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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 8 octobre 2014

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Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 8 octobre 2014

-WASHINGTON- La dette des pays riches se stabilise mais reste proche de "niveaux historiquement hauts" et pourrait encore augmenter en raison de la reprise économique "vacillante", a affirmé mercredi le Fonds monétaire international (FMI).

"Les efforts budgétaires au cours des cinq dernières années ont stabilisé le ratio entre dette publique et PIB (produit intérieur brut, ndlr) même s'il reste à un niveau élevé", écrit le Fonds dans son rapport semestriel sur les finances publiques.
En moyenne, la dette publique des pays riches devrait légèrement augmenter cette année pour atteindre 106,5% de leur PIB cette année avant de se replier en 2015 à 106,0%.
Selon le FMI, les pressions sur les finances publiques se sont certes "allégées" sur fond de faibles taux d'intérêts dans les pays riches. "Mais les ratios de dette historiquement hauts et une reprise vacillante couplée aux futurs coûts sur les retraites et sur la santé font que les risques restent élevés", poursuit le rapport.
Avec un ratio de dette/PIB de 245,1% prévu en 2014, le Japon devrait encore figurer en tête du peloton des pays développés les plus endettés, suivi par la Grèce (174,2%) et l'Italie (136,7%).
La France devrait elle finir l'année avec un ratio de 95,2% légèrement inférieur à celui de la zone euro dans son ensemble (96,4%), d'après le rapport. Selon le FMI, le poids de la dette dans les pays riches pourrait s'alourdir en cas de persistance de la faible inflation, qui renforce le coût relatif de la charge de la dette.
Après des années de cure d'austérité, le Fonds pointe également le "sentiment de saturation" vis-à-vis des réformes et estime que les politiques budgétaires doivent "judicieusement" concilier viabilité des finances publiques et croissance.


-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du mercredi 8 octobre 2014 en baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 273,10 à 270,98 points, soit un repli de 0,78%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a cédé 0,82% à 255,28 points contre 257,38 précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 394,35 millions de FCFA contre 94,97 millions de FCFA, mardi. Les capitalisations boursières des marchés - actions et droits - se chiffrent respectivement à 6 204,50

milliards de FCFA et 3,75 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 201,16 milliards de FCFA. Le titre le plus actif est TPCI 7% 2010-2017 avec 27 825 obligations pour 275,47 millions de FCFA de transactions.

 

-WASHINGTON-Le déficit de l'Etat fédéral américain pour l'année budgétaire 2014, qui s'est terminée le 30 septembre, a chuté à 2,8% du PIB, la cinquième année consécutive de baisse, selon le Bureau du budget du Congrès (CBO) mercredi.
Le déficit s'est établi à 486 milliards de dollars en 2014, contre 680 milliards (4,1% du PIB) pour l'année budgétaire 2013, selon l'estimation du CBO. Le Trésor doit publier le chiffre officiel du déficit 2014 d'ici la fin du mois. Au pic de la récession, en 2009, le déficit a atteint 9,8% du PIB.
La baisse est due à une augmentation des recettes fiscales (impôt sur le revenu, cotisations sociales et impôt sur les sociétés) de 9% par rapport à 2013, couplée à une modération des dépenses fédérales (+1% par rapport à 2013).
En particulier, les dépenses militaires ont baissé de 5% et un programme d'indemnisation chômage exceptionnelle a pris fin, faisant baisser ces dépenses de 34%.
A l'inverse, les dépenses de retraite (Social Security) et de santé (Medicare, Medicaid) ont progressé. Ces programmes, qui représentent la moitié des dépenses fédérales, sont dits "obligatoires", symboles de l'Etat providence américain depuis leurs créations dans les années 1930 et 1960, respectivement. Bien que des parlementaires évoquent le besoin de freiner ces dépenses sociales, aucun consensus n'existe au Congrès pour engager une réforme.
Les adversaires républicains du président Barack Obama ont pris le contrôle de la Chambre des représentants en 2011. Ils ont forcé depuis une modération des dépenses dans le reste du budget fédéral et même une baisse en valeur en 2014, selon le CBO.

-LAGOS-Le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré que le Nigeria et d’autres pays d’Afrique de l’ouest allaient perdre au total quelque 40 milliards de dollars de leur produit intérieur brut (PIB), si les gouvernements ne parviennent pas réduire à temps l’épidémie de fièvre à virus Ebola.
Le FMI a indiqué dans son dernier Rapport sur les perspectives économiques mondiales publié mardi que la croissance économique en Afrique au sud du Sahara restait forte et devrait s'accélérer pour atteindre 5,8% en 2015, mais si l'épidémie de fièvre hémorragique dans sa partie occidentale s'éternise et se propage, elle aura des “conséquences dramatiques” pour la zone.
Le rapport a ajouté que l'Afrique devrait enregistrer cette année le taux de croissance de 5,1% réalisé en 2013 pour ensuite accélérer la cadence en 2015, puisque les investissements dans les infrastructures vont renforcer l'efficience et les secteurs agricoles et des services seront en plein essor.
Les prévisions de 2015 faisaient état d'une amélioration par rapport au taux de croissance de 5,5% pour l'ensemble de la région comme l'avait prévu le FMI en avril.
“Cette perspective globale positive est cependant assombrie par la situation désastreuse que connaissent la Guinée, le Libéria et la Sierra Léone, où une terrible épidémie de fièvre Ebola fait des dégâts humains et économiques”, a ajouté le rapport. “Si la maladie à virus Ebola perdure ou se propage à d'autres pays, elle aura des conséquences dramatiques pour l'activité économique dans le région ouest africaine”, a insisté le FMI.

 

-NEW YORK- Wall Street a fini en forte hausse une séance entamée dans l'hésitation mercredi, rassurée par le ton jugé très accommodant de la Banque centrale américaine (Fed) dans le compte-rendu de sa dernière réunion: le Dow Jones a gagné 1,64% et le Nasdaq 1,90%. Selon les chiffres définitifs à la clôture, le Dow Jones s'est envolé de 274,83 points à 16.994,22 points et le Nasdaq de 83,39 points à 4.468,59 points.
L'indice élargi S&P 500 a gagné 1,75%, soit 33,79 points, à 1.968,89 points.
Hésitante en début d'échanges, la Bourse new-yorkaise a amorcé un très net mouvement de hausse quelques dizaines de minutes après la parution des minutes de la dernière réunion du Comité de politique monétaire de la Fed, le FOMC, à la mi-septembre, en deuxième partie de séance.
Le marché a été surpris par l'accent qui a été mis sur la vigueur du dollar et les perspectives économiques moroses en Europe, a relevé Michael James de Wedbush Securities.  Et, selon lui, les investisseurs ont interprété ce compte-rendu comme un signe que les taux pourraient ne pas être relevés aussi fortement ou aussi tôt qu'ils l'avaient craint après la réunion de la Fed, a-t-il ajouté.
La politique de l'argent facile menée par la Fed depuis la crise financière américaine, avec des taux d'intérêt directeurs proches de zéro depuis 2008, a joué un rôle essentiel dans la hausse des indices boursiers ces dernières années.
Or, dopé par la perspective d'un resserrement monétaire plus important ou plus rapide que prévu en 2015, le billet vert avait atteint des sommets dernièrement face aux principales devises mondiales, ce dont se sont inquiétés les membres du FOMC.
Outre ses effets négatifs sur l'économie américaine en pesant sur ses exportations, le renforcement de la devise américaine pourrait --en rendant les importations encore meilleur marché-- ralentir la remontée de l'inflation américaine. La Fed s'est fixé une hausse des prix à 2% avant d'envisager une première hausse d'intérêt.
Les minutes ont exprimé l'idée qu'un dollar fort pourrait de facto tenir lieu de resserrement de la politique monétaire, a commenté Omer Esiner de Commonwealth Foreign Exchange. Un tel scénario laisserait plus de temps à la Fed pour relever les coûts du crédit, a-t-il expliqué. 

 

-NEW YORK-Les cours du pétrole ont accentué leur recul mercredi et sont tombés à des niveaux plus vus depuis longtemps, minés par la progression beaucoup plus forte que prévu des réserves de brut aux Etats-Unis.
Le baril américain de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre a reculé de 1,54 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 87,31 dollars, son plus bas niveau depuis avril 2013.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance a terminé à 91,38 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 73 cents par rapport à la clôture de mardi. Vers 14H30 GMT, le Brent a glissé jusqu'à 90,57 dollars, son plus bas niveau en séance depuis le 25 juin 2012.
Ce nouveau mouvement de baisse est directement imputable au rapport du Département américain de l'Energie diffusé mercredi qui a montré non seulement une hausse très forte des réserves de brut, mais aussi une nette progression des importations, a souligné Andy Lipow de Lipow Oil Associates. 
Les réserves de brut ont en effet augmenté de 5 millions de barils lors de la semaine achevée le 3 octobre, alors que les experts tablaient, en moyenne, sur une augmentation de 1,9 million de barils.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont, elles, progressé de 400.000 barils, surprenant les analystes qui s'attendaient à un recul de 1,2 million de barils.
Et les stocks d'essence ont augmenté de 1,2 million de barils, prenant là aussi de court les experts qui misaient sur un recul de 900.000 barils.
Les importations de brut ont parallèlement augmenté de près de 6% sur une semaine. 

-DAKAR-Le dernier rapport de la Banque mondiale sur les perspectives économiques en Afrique du nord et au Moyen-Orient annonce une croissance pour cette région de l’ordre de 4,2% en moyenne pour l’année 2015, un chiffre légèrement supérieur à celui de la période 2013-2014.
La Banque a indiqué dans un communiqué publié mercredi que cette croissance économique pourrait même atteindre 5,2%, en fonction du niveau de la consommation intérieure, de l'apaisement des tensions politiques qui devrait renforcer la confiance des investisseurs, notamment en Egypte et en Tunisie et de la complète reprise de la production de pétrole en Libye. 
“Les conflits en Syrie, en Irak, à Gaza, au Yémen et en Libye, et leurs répercussions sur le Liban et la Jordanie pourraient affecter négativement les perspectives économiques des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du nord (MENA), a déclaré Inger Andersen, le Vice-président régional de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. 

Cependant, a-t-elle poursuivi, les formidables potentialités de cette région-- sa population jeune et instruite, sa position stratégique et ses importantes ressources naturelles-- militent en faveur d'un accompagnement par la communauté internationale, un soutien plus accru que celui de 1944, lorsque l'Europe s'était embourbée dans la guerre.

 

-PARIS- Les Bourses européennes ont fini en baisse mercredi, les investisseurs rechignant à prendre des risques avant le démarrage de la saison des résultats aux Etats-Unis et un compte-rendu d'une réunion de la Réserve fédérale américaine.
Les craintes sur la croissance mondiale, en particulier européenne, qui ont fait piquer du nez les indices mardi, restaient dans les esprits.
Mais les investisseurs se concentraient surtout sur le coup d'envoi de la saison des résultats d'entreprises au troisième trimestre aux Etats-Unis, avec le géant de l'aluminium Alcoa qui publie ses comptes dans la soirée.
"Nous sommes dans une configuration assez négative, puisque les investisseurs attendent un 3e trimestre plutôt en demi-teinte du côté des entreprises européennes et ils n'attendent pas non plus grand chose de la croissance économique européenne", a souligné Mikaël Jacoby, responsable du trading Europe continentale de Oddo Securities.
"En plus, viennent s'ajouter des facteurs anxiogènes, au niveau géopolitique avec les menaces d'attaques terroristes ou le virus Ebola", ajoute-t-il
Les marchés étaient également dans l'attente de la publication dans la soirée des minutes de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed.
L'Eurostoxx a cédé 0,93%


-PARIS- Les taux d'emprunt ont faiblement évolué mercredi sur le marché obligataire en zone euro, les investisseurs restant dans l'attente du compte-rendu de la dernière réunion de la Fed, dans un contexte économique morose.
A 18H00, le taux à 10 ans de l'Allemagne a terminé à 0,907% contre 0,906% lundi à la clôture du marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.
De son côté, le taux à 10 ans de la France a fini à 1,261% contre 1,267% la veille et celui de l'Italie à 2,334% contre 2,345%. Celui de l'Espagne a un peu reculé à 2,100% contre 2,142%.
"Les perspectives économiques mondiales du FMI et les très mauvais indicateurs allemands alimentent les craintes quant à la croissance mondiale, et notamment en Europe", rappellent dans une note les stratégistes de Société Générale.
L'OCDE s'est quant à elle inquiétée mercredi d'un "ralentissement de la croissance de la zone euro", avec notamment une dégradation en Allemagne.
Les opérateurs se tournent aussi vers les obligations dans un contexte de repli des marchés actions, sur lesquels il y a "beaucoup d'interrogations", souligne Nordine Naam, un stratégiste obligataire de Natixis.
Hormis la production industrielle en Espagne, qui a connu un coup de frein en août, selon des chiffres provisoires, les investisseurs ont eu peu de choses à se mettre sous la dent.
"La source potentielle de mouvement sur les marchés viendra des banquiers centraux", estiment dans une note les économistes de Crédit Agricole CIB, en référence notamment au compte-rendu de la dernière réunion de la banque centrale américaine, qui sera publié après la clôture des marchés européens.


-WASHINGTON- Le déficit de l'Etat fédéral américain pour l'année budgétaire 2014, qui s'est terminée le 30 septembre, a chuté à 2,8% du PIB, la cinquième année consécutive de baisse, selon le Bureau du budget du Congrès (CBO) mercredi.
Le déficit s'est établi à 486 milliards de dollars en 2014, contre 680 milliards (4,1% du PIB) pour l'année budgétaire 2013, selon l'estimation du CBO. Le Trésor doit publier le chiffre officiel du déficit 2014 d'ici la fin du mois.
Au pic de la récession, en 2009, le déficit a atteint 9,8% du PIB.
La baisse est due à une augmentation des recettes fiscales (impôt sur le revenu, cotisations sociales et impôt sur les sociétés) de 9% par rapport à 2013, couplée à une modération des dépenses fédérales (+1% par rapport à 2013).
En particulier, les dépenses militaires ont baissé de 5% et un programme d'indemnisation chômage exceptionnelle a pris fin, faisant baisser ces dépenses de 34%.
A l'inverse, les dépenses de retraite (Social Security) et de santé (Medicare, Medicaid) ont progressé. Ces programmes, qui représentent la moitié des dépenses fédérales, sont dits "obligatoires", symboles de l'Etat providence américain depuis leurs créations dans les années 1930 et 1960, respectivement. Bien que des parlementaires évoquent le besoin de freiner ces dépenses sociales, aucun consensus n'existe au Congrès pour engager une réforme.
Les adversaires républicains du président Barack Obama ont pris le contrôle de la Chambre des représentants en 2011. Ils ont forcé depuis une modération des dépenses dans le reste du budget fédéral et même une baisse en valeur en 2014, selon le CBO.


 



2 Commentaires

  1. Auteur

    Irak Ndao

    En Octobre, 2014 (23:47 PM)
    Au Sénégal , il suffit de payer à certains journalistes pour raconter des salades et surtout pour faire de l'intox ou de divulguer certaines informations non fondées pour semer la zizanie et si toutefois on ne prend garde contre certaines personnes qui on décidé de monter une partie de la population les uns contre les autres , il y aura des tensions très graves et qui seront lourdes de conséquences . Pour nuire une personne y a rien de telles que des fausses informations et le mal est fait , les gens deviennent fous et font du n'importe quoi , la sagesse est un facteur de développement en soi et à toute une nation
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  2. Auteur

    Émigrée

    En Octobre, 2014 (05:52 AM)
    Je suis intéressée à retourner au sénégal et me lancer en affaire mais je ne sais pas trop dans quoi m'investir.

    Avez-vous des idées de business qui pourraient fonctionner?

    Merci de me conseiller!
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