-YAOUNDE-Les
prévisions de production de coton graine et de soja du Cameroun sont de 260.000
et 16.000 tonnes pour la campagne 2014/2015, contre respectivement 249.000 et
16.900 tonnes la saison écoulée, selon les chiffres communiqués jeudi par le
directeur général de la Société de développement du coton (SODECOTON), Abdou
Namba.
Concernant
spécifiquement le coton, l'entreprise avait, voici quelques mois, tablé sur une
production de 240.000 tonnes pour l'année finissante contre 210.000 tonnes en
2013.
Dans le même temps, la SODECOTON enregistrait un résultat net comptable de
l'ordre de 3,583 milliards FCFA pour 2013, contre un résultat net bénéficiaire
de 5,681 milliards FCFA une année auparavant et 5,385 milliards FCFA en 2011.
En début d'année, l'entreprise a, pour son développement, bénéficié d'un prêt
syndiqué de 35,5 milliards FCFA auprès de 5 banques locales.
La SODECOTON, en dépit de la mise en œuvre de stratégies de relance des
filières dont elle a la charge, subit de plein fouet de lourds préjudices
financiers provoqués par la vente massive et frauduleuse du coton au Nigeria
voisin par les producteurs.
Créée en 1974, son capital est détenu à 59% par l'Etat camerounais, 30% par la
société française GEOCOTON et 11% par la Société mobilière d'investissement du
Cameroun (SMIC).
-TUNIS-La facture énergétique en
Tunisie représente près de 14% du PIB et le montant des subventions publiques
allouées au secteur de l'énergie avoisine les 20% du budget de l'Etat. Selon le
chargé de mission au cabinet du chef du gouvernement, Said Kechida le
déficit énergétique en Tunisie a été évalué, durant les neuf premiers mois de
l'année 2014, à 2,8 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep).
En ce qui concerne la production d'hydrocarbures, elle a oscillé entre 6 et 7
Mtep durant les deux dernières décennies", a-t-il encore noté, rappelant
que la production a régressé passant de 70 mille barils par jour en 2010 à 57
mille barils quotidiennement en 2014. Ainsi, il a appelé à la mobilisation de
réformes adéquates, afin de faire face à cette situation alarmante à travers,
entre autres, la réduction de la vulnérabilité énergétique.
Dans ce contexte, il a mis l'accent sur la nouvelle stratégie du mix électrique
(répartition des plusieurs sources d'énergies primaires consommées pour la
production de différents types d'énergies), pour laquelle ont opté les pouvoirs
publics et dont la finalité est de garantir, à terme, un approvisionnement
énergétique du pays à moindre coût.
-JOHANNESBURG-L’Afrique
du Sud a réussi à sortir 3,6 millions de personnes de la pauvreté et réduit de
moitié le taux d’extrême pauvreté, grâce à sa politique fiscale, selon la mise à
jour de l’économie sud-africaine publiée par la Banque mondiale.
L'institution
financière basée à Washington a indiqué dans un communiqué que les impôts et
les prestations sociales faisaient une redistribution efficace des revenus
tirés de riches vers les pauvres.
Asad Alam, le Directeur de la Banque mondiale en Afrique du Sud, a déclaré que
ce rapport était la preuve que c'est grâce à ses politiques fiscales hardies
que l'Afrique du Sud a pu réduire la pauvreté et les inégalités, même si ces
dernières restent des défis du développement à relever. “Nous espérons que
cette analyse va aider à informer et à approfondir le débat en cours sur la
nécessité d'élargir ces politiques pour véritablement combattre la pauvreté et
les inégalités”, a poursuivi Asad Alam.
-DAKAR-Au terme du mois de septembre
2014, l’activité économique (hors agriculture et sylviculture), mesurée par
l’indice général d’activité (IGA), a progressé de 3,9%, en rythme mensuel,
selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) basée à
Dakar.
D'après
cette structure, cette situation résulte, principalement, de la bonne tenue du
secteur tertiaire (plus 5,8%). ‘'En revanche, poursuit la DPEE, l'activité du
primaire est restée stable alors que le secondaire s'est contractée de 1% sur
la période sous revue''.
Sur une base annuelle, une hausse de 3% de l'activité est notée, en septembre
2014, à la faveur, essentiellement, des performances enregistrées dans le
secteur secondaire (plus 5,1%).
-ABIDJAN-La BRVM a clôturé sa séance du
jeudi 6 novembre 2014 en hausse par rapport à la séance précédente.L’indice
BRVM 10 est passé de 255,13 à 255,56 points, soit une progression de 0,17%.
L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,05% à 235,83 points contre
235,71 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 479,19 millions
de FCFA contre 640,67 millions de FCFA, mercredi dernier.
La
capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5731,72 milliards
de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 200,21 milliards de FCFA.
Le
titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec
936 527 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est ONATEL BF avec
231,90 millions de FCFA de transactions.
-NEW YORK- Les cours du pétrole ont fini en nette
baisse jeudi, pénalisés par un regain de vigueur du dollar et par des craintes
sur la demande après des prévisions jugées inquiétantes de l'Organisation des
pays exportateurs de pétrole (Opep). Le baril de
light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre a reculé de 77 cents, à
77,91 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord
pour même échéance a fini à 82,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange
(ICE), en baisse de 9 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Le WTI a encore nettement baissé, ployant
notamment sous le poids d'un regain de force du dollar dans la foulée de
commentaires de la BCE, la Banque centrale européenne, a relevé Carl Larry,
analyste chez Frost and Sullivan.
Le président de la BCE, Mario Draghi, a indiqué
jeudi que l'institution étudiait de nouvelles mesures d'aide à l'économie de la
zone euro, plombant la devise européenne et faisant grimper le dollar par
ricochet.
Or, un billet vert plus fort tend à plomber la
demande en brut, rendant plus chers les achats de la matière première pour les
acheteurs munis d'autres devises.
-NEW
YORK- Wall Street a emmené ses indices vedettes, le Dow Jones
et le S&P 500, vers de nouveaux records jeudi, saluant le ton accommodant
de la Banque centrale européenne et misant sur de bons chiffres pour l'emploi
américain vendredi.
Atteignant des niveaux inédits en clôture pour
la deuxième séance d'affilée, le Dow Jones Industrial Average a grimpé de
0,40%, soit 69,94 points, à 17.554,47 points, et l'indice élargi S&P 500 de
0,38%, soit 7,64 points, à 2.031,21 points, selon les résultats à la clôture.
Le Nasdaq a avancé de 0,38% (+17,75 points) à
4.638,47 points. Hésitants en début
d'échanges, les indices ont repris de la vigueur en deuxième partie de séance,
gagnés par l'optimisme avant un rapport très attendu vendredi sur le chômage et
les créations d'emplois en octobre aux Etats-Unis.
Le fait que l'on atteigne ces niveaux traduit un
peu les espoirs des investisseurs et la constatation que le marché de l'emploi
montre de plus en plus de signes de solidité, a relevé Gregori Volokhine, de
Meeschaert Financial Services. En effet,
laissant anticiper de bons chiffres mensuels sur l'emploi après la bonne
surprise dans les emplois privés mercredi selon ADP, les inscriptions
hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont reculé plus fortement qu'attendu,
restant proches de leur plus bas niveau en 14 ans. En outre, la productivité aux Etats-Unis a augmenté
plus fortement que prévu au troisième trimestre, même si elle a marqué le pas
par rapport au trimestre précédent.
-PARIS- Les Bourses européennes on terminé jeudi dans
l'ensemble en faible hausse rassurées par les déclarations du président de la
Banque Centrale Européenne (BCE) Mario Draghi affirmant que l'institution
travaillait à de "nouvelles mesures" de soutien à l'économie. "Mario, à nouveau magique ? Sans réellement
surprendre (taux inchangés et aucune nouvelle mesure concrète), la BCE a réussi
à satisfaire les attentes des investisseurs", ont résumé les analystes de
Aurel BGC.
"Draghi a tenu le cap, et c'est ce qui
était attendu de sa part. Il n'a pas remis en cause l'objectif affirmé
précédemment d'élargir le bilan de la banque centrale pour renouer avec une
taille similaire à celle de début 2012 et a confirmé que le Conseil des
gouverneurs est unanimement disposé à agir de nouveau si nécessaire", a
relevé pour sa part Christopher Dembik, un analyste de Saxo Banque.
"C'était essentiel après les récentes
rumeurs concernant des divergences entre les membres", a-t-il ajouté.
-JOHANNESBURG-L'agence de notation Moody's
a dégradé d'un cran jeudi la note de l'Afrique du Sud, de Baa1 à Baa2, pointant
les mauvaises perspectives de croissance et l'évolution du ratio dette-PIB,
deux risques dont le gouvernement a cependant pris conscience.
Prenant acte des déclarations récentes du
ministre des Finances, Moody's a ramené sa perspective de négative à stable sa
perspective.
La dernière dégradation de la note
sud-africaine, d'un cran également, datait de septembre 2013.
Cette nouvelle dégradation risque d'augmenter le
coût de l'argent, et d'effrayer un peu plus les investisseurs, déjà sur le
qui-vive depuis la multiplication des grèves ces deux dernières années.
Moody's cite parmi les principales raisons de sa
décision des perspectives de croissance faibles à moyen terme, dues à des
faiblesses structurelles, dont des pénuries d'énergie, ainsi que des taux
d'intérêts en hausse, une détérioration continue du climat d'investissement et
un marché international des capitaux moins favorable pour des pays comme l'Afrique
du Sud, qui sont très dépendants du capital extérieur. Par ailleurs, l'agence épingle l'augmentation de la
dette par rapport au PIB. Même une application stricte des mesures d'économie
du gouvernement, et des déficits budgétaires contenus ont peu de chance de
freiner cette augmentation à court terme, en raison de la croissance en berne,
commente Moody's. La dette publique se monte actuellement à 4,1% du PIB.
-NEW YORK- L'avionneur américain
Boeing a repris sa marche en avant en octobre avec de nouvelles commandes qui
lui permettent de distancer largement son rival européen Airbus, selon son
dernier bilan commercial. Sur les dix
premiers mois de l'année, le constructeur aéronautique a enregistré 1046
commandes nettes et a livré 590 appareils. Il reprend ainsi ses distances avec
Airbus qui a fait état la veille de 794 commandes nettes et de 493 avions
livrés à ses clients à fin octobre.
Le mois précédent l'écart entre les deux
avionneurs était de 209 commandes nettes mais il est désormais de 252. En septembre, Boeing avait connu un léger coup de mou,
affecté par des annulations de commandes. Cet accroc semble oublié à présent,
Boeing ayant notamment vu la compagnie aérienne britannique Monarch finaliser
au cours du mois dernier une commande de 30 avions moyen-courrier 737 MAX 8,
estimée à plus de 3,2 milliards de dollars au prix catalogue.
Autre bonne nouvelle, le rythme de livraisons du
"787" Dreamliner, son avion nouvelle génération construit avec une
forte proportion de matériaux composites, a considérablement augmenté jusqu'à
90 appareils en octobre. Entré en service
en 2011 après trois ans de retard, le Boeing "787" a accumulé les
déboires techniques, qui ont conduit les autorités à en clouer toute la flotte
au sol pendant trois mois l'an dernier. Boeing
peut par ailleurs toujours compter sur son best-seller, le 737 et ses versions
remotorisées. Il représente 72,2% des commandes passées à fin octobre.
-VIENNE- La consommation mondiale d'énergie va
augmenter de 60% d'ici à 2040. La part relative du pétrole devrait chuter, pour
être compensée par un bond du gaz et, plus marginalement, des renouvelables,
selon une projection de l'OPEP. Le scénario standard de cette étude annuelle
présentée jeudi à Vienne par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole
(OPEP) prévoit une croissance de 160% de l'économie mondiale d'ici à 2040.
Assortie d'une hausse de la consommation d'énergie de 60%, dans un contexte
d'amélioration de l'efficacité énergétique.
Première ressource mondiale aujourd'hui, avec
environ 32% des fournitures, le pétrole doit voir sa part tomber à moins de
25%. Sa production ne devrait croître que légèrement en un quart de siècle, de
91 millions de barils par jour (mbj) cette année à 99,6 en 2040.
En revanche, la production de gaz doit plus que
doubler, sous l'effet principalement de l'exploitation de gaz de schiste, pour
atteindre l'équivalent de 110,9 mbj. La part du gaz passera de 21,5% en 2010 à
27% de l'énergie mondiale, selon ces projections.
Le charbon reste également promis à un bel
avenir et doit devenir la première source d'énergie en 2040 avec une part de
27,1%, sa production passant de l'équivalent de 72,4 mbj en 2010 à 111,2.
1 Commentaires
Alou
En Novembre, 2014 (23:01 PM)Participer à la Discussion