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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 19 novembre 2014

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Résumé de l’actualité économique internationale du mercredi 19 novembre 2014



-LAGOS- Le Nigeria, premier producteur africain de pétrole, a promis des mesures d'austérité, pour faire face à la baisse des cours mondiaux de l'or noir, mais cela ne devrait pas suffire à éviter une crise budgétaire, selon les experts, les réserves de l'État ayant été siphonnées par la corruption. L'économie du Nigeria, récemment devenue la première d'Afrique suite à un changement de méthode de calcul du PIB, est très dépendante de la production pétrolière, qui tourne autour de 2 millions de barils par jour et qui représente 70% des recettes de l'État.

La chute des cours mondiaux du pétrole est donc un défi de taille pour le pays, a estimé la ministre des Finances Ngozi Okonjo-Iweala, qui a annoncé une série de mesures d'austérités lors d'une conférence de presse le weekend-end dernier.
L'Etat nigérian a notamment l'intention de limiter les missions de fonctionnaires à l'étranger, en 2015, et d'imposer une nouvelle taxe sur les produits de luxe, a-t-elle énoncé.

Et le prix de référence du baril de pétrole pour le budget 2015, fixé à 78 dollars, va être revu à la baisse, à 73 dollars, dans une nouvelle proposition de budget adressée au Parlement, a-t-elle ajouté.
Nous devons nous préparer à faire des sacrifices quand cela est nécessaire, a déclaré Mme Ngozi, promettant cependant de ne pas toucher aux projets d'infrastructures, indispensables à la croissance économique, au développement et à la création d'emplois.
Pour Frank Newe, à la tête du groupe de rélfexion Nigeria Economic Summit, malgré ces mesures pragmatiques, le gouvernement nigérian reste très vulnérable aux fluctuations des cours du pétrole, les économies prévues à cet effet ayant été aspirées par la corruption.


-WASHINGTON- La croissance de l'économie des Etats-Unis pourrait être affectée à moyen terme par une nouvelle détérioration des économies de l'Europe, de la Chine et du Japon, ont estimé les membres de la Réserve fédérale lors de la dernière réunion du Comité monétaire fin octobre. Selon les minutes de cette réunion du Comité monétaire de la Fed (FOMC) publiées mercredi, de nombreux participants estiment toutefois que cet impact est pour l'instant très limité. La croissance s'est affichée à 3,5% au 3e trimestre et la Fed prévoit une expansion entre 2% et 2,2% pour l'ensemble de l'année en cours. 

Ls membres de la Fed ont affirmé que le déclin des prix de l'énergie pourrait compenser l'effet négatif de la hausse du dollar et favoriser la consommation aux Etats-Unis. La chute des prix de l'énergie va aussi contenir l'inflation à court terme mais les membres du Comité misent toujours sur une progression de l'augmentation des prix vers l'objectif de 2% dans les années à venir. Certains responsables se sont néanmoins inquiétés du fait que l'inflation puisse persister plus longtemps sous l'objectif de la Fed. 



-NEW YORK- Les cours du pétrole coté à New York ont terminé quasiment à l'équilibre mercredi, dans un marché digérant un rapport contrasté sur les stocks de brut américain et spéculant sur une éventuelle baisse de la production de l'Opep.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre a cédé 3 cents, à 74,58 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Hésitants dès l'ouverture de la séance, les cours du pétrole ont terminé pratiquement inchangés même si le marché est allé de tous les côtés au cours de la séance, a relevé Gene McGillian, de Tradition Energy.

Des spéculations croissantes sur une éventuelle réduction de la production par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole ont donné en cours de séance un bref coup de fouet aux prix. Les investisseurs ont notamment réagi à des informations de presse faisant état de déclarations d'un dirigeant libyen appelant à une diminution de 500.000 barils par jour, a poursuivi M. McGillian. Une note de l'analyste Adam Longson, de l'équipe de  recherche en matières premières chez Morgan Stanley, a également été discutée sur le marché. Nous croyons que la question n'est pas de savoir si l'Opep va réduire sa production mais quand elle va le faire, a-t-il fait valoir. Nous voyons désormais des signes montrant qu'une action (en ce sens) est possible, même probable, dès la réunion de novembre du cartel, a-t-il estimé.


-KHARTOUM-Quatre banques soudanaises risquent la faillite en raison de la baisse de leurs bénéfices au cours des deux dernières années, a déclaré le gouverneur de la Banque centrale du Soudan (OBC). Selon Abdel-Rahman Hassan Abdel-Rahman, les bénéfices des banques commerciales ont baissé de 1,2% au cours des deux dernières années et cela peut mener à la faillite de quatre banques.

Le gouverneur n'a pas précisé les noms de ces banques, mais devant l'assemblée nationale mardi, M. Hassan a exhorté les conseils d'administration des banques et les organismes concernés à solliciter des prêts de crise. A ce propos, il a fait état de nouvelles mesures pour suivre les clients de la liste noire et lutter contre le blanchiment d'argent dans le système bancaire. L'OBC fait des efforts pour réduire le taux de défaut de 6% et le taux d'inflation à 20,9%, a-t-il affirmé. L'économie soudanaise a connu un taux d'inflation élevé et un manque de devises après que le pays a perdu trois quart de ses revenus pétroliers, suite à la cessation d'activités du Soudan du Sud il y a trois ans.


-DAKAR-L’emploi salarié du secteur moderne au Sénégal s’est contracté de 0,2% à fin septembre, en variation mensuelle, selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) basée à Dakar. « Cette baisse est essentiellement imputable aux pertes d'emplois enregistrées par le secondaire (moins 0,5%), notamment au niveau des Bâtiments et travaux publics (moins 1,9%) », explique la DPEE.

Concernant le secteur tertiaire, le commerce a enregistré une création nette d'emplois de 1%, les effectifs dans les services étant en repli de 0,1%. Comparativement à fin septembre 2013, l'emploi salarié du secteur moderne a progressé de 5,1%, du fait d'une augmentation généralisée des effectifs dans tous les sous-secteurs d'activité, principalement le commerce (plus 13,8%), les Bâtiments et travaux publics (plus 10,6%) et les services (plus 5,4%).



-TUNIS-Les investissements étrangers en Tunisie ont baissé de 12,5%, durant les dix premiers mois de 2014, à 1.481 millions de dinars -MD (646 millions d'euros) contre 1.693,2 MD (738 millions d'euros) en 2013. Selon les dernières statistiques publiées par l'Agence tunbisienne de promotion de l'investissement extérieur (FIPA), les investissements étrangers ont accusé une baisse de 24,1% par rapport à 2010.

Les investissements directs étrangers (IDE) ont été de 1.341,2 MD en 2014 (-14,6% par rapport à 2013), alors que ceux en portefeuille sont de 139,8 MD (+13,2% par rapport à 2013). Concernant la répartition sectorielle des IDE, les investissements dans le secteur de l'énergie se sont accaparés la part de lion avec 800 millions de dinars, suivi par le secteur des services (271 millions dinars) et le secteur des industries, avec 263,1 millions de dinars.


-ABIDJAN-La BRVM a clôturé sa séance du mercredi 19 novembre 2014 en hausse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 251,25 à 252,99 points, soit une progression de 0,69%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,78% à 239,13 points contre 237,29 précédemment.

La valeur des transactions s’est établie à 757,91 millions de FCFA contre 2,11 milliards de FCFA, mardi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 5 811,95 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 163,34 milliards de FCFA.

Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 87 673 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec 393,32 millions de FCFA de transactions.



-PARIS- Affaire Madoff, Kerviel: le milieu de la finance a été terni par plusieurs scandales. La profession attirerait-elle des gens peu scrupuleux? Ou la culture d'entreprise des banques favoriserait-elle les comportements malhonnêtes' Une équipe d'experts suisse a voulu en avoir le coeur net, expérience à l'appui. "Nous avons tous entendu parlé des nombreux scandales dans le secteur bancaire durant la dernière décennie", a souligné Ernst Fehr, de l'Université de Zurich, un des auteurs de l'étude publiée mercredi par la revue scientifique britannique Nature.
Certains commentateurs ont attribué ces scandales à la culture d'entreprise du secteur financier, mais jusqu'ici, "il y avait peu de preuves", a relevé ce professeur d'économie. Avec ses collègues Alain Cohn et Michel Maréchal, il a mené une expérience pour tenter d'y voir plus clair. "Nous avons adopté une nouvelle approche, inspirée de la théorie économique de l'identité, selon laquelle les individus ont de multiples identités sociales, basées par exemple sur le sexe, l'origine ou la profession", expliquent les chercheurs.
Leurs résultats montrent que les employés du secteur bancaire ne sont pas plus malhonnêtes que les autres, mais que la culture d'entreprise dans ce secteur peut favoriser un comportement malhonnête.

Pour leur expérience, les chercheurs ont recruté 200 personnes travaillant dans la banque (courtiers, gestionnaires de portefeuille, administratifs...). 128 appartenaient à une grande banque internationale et 80 à d'autres établissements financiers, dont les chercheurs n'ont pas révélé le nom. Tous ont été invités à réaliser, en privé, dix tirages à pile ou face et à en communiquer le résultat en ligne. Pour chaque tirage, ils pouvaient gagner environ 20 dollars (16 euros), selon que la pièce tombait sur pile ou sur face. Ils étaient informés à chaque fois du côté "gagnant", une incitation à tricher.
Avant de se prêter à cette expérience, réputée mesurer de façon fiable un comportement malhonnête, la moitié des participants ont été soumis à une sorte de "mise en condition" insistant sur leur identité professionnelle. Ils ont dû répondre à un court questionnaire en ligne, avec sept questions en rapport avec leur activité. Par exemple : "Dans quelle banque travaillez-vous ?", "Quelle est votre fonction dans cette banque?". Pour le second groupe, les questions étaient sans rapport avec leur profession. Par exemple : "Pendant combien d'heures par semaine regardez-vous la télévision'".
Ce groupe, dit "contrôle", a fait état d'un tirage gagnant dans 51,6% des cas, une proportion proche de celle normalement attendue (une chance sur deux) quand on tire à pile ou face. "Ce résultat, qui contraste avec la perception du public, montre que les employés de banque ne sont pas plus malhonnêtes que les autres", a indiqué Michel Maréchal. En revanche, le premier groupe, dont on avait fait ressortir l'identité professionnelle, a fait état d'un tirage gagnant dans 58,2% des cas.
"Une proportion significative d'employés du secteur bancaire a eu un comportement malhonnête quand on lui a rappelé sa profession", a commenté Michel Maréchal. Les chercheurs ont reproduit l'expérience avec des employés d'autres branches professionnelles, mais n'ont pas retrouvé cette différence. Marie Claire Villeval, du CNRS (Lyon), qui signe un éditorial sur cette expérience dans Nature, a expliqué à l'AFP que la méthode d'économie comportementale employée "est tout à fait robuste, validée par des prix Nobel".
Selon la chercheuse, les résultats traduisent sans doute un relâchement de l'éthique dans la culture d'entreprise du secteur financier, "au profit de valeurs matérialistes". "On a peut-être oublié le principe de base, qui est que l'argent, c'est la confiance", ajoute-t-elle.
Alain Cohn rappelle de son côté que "plusieurs experts et autorités de contrôle suggèrent la mise en place d'un serment professionnel dans le secteur bancaire, sur le modèle du serment d'Hippocrate des médecins".



-NEW  YORK - La Bourse de New York a terminé dans le rouge mercredi après un compte rendu sans surprise de la Banque centrale américaine (Fed): le Dow Jones a perdu 0,01% et le Nasdaq, plus fortement pénalisé par la faiblesse de certaines valeurs technologiques, 0,57%.

Selon des résultats définitifs, le Dow Jones Industrial Average a lâché 2,09 points à 17.685,73 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 26,73 points à 4.675,71 points. L'indice élargi S&P 500 a reculé de 0,15% ou 3,08 points à 2.048,72 points. Comme le Dow Jones, il avait battu mardi un nouveau record. Le marché a surtout été marqué mercredi par le recul du Nasdaq dans le sillage de quelques chouchous de Wall Street comme GoPro, Alibaba ou Netflix.

Pour Mace Blicksilver de Marblehead Asset Management, ce mouvement est surtout lié au calendrier: On a une journée d'expiration d'options vendredi, avant une semaine écourtée par la fête de Thanksgiving. Beaucoup de gens veulent consolider leurs positions avant la fin de la semaine. Comme les valeurs du Nasdaq sont souvent celles qui ont connu les plus fortes progressions cette année, ils procèdent à des ajustements. La bonne tenue des actions de plusieurs grands noms du secteur de la distribution après la diffusion de résultats trimestriels supérieurs aux attentes, comme la chaîne de supermarchés Target ou le marchand de fournitures de bureaux Staples, a permis au marché de limiter ses pertes. 



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