Jeudi 28 Mars, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du lundi 27 octobre 2014

Single Post
Résumé de l’actualité économique internationale du lundi 27 octobre 2014


-ABIDJAN-Plus d'un Africain sur trois appartient désormais à la classe moyenne, selon une étude de la Banque africaine de développement (BAD) publiée lundi. Le continent africain sort d'une décennie de hausse du niveau de vie qui devrait perdurer avec la forte croissance économique.
34% des quelque 1,1 milliard d'Africains, soit environ 370 millions de personnes, appartiennent à cette classe moyenne, selon les standards africains (des revenus compris entre 2,2 et 20 dollars par jour). Ce chiffre devrait atteindre 42% d'ici 2060, selon l'étude de la BAD, dévoilée à Johannesburg.
"Il y a une classe moyenne stable et elle augmente", a commenté Mthuli Ncube, économiste en chef de la BAD, lors d'une conférence de presse. "C'est une incitation forte pour le développement en Afrique".

Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance de 5,1% sur le continent cette année, contre 4,7% en 2013, et jusqu'à 5,8% l'an prochain. Et ce, grâce à une hausse des investissements dans les ressources naturelles et les infrastructures. Et malgré la crise économique mondiale, le nombre de plus en plus élevé d'Africains appartenant à la classe moyenne devrait contribuer à la croissance et au développement.
L'étude montre que les pays ayant un secteur privé robuste comptent la classe moyenne la plus importante. Elle inclut 77% de la population en Afrique du Nord, région suivie - résultat surprenant - par l'Afrique centrale, dont 36% des habitants appartiennent à cette catégorie.
Le sud du continent, où se trouve l'Afrique du Sud, arrive en troisième place, quasi à égalité avec l'Afrique de l'Ouest, avec 34% des habitants appartenant à cette catégorie. L'Afrique de l'Est arrive en dernière position: un quart à peine de la population appartient à la classe moyenne.



-RABAT-L’opérateur historique marocain Maroc Telecom a réalisé un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’euros (22 milliards DH) durant les 9 premiers mois de 2014, soit une progression de près de 2% par rapport à la même période de 2013, a appris APA auprès de Maroc Telecom. Cette performance s'explique essentiellement par la bonne tenue des filiales à l'international dont le volume d'activité progresse de 11,5%, alors que le chiffre d'affaires au Maroc se replie de 1,1%, a précisé Maroc-Telecom.

« Le retour à la croissance du chiffre d'affaires est un élément marquant des résultats du troisième trimestre du groupe Maroc Telecom. Cette inversion de tendance est à mettre au compte de notre politique résolue d'innovation et d'abondance ainsi que d'un effort constant pour améliorer la qualité de nos services», souligne la même source.
Malgré cette progression du chiffre d'affaires, le résultat opérationnel (EBITA) accuse un recul de 6,3% à 8,1 milliards de dirhams dû, entre autres, à «la hausse des charges d'amortissement liées aux importants programmes d'investissement réalisés ces dernières années tant au Maroc qu'à l'international», indique le communiqué de Maroc Telecom. 
Quant au chiffre d'affaires des activités Fixe et Internet, il a affiche une hausse de 7,6 pc soit près de 6 milliards DH. «Cette performance est principalement liée à l'essor de la Data, et à une stabilisation du chiffre d'affaires Voix Fixe», explique le management de Maroc Telecom. 
Au 30 septembre 2014, le parc Fixe au Maroc a progressé en effet de 7,9% sur un an, soit 1,45 million de lignes. Le parc mobile n'est pas en reste: il s'établit à 18,4 millions de clients, en hausse de 0,4%.


-HARARE-Trois des communautés économiques régionales d'Afrique ont convenu de lancer la tant attendue zone de libre-échange tripartite lors du prochain sommet des dirigeants des blocs régionaux prévu en décembre prochain en Egypte.

La vice-ministre zimbabwéenne du Commerce et de l'industrie Chiratidzo Mabuwa a déclaré que les ministres du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), de la Communauté de l'Afrique de l'est (EAC) et de la Communauté pour le développement d'Afrique australe (SADC) ont convenu lors d'une réunion tenue pendant ce week-end au Burundi, de lancer la zone de libre-échange tripartite lors du sommet des chefs d'État et de gouvernement devant être abrité par Egypte en mi-décembre.
La zone de libre-échange tripartite devrait se traduire par la mise en place d'un marché intégré de 26 pays, avec une population totale de près de 600 millions de personnes, un produit intérieur brut total d'environ US$1 billion avec également la moitié des pays-membres de l'Union africaine ainsi que 57 pour cent de la population totale de l'Union africaine.
« L'Afrique a désormais rejoint la ligue des économies émergentes et la grande zone de libre-échange tripartite pourrait jouer un rôle central et catalyseur dans la transformation du continent », a déclaré Mabuwa qui a présidé la réunion du comité ministériel.



-ABIDJAN-La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du lundi 27 octobre 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 255,16 à 256,16 points, soit une progression de 0,39%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,14% à 241,77 points contre 241,43 précédemment.

La valeur des transactions s’est établie à 379,03 millions de FCFA contre 880,33 millions de FCFA, vendredi.

La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5 876,14 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 197,68 milliards de FCFA.

Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 785 070 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec 238,09 millions de FCFA de transactions.


-LONDRES- La Grande-Bretagne ne paiera pas les 2 milliards d'euros de contribution au budget européen le 1er décembre, a répété lundi David Cameron, malgré les menaces d'amendes de la Commission européenne.
La Grande-Bretagne ne paiera pas les 2 milliards d'euros à quiconque le 1er décembre et nous rejetons le montant de ce paiement. Nous allons nous battre par tous les moyens possibles, a déclaré le Premier ministre britannique devant le Parlement.
Le montant et le calendrier de cette demande sont inacceptables. Des ajustements sont faits tous les ans. Mais il n'est encore jamais arrivé qu'on demande deux milliards d'euros, soit 20% de notre contribution nette de l'an dernier, a continué M. Cameron. La contribution du Royaume-Uni pour 2014 a été rallongée de 2,1 milliards d'euros avec la prise en compte des chiffres révisés de son PIB.
Deux milliards d'euros, c'est plus que la contribution brute de certains pays. Ce n'est pas de la petite monnaie, c'est l'argent du contribuable britannique, a ajouté le Premier ministre, confronté dans son pays à la pression croissante des europhobes du parti populiste Ukip, à l'approche des élections législatives prévues l'an prochain. 
David Cameron, qui s'est prévalu du soutien de l'Italie, des Pays-Bas, de Malte, la Grèce et d'autres, a ainsi confirmé ses propos de vendredi à Bruxelles. Il y avait, lors d'une conférence de presse, exprimé sa colère après la demande inacceptable de Bruxelles d'une rallonge au budget 2014 de l'UE.
Depuis, la Commission européenne a répliqué en expliquant d'abord que cette demande de rallonge n'était en rien une surprise, puis en menaçant la Grande-Bretagne de pénalités si elle refusait de s'acquitter de sa contribution.
La loi impose aux Etats de verser leur contribution au budget européen le 1er décembre. Si cela n'est pas fait, la Commission peut imposer des amendes, a déclaré lundi le commissaire au Budget, Jacek Dominik, lors d'un point de presse.


-PARIS-Le secteur bancaire européen n'est pas parvenu lundi à maintenir ses gains initiaux en Bourse au lendemain de la publication des résultats de la revue de la qualité de leurs actifs et des tests de résistance menés par la Banque centrale européenne (BCE) sur 130 établissements bancaires de la zone euro.
Les valeurs bancaires européennes ont clôturé en baisse après un début de séance boursière dans le vert. Le mouvement positif s'est retourné en milieu de matinée, les investisseurs redoutant que la révision à la hausse des encours de prêts douteux et la surévaluation d'actifs au bilan ne pèsent sur l'attractivité du secteur.
Des professionnels ont également jugé logique que les actions bancaires ayant fortement progressé avant la publication des tests, dans l'ensemble sans grande surprise, subissent des prises de bénéfices.



-NEW YORK-La Bourse de New York a marqué une pause lundi. Sa plus forte hausse hebdomadaire depuis janvier 2013 a été freinée par le recul du secteur lié à l'énergie et la publication d'indicateurs de conjoncture décevants en Allemagne et aux Etats-Unis.
L'indice Dow Jones a terminé en hausse de 12,53 points, soit 0,07%, à 16'817,94. Le S&P-500, plus large, a perdu 2,95 points, soit 0,15%, à 1961,63. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 2,22 points (+0,05%) à 4485,83.


L'indice S&P de l'énergie a baissé de 2,03%, plus forte baisse des dix plus grands indices sectoriels. Au sein du Dow, ExxonMobil a cédé 0,83% et Chevron 0,77% avant la publication de leurs résultats prévue vendredi.


-PARIS- Les taux d'emprunt ont légèrement reculé lundi sur le marché obligataire en zone euro, à l'exception de ceux des pays dont les banques ont été particulièrement épinglées par les tests de résistance de la BCE.
Les investisseurs ont eu tendance à se tourner vers le marché de la dette, au détriment des indices boursiers qui ont dans l'ensemble reculé.

A 18H00 (17H00 GMT), le taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne a baissé à 0,868%. Il avait atteint 0,892% vendredi à la clôture sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.
De même, le taux de la France a reculé à 1,284% (contre 1,306%), tout comme celui de l'Espagne à 2,140% (contre 2,172%).
L'Italie s'est quant à elle distinguée et a vu son taux progresser à 2,552% (contre 2,516%), à l'image de celui du Portugal à 3,400% (contre 3,263%) et de la Grèce à 7,512% (contre 7,327%).
Ces trois derniers pays ont en commun d'avoir vu certaines de leurs banques échouer aux tests de résistance de Banque centrale européenne (BCE), dont les résultats ont été publiés dimanche.
La BCE a annoncé que 25 banques de la zone euro sur 130 avaient échoué à l'examen sans précédent du secteur, évaluant leur besoin en capital à quelque 25 mrd EUR au 31 décembre 2013. Mais entretemps, 12 ont pris des mesures pour y remédier, en levant environ 15 mrd EUR sur les marchés.
L'institution monétaire a notamment épinglé 9 banques italiennes, 3 grecques, 3 chypriotes, une allemande (Münchener Hypothekenbank) et une française, la Caisse de refinancement de l'habitat, aucune d'entre elles ne représentant une menace pour l'ensemble du secteur.

-PARIS- Les prix du pétrole baissaient un peu lundi en fin d'échanges européens, dans un marché sans grande direction où règnent toujours les attentes d'une poursuite de la baisse des prix sur fond d'offre mondiale abondante et de demande faible.
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 85,69 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 44 cents par rapport à la clôture de vendredi.


Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 11 cents, à 80,90 USD. Le WTI est tombé lundi en séance à 79,44 USD, son niveau le plus faible depuis fin juin 2012.
"Les prix du pétrole ont démarré la semaine avec peu de changement", observaient les analystes de Commerzbank.
Mais le marché de l'or noir s'est rapidement de nouveau retrouvé sous la pression de craintes d'une surabondance persistante de l'offre mondiale face à une demande demeurant en berne.
L'offre mondiale de brut est notamment alourdie par l'exploitation du pétrole de schiste aux États-Unis, dont la production s'est affichée début octobre à des records depuis juin 1985. Même s'ils ne l'exportent pas, cela déséquilibre le marché mondial en forçant leurs anciens fournisseurs à trouver d'autres débouchés sur un marché déjà bien approvisionné.

-MADRID- Une cinquantaine de personnes ont été arrêtées dans le cadre d'une vaste opération anticorruption portant sur des marchés publics au niveau municipal et régional, d'une valeur de près de 250 millions d'euros, a annoncé lundi la justice espagnole. L'affaire a touché des élus locaux du Parti populaire (PP conservateur) au pouvoir comme du Parti socialiste (PSOE) qui ont tous deux annoncé qu'ils suspendaient leurs adhésions.

L'opération ayant conduit à l'arrestation de 51 personnes vise un réseau de corruption (...) dans plusieurs mairies et régions autonomes, notamment Madrid, Murcie, Valence (est) ainsi que Leon (centre), a précisé le Parquet anticorruption dans un communiqué. 
Cinq autres personnes ont été convoquées aux fins de mise en examen dans ce dossier concernant des élus municipaux, des fonctionnaires, et des chefs d'entreprise dans les secteurs de la construction et de l'énergie, soupçonnés d'avoir remporté des contrats publics d'une valeur d'environ 250 millions d'euros en seulement deux ans en échange de commissions occultes.
L'Audience nationale de Madrid, juridiction pénale spécialisée dans le traitement d'affaires complexes, instruisait depuis le mois de juin ce dossier impliquant notamment des délits de blanchiment, de corruption, des malversations et du trafic d'influence, selon la même source. 
L'enquête avait été ouverte après réception d'une commission rogatoire suisse motivée par de lourds soupçons de blanchiment, précise le parquet.

-PARIS- Les Bourses européennes ont terminé en baisse lundi, déprimées pour certaines d'entre elles par le résultat des tests menés auprès des banques par la BCE, même si, paradoxalement, leurs banques ont réussi à ces tests.
Les valeurs bancaires ont été ainsi victimes de prises de bénéfices.
Autre sujet d'insatisfaction: un sixième recul d'affilée de l'indice Ifo de la confiance des entrepreneurs.
Les investisseurs font également montre d'une certaine prudence à propos de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) mardi et mercredi.



4 Commentaires

  1. Auteur

    Opep

    En Octobre, 2014 (23:57 PM)
    Le Senegal est maintenant un pays membre de l'OPEP depuis la decouverte du petrole
    Top Banner
  2. Auteur

    Set

    En Octobre, 2014 (00:01 AM)
    Bonjour je souhaite savoir le prix actuelle de la tonne de ciment au Sénégal?

    ET combien la société Dandote troisième producteurs et opérateur compte nous ventre le prix de la tonne?

    merci de votre contribution .
    {comment_ads}
    Auteur

    Opec

    En Octobre, 2014 (00:03 AM)
    Oui le Senegal fait partie maintenant des pays producteurs et exportateurs de petrole
    {comment_ads}
    Auteur

    Bp

    En Octobre, 2014 (07:32 AM)
    Vos annonces gratuites sur bonplan221 point com
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email