-BERLIN-Plus de 80 pays se sont engagés mercredi à Berlin pour
mettre en place l'échange automatique d'informations d'ici à 2017-2018. La
mesure constitue un progrès notable contre la fraude fiscale.
Un accord multilatéral a été conclu au terme du
Forum mondial sur la transparence et l'échange d'informations, qui a accueilli
une centaine de délégations mardi et mercredi dans la capitale allemande.
Selon le ministère allemand des Finances, 51
pays signataires se sont engagés à débuter l'échange d'informations dès septembre
2017, en choisissant d'ici là l'autorité nationale chargée de collecter et
transmettre les informations bancaires de ses résidents étrangers aux autres
pays.
Objectif: que chaque administration fiscale ait
connaissance des avoirs financiers placés à l'étranger par ses
contribuables.
Les signataires incluent les membres de l'Union
européenne (UE) ainsi que des principautés attachées au secret bancaire comme
le Liechtenstein, ou des paradis fiscaux comme les Îles Caïmans ou les Îles
Vierges britanniques.
-NEW YORK-La banque centrale américaine (Fed) a annoncé mercredi
qu'elle mettait un terme au soutien monétaire exceptionnel à l'économie. Elle
laisse cependant les taux d'intérêt inchangés, proches de zéro. Le Comité monétaire de la Fed (FOMC), qui évoque de
"solides gains sur le marché de l'emploi", va cesser comme attendu
ses injections de liquidités, constituées d'achats de bons du Trésor notamment.
La Fed promet de laisser les taux d'intérêt
proches de zéro pendant "une période de temps considérable", mais
ajoute que si les progrès de l'inflation et de l'emploi sont plus rapides, une
première hausse des taux "pourrait intervenir plus tôt qu'on ne
l'anticipe".
La banque centrale constate que l'inflation
continue de se tenir sous son objectif de 2%, notant l'influence des bas prix
de l'énergie sur la faible augmentation des prix.
Comme attendu, le Comité "a décidé de
conclure son programme d'achats d'actif ce mois-ci", dit le communiqué du
FOMC. Ces achats d'actifs avaient été progressivement réduits à 15 milliards de
dollars (14,3 milliards de francs) mensuels.
Depuis deux ans, la Fed a injecté quelque 1600
milliards de dollars dans le système financier à travers ce troisième volet de
politique monétaire ultra-accommodante.
-ABIDJAN-La
Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du mercredi
29 octobre 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10
est passé de 254,07 à 254,94 points, soit une progression de 0,34%. L’indice
BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,21% à 240,29 points contre 239,78
précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 746,97 millions de
FCFA contre 1,08 milliard de FCFA, mardi. La capitalisation boursière du marché
des actions se chiffre à 5 840,12 milliards de FCFA.
Celle
du marché obligataire s’élève à 1 197,68 milliards de FCFA. Le titre le plus
actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 455 282 actions
échangées. Le titre le plus actif en valeur est SODE CI avec 300 millions de
FCFA de transactions.
-PARIS-Les Bourses
européennes ont clôturé sans direction mercredi, certaines finissant en baisse
d'autres en très légère hausse alors que les investisseurs, sur la réserve,
attendaient d'y voir clair dans les intentions de la banque centrale américaine.
Le communiqué de la Fed est prévu après la
clôture des marchés en Europe, et il ne sera pas suivi par une conférence de
presse de la présidente de la Fed Janet Yellen.
La banque centrale américaine devrait mettre un
terme à son programme de rachat d'actifs mais les investisseurs guetteront
surtout tout indice concernant la prochaine remontée de ses taux, qui pourrait
intervenir mi-2015 en fonction de l'amélioration de l'économie.
L'Eurostoxx a plongé de 0,45%.
-NEW YORK-Les cours du pétrole ont fini en nette hausse à New York,
stimulés par une progression moins forte que prévu des stocks de brut et une
baisse importante des réserves des produits pétroliers raffinés aux Etats-Unis. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en
décembre a gagné 78 cents, à 82,20 dollars, sur le New York Mercantile Exchange
(Nymex).
Le baril de Brent de la mer du Nord pour la même
échéance a fini à 87,12 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de
Londres, en hausse de 1,09 dollar par rapport à la clôture de mardi. Les chiffres sur les stocks de brut ont montré que le
rythme de progression des réserves avait ralenti aux Etats-Unis, un bon signe
pour la demande, a commenté Bart Melek.
Le département américain à l'Énergie (DoE) a
annoncé mercredi que les stocks de brut américains avaient progressé de 2,1
millions de barils la semaine dernière, contre 7,1 millions la semaine
précédente, et moins que prévu par les analystes (+3,1 millions de barils).
-YAOUNDE-Les
prévisions révisées au sein de la Communauté économique et monétaire de
l’Afrique centrale (CEMAC) laissent entrevoir une accélération de la croissance
de l’ordre de 5,6% en 2014, contre les 6,7% initialement projetés, selon une
note de conjoncture de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).
Ces prévisions, rendues possibles par la reprise de l'activité pétrolière et de
la bonne tenue du secteur non pétrolier, ont été publiées mardi à Yaoundé, la
capitale camerounaise, au terme d'une session du Comité de politique monétaire
(CPM) de l'institut d'émission.
Ladite révision replace les secteurs pétrolier et non pétrolier respectivement
à 2,5% et 6,7% de croissance, contre 3,6% et 7,1% préalablement envisagés.
Pour la même période, le CPM entrevoit une accentuation des tensions
inflationnistes à hauteur de 3,7%, un léger redressement du solde budgétaire,
base engagements, hors dons, à -1,8% du produit intérieur brut (PIB), une
dégradation du solde extérieur courant à -9,5% du PIB, alors que le taux de
couverture extérieure de la monnaie devrait se fixer à 96,9%.
-NEW YORK-La Bourse de New York a
terminé en légère baisse mercredi après l'annonce, largement anticipée, de la
fin du programme de rachats d'actifs de la banque centrale américaine (Fed). Le
recul des indices boursiers n'a épargné aucun secteur.
Le Dow Jones des 30 valeurs industrielles
américaines a perdu 0,18% à 16'974,31 points. Le Standard & Poor's 500,
indice de référence des gérants de fonds, a cédé 0,14% à 1982,30 points.
Le Nasdaq, à forte pondération technologique, a
abandonné 0,33% à 4549,22 points. Il a été pénalisé par la chute de Facebook,
lourdement sanctionné au lendemain de la publication de résultats jugés
décevants par les investisseurs.
La Fed a annoncé mercredi la fin de son
programme de rachats d'actifs mensuels tout en faisant part de son optimisme
sur les perspectives de la reprise aux Etats-Unis, en dépit des nombreux signes
de ralentissement dans l'économie mondiale.
Le relèvement de ses taux dépendra de
l'évolution des données économiques, a expliqué la banque centrale américaine.
-WASHINGTON- Singapour en tête, la
Suisse 20e et Erythrée lanterne rouge: la Banque mondiale a publié à Washington
une version remaniée de son classement sur l'environnement des affaires afin de
faire taire les critiques sur sa pertinence. Le document continue néanmoins à
susciter des interrogations. L'édition 2015 du rapport "Doing
Business" passe au crible le cadre réglementaire s'appliquant aux petites
et moyennes entreprises dans 189 économies. Est notamment évalué dans quelles
conditions ces sociétés peuvent lancer leur activité, avoir accès à
l'électricité, au crédit ou payer leurs impôts.
-BERLIN-
Deutsche Bank a annoncé être tombée dans le rouge au troisième trimestre, alors
que les analystes attendaient un bénéfice. La première banque allemande a
notamment une fois encore fait les frais de fortes provisions pour risques
juridiques. De juillet à septembre, le groupe de Francfort a enregistré une
perte nette - part du groupe - de 94 millions d'euros (113,4 millions de
francs) contre un bénéfice net de 41 millions à la même période l'an passé,
selon un communiqué financier.
-PARIS- Le groupe français Total, toujours sous le choc de la disparition de
son PDG Christophe de Margerie, a inscrit des résultats en baisse au troisième
trimestre. En cause: la production d'hydrocarbures toujours en recul, malgré le
rebond du secteur du raffinage dont les marges ont quasiment triplé en Europe.
De juillet à septembre, le bénéfice net a reculé de 6% à 3,46 milliards de
dollars (3,28 milliards de francs), pour un chiffre d'affaires également en
repli de 2% à 60,36 milliards, a indiqué Total.
-PARIS-Les taux d'emprunt des principaux pays ont évolué dans de très faibles
marges, signe de l'attentiste du marché.
A 18H00, le taux d'emprunt à 10 ans de
l'Allemagne a fini à 0,898%. Il avait atteint 0,877% mardi à la clôture sur le
marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.
Le taux de la France s'est établi à 1,280%
(contre 1,277%) et celui de l'Italie a reculé à 2,505% (contre 2,536%). La
Commission européenne n'a pas demandé à ces États de revoir leurs projets de
budget 2015, après les efforts supplémentaires annoncés par les deux pays.
Par ailleurs le taux de l'Espagne a terminé à
2,142% comme la veille.
"Il ne se passe pas grand chose avant le
communiqué de la Fed", souligne Nordine Naam, stratégiste chez Natixis.
Privés d'indicateurs notables en séance, les
investisseurs attendaient avec impatience les conclusions de la réunion de
politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), après la clôture
des marchés européens.
Les marchés, qui s'attendent à ce qu'elle
annonce la fin de son programme de rachats d'actifs, vont surtout guetter tout
indice évoquant la prochaine remontée des taux, prévue à la mi-2015, en
fonction de l'amélioration de l'économie. Compte
tenu du ralentissement économique mondial, qui pourrait affecter la reprise en
cours aux États-Unis, les investisseurs espèrent que la Fed tiendra un discours
accommodant.
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En Octobre, 2014 (05:18 AM)Participer à la Discussion