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Economie

Résumé de l'actualité économique internationale du jeudi 6 novembre 2014

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Résumé de l'actualité économique internationale du jeudi 6 novembre 2014

-YAOUNDE-Les prévisions de production de coton graine et de soja du Cameroun sont de 260.000 et 16.000 tonnes pour la campagne 2014/2015, contre respectivement 249.000 et 16.900 tonnes la saison écoulée, selon les chiffres communiqués jeudi par le directeur général de la Société de développement du coton (SODECOTON), Abdou Namba.

Concernant spécifiquement le coton, l'entreprise avait, voici quelques mois, tablé sur une production de 240.000 tonnes pour l'année finissante contre 210.000 tonnes en 2013.
Dans le même temps, la SODECOTON enregistrait un résultat net comptable de l'ordre de 3,583 milliards FCFA pour 2013, contre un résultat net bénéficiaire de 5,681 milliards FCFA une année auparavant et 5,385 milliards FCFA en 2011.
En début d'année, l'entreprise a, pour son développement, bénéficié d'un prêt syndiqué de 35,5 milliards FCFA auprès de 5 banques locales.
La SODECOTON, en dépit de la mise en œuvre de stratégies de relance des filières dont elle a la charge, subit de plein fouet de lourds préjudices financiers provoqués par la vente massive et frauduleuse du coton au Nigeria voisin par les producteurs.
Créée en 1974, son capital est détenu à 59% par l'Etat camerounais, 30% par la société française GEOCOTON et 11% par la Société mobilière d'investissement du Cameroun (SMIC).

 

-TUNIS-La facture énergétique en Tunisie représente près de 14% du PIB et le montant des subventions publiques allouées au secteur de l'énergie avoisine les 20% du budget de l'Etat. Selon le chargé de mission au cabinet du chef du gouvernement, Said Kechida le déficit énergétique en Tunisie a été évalué, durant les neuf premiers mois de l'année 2014, à 2,8 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep).
En ce qui concerne la production d'hydrocarbures, elle a oscillé entre 6 et 7 Mtep durant les deux dernières décennies", a-t-il encore noté, rappelant que la production a régressé passant de 70 mille barils par jour en 2010 à 57 mille barils quotidiennement en 2014. Ainsi, il a appelé à la mobilisation de réformes adéquates, afin de faire face à cette situation alarmante à travers, entre autres, la réduction de la vulnérabilité énergétique. 
Dans ce contexte, il a mis l'accent sur la nouvelle stratégie du mix électrique (répartition des plusieurs sources d'énergies primaires consommées pour la production de différents types d'énergies), pour laquelle ont opté les pouvoirs publics et dont la finalité est de garantir, à terme, un approvisionnement énergétique du pays à moindre coût. 

 

-JOHANNESBURG-L’Afrique du Sud a réussi à sortir 3,6 millions de personnes de la pauvreté et réduit de moitié le taux d’extrême pauvreté, grâce à sa politique fiscale, selon la mise à jour de l’économie sud-africaine publiée par la Banque mondiale.

L'institution financière basée à Washington a indiqué dans un communiqué que les impôts et les prestations sociales faisaient une redistribution efficace des revenus tirés de riches vers les pauvres.
Asad Alam, le Directeur de la Banque mondiale en Afrique du Sud, a déclaré que ce rapport était la preuve que c'est grâce à ses politiques fiscales hardies que l'Afrique du Sud a pu réduire la pauvreté et les inégalités, même si ces dernières restent des défis du développement à relever. “Nous espérons que cette analyse va aider à informer et à approfondir le débat en cours sur la nécessité d'élargir ces politiques pour véritablement combattre la pauvreté et les inégalités”, a poursuivi Asad Alam.


-DAKAR-Au terme du mois de septembre 2014, l’activité économique (hors agriculture et sylviculture), mesurée par l’indice général d’activité (IGA), a progressé de 3,9%, en rythme mensuel, selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) basée à Dakar.

D'après cette structure, cette situation résulte, principalement, de la bonne tenue du secteur tertiaire (plus 5,8%). ‘'En revanche, poursuit la DPEE, l'activité du primaire est restée stable alors que le secondaire s'est contractée de 1% sur la période sous revue''. 
Sur une base annuelle, une hausse de 3% de l'activité est notée, en septembre 2014, à la faveur, essentiellement, des performances enregistrées dans le secteur secondaire (plus 5,1%).

 

-ABIDJAN-La BRVM a clôturé sa séance du jeudi 6 novembre 2014 en hausse par rapport à la séance précédente.L’indice BRVM 10 est passé de 255,13 à 255,56 points, soit une progression de 0,17%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,05% à 235,83 points contre 235,71 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 479,19 millions de FCFA contre 640,67 millions de FCFA, mercredi dernier.

La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5731,72 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 200,21 milliards de FCFA.

Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 936 527 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est ONATEL BF avec 231,90 millions de FCFA de transactions.

 

-NEW YORK- Les cours du pétrole ont fini en nette baisse jeudi, pénalisés par un regain de vigueur du dollar et par des craintes sur la demande après des prévisions jugées inquiétantes de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre a reculé de 77 cents, à 77,91 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 82,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 9 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Le WTI a encore nettement baissé, ployant notamment sous le poids d'un regain de force du dollar dans la foulée de commentaires de la BCE, la Banque centrale européenne, a relevé Carl Larry, analyste chez Frost and Sullivan.
Le président de la BCE, Mario Draghi, a indiqué jeudi que l'institution étudiait de nouvelles mesures d'aide à l'économie de la zone euro, plombant la devise européenne et faisant grimper le dollar par ricochet.
Or, un billet vert plus fort tend à plomber la demande en brut, rendant plus chers les achats de la matière première pour les acheteurs munis d'autres devises.



-NEW YORK- Wall Street a emmené ses indices vedettes, le Dow Jones et le S&P 500, vers de nouveaux records jeudi, saluant le ton accommodant de la Banque centrale européenne et misant sur de bons chiffres pour l'emploi américain vendredi.

Atteignant des niveaux inédits en clôture pour la deuxième séance d'affilée, le Dow Jones Industrial Average a grimpé de 0,40%, soit 69,94 points, à 17.554,47 points, et l'indice élargi S&P 500 de 0,38%, soit 7,64 points, à 2.031,21 points, selon les résultats à la clôture. Le Nasdaq a avancé de 0,38% (+17,75 points) à 4.638,47 points. Hésitants en début d'échanges, les indices ont repris de la vigueur en deuxième partie de séance, gagnés par l'optimisme avant un rapport très attendu vendredi sur le chômage et les créations d'emplois en octobre aux Etats-Unis.

Le fait que l'on atteigne ces niveaux traduit un peu les espoirs des investisseurs et la constatation que le marché de l'emploi montre de plus en plus de signes de solidité, a relevé Gregori Volokhine, de Meeschaert Financial Services. En effet, laissant anticiper de bons chiffres mensuels sur l'emploi après la bonne surprise dans les emplois privés mercredi selon ADP, les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont reculé plus fortement qu'attendu, restant proches de leur plus bas niveau en 14 ans. En outre, la productivité aux Etats-Unis a augmenté plus fortement que prévu au troisième trimestre, même si elle a marqué le pas par rapport au trimestre précédent.

 

-PARIS- Les Bourses européennes on terminé jeudi dans l'ensemble en faible hausse rassurées par les déclarations du président de la Banque Centrale Européenne (BCE) Mario Draghi affirmant que l'institution travaillait à de "nouvelles mesures" de soutien à l'économie. "Mario, à nouveau magique ? Sans réellement surprendre (taux inchangés et aucune nouvelle mesure concrète), la BCE a réussi à satisfaire les attentes des investisseurs", ont résumé les analystes de Aurel BGC.

"Draghi a tenu le cap, et c'est ce qui était attendu de sa part. Il n'a pas remis en cause l'objectif affirmé précédemment d'élargir le bilan de la banque centrale pour renouer avec une taille similaire à celle de début 2012 et a confirmé que le Conseil des gouverneurs est unanimement disposé à agir de nouveau si nécessaire", a relevé pour sa part Christopher Dembik, un analyste de Saxo Banque.
"C'était essentiel après les récentes rumeurs concernant des divergences entre les membres", a-t-il ajouté.

 

-JOHANNESBURG-L'agence de notation Moody's a dégradé d'un cran jeudi la note de l'Afrique du Sud, de Baa1 à Baa2, pointant les mauvaises perspectives de croissance et l'évolution du ratio dette-PIB, deux risques dont le gouvernement a cependant pris conscience.
Prenant acte des déclarations récentes du ministre des Finances, Moody's a ramené sa perspective de négative à stable sa perspective.
La dernière dégradation de la note sud-africaine, d'un cran également, datait de septembre 2013.
Cette nouvelle dégradation risque d'augmenter le coût de l'argent, et d'effrayer un peu plus les investisseurs, déjà sur le qui-vive depuis la multiplication des grèves ces deux dernières années.
Moody's cite parmi les principales raisons de sa décision des perspectives de croissance faibles à moyen terme, dues à des faiblesses structurelles, dont des pénuries d'énergie, ainsi que des taux d'intérêts en hausse, une détérioration continue du climat d'investissement et un marché international des capitaux moins favorable pour des pays comme l'Afrique du Sud, qui sont très dépendants du capital extérieur. Par ailleurs, l'agence épingle l'augmentation de la dette par rapport au PIB. Même une application stricte des mesures d'économie du gouvernement, et des déficits budgétaires contenus ont peu de chance de freiner cette augmentation à court terme, en raison de la croissance en berne, commente Moody's. La dette publique se monte actuellement à 4,1% du PIB.



-NEW YORK- L'avionneur américain Boeing a repris sa marche en avant en octobre avec de nouvelles commandes qui lui permettent de distancer largement son rival européen Airbus, selon son dernier bilan commercial. Sur les dix premiers mois de l'année, le constructeur aéronautique a enregistré 1046 commandes nettes et a livré 590 appareils. Il reprend ainsi ses distances avec Airbus qui a fait état la veille de 794 commandes nettes et de 493 avions livrés à ses clients à fin octobre.

Le mois précédent l'écart entre les deux avionneurs était de 209 commandes nettes mais il est désormais de 252. En septembre, Boeing avait connu un léger coup de mou, affecté par des annulations de commandes. Cet accroc semble oublié à présent, Boeing ayant notamment vu la compagnie aérienne britannique Monarch finaliser au cours du mois dernier une commande de 30 avions moyen-courrier 737 MAX 8, estimée à plus de 3,2 milliards de dollars au prix catalogue.

Autre bonne nouvelle, le rythme de livraisons du "787" Dreamliner, son avion nouvelle génération construit avec une forte proportion de matériaux composites, a considérablement augmenté jusqu'à 90 appareils en octobre. Entré en service en 2011 après trois ans de retard, le Boeing "787" a accumulé les déboires techniques, qui ont conduit les autorités à en clouer toute la flotte au sol pendant trois mois l'an dernier. Boeing peut par ailleurs toujours compter sur son best-seller, le 737 et ses versions remotorisées. Il représente 72,2% des commandes passées à fin octobre.

 

-VIENNE- La consommation mondiale d'énergie va augmenter de 60% d'ici à 2040. La part relative du pétrole devrait chuter, pour être compensée par un bond du gaz et, plus marginalement, des renouvelables, selon une projection de l'OPEP. Le scénario standard de cette étude annuelle présentée jeudi à Vienne par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prévoit une croissance de 160% de l'économie mondiale d'ici à 2040. Assortie d'une hausse de la consommation d'énergie de 60%, dans un contexte d'amélioration de l'efficacité énergétique.

Première ressource mondiale aujourd'hui, avec environ 32% des fournitures, le pétrole doit voir sa part tomber à moins de 25%. Sa production ne devrait croître que légèrement en un quart de siècle, de 91 millions de barils par jour (mbj) cette année à 99,6 en 2040.
En revanche, la production de gaz doit plus que doubler, sous l'effet principalement de l'exploitation de gaz de schiste, pour atteindre l'équivalent de 110,9 mbj. La part du gaz passera de 21,5% en 2010 à 27% de l'énergie mondiale, selon ces projections.
Le charbon reste également promis à un bel avenir et doit devenir la première source d'énergie en 2040 avec une part de 27,1%, sa production passant de l'équivalent de 72,4 mbj en 2010 à 111,2.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Alou

    En Novembre, 2014 (23:01 PM)
    Au moins je vois que pour cette fois ce site essaie de faire un effort .il est important parfois de nous parler certaines valeurs economiques.et ne pas nous ennuyer toujours avec de la politique et de la lutte ou de la vie de petits soidisants star.
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