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Résumé de l'actualité économique internationale du mardi 16 septembre 2014

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Résumé de l'actualité économique internationale du mardi 16 septembre 2014


-FRANCFORT- La Banque centrale européenne (BCE) dévoilera jeudi le résultat d'une nouvelle vague de prêts extrêmement avantageux pour les banques de la zone euro, dans l'espoir, sans doute un peu vain, que celles-ci financent plus généreusement l'économie. L'institution monétaire de Francfort a ouvert mardi la période de souscription pour une première allocation de prêts ciblés à long terme, baptisés TLTRO (Targeted Long-Term Refinancing Operations), dont le résultat sera publié jeudi à 09H15 GMT et qui sera suivie d'un deuxième tour le 11 décembre. Au total, les banques auront la possibilité d'emprunter jusqu'à 7% de leurs encours de crédits aux entreprises et aux ménages - environ 400 milliards d'euros - dès cette année au moyen de ces deux opérations. Dans la foulée, six autres TLTRO seront organisés à raison d'un par trimestre entre mars 2015 et juin 2016, au cours desquels les banques pourront emprunter jusqu'à trois fois le montant net des prêts supplémentaires qu'elles auront alloués au secteur privé. Par ricochet, ces prêts doivent permettre de faire repartir la machine économique au point mort en zone euro. Mais le programme "est peu susceptible de relancer les crédits bancaires dans le sud de l'Europe", préviennent les experts de l'agence de notation Fitch, tant "l'appétit des banques pour prêter et la demande de crédit restent atones".


-NEW YORK- Les cours du pétrole coté à New York ont grimpé de presque deux dollars, portés par une possible réduction de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et par un rebond technique après de fortes pertes. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre a bondi de 1,96 dollar, à 94,88 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, dont c'était le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a également fini en nette hausse, à 99,05 dollars, sur l'Intercontinental Exchange (ICE), s'appréciant de 1,17 dollar par rapport à la clôture de lundi. Dès l'ouverture, le marché s'est dirigé en hausse, stimulé par des achats à bon compte après des pertes jugées excessives, a remarqué Bill Baruch, de iiTrader. Des inquiétudes sur la vigueur de la demande, liées à une reprise économique mondiale chaotique, et sur une offre pétrolière très abondante ont provoqué de fortes chutes de prix à New York, comme à Londres, depuis juin. En cours de séance, la tendance haussière a été surtout accentuée par des discussions sur les déclarations du secrétaire général de l'Opep Abdallah El-Badri, a précisé Tim Evans, de Citi Futures. Il a en effet indiqué que l'organisation pourrait réduire sa production pétrolière, de 500.000 barils par jour, à 29,5 millions de barils par jour (mbj), a-t-il poursuivi. 
Ces déclarations de M. El-Badri, rapportées par plusieurs agences de presse, ont été prononcées mardi à Vienne à l'issue d'une réunion avec le ministre russe de l'Énergie.
L'Opep, un cartel fondé en 1960 et comptant actuellement douze États membres, a maintenu en juin son plafond de production à 30 mbj, fixé à ce niveau depuis fin 2011. Sa prochaine réunion doit avoir lieu le 27 novembre dans la capitale autrichienne.


-WASHINGTON-Le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté aux Etats-Unis était en 2013 de 45,3 millions. Soit un taux de pauvreté à 14,5% en légère baisse sur un an. Il s'agit de la première baisse - de 0,5 point sur un an - du taux de pauvreté depuis 2006, indique mardi un rapport du recensement américain. Mais sa traduction en chiffres absolus varie peu, selon les auteurs de l'étude. Le revenu médian par foyer a légèrement augmenté à 51'939 dollars (48'551 francs) annuels contre 51'759 dollars en 2012. Mais il est en baisse de 8 points par rapport à 2007, avant la récession. Pour les familles, le taux de pauvreté baisse légèrement à 11,2% (9,1 millions de familles). Près d'une sur trois est un foyer avec une femme seule à sa tête. Le nombre d'enfants vivant sous le seuil de pauvreté décline aussi pour la première fois depuis 14 ans, à 14,7 millions (19,9%) contre 16,1 millions (21,8%) l'an dernier. Le seuil de pauvreté pour une famille de quatre personnes est fixé à 23'834 dollars de revenu annuel. Concernant l'assurance santé, le nombre de personnes non couvertes par une assurance était en 2013 de 42 millions (13,4%). La réforme du président Barack Obama qui oblige tous les Américains à s'assurer, est pleinement entrée en vigueur en janvier 2014 et n'a donc pas d'impact significatif sur les chiffres 2013.
De plus, selon les auteurs du rapport, ces chiffres préliminaires seront encore précisés. Le mode de calcul a été changé et rend donc difficiles les comparaisons avec les années antérieures.


-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM, basée à Abidjan) a clôturé sa séance du mardi 16 septembre 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 267,02 à 271,80 points, soit une hausse de 1,79% là où le BRVM Composite gagnait 1,36% à 254,77 points contre 251,35 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 353,67 millions de FCFA contre 328,62 millions de FCFA, lundi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 6 185,77 milliards de FCFA, celle du marché obligataire s’élevant à 1 210,52 milliards de FCFA. Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 124 383 actions

échangées. Le titre le plus actif en valeur est ONATEL BF avec 96,21 millions de FCFA de transactions.


-NEW YORK-La Bourse de New York a terminé en hausse mardi, portée par les spéculations sur les intentions des banques centrales américaine et chinoise: le Dow Jones s'est adjugé 0,59% et le Nasdaq 0,75%. Selon des résultats définitifs, le Dow Jones a gagné 100,83 points à 17.131,97 points, et le Nasdaq 33,86 points à 4.552,76 points.
L'indice élargi S&P 500 est monté de 0,75%, ou 14,85 points, à 1.998,98 points. Après avoir débuté dans le rouge, les indices, ont notamment profité d'informations de presse sur le renforcement par la banque centrale chinoise de ses mesures de soutien à l'économie, a indiqué Jack Ablin de BMO Private Bank. Une action bien accueillie par les courtiers après la diffusion de plusieurs statistiques en demi-teinte sur la santé de la deuxième économie mondiale. Mais c'est surtout vers la Banque centrale américaine (Fed) que se tournent les regards. L'institution a débuté mardi une réunion de deux jours de son Comité de politique monétaire. Un communiqué sera diffusé mercredi à 18H00 GMT, quelques instants avant une conférence de presse de Janet Yellen, sa présidente. La rencontre devrait déboucher, sans surprises, sur une nouvelle réduction de l'aide exceptionnelle de la Fed à l'économie via l'achat massif d'actifs sur les marchés financiers. Mais les investisseurs veulent surtout savoir si l'institution émettra des signaux sur le relèvement des taux d'intérêt, proches de zéro depuis 2008 pour inciter au crédit.
Selon plusieurs analystes, la banque centrale pourrait abandonner dans son communiqué la référence à l'expression période de temps considérable pendant laquelle, après la fin des achats d'actifs, elle entend garder des taux très bas.
Mais on a le sentiment que la Fed pourrait aussi ne pas se montrer pressée de relever ses taux, a rapporté Jack Ablin. Un statu quo sur ce sujet serait plutôt bien reçu des courtiers, qui profitent largement de l'abondance de liquidités sur le marché induite par les mesures de soutien de l'institution monétaire.
La plupart des indicateurs diffusés mardi manquaient pourtant d'éclat, a remarqué Patrick O'Hare de Briefing.com, entre les investissements étrangers en Chine au plus bas en cinq ans en août, le moral des investisseurs allemands à son plus bas depuis décembre 2012, et un indice sur les prix à la production aux Etats-Unis qui n'est pas vraiment révélateur d'une demande solide puisqu'il a stagné en août.
Le déficit des flux de capitaux investis à long terme aux Etats-Unis s'est lui fortement creusé en juillet, traduisant le fait que le pays a attiré moins de capitaux investis à long terme qu'il n'en a investi à l'étranger. Le marché obligataire a terminé sur une note contrastée. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,589% contre 2,591% lundi soir, et celui des bons à 30 ans a progressé à 3,354% contre 3,333% à la précédente clôture.


-PARIS- Les Bourses européennes ont globalement baissé mardi alors que la Réserve fédérale a commencé sa réunion et que d'autres évènements sont attendus en fin de semaine. "Les actions ont reculé en Europe aujourd'hui, les investisseurs prenant une position défensive avant la décision de la Fed demain, en particulier compte-tenu de la faiblesse des investissements étrangers en Chine et un nouveau recul de la confiance des investisseurs en Allemagne", a commenté Jasper Lawler, analyste de marché chez CMC Markets UK. Les investisseurs vont surveiller tout à la fois les conclusions de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), puis jeudi le référendum en Ecosse et le résultat du premier prêt exceptionnel et ciblé aux banques de la zone euro de la Banque centrale européenne (BCE).
L'indice Eurostoxx a perdu 0,31 %.
Paris a terminé en baisse (-0,44%), sans être influencée par le discours de politique générale de Manuel Valls.
L'indice CAC 40 a perdu 19,48 points à 4409,15 points, dans un volume d'échanges faible de 2,5 milliards d'euros. Air France-KLM a fortement reculé (-3,33% à 7,99 euros), alors que la grève des pilotes se poursuit.
Publicis a pris 0,41% à 56,62 euros porté par l'annonce de son intention d'augmenter le taux de distribution de ses bénéfices sous forme de dividendes. Orange a perdu 1,35% à 11,29 euros après avoir dévoilé une offre de rachat amical de l'opérateur espagnol Jazztel, pour 3,4 milliards d'euros.

La Bourse de Londres a terminé en baisse de 0,18%. L'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 11,97 points à 6792,24 points.
SABMiller a cédé 2,11% à 3661 pence, après un bond de près de 10% la veille sur des spéculations concernant une possible offre de rachat de la part d'AB InBev. Le secteur aérien a souffert de la hausse des cours du pétrole: EasyJet a perdu 1,84% à 1335 pence et International Consolidated Airlines Group (IAG) 1,69% à 366,7 pence. Cela favorisait en revanche les pétrolières, à l'image des supermajors Royal Dutch Shell (action "A" en hausse de 0,96% à 2411,5 pence) et BP (0,86% à 472,35 pence). Babcock a gagné 1,92% à 1060 pence et Royal Bank of Scotland (RBS) 1,33% à 351,3 pence, profitant d'un regain du camp unioniste en Écosse.

Francfort a terminé dans le rouge. L'indice Dax a abandonné 0,28% à 9632,93 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes a cédé 0,52% à 16'039,09 points. Les meilleures performances ont été signées par l'opérateur boursier Deutsche Börse (+1,94% à 55,23 euros), suivi de Adidas (+1,80% à 58,75 euros) et de la Commerzbank (+0,56% à 12,63 euros). ThyssenKrupp a en revanche cédé 0,46% à 21,59 euros après qu'Airbus Defence and Space ait annoncé la vente de sa part dans leur co-entreprise Atlas Elektronik.
Bayer a fini également dans le rouge (-0,52% à 106,05 euros). Fresenius Medical Care, spécialiste des matériels de dialyse, a abandonné 1,22% à 547,19 euros.

Bruxelles a terminé en baisse de 0,46%, à 3167,46 points, plombée notamment par les valeurs immobilières. Les groupes Befimmo et Cofinimmo ont chuté respectivement de 1,92% à 59,26 euros et de 1,48% à 87,58 euros. Le groupe pharmaceutique UCB a perdu 1,59% à 67,90 euros et le distributeur Colruyt 1,26% à 35,97 euros. Le numéro un mondial de la bière AB InBev a abandonné 0,35% à 87,87 euros après avoir progressé lundi de 2,82%. Parmi les rares hausses, la poste belge bpost a pris 0,87% à 19,08 euros et le groupe chimique Solvay 0,42% à 119,00 euros.

La Bourse de Madrid a terminé en légère baisse de 0,39%, à 10'798,7 points. L'action de l'opérateur de téléphonie Jazztel a fortement progressé après l'annonce par Orange d'une offre de rachat amicale pour 3,4 milliards d'euros: + 6,10% à 12,78 euros. Les principales banques espagnoles ont en revanche terminé à la baisse, Santander, numéro un en zone euro par la capitalisation, perdant 0,39% à 7,624 euros, BBVA reculant de 0,25% à 9,516 euros et CaixaBank cédant 0,32% à 4,738 euros.

Milan a clôturé en légère baisse, l'indice FTSE Mib perdant 0,3% à 20'788 points. Parmi les hausses, Fiat a pris 1,29% à 7,875 euros, tandis qu'Eni, visée par une enquête de corruption présumée au Nigeria, s'est adjugé 0,75% à 18,73 euros. A l'inverse, le site de vente en ligne Yoox, qui paye les perspectives faibles pour 2014 dévoilées par son concurrent britannique Asos, a perdu 4,88% à 18,11 euros. Telecom Italia a chuté de 2,01% à 0,90 euro, les marchés ne semblant pas apprécier l'éventuelle alliance entre sa filiale Tim Brasil et le géant brésilien des télécommunications Oi. L'indice AEX des principales valeurs de la Bourse d'Amsterdam a clôturé en baisse de 0,06% à 417,40 points. Les baisses les plus importantes ont été enregistrées par la foncière Corio, qui a perdu 2,28% à 38,91 euros, et par le fabricant d'engrais OCI, qui a baissé de 1,95% à 25,59 euros.

La Bourse de Lisbonne a clôturé quasi à l'équilibre, l'indice PSI 20 terminant en très léger recul de 0,08% à 5 818,13 points. La place portugaise a été pénalisée par la banque BCP, qui a dévissé de 5,37% à 0,10 euro, et le groupe de grande distribution Jeronimo Martins, qui a perdu 2,06% à 3,35 euros. Portugal Telecom a en revanche bondi de 6,08% à 1,78 euro.

La Bourse suisse a continué de piétiner, le SMI clôturant sur une légère appréciation de 0,09% à 8804,44 points après un gain de 0,01% la veille.
Roche, un des poids lourds de la cote, a contribué à soutenir l'indice, gagnant 0,62% à 277,50 francs. ABB a également grimpé de 0,52% à 21,42 francs.
Le laboratoire Actelion a en revanche cédé 1,27% à 109 francs tandis que le titre Adecco, le spécialiste du travail temporaire, a reculé de 0,66% à 67,45 francs.

-SAN JOSE (Costa-Rica) Les politiques économiques menées par plusieurs pays d'Amérique latine sont actuellement critiquées, notamment en raison de leur difficulté à tenir leur budget et gérer leurs devises, à l'image du placement par Moody's du Costa Rica en catégorie spéculative. L'agence de notation américaine a abaissé la note souveraine du petit pays d'Amérique centrale d'un cran, de Baa3 à Ba1, le considérant désormais comme un emprunteur peu fiable. De nombreuses tentatives, ces dernières années, pour contrer la hausse des déficits budgétaires et de la dette du Costa Rica n'ont pas encore eu d'effet, estime Moody's, et le nouveau président centriste Luis Guillermo Solis, élu en avril, n'a prévu qu'une introduction progressive des principes de rigueur budgétaire. En conséquence de cette inaction, nous prévoyons que les déficits budgétaires déjà importants et la hausse du poids de la dette se poursuivent dans les prochaines années, écrit Moody's, qui table sur un déficit de 5,8% du PIB en 2014 puis 6% en 2015, contre 4,5% actuellement, et une dette publique de près de 40% cette année, contre 25% en 2008.
Parallèlement, les appels à la dévaluation montent en Argentine, alors que la course aux devises s'accentue et fait bondir le taux de change du dollar au marché noir. Son classement en défaut de paiement partiel fin juillet a plongé dans l'incertitude la 3e économie d'Amérique latine. Pendant que les voyants d'alerte s'allument - récession, baisse de la production automobile, chute de la consommation, recul du cours du soja - et que le pays est empêtré dans son litige sur la dette avec des fonds vautours américains, l'écart augmente entre le taux de change officiel (un dollar pour 8,4 pesos) et celui du circuit informel (1 pour 14,2). Le gouvernement doit reconnaître qu'avec ce niveau d'inflation (environ 30%, NDLR) il faut ajuster de nouveau le taux de change, plaide Guillermo Rimoldi, président de l'Institut argentin des dirigeants de la finance (IAEF), qui rassemble les plus gros entrepreneurs du pays. En janvier, le gouvernement argentin avait dévalué le peso de près de 20%.
Le patron de la puissante Union industrielle argentine (UIA), Hector Mendez, réclame lui aussi une dévaluation, mettant en avant le manque de compétitivité de l'Argentine en raison d'un peso surévalué par rapport au dollar.
Les réserves du pays se situent sous la barre des 30 milliards de dollars - 28,5 - après avoir atteint un maximum de 54 milliards en 2011. Une situation préoccupante car Buenos Aires doit payer pour 11 milliards d'échéances de dette en 2015. Au Venezuela, la capacité du gouvernement de Nicolas Maduro à honorer ses dettes est elle aussi mise en doute: le pays affronte en octobre des échéances de quasiment 6,5 milliards de dollars, soit un tiers des réserves de ce pays pétrolier asphyxié par le manque de devises et l'inflation.
Il pourrait toutefois piocher dans ses fonds parallèles non inscrits au budget de l'Etat, qui atteignent 9,3 milliards selon l'économiste Asdrubal Oliveros, du cabinet Ecoanalitica. La Banque centrale du Venezuela (BCV) a reconnu que ses réserves internationales avaient fondu d'un quart ces 18 derniers mois.

L'absence de mesures économiques, attribuée par des observateurs à l'influence du secteur radical dans le gouvernement socialiste du successeur de Hugo Chavez, alimente les doutes sur la capacité du pays à faire face à ses obligations. Il semblerait qu'il ne puisse pas y avoir une offre suffisante de dollars pour satisfaire les besoins, a déclaré à l'AFP David Alayon, directeur de Kapital Consultores. L'économie vénézuélienne enregistre depuis plusieurs mois un brutal ralentissement, dans un contexte d'inflation galopante (plus de 60% par an), de pénuries récurrentes et de manque de devises, malgré un strict contrôle des changes.


-DOUALA-Dix-huit entreprises camerounaises exerçant dans différents secteurs sont installées en Chine, a révélé mardi le ministère camerounais du Commerce  au terme d'une rencontre entre les autorités des deux pays, en l'occurrence, le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le vice-ministre de l'Administration d'Etat, de l'Industrie et du Commerce de la République populaire de Chine, Liu Yuting. Pékin souhaitait voir de plus en plus les «produits camerounais sur le marché chinois», au moment où le marché camerounais est littéralement inondé de produits chinois. D'après le ministère du Commerce, le Cameroun exporte essentiellement du coton, du bois brut et du bois scié vers la Chine, En retour, il a plaidé pour une sensibilisation des opérateurs économiques chinois, afin que ces derniers transforment localement des produits camerounais et les exportent vers leur pays et dans la sous-région Afrique centrale, afin de contribuer «à la promotion du label Cameroun».

La Chine est devenue le premier client bilatéral du Cameroun avec plus de 15 pour cent des exportations du pays, devançant ainsi l'Espagne et les Pays-Bas (consommateur de près de 70% du cacao camerounais).


-DAKAR-Le cumul de la production de coton au Sénégal durant les sept premiers mois de l’année 2014 a connu une augmentation de 7,7% par rapport à la même période de l’année 2013, selon la dernière note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). Selon la DPEE qui cite des données de la Société des fibres textiles du Sénégal (SODEFITEX), cette production s'est élevée à 21.264 tonnes contre 19.746 tonnes en 2013, soit un accroissement de 1.518 tonnes en valeur absolue.  Sur cette production, seules 9.323 tonnes ont été exportées par la SODEFITEX, en régression de 1% par rapport à 2013.
Sur un autre registre, on note une faible progression de la production de sel de 0,6% à 138.981 tonnes contre 138.172 tonnes durant les sept mois de l'année 2013.  L'essentiel de cette production a été exporté avec un tonnage se situant à 115.996, soit une régression de 1,4% par rapport à l'année 2013.


-BUJUMBURA-Le Burundi devra réaliser une croissance de 10% annuellement au cours de la prochaine décennie pour vaincre la pauvreté, a indiqué mardi la représentation de la Banque mondiale lors de la présentation à Bujumbura du premier rapport de suivi de la situation économique du pays, pour l’édition 2013.

Selon le Directeur sectoriel pour l'Afrique des Grands Lacs à la Banque mondiale, M. Albert Zeufack, le Burundi sort d'une période sombre de guerre et pour prétendre assurer sa croissance économique, la première condition est la consolidation de la paix pour que le pays puisse être une destination favorite des investissements. Le Burundi doit également tout faire pour être le moins possible dépendant de l'aide extérieur, a-t-il dit. Plus de la moitié du Budget de l'État est constitué d'aides extérieures, a-t-il fait remarquer précisant que ces aides tarissent de plus en plus car depuis 2010 elles constituaient 23,4% du PIB et ont chuté jusqu'en 2013 pour atteindre 17% du PIB. La seule solution pour le Burundi est, selon M. Zeufack, « la mobilisation de ses propres ressources qui sont par ailleurs nombreuses et la diversification et l'augmentation des produits exportables dans la sous région et dans le monde. »  Le rôle du rapport est qu'il a permis le suivi macro économique et des indicateurs importants qui permettront au pays d'avoir la capacité de résilience en cas des crise.




3 Commentaires

  1. Auteur

    Kodal - Guenio

    En Septembre, 2014 (21:46 PM)
    au secours j'ai enceintè 5 femmes elles veulent me porter plainte
  2. Auteur

    Zerohedge

    En Septembre, 2014 (22:57 PM)
    Le message de la FED ne souffre de l'ombre d'aucun doute. Elle a commence a reduire de $10 milliards par mois les sommes allouees au programme QE-quantiatitve easing- depuis belle lurette. En fonction de cette baisse la FED compte terminer ce programme en octobre (ce montant etait de $85 milliards en Janvier 2014). D'ailleurs la chute vertigineuse des matieres premieres et la hausse de billet vert suffisent pour avoir une idee des intentions de la Banque Centrale americaine. La seule incertitude qui plane sur l'univers des traders et investisseurs concerne le timing du relevement des taux d'interet. Peut -etre que Madame Yellen va lever le coin du voile concernant et nous aurons une meilleure idee des intentions de la Banque Centrale. Cette hausse est inevitable car d'apres ces indicateurs economiques le taux de croissance pour le troisieme trimestre devrait se situer dans une fourchette de 3% a 3,5%.Cette pseudo incertitude se traduit par une consolidation des indices boursiers et une mini-correction ou ajustement de la capitalisation boursiere des entreprises du secteur de la technologie. Elle a aussi engendre une certaine divergence en terme de capitalisation entre ce qu'il est convenu d'appeler "small cap cies" petites et moyennes entreprises et les grandes entreprises. Il suffit de regarder l'evolution de l'indice Russell 200
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    Auteur

    Bp

    En Septembre, 2014 (07:47 AM)
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