s’est très vite aperçu qu’il y avait des problèmes avec des organismes comme la Fao, notamment dans le mélange entre les produits alimentaires et le biocarburant. Aussitôt, on s’est tourné vers une autre opportunité, notamment l’huile de tournesol qui a la possibilité de créer la valeur ajoutée avec une exploitation de graines de tournesol pour faire de l’huile et l’utilisation du restant de la plante pour faire du bioéthanol.

Une semaine après les évènements tragiques de Fanaye, quels sont les sentiments qui animent le responsable de Senéthanol que vous êtes ?


C’est un sentiment de désolation et de tristesse. Vraiment, un projet de création d’emplois et pour faire un investissement pour le Fouta ne devait pas connaître l’aboutissement que nous avons connu. D’abord, on s’incline auprès des familles des victimes. Nous sommes aujourd’hui très préoccupés et je pense qu’on doit se tourner vers l’apaisement des cœurs, vers surtout la concorde sociale et vers une compréhension mutuelle. C’est cela qui m’anime aujourd’hui et c’est ce qui habite, d’ailleurs, tous les responsables du projet et nous tendons nos bras à toutes les familles des victimes. Il y a eu incompréhension. C’est pourquoi, nous voudrions parler à tout un chacun qui voudrait bien nous écouter pour qu’on puisse se comprendre mutuellement. Il faut, quand même, préciser que ces éléments-là ne se sont pas produits au niveau du projet, mais en dehors, lors d’une orientation budgétaire. Donc, c’est pour bien préciser qu’on ne se voit pas totalement à l’extérieur. Mais, de façon directe, j’avoue que ce n’était pas Senhuile et Senethanol qui étaient visés ou concernés dans cette affaire de meurtre.

Pensez-vous qu’on pouvait faire l’économie de ces affrontements meurtriers ?


Je pense que c’est aux acteurs directs qu’il faudrait poser la question. En ce qui nous concerne, on pense qu’il est toujours possible d’éviter la violence dans toute action de la vie. C’était évitable et je pense que, au niveau des acteurs principaux, il faut renouer le dialogue pour éviter pareilles situations.

D’aucuns pensent que vous avez péché dans l’approche en n’impliquant pas les populations locales…


Je pense que ce serait nous faire un mauvais procès. Ce que je peux dire, c’est que, en tant qu’investisseurs, nous avons fait ce que nous devions faire. Au niveau des services de l’Etat, également, nous avons noué le dialogue avec les populations à travers la tutelle qu’était la communauté rurale ainsi que les autres services administratifs. Je me rappelle bien que, quand je suis venu, j’ai fait le tour de toutes les localités pour saluer et discuter avec tout le monde : la jeunesse et même les groupes d’opposants. Je suis fréquemment allé à leurs réunions pour leur dire que nous étions prêts à nous ouvrir à eux et à leur demander toutes choses qui pourraient, peut-être, les déranger pour voir, ensemble, comment y remédier. Mais, il faut dire que la situation est un peu difficile et je pense qu’il y a des choses qui ne sont pas forcément liées au projet de façon directe.

Pouvez-vous revenir sur la genèse du projet, notamment son processus d’implantation à Fanaye ?


Par rapport au processus, bien évidemment avec l’autorisation de mettre le projet au Sénégal, les bailleurs ont fondé les sociétés comme je l’ai dit. La démarche a été de passer par l’Apix. C’est moi-même qui ai conduit les documents de demande d’agrément au niveau de l’Apix. Cela a pris quelque temps. On nous a demandé encore quelques autres documents qu’on s’est évertué à nous procurer. Egalement, au niveau du site, il y a eu un travail avec la communauté rurale pour la délibération des terres. Ce qui a été fait et obtenu et nous avons eu le quitus du conseil régional, du service des Eaux et Forêts, etc. Nous avons même signé un protocole d’accord avec le ministère de l’Agriculture à travers, bien sûr, l’Isra. Donc, nous avons touché l’ensemble des services concernés. Et c’est cette démarche-là que nous avons entreprise dès le départ pour l’installation du projet. Bien évidemment, il y a eu une petite modification au niveau de l’étude d’impact que nous sommes en train de réactualiser avec les services compétents dans ce domaine. Mais, je pense que, dans quelques jours, ce sera fait.

‘Le projet, c’est 100 milliards. En ce qui nous concerne, nous avons injecté à Fanaye presque 15 milliards pour le moment.’

Quels sont les axes majeurs de ce projet ?


Déjà, il y a la production de graines de tournesol qui vont être exportées avec une cadence de 550 tonnes par jour. C’est l’équivalent d’un bateau par mois pour le Sénégal. C’est une rentrée de devises très importante pour le pays. L’autre aspect, c’est l’utilisation de la main-d’œuvre locale autour de 2 500 personnes au niveau de Fanaye. Pas des ouvriers agricoles seulement. Il y a toutes les composantes d’une chaîne agro-industrielle. Egalement, au niveau du port de Dakar, pour l’activité d’exportation, il y a l’utilisation de 1000 personnes quasiment pour faire les bateaux. Ça, c’est la dimension main-d’œuvre avec tout ce que cela implique comme sociétés qui vont venir aussi accompagner le projet. Donc, il y a la production de bioéthanol qui nécessitera l’installation d’une usine qui, dès les premières récoltes, se mettra en place pour la production de bioéthanol.

Ceci nous permettra d’être autonome du point de vue électrique, de fournir notre propre carburant pour les équipements, c'est-à-dire les tracteurs, tous les engins agricoles qui sont assez importants et assez puissants. En plus de cela, l’excédent pourrait, bien évidemment, aider le Sénégal dans la lutte contre les hausses du pétrole et, également, la production de l’énergie électrique. Il y a d’autres aspects non moins importants et peut-être même plus importants. C’est l’aspect d’irrigation : amener de l’eau à 7 km dans la zone du Diéri qui est aride pour permettre de verdir l’espace notamment en faisant bien sûr notre culture, mais en permettant à l’ensemble des villages qui ne seront pas du tout dérangés de faire leur agriculture et de bien s’occuper de leur bétail. Nous allons mettre en place des cultures fourragères et donc irrigués qui permettront au bétail d’avoir de l’herbe 365 jours dans l’année à la place des quatre mois actuellement.

En plus de cela, nous allons mettre en place, dans la chaîne des synergies, une unité industrielle de production de dérivés de l’élevage, notamment du beurre, du fromage, mais également, de la viande pour permettre aux populations d’avoir des débouchés. Je pense que ce sont des choses importantes qui permettront aux populations d’avoir deux possibilités : s’adresser aux débouchés ou bien continuer leur méthode d’élevage historiquement encré ; ce sera leur choix. Il y a également que nous allons faire avec l’irrigation de l’eau des bassins de rétention pour les abreuvoirs du bétail. Il y aura également des cultures fourragères mais aussi de production d’aliments de bétail par le résidu de la plante. Egalement, on aura une production d’algues pour l’aliment de bétail. (…) Voilà, en gros, les axes.

ll y a aussi des axes qui sont sociaux. Nous avons, pour l’instant, un budget de 800 millions de francs pour aider les populations locales et aider la communauté rurale, à travers un comité de gestion de ce budget, pour faire des écoles, des classes, des cases de santé ou des centres de santé. Mais, pour également faire des forages. Nous avons déjà fait les sondages sur tout le périmètre et nous nous sommes rendu compte que nous sommes dans une zone qui a des difficultés parce que l’eau y est saumâtre en partie. Nous allons aider les populations à avoir de l’eau potable. Nous envisageons d’autres activités pour la jeunesse, notamment des terrains de football et d’autres possibilités.

Où en étiez-vous dans la mise en place de ce projet-là ?


Pour le projet lui-même, nous étions dans la phase de nettoyage des terres. Le matériel agricole est à 80 % arrivé. Les tracteurs, semoirs, semences et fertilisants sont tous parqués à Dimatt. On était en train de nettoyer les terres puisqu’on a emblavé à peu près 3 000 hectares. On avait donc commencé les 5 000 premiers hectares. Il y a également que nous sommes en train de construire une cité de 52 logements pour nos cadres plus des villas qui sont à mi-parcours sans compter les ateliers pour l’entretien de nos machines. On était également en train de faire le programme d’irrigation puisque les pompes sont arrivées mais les titriers ne sont pas encore là. Du point de vue social, on avait commencé mais timidement. Il y a des personnes qui sont parties à la Mecque. On était en train aussi de faire une classe à Houliot parce que, quand nous avons fait la visite, on s’est rendu compte qu’il y avait quelque chose à faire en urgence. Aujourd’hui, Dimat est relié à cette localité par une grande piste de huit mètres de large. C'est-à-dire, au kilomètre zéro du champ, on a fait une piste de huit mètres de large sur neuf kilomètres. Egalement, nous avons relié Thiangaye à Bingol Sèno par une piste de huit mètres de large. On était en train de préparer la mise en place de latérite. Aussi, Bollel Bogol a été relié à la nationale par une piste de dix-huit km.

Suite aux évènements de Fanaye, le gouvernement a décidé de suspendre vos activités. Quelle lecture faites-vous de la mesure ?


Je pense que nous avons fait tout ce qu’on devait faire. Le gouvernement, s’il a décidé de faire une action, nous, nous ne pouvons qu’attendre. Parce que, quand même, nous sommes des Républicains, nous sommes venus ici pour investir, créer des emplois, créer de la valeur ajoutée pour la nation, donc pour le Sénégal. Si le gouvernement du Sénégal juge qu’il faudrait attendre et revoir de nouveau la chose, nous restons à l’écoute. On n’a pas d’autres commentaires à faire, à part que nous n’attendons que les directives gouvernementales.

Etes-vous aujourd’hui optimiste quant à une résolution rapide de cet épineux problème de gestion foncière ?


Je pense qu’on n’a jamais assez dialogué dans la vie. Le dialogue va se rétablir.

‘Economiquement, le Sénégal avait intérêt à créer 2 500 emplois plus les 1000 autres qui vont arriver’

Aujourd’hui, d’aucuns parlent même de délocalisation du projet…


Je pense que ce serait très dommage pour Fanaye. Le promoteur principal a eu des considérations pour cette communauté rurale-là. Le projet n’est pas près du fleuve. On est allé loin dans le Diéri, dans la zone la plus difficile. Certainement qu’il y a aussi cet aspect de développement et de challenge, mais aussi le défi de faire quelque chose qui n’est pas facile. Alors, aujourd’hui, je pense que les gens vont regarder de plus près. On a créé des emplois. Ce mois-ci, j’y étais et on a payé plus de 900 personnes avec des salaires assez corrects puisque le plus petit ouvrier a eu 4 mille francs par jour. C’est presque le double de ce qui se pratique. C’est 60 mille voire même 150 mille francs que ces gens-là ont gagnés par mois. C’est vérifiable au niveau de nos fichiers sur place. Le projet fera 2500 travailleurs, il n’y a que deux à trois étrangers. Tout le reste, ce sont des Sénégalais. Je pense que ce serait quand même dommage pour la zone que j’ai vue et que j’ai pratiquée de perdre cette opportunité. Parce que, en fait, c’est vrai qu’il y a une dimension sylvo-pastorale. Mais, le projet aurait même créé des couloirs pour le bétail. Donc, il pouvait y avoir une cohabitation économique avec ce qui se fait. Economiquement, le Sénégal avait intérêt à créer 2 500 emplois plus les 1000 autres qui vont arriver. En tout cas, moi j’en appelle à la concertation, au dialogue en tant qu’ingénieur, expert industriel aussi. Il y a beaucoup de terres qui ne sont pas vertes et qui sont inoccupées. Il n’y en a qu’en Afrique et l’Afrique doit saisir cette opportunité d’utiliser ces richesses qui sont là et les mettre en valeur.

En termes financiers, quel est le coût total des investissements que vous avez mis dans ce projet-là


Le projet, c’est 100 milliards. En ce qui nous concerne, nous avons injecté à Fanaye presque 15 milliards pour le moment. Il y a des possibilités puisque ça peut être compensé si on était près du fleuve. Le promoteur a peut-être cherché à faire quelque chose de difficile et à aider plus. Mais, si on était plus près du fleuve, peut-être qu’on allait compenser un milliard. Parce que, déjà, rien que pour amener l’eau là-bas, ce sont plus de 2 milliards dépensés. Ce n’est pas donc un projet facile dans une zone facile. Et je pense que, ce que nous avons investi, on peut rebondir avec si on nous demande de délocaliser. Mais, ce serait dommage pour la zone.


25 Commentaires

  1. Auteur

    Leity Ka

    En Novembre, 2011 (04:50 AM)
    AU lieu de la faire au Senegal pourquoi ne pas le faire en Italie meme.IL y a anguille sous roche si tu crois que les gens sont dupes alors Momath detrompe toi.Ce que tu dis-la est trop beau pour etre vrai.2500 emplois mon oeil et 1000 personnes pour s'occuper du bateau.Peut-etre que ces bateaux-la sont des porte-avions.....Aller le faire en Casamance la terre est encore plus fertile connard.Les gens vont a l'ecole maintenant nul n'est dupe,espece de cromagnon.
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  2. Auteur

    Ethanol ?

    En Novembre, 2011 (06:22 AM)
    Les gens ont faim, tu nous baratines les timpans avec ton maudit éthanol destiné à faire rouler les voitures de Sarkozy !!!

    Basta !!!!!

    Accaparement des terres !!!! Dommage que ce soit des senegalais qui collaborent à la vente de leur terre aux toubabs !!!!!

    Les braves paysans de Fanaye se battront jusqu'à la derniere goutte de sang pour vous contraindre à vous en aller de chez eux et à les laisser tranquilles, vous et votre maudit ethanol !!!!!
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    Auteur

    Joobfara

    En Novembre, 2011 (07:36 AM)
    La terre, on l'habite ou on la met en valeur.C'est dommage que ce projet si porteur ait abouti à une telle incompréhension qui a eu pour conséquence une bataille entre élus qui a provoqué mort d'hommes.La politique politicienne,tant du côté du pouvoir que de l'opposition,risque de faire couler ce beau bateau qu'est le SENEGAL.
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    Auteur

    Alai

    En Novembre, 2011 (08:03 AM)
    c k ya des mentalité tres archaique de nos populations j ense
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    Auteur

    Fanaye Ma Terre

    En Novembre, 2011 (08:08 AM)
    salut c faux menteur ta oublier de dire rase des cimetiers ou repose nos parents nous voulons pas ce projet epi l ambulance qui se trouve a fanaye c nous meme ki l ont achete les table banc du cem et va contunuer sur cette lance on e fier d etre fanayewois vive la population de fanaye  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    Auteur

    Moi Je Suis De Fanaye

    En Novembre, 2011 (08:13 AM)
    RISQUE D’HYPOTHEQUE DES 20 HA PAR LES BANQUES



    Selon une source bien informée, les Italiens tenaient à tout prix à avoir le bail des 20.000 hectares. Et il semblerait que la délibération du Conseil rural sur ces 20 hectares était la garantie pour les investisseurs pour accéder aux financements au niveau de leurs banques. Et si cette information est confirmée, les populations de Fanaye perdront leurs terres qui seront hypothéquées au profit des banques qui ont financé le projet.



    UNE ZONE SYLVOPASTORALE MENACEE



    Ce projet déplacera plus de 60 villages et hameaux et détruira plusieurs grands cheptels de bovins, ovins, caprins, équins. Cette zone est habitée par des éleveurs. 20 hectares font plusieurs villages en terme de superficie. Ce projet entraînera aussi la destruction de plusieurs milliers d’hectares de forets classées et la mise en chômage de milliers d’éleveurs et agriculteurs vivants dans le site.
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    Fanaye Ma Village Natale

    En Novembre, 2011 (08:16 AM)
    Comment un Etat comme le Sénégal peut-il se permettre de brader 20 000 ha (soit 1/1000 de sa superficie ! excusez du peu) pour un projet de production de biocarburant au profit d’investisseurs étrangers?



    Il y a quelques mois, alors l’actualité internationale était dominée par la crise alimentaire en Somalie, une chaine de télévision française a diffusé un reportage qui louait les progrès de la riziculture dans la vallée du fleuve Sénégal ; le reporter y disait que si la dynamique actuelle était maintenue le Sénégal allait bientôt être autosuffisant en riz. Le même reportage a aussi mis en exergue la bonne qualité du riz produit au dans la vallée. Dans ce reportage, on voit une enquête sur la qualité du riz de la vallée menée par une sociologue auprès de plusieurs femmes sénégalaises qui ont toutes plébiscité sa bonne qualité.  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    Jah Fanaye

    En Novembre, 2011 (08:19 AM)
    Vraiment ces types sont des menteurs je compte de l'affirmer surtout que maintenant nous avons les documents dont il parle ce monsieur BA on nous parle de 2000 voir plus mais sincèment ce n'est que 800 personnes sur toute la localité qu'ils pronnent sur les document signé plus 88 techeniciens. Il faut vraiment qu'on arrete de mentir au reste de la population j'invite les gens qui le souhaite les documents à recevoir le dossier si on peut l'appeler ainsi car LA SOCIETE ABE AGRO BIOETSTHANOL QUI SOIT DISANT EST AUX ETATS UNIS N'EXISTE PAS APRES VERIFICATION  :sn:  :sn:  :sn:  :sn: 
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    Population De Fanaye

    En Novembre, 2011 (08:20 AM)
    Les Italiens et leurs collaborateurs sénégalais voulaient directement avoir l’agrément du ministère de l’Agriculture pour pouvoir démarrer leur activité. Car, dans le cadre d’un projet agricole de cette envergure, seul le Ministère de l’Agriculture est habilité à donner l’agrément au nom de l’Etat du Sénégal. On est alors fondé à se poser la question de savoir si Khadim Guèye a accepté ce que ses prédécesseurs ont refusé. S’il a accordé l’agrément à cette société italienne, c’est à quelle condition ? Des questions d’autant plus fondées que l’on sait que les Italiens ont proposé des pots de vin «intéressants» à des techniciens du ministère en cas de signature de l’agrément, selon une source qui a été approchée par les promoteurs. :haha:  :haha:  :haha:  :haha:  :haha:  :haha: 
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    Lion De Fanaye

    En Novembre, 2011 (08:24 AM)
    REVELATIONS: Ce que cache le scandale foncier de Fanaye

    e dossier des terres de Fanaye est vieux de plusieurs années. Il date d’avant 2007. Le dossier a été introduit au Sénégal lorsqu’Amath Sall était ministre de l’Agriculture dans le gouvernement de Hagibou Soumaré. Rejeté, les promoteurs du projet reviendront à la charge à la suite de la nomination de Mme Fatou Gaye Sarr à la tête de ce département. Sentant le risque d’une vive contestation des populations, les techniciens de ce ministère leur avaient demandé d’aller voir l’Apix qui se trouve être la porte d’entrée des investisseurs. Une manière pour eux de renvoyer ce projet aux calendes grecques. Car, tel qu’il se présentait, le dossier dégageait un parfum de scandale.  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    Ndioum

    En Novembre, 2011 (08:59 AM)
    je crois que le problème ne vient pas du projet mais du pcr karrasse kane a mon avis ce projet pourrait beaucoup rapporter pour cette population il devait avoir une approche au niveau des populations je ne parle pas des conseilles mais des populations aller dans les villages dans les quartiers dans les maisons enfin de bien expliquer les retombes de ce projet mais au lieu de ça vous faites des rapports de force avec la population je parle du pcr qui a dit ouvertement lors d'une réunion a diagnoum on va cultiver ici de l'acool dans vos terres par la force vs n'y pouvaient rien que vs le voulais ou non .j'ai regardai le vice president habib kane dire la meme choce a travers une émission a la tele 2stv confirmer devant tout le monde c'est ça qui a amener la revolte si vs dites un foutankai on va te prendre par la force ta terre est y cultiver de l'alcool vs voyer qu'est ce que ca fait pour moi karasse kane est son équipe en premier ki on saboter le projet par leur façon de faire . :dedet:  :dedet:  :dedet:  :dedet:  :dedet: 
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    Eskey

    En Novembre, 2011 (09:05 AM)
    Vraiment Monsieur tu nous prends pour des idiots, comment peut faire un projet et se suffire seulement d'avals de certains soit disant chefs de village ayant perdu leur crédibilité devant leurs populations. Vous n'avez contacté que les chefs et quelques dignitaires des villages mais pas les populations. Autre chose Monsieur Ba, avant la mise en oeuvre de votre projet, il fallait le préalable qui était de faire des études sociologique, économique et environnementale qui s'avèrent fondamentale. Dans vos documents, il a été mentionné zéro impact au niveau de l'environnement, ce qui reste à voir d'autant plus que dans votre entretien vous parlez des petites modifications dans l'étude, ce qui montre que cette étude n'était pas réalisée avec tout le sérieux qu'il faut. Le projet n'est pas mauvais mais tout ce qu'on déplore c'est le fait de ne pas associer les populations et de les vouloir reconvertir en ouvriers agricoles alors qu'ils gagneraient mieux avec leurs cultures de riz et d'oignons et autres. On a besoin beaucoup plus de l'autosuffisance alimentaire.
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    Leydi Am Woni Woki Am

    En Novembre, 2011 (09:40 AM)
    M BA tu oubli k vous avé détéré des cimetières avec vos machines pour y cultivé votr Ethanol de Mer*****de; tu oubli assi k vous avé entéré des puits, vous oublié k vou avé abatu toute les arbres ou reposé cé povr gens apré une rude journé de travay, vous oublié k pour que ce projet march il fo k vous délocalisé 60village , ou est ce que vous allé les logé tout ces gens il faut le dire, si ojrdhui ya eu mort d'hom c pask vous avé fait la sourde oreille face au revendication des population du diery, et kavé vous prévu pour ces populations ........si vous étiez en face de moi en tenan ces propos j vou casseré la gueu****le
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    Auteur

    Laskha

    En Novembre, 2011 (09:54 AM)
    C'est le phénomène de l'accaparement des terres africaines par les pays riches. Si on n'y prend pas garde ça peut dégénérer à tout moment.
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    Lyns

    En Novembre, 2011 (10:16 AM)
    Cent milliards de francs d'investissement, 1500 emplois directs qui tombent à l'eau, à cause de gens manipulés par ceux qui sont jaloux de voir autant d'investisseurs arriver sur notre sol, grâce aux conditions favorables qu'offre notre pays, depuis l'arrivée de Wade. Toutes ces terres, dans toutes les régions où ne poussent que de l'herbe, qu'aucun sénégalais, ne disposant pas de gros moyens, n'arriverra à mettre en valeur, risquent de rester en l'état pour dix bonne années encore, si les Italiens partaient chez eux ou au Mali, ou en Guinée .Peut-être que le grand marabout des TALL, resqté à Dakar, bien au chaud, dans de bonnes conditions, qui ne veut nullement aller habiter auprès des siens, dans sa région, nous dira comment faire pour développer l'agriculture dans cette région.
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    Diallo

    En Novembre, 2011 (11:38 AM)
    beaucoup d obscurité dans ce dossier.le pcr et ses amis ont voulu passer par la force et ils ont échoué.le pcr est elu par les populations mais il les considere comme des idios;il va echouer partout
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    Auteur

    Louzito

    En Novembre, 2011 (11:50 AM)
    Il faut qu'une autre communauté rurale plus moderne d'esprit puisse accepter l'implantation de ce projet pour développer et faire avancer sur tous les plans les populations locales.Il faut laisser derrière tout ceux qui ne veulent pas ou refusent progresser.
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    Auteur

    Momlado

    En Novembre, 2011 (14:41 PM)
    Il parle de delocaliser comme si le project a ete dejà localisé à Fanaye.

    La population de Fanaye ne veut pas de ce project dont le but est d'exproprier des terres et enrichir quelques leadeurs corrumpus senegalais.

    Les emploies qu'ils gonflent regulièrement le nombre sont journalières et mal payés.

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    Auteur

    Elimane Daara

    En Novembre, 2011 (16:35 PM)
    M. BA, votre interwiew est un ramassis de mensonges. Vous avez dit dans un de vos communiqués dans le Pop avec Gora SECK avoir construit 26 écoles, 02 centres de santé, des fournitures à 3950 élèves,.....Je vous défie tous de nous où est ce que ces soit disant infrastructures ont été faites.

    Vos pratiques mafieuses ne peuvent pas propérer même avec l'aide de cette administration partisane qui a foulé au pied les règles élémentaires du code des collectivités locales.

    Les nombreux glissements sémantiques Senethanol après Senhuile, culture de patates douces maintenant culture de tournesol montrent à souhait votre escroquerie, votre malhonnêteté. L'illettrisme du PCR aidant, vous avez poussé le bouchon en étant des grands complices de la dernière délibération du 27 août 2011 portant sur les 19700ha sans les conseillers. Cet usage de faux en écritures, le non respect de la lettre du ministre des collectivités locales du 25 mai 2011 relative à l'attribution progressive des 20000ha constituent des motifs valables d'annulation du projet et de poursuites judiciaires. Votre projet, la grande nébuleuse, ne passera pas.
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    Auteur

    Bab's

    En Novembre, 2011 (19:26 PM)
    Il faut transférer le projet à Podor ville. Il s'y trouve une large bande de terre très fertile appelée "kolongal". Les Podorois en seront très heureux s'ils ne sont pas aussi maudits que les fanayois

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    Auteur

    Erreite

    En Novembre, 2011 (20:16 PM)
    Les perdants de cette affaire sont:

    Populations de Fanaye pour avoir rate le coche dans un projet qui rapporte gros dans le futur.

    SenEthanol qui a investi deja 15 milliards

    Wade qui voulait faire campagne avec ce projet qui genere des emplois

    Les filles qui pouvaient etre mariees avec ce projet

    les garcons qui pouvaient trouver enfin un espoir de vie!

    Karass qui a vu son projet saborde par ses freres de parti

    Les gagnants:

    Les concessionnaires qui ont delivre leurs outils et empoche l'argent

    Le marabout toucouleur qui a eu sa part et s'est debine(3millions CFA)

    Les initiateurs d'orientation bien tapis a l'ombre a Rome et New-York(3 millions de $)

    que sont deux mbiidos,un ricain.



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    N'goné Latyr

    En Novembre, 2011 (11:52 AM)
    Bonjour,

    Au-delà de l 'aspect financier de ce projet, il aurait fallu mettre l'accent sur l'aspect humain par une concertation sans faille avec les populations de cette communauté rurale.

    Il faudra revenir autour d'une table de négociation avec toutes les parties impliquées pour apurer ce contentieux.

    Je pense que les populations pourront y gagner en matière d'emploi et d'investissement.

    Merci,
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    Auteur

    Instad

    En Novembre, 2011 (22:09 PM)
    Si le projet était arrêté, ce serait surtout dommage pour lui-même, parce qu'il serait obligé d'aller chercher un autre poste. Ce n'est que cela qui le fait parler, c'est la vraie raison de ce langage qu'il tient. Et comme toujours, il cherchera à présenter les choses d'une manière altruiste,histoire de faire croire qu'il s'intéresse au sort de ses compatriotes.
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    Auteur

    Niokhoooor

    En Novembre, 2011 (22:33 PM)
    Je pense que y'a trop d’amalgames entretenus à dessein sur ce projet. Nous savons tous que le Sénégal regorge d'étendus très vastes non occupées et non cultivées depuis des décennies. Mais il suffit qu'on y touche pour voir des gens se braquer. Comme quoi " douma déme té do déme!!!" Ce qui est sûr ce projet va être délocaliser mais on pourra revenir ici dans 20ans et on verra que les terres de Fanaye sont restées en l'état. Tout le monde sait que les populations n'ont pas du tout les moyens de drainer l'eau sur 7km. Maintenant on peut trouver à redire sur l'approche du projet mais ça ne doit pas forcément remettre en cause le projet. Moi je ne suis pas de Fanaye, mais je sais que de nos jours les localités qui accueillent ces types de projet peuvent beaucoup gagner car il y'a des conventions internationales qui encadrent les populations et il est fait obligation à tout investisseur de respecter un certain nombre des chose notamment des investissement dans l'éducation, la santé, la formation, l’environnent... Donc si vous voyez un certains nombre d'investissement réalisé par ces projets, c'est plutôt pour ne pas subir des sanctions de la part des institutions internationales et non de la simple bonne volonté des investisseurs. Donc toute localité qui abrite ces types de projets sera suivie et protégée; donc sur ce point y'a pas de crainte à se faire. Moi je ne suis pas de Fanaye et je ne suis mêlé ni de près ou de loin à ce projet, mais je sais que si les fanayois sont assez avisés ils peuvent beaucoup tirer de ce projet, ils peuvent même prétendre à des actions dans l'activité.
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    Auteur

    Fanaye One

    En Novembre, 2011 (03:49 AM)
    et pourtant du debut jusqu'a la fin on a demande que la transparence et rien d'autre
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