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Résumé de l'actualité économique internationale du mercredi 28 janvier 2015

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Résumé de l'actualité économique internationale du mercredi 28 janvier 2015

-DAKAR-Le Swaziland, la Gambie et le Soudan du Sud ne bénéficient plus, depuis le 1er janvier 2015, des avantages commerciaux au titre de la Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA), a indiqué mercredi le Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (CACID) basé à Dakar.


‘'Bien qu'aucune raison spécifique n'ait été identifiée dans la déclaration officielle concernant l'élimination de la Gambie et du Soudan du Sud de l'AGOA, diverses sources attribuent leur exclusion à des violations des droits humains et à l'instabilité politique dans ces pays'', note le CACID.
Le CACID fait remarquer que ‘'les désignations du Soudan du Sud et de la Gambie comme pays subsahariens bénéficiaires aux fins de la section 506A de la Loi de 1974 prennent fin à compter du 1er janvier 2015''.
En vigueur depuis 14 ans, l'AGOA accorde un accès au marché américain en franchise de droits à 6.400 produits provenant de 40 pays. Elle arrive à expiration le 30 septembre 2015. Les États-Unis déterminent tous les ans si les pays ont respecté ou non les critères d'éligibilité énoncés dans l'AGOA. Le Président américain déclare les pays éligibles s'ils sont déterminés à remplir les conditions ou s'ils font des progrès continus dans ce sens. Les critères d'éligibilité à l'AGOA comprennent la protection des droits des travailleurs, des droits humains ou de la sécurité.


-PARIS- L'agence de notation Standard & Poor's a menacé mercredi d'abaisser la note de la Grèce, actuellement à B, en passant de stable à négative la perspective de cette note en raison notamment de l'incertitude politique actuelle.

Certaines des politiques économiques et budgétaires promues par le nouveau gouvernement récemment élu en Grèce, mené par le parti de gauche Syriza, sont incompatibles avec le cadre politique négocié entre le précédent gouvernement et les créanciers officiels du pays, justifie l'agence dans un communiqué. 
Pour S&P, les incertitudes passées concernant l'appartenance de la Grèce à la zone euro, l'incapacité du pays à mettre en oeuvre de façon continue des réformes structurelles, ou la courte durée de vie des gouvernements semblent avoir pesé sur la confiance, et par conséquent sur l'investissement, qui a plus que diminué par deux en passant à 11% du PIB en 2014 contre 24% du PIB en 2008.
La promesse du nouveau gouvernement de tenter d'augmenter l'investissement public et de relier plus étroitement les conditions du remboursement de la dette à la croissance est constructive. 
La volonté affichée par Syriza de lutter contre la corruption, de renforcer le système judiciaire et d'améliorer la collecte des impôts pourrait aussi jouer en faveur d'Athènes dans ses négociations avec ses créditeurs, estime S&P.


-DOUALA-La douane camerounaise a collecté 700,8 milliards de francs CFA en 2014, soit un taux de réalisation de 110 pour cent, a indiqué la Direction générale de douanes (DGD) au terme de la conférence des services centraux et extérieurs de cette administration publique.

Ces réalisations sont nettement au-dessus des prévisions qui se situaient autour de 680 milliards de francs CFA. Pour l'exercice 2015, malgré la situation préoccupante dans la région de l'Extrême-nord du pays du fait des attaques terroristes de la secte nigériane Boko Haram, l'administration de douanes table sur 693 milliards de francs CFA de recettes.
En effet, l'insécurité dans cette partie du pays prive le Cameroun d'importantes devises, le trafic entre le Cameroun d'une part, et le Nigeria et le Tchad, d'autre part, ayant reçu un grand coup.
Rien qu'au cours des derniers six mois de l'année écoulée, les attaques terroristes ont fait perdre plus d'un milliard de francs CFA au Trésor public, seulement dans la région de l'Extrême-nord.



-NEW YORK- Le réseau social en ligne américain Facebook a annoncé mercredi avoir presque doublé son bénéfice net à 2,9 milliards de dollars l'an dernier, tandis que son nombre d'utilisateurs et les revenus tirés de la publicité mobile continuent d'augmenter.

Le chiffre d'affaires a bondi de 58% à 12,5 milliards de dollars sur l'ensemble de l'année.
Facebook a vu sa croissance légèrement ralentir au dernier trimestre, avec un bénéfice net en hausse de 34% à 696 millions et des revenus en hausse de seulement 49% à 3,9 milliards de dollars, un niveau qui reste légèrement meilleur que les 3,8 milliards attendus.
La part du mobile dans les recettes publicitaires, très surveillée par les investisseurs, a en particulier continué de grimper sur les trois derniers mois de l'année à 69%, contre 66% au trimestre précédent. Le nombre d'utilisateurs atteignait pour sa part 1,39 milliard fin décembre contre 1,35 milliard trois mois plus tôt. La part de ceux qui se connectent tous les jours, censée mesurer l'intérêt suscité par le réseau, est stable comparé au trimestre précédent, à 64%.


-NEW YORK- Les prix du pétrole se sont repliés en clôture sous les 45 dollars le baril mercredi à New York, du jamais vu depuis presque six ans, lestés par l'annonce d'un bond des stocks pétroliers américains à des niveaux historiques.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars a reculé de 1,78 dollar pour s'établir à 44,45 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), un plus bas depuis le 11 mars 2009, lorsqu'il avait terminé à 42,33 dollars. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 48,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 1,13 dollar par rapport à la clôture de mardi.
La grande affaire du jour sur le marché du pétrole était sans conteste la publication des chiffres du Département américain de l'Energie (DoE) sur les stocks de brut aux Etats-Unis, a souligné Bart Melek, de TD Securities.

Enregistrant un bond bien plus prononcé que prévu, de 8,9 millions de barils, contre 4,2 attendus seulement, les réserves d'or noir aux Etats-Unis ont atteint des niveaux historiques la semaine dernière.  A 406,7 millions, ils sont au plus haut depuis 1982, date des premières publications hebdomadaires du DoE, et même depuis janvier 1931 sur la base des données mensuelles. La production américaine a elle aussi grimpé à des sommets, gonflant cette semaine-là jusqu'à 9,213 millions de barils par jour (mbj), du jamais vu depuis 1983 au moins, lorsque le DoE a commencé à faire paraître ces statistiques.


-NEW YORK- Wall Street a fini en baisse mercredi, pessimiste après la décision monétaire de la Banque centrale des Etats-Unis (Fed) qui n'a pas apporté le soutien espéré par certains investisseurs: le Dow Jones a perdu 1,13% et le Nasdaq 0,93%.

Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a cédé 195,34 points à 17.191,37 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 43,50 points à 4.637,99 points.
L'indice élargi S&P 500, le plus surveillé par les investisseurs, a abandonné 1,35%, soit 27,39 points, à 2.002,16 points. D'abord en légère hausse, les indices se sont affaissés après le communiqué de politique monétaire de la Réserve fédérale, qui a laissé ses taux inchangés par rapport à sa précédente publication de décembre, puis se sont clairement orientés dans le rouge peu avant la clôture. 

Le principal élément, c'est que le marché voulait que la Fed fasse marche arrière sur le resserrement monétaire à venir, en laissant entrevoir un relèvement plus tardif de ses taux d'intérêt, ce qu'elle n'a pas fait, a expliqué Brent Schutte, de BMO Private Bank.
Dans le détail, la Fed a laissé ses taux proches de zéro, réaffirmant qu'elle sera patiente avant de normaliser la politique monétaire et soulignant le rythme solide de la croissance économique.
Elle a en outre dit s'attendre à ce que l'inflation regagne le niveau de 2%, son objectif, à moyen terme une fois que les effets provisoires des bas prix de l'énergie vont se dissiper.


-WASHINGTON-La Banque centrale des Etats-Unis (Fed) a laissé les taux d'intérêt inchangés proches de zéro mercredi, précisant qu'elle fera preuve de patience avant de normaliser la politique monétaire et soulignant le rythme solide de la croissance économique.
Comme attendu, le Comité de politique monétaire (FOMC) de la banque centrale a maintenu ses taux directeurs entre 0% et 0,25%, leur niveau depuis fin 2008. La Fed a également souligné le rythme d'expansion solide de la première économie mondiale ainsi que les créations d'emplois fortes. 
Le FOMC note que les dépenses de consommation ont augmenté modérément mais souligne que le récent déclin des prix de l'énergie a dopé le pouvoir d'achat des ménages.
La Réserve fédérale reconnaît par ailleurs que l'inflation risque de baisser davantage mais le Comité se dit confiant du fait que la hausse des prix va regagner le niveau de 2% à moyen terme une fois que les effets provisoires des bas prix de l'énergie se seront dissipés. L'inflation se situe actuellement à 1,2% en rythme annuel, selon l'indice associé aux dépenses de consommation (PCE).


-ATHENES- Les banques grecques ont cédé plus d'un quart de leur valeur mercredi après les premières prises du position du gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras, l'indice général de la Bourse d'Athènes cédant 9,24% au total.

Après avoir ouvert en baisse dès le matin de 2%, l'indice général Athex a commencé sa dégringolade vers 14h00 GMT pour terminer à 711,13 points, au plus bas depuis septembre 2012. Les plus fortes pertes ont été enregistrées par les quatre banques systémiques grecques, banque du Pirée (-29,2%), Alpha banque (-26,7%), Eurobank (-25,9%) et la Banque nationale de Grèce (-25,45%).
Ces quatre banques grecques, qui avaient été deux fois recapitalisées depuis l'éclatement de la crise de la dette en 2010, ont eu recours le 21 janvier, soit quatre jours avant la victoire du Syriza aux élections législatives, au programme de liquidités d'urgence (ELA) prévu par la BCE.

Le montant accordé n'a pas été alors précisé, la situation devrait être réexaminée début février lors de la prochaine réunion du conseil des gouverneurs, selon une source bancaire grecque. Au plus fort de la crise grecque de la dette, en 2011 et à plusieurs reprises par la suite, les banques grecques avaient réclamé des liquidités dans le cadre de ce mécanisme décidé au cas par cas. Du fait du nouveau gouvernement grec, les investisseurs se préoccupent de l'état des banques mais celles-là vont mal depuis le début de la crise de la dette car la restructuration du secteur n'a pas vraiment été réalisée, contrairement à ce qui a été fait en Espagne, a estimé mercredi Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque.

-PARIS- Les Bourses européennes ont terminé mercredi en ordre dispersé, certaines soutenues par les décisions récentes de la BCE, d'autres perturbées par les changements attendus de la politique économique et budgétaire en Grèce.
Si la politique monétaire très généreuse de la Banque centrale européenne (BCE) permet aux marchés de mieux encaisser les difficultés de la Grèce, la Bourse d'Athènes a chuté de 9,24%, alors que le taux d'emprunt à 10 ans de la Grèce a dépassé les 10%, après les premières déclarations du nouveau gouvernement grec issu du parti de gauche radicale Syriza.

Pour Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque, la tendance reste favorable "à moyen terme puisque l'effet positif sur le moral des investisseurs du lancement du QE (quantitative easing, ou assouplissement quantitatif de la Banque Centrale Européenne) continue de jouer". "C'est le seul élément à réellement prendre en compte", note-t-il.


-BRUXELLES-Le plan d'investissement de trois ans présenté l'an dernier par le président de la Commission européenne (CE), Jean-Claude Juncker, pourrait créer plus de 2,1 millions d'emplois dans l'Union Européenne (UE) d'ici 2018, a affirmé l'organisation mondiale du travail (OIT). Il faut toutefois que certaines conditions soient remplies. L'organisation genevoise salue le lancement de ce plan d'une valeur de 315 milliards d'euros. Il pourrait suppléer à la faiblesse de la demande dans l'UE et contribuer à résoudre la crise de l'emploi, selon son étude intitulée "Une stratégie d'investissement orientée vers l'emploi pour l'Europe".


-SEATTLE-Boeing a nettement dépassé les attentes en 2014, année marquée par la meilleure performance commerciale de son histoire. L'avionneur américain a, cependant, livré des prévisions mitigées pour 2015. Comme son grand rival européen Airbus, le constructeur aéronautique profite de la forte demande pour les avions de ligne. La hausse du trafic passager encourage les compagnies aériennes à renouveler leur flotte. En 2014, l'avionneur a gagné 5,44 milliards de dollars, soit un bond de 18,8% par rapport à l'exercice précédent. Le chiffre d'affaires annuel est de 90,76 milliards de dollars (en hausse de 5% sur un an).





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