-WASHINGTON- La dette des pays riches se stabilise mais reste proche
de "niveaux historiquement hauts" et pourrait encore augmenter en
raison de la reprise économique "vacillante", a affirmé mercredi le
Fonds monétaire international (FMI).
"Les efforts budgétaires au cours des cinq
dernières années ont stabilisé le ratio entre dette publique et PIB (produit
intérieur brut, ndlr) même s'il reste à un niveau élevé", écrit le Fonds
dans son rapport semestriel sur les finances publiques.
En moyenne, la dette publique des pays riches
devrait légèrement augmenter cette année pour atteindre 106,5% de leur PIB
cette année avant de se replier en 2015 à 106,0%.
Selon le FMI, les pressions sur les finances
publiques se sont certes "allégées" sur fond de faibles taux
d'intérêts dans les pays riches. "Mais les ratios de dette historiquement
hauts et une reprise vacillante couplée aux futurs coûts sur les retraites et
sur la santé font que les risques restent élevés", poursuit le rapport.
Avec un ratio de dette/PIB de 245,1% prévu en
2014, le Japon devrait encore figurer en tête du peloton des pays développés
les plus endettés, suivi par la Grèce (174,2%) et l'Italie (136,7%).
La France devrait elle finir l'année avec un
ratio de 95,2% légèrement inférieur à celui de la zone euro dans son ensemble
(96,4%), d'après le rapport. Selon le
FMI, le poids de la dette dans les pays riches pourrait s'alourdir en cas de
persistance de la faible inflation, qui renforce le coût relatif de la charge
de la dette.
Après des années de cure d'austérité, le Fonds
pointe également le "sentiment de saturation" vis-à-vis des réformes
et estime que les politiques budgétaires doivent "judicieusement"
concilier viabilité des finances publiques et croissance.
-ABIDJAN-La
Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du mercredi
8 octobre 2014 en baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10
est passé de 273,10 à 270,98 points, soit un repli de 0,78%. L’indice BRVM
Composite, pour sa part, a cédé 0,82% à 255,28 points contre 257,38
précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 394,35 millions de
FCFA contre 94,97 millions de FCFA, mardi. Les capitalisations boursières des
marchés - actions et droits - se chiffrent respectivement à 6 204,50
milliards
de FCFA et 3,75 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1
201,16 milliards de FCFA. Le titre le plus actif est TPCI 7% 2010-2017 avec 27
825 obligations pour 275,47 millions de FCFA de transactions.
-WASHINGTON-Le déficit de l'Etat fédéral américain pour l'année
budgétaire 2014, qui s'est terminée le 30 septembre, a chuté à 2,8% du PIB, la
cinquième année consécutive de baisse, selon le Bureau du budget du Congrès
(CBO) mercredi.
Le déficit s'est établi à 486 milliards de
dollars en 2014, contre 680 milliards (4,1% du PIB) pour l'année budgétaire
2013, selon l'estimation du CBO. Le Trésor doit publier le chiffre officiel du
déficit 2014 d'ici la fin du mois. Au pic
de la récession, en 2009, le déficit a atteint 9,8% du PIB.
La baisse est due à une augmentation des
recettes fiscales (impôt sur le revenu, cotisations sociales et impôt sur les
sociétés) de 9% par rapport à 2013, couplée à une modération des dépenses
fédérales (+1% par rapport à 2013).
En particulier, les dépenses militaires ont
baissé de 5% et un programme d'indemnisation chômage exceptionnelle a pris fin,
faisant baisser ces dépenses de 34%.
A l'inverse, les dépenses de retraite (Social
Security) et de santé (Medicare, Medicaid) ont progressé. Ces programmes, qui
représentent la moitié des dépenses fédérales, sont dits
"obligatoires", symboles de l'Etat providence américain depuis leurs
créations dans les années 1930 et 1960, respectivement. Bien que des
parlementaires évoquent le besoin de freiner ces dépenses sociales, aucun
consensus n'existe au Congrès pour engager une réforme.
Les adversaires républicains du président Barack
Obama ont pris le contrôle de la Chambre des représentants en 2011. Ils ont
forcé depuis une modération des dépenses dans le reste du budget fédéral et
même une baisse en valeur en 2014, selon le CBO.
-LAGOS-Le
Fonds monétaire international (FMI) a déclaré que le Nigeria et d’autres pays
d’Afrique de l’ouest allaient perdre au total quelque 40 milliards de dollars
de leur produit intérieur brut (PIB), si les gouvernements ne parviennent pas
réduire à temps l’épidémie de fièvre à virus Ebola.
Le FMI a indiqué dans son dernier Rapport sur les perspectives économiques
mondiales publié mardi que la croissance économique en Afrique au sud du Sahara
restait forte et devrait s'accélérer pour atteindre 5,8% en 2015, mais si
l'épidémie de fièvre hémorragique dans sa partie occidentale s'éternise et se
propage, elle aura des “conséquences dramatiques” pour la zone.
Le rapport a ajouté que l'Afrique devrait enregistrer cette année le taux de
croissance de 5,1% réalisé en 2013 pour ensuite accélérer la cadence en 2015,
puisque les investissements dans les infrastructures vont renforcer
l'efficience et les secteurs agricoles et des services seront en plein essor.
Les prévisions de 2015 faisaient état d'une amélioration par rapport au taux de
croissance de 5,5% pour l'ensemble de la région comme l'avait prévu le FMI en
avril.
“Cette perspective globale positive est cependant assombrie par la situation
désastreuse que connaissent la Guinée, le Libéria et la Sierra Léone, où une
terrible épidémie de fièvre Ebola fait des dégâts humains et économiques”, a
ajouté le rapport. “Si la maladie à virus Ebola perdure ou se propage à
d'autres pays, elle aura des conséquences dramatiques pour l'activité
économique dans le région ouest africaine”, a insisté le FMI.
-NEW YORK- Wall Street a fini en forte hausse une séance entamée
dans l'hésitation mercredi, rassurée par le ton jugé très accommodant de la
Banque centrale américaine (Fed) dans le compte-rendu de sa dernière réunion:
le Dow Jones a gagné 1,64% et le Nasdaq 1,90%. Selon les chiffres définitifs à la clôture, le Dow Jones s'est envolé de
274,83 points à 16.994,22 points et le Nasdaq de 83,39 points à 4.468,59
points.
L'indice élargi S&P 500 a gagné 1,75%, soit
33,79 points, à 1.968,89 points.
Hésitante en début d'échanges, la Bourse
new-yorkaise a amorcé un très net mouvement de hausse quelques dizaines de
minutes après la parution des minutes de la dernière réunion du Comité de
politique monétaire de la Fed, le FOMC, à la mi-septembre, en deuxième partie
de séance.
Le marché a été surpris par l'accent qui a été
mis sur la vigueur du dollar et les perspectives économiques moroses en Europe,
a relevé Michael James de Wedbush Securities. Et, selon lui, les investisseurs ont interprété ce
compte-rendu comme un signe que les taux pourraient ne pas être relevés aussi
fortement ou aussi tôt qu'ils l'avaient craint après la réunion de la Fed,
a-t-il ajouté.
La politique de l'argent facile menée par la Fed
depuis la crise financière américaine, avec des taux d'intérêt directeurs
proches de zéro depuis 2008, a joué un rôle essentiel dans la hausse des
indices boursiers ces dernières années.
Or, dopé par la perspective d'un resserrement
monétaire plus important ou plus rapide que prévu en 2015, le billet vert avait
atteint des sommets dernièrement face aux principales devises mondiales, ce
dont se sont inquiétés les membres du FOMC.
Outre ses effets négatifs sur l'économie
américaine en pesant sur ses exportations, le renforcement de la devise
américaine pourrait --en rendant les importations encore meilleur marché--
ralentir la remontée de l'inflation américaine. La Fed s'est fixé une hausse
des prix à 2% avant d'envisager une première hausse d'intérêt.
Les minutes ont exprimé l'idée qu'un dollar fort
pourrait de facto tenir lieu de resserrement de la politique monétaire, a
commenté Omer Esiner de Commonwealth Foreign Exchange. Un tel scénario
laisserait plus de temps à la Fed pour relever les coûts du crédit, a-t-il
expliqué.
-NEW YORK-Les cours du pétrole ont accentué leur recul mercredi et
sont tombés à des niveaux plus vus depuis longtemps, minés par la progression
beaucoup plus forte que prévu des réserves de brut aux Etats-Unis.
Le baril américain de light sweet crude (WTI)
pour livraison en novembre a reculé de 1,54 dollar sur le New York Mercantile
Exchange (Nymex) pour s'établir à 87,31 dollars, son plus bas niveau depuis
avril 2013.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord
pour la même échéance a terminé à 91,38 dollars sur l'Intercontinental Exchange
(ICE), en baisse de 73 cents par rapport à la clôture de mardi. Vers 14H30 GMT,
le Brent a glissé jusqu'à 90,57 dollars, son plus bas niveau en séance depuis
le 25 juin 2012.
Ce nouveau mouvement de baisse est directement
imputable au rapport du Département américain de l'Energie diffusé mercredi qui
a montré non seulement une hausse très forte des réserves de brut, mais aussi
une nette progression des importations, a souligné Andy Lipow de Lipow Oil
Associates.
Les réserves de brut ont en effet augmenté de 5
millions de barils lors de la semaine achevée le 3 octobre, alors que les
experts tablaient, en moyenne, sur une augmentation de 1,9 million de barils.
Les réserves de produits distillés (dont le
gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, progressé de 400.000 barils,
surprenant les analystes qui s'attendaient à un recul de 1,2 million de barils.
Et les stocks d'essence ont augmenté de 1,2
million de barils, prenant là aussi de court les experts qui misaient sur un
recul de 900.000 barils.
Les importations de brut ont parallèlement
augmenté de près de 6% sur une semaine.
-DAKAR-Le
dernier rapport de la Banque mondiale sur les perspectives économiques en
Afrique du nord et au Moyen-Orient annonce une croissance pour cette région de
l’ordre de 4,2% en moyenne pour l’année 2015, un chiffre légèrement supérieur à
celui de la période 2013-2014.
La Banque a indiqué dans un communiqué publié mercredi que cette croissance
économique pourrait même atteindre 5,2%, en fonction du niveau de la
consommation intérieure, de l'apaisement des tensions politiques qui devrait
renforcer la confiance des investisseurs, notamment en Egypte et en Tunisie et
de la complète reprise de la production de pétrole en Libye.
“Les conflits en Syrie, en Irak, à Gaza, au Yémen et en Libye, et leurs
répercussions sur le Liban et la Jordanie pourraient affecter négativement les
perspectives économiques des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du nord (MENA),
a déclaré Inger Andersen, le Vice-président régional de la Banque mondiale pour
le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord.
Cependant, a-t-elle poursuivi, les formidables potentialités de cette région--
sa population jeune et instruite, sa position stratégique et ses importantes
ressources naturelles-- militent en faveur d'un accompagnement par la
communauté internationale, un soutien plus accru que celui de 1944, lorsque
l'Europe s'était embourbée dans la guerre.
-PARIS- Les Bourses européennes ont fini en baisse mercredi, les
investisseurs rechignant à prendre des risques avant le démarrage de la saison
des résultats aux Etats-Unis et un compte-rendu d'une réunion de la Réserve
fédérale américaine.
Les craintes sur la croissance mondiale, en
particulier européenne, qui ont fait piquer du nez les indices mardi, restaient
dans les esprits.
Mais les investisseurs se concentraient surtout
sur le coup d'envoi de la saison des résultats d'entreprises au troisième
trimestre aux Etats-Unis, avec le géant de l'aluminium Alcoa qui publie ses
comptes dans la soirée.
"Nous sommes dans une configuration assez
négative, puisque les investisseurs attendent un 3e trimestre plutôt en demi-teinte
du côté des entreprises européennes et ils n'attendent pas non plus grand chose
de la croissance économique européenne", a souligné Mikaël Jacoby,
responsable du trading Europe continentale de Oddo Securities.
"En plus, viennent s'ajouter des facteurs
anxiogènes, au niveau géopolitique avec les menaces d'attaques terroristes ou
le virus Ebola", ajoute-t-il
Les marchés étaient également dans l'attente de
la publication dans la soirée des minutes de la dernière réunion du comité de
politique monétaire de la Fed.
L'Eurostoxx a cédé 0,93%
-PARIS- Les taux d'emprunt ont faiblement évolué mercredi sur le
marché obligataire en zone euro, les investisseurs restant dans l'attente du
compte-rendu de la dernière réunion de la Fed, dans un contexte économique
morose.
A 18H00, le taux à 10 ans de l'Allemagne a
terminé à 0,907% contre 0,906% lundi à la clôture du marché secondaire, où
s'échange la dette déjà émise.
De son côté, le taux à 10 ans de la France a
fini à 1,261% contre 1,267% la veille et celui de l'Italie à 2,334% contre
2,345%. Celui de l'Espagne a un peu reculé à 2,100% contre 2,142%.
"Les perspectives économiques mondiales du
FMI et les très mauvais indicateurs allemands alimentent les craintes quant à
la croissance mondiale, et notamment en Europe", rappellent dans une note
les stratégistes de Société Générale.
L'OCDE s'est quant à elle inquiétée mercredi
d'un "ralentissement de la croissance de la zone euro", avec
notamment une dégradation en Allemagne.
Les opérateurs se tournent aussi vers les obligations
dans un contexte de repli des marchés actions, sur lesquels il y a
"beaucoup d'interrogations", souligne Nordine Naam, un stratégiste
obligataire de Natixis.
Hormis la production industrielle en Espagne,
qui a connu un coup de frein en août, selon des chiffres provisoires, les
investisseurs ont eu peu de choses à se mettre sous la dent.
"La source potentielle de mouvement sur les
marchés viendra des banquiers centraux", estiment dans une note les
économistes de Crédit Agricole CIB, en référence notamment au compte-rendu de
la dernière réunion de la banque centrale américaine, qui sera publié après la
clôture des marchés européens.
-WASHINGTON- Le déficit de l'Etat fédéral américain pour l'année
budgétaire 2014, qui s'est terminée le 30 septembre, a chuté à 2,8% du PIB, la
cinquième année consécutive de baisse, selon le Bureau du budget du Congrès
(CBO) mercredi.
Le déficit s'est établi à 486 milliards de
dollars en 2014, contre 680 milliards (4,1% du PIB) pour l'année budgétaire
2013, selon l'estimation du CBO. Le Trésor doit publier le chiffre officiel du
déficit 2014 d'ici la fin du mois.
Au pic de la récession, en 2009, le déficit a
atteint 9,8% du PIB.
La baisse est due à une augmentation des
recettes fiscales (impôt sur le revenu, cotisations sociales et impôt sur les
sociétés) de 9% par rapport à 2013, couplée à une modération des dépenses
fédérales (+1% par rapport à 2013).
En particulier, les dépenses militaires ont
baissé de 5% et un programme d'indemnisation chômage exceptionnelle a pris fin,
faisant baisser ces dépenses de 34%.
A l'inverse, les dépenses de retraite (Social
Security) et de santé (Medicare, Medicaid) ont progressé. Ces programmes, qui
représentent la moitié des dépenses fédérales, sont dits
"obligatoires", symboles de l'Etat providence américain depuis leurs
créations dans les années 1930 et 1960, respectivement. Bien que des
parlementaires évoquent le besoin de freiner ces dépenses sociales, aucun
consensus n'existe au Congrès pour engager une réforme.
Les adversaires républicains du président Barack
Obama ont pris le contrôle de la Chambre des représentants en 2011. Ils ont
forcé depuis une modération des dépenses dans le reste du budget fédéral et
même une baisse en valeur en 2014, selon le CBO.
2 Commentaires
Irak Ndao
En Octobre, 2014 (23:47 PM)Émigrée
En Octobre, 2014 (05:52 AM)Avez-vous des idées de business qui pourraient fonctionner?
Merci de me conseiller!
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