Résumé de l’actualité économique internationale du jeudi 20 novembre 2014

-NEW YORK- Les cours du pétrole coté à New York ont terminé en hausse jeudi, soutenus par des statistiques américaines encourageantes dans un marché attendant une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre, dont c'est le dernier jour de cotation, a gagné 1 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 75,58 dollars.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a terminé à 79,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 1,23 dollar par rapport à la clôture de mercredi. Les indicateurs publiés aux Etats-Unis étaient vigoureux et cela a certainement aidé le marché, a souligné Carl Larry de Frost & Sullivan.  Côté emploi, les inscriptions au chômage ont reculé la semaine dernière, restant sous la barre des 300.000 depuis deux mois et demi. 

-ABIDJAN- La consommation de produits pétroliers en Afrique croit de 5% l'an, pour une demande qui sera supérieure de 70% d'ici 2025 à celle d'aujourd'hui, en raison de la forte démographie du continent, ont estimé jeudi des experts du secteur.
L'Afrique connaît une forte croissance de consommation des produits petroliers de l'ordre de 5% l'an, a affirmé le président de l'Association des raffineurs africains (ARA), le Gabonais Pierre Reteno-N'Diaye.

Cette croissance conduira à une hausse de 70% de la demande qui s'élèvera d'ici à 2025 à 300 millions de tonnes, a poursuivi M. Reteno-Ndiaye, en marge d'une rencontre internationale regroupant les 37 pays membres de l'ARA. L'Afrique subsaharienne représente les deux tiers de cette croissance dont le reste revient au pays du nord du continent.
La forte démographie du contient, qui enregistre également une croissance de 6 et 10% de son économie, tire cette consommation qui concerne, notamment le gasoil et l'essence, selon l'expert. Toutefois, les structures de stockage et de distribution pour répondre aux besoins croissants des consommateurs font énormément défaut sur le continent.
Une telle croissance ne pourra être absorbée que si l'Afrique dispose d'infrastructures de raffinage, de stockage et de distribution moderne, opérant en toute sécurité et fonctionnant de façon optimale, a averti Enerste Yao Yao, un pétrolier ivoirien.

NEW YORK encouragée par une salve de bons chiffres économiques américains reléguant au second plan des statistiques décevantes en Chine et en zone euro, a emmené jeudi le Dow Jones et le S&P 500 vers de nouveaux sommets.

Selon les résultats définitifs, le Dow Jones Industrial Average s'est adjugé 0,19% à 17.719,00 points, et l'indice élargi S&P 500 0,20% à 2.052,75 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, a avancé de 26,16 points à 4.701,87 points.
Après une ouverture hésitante, les indices new-yorkais ont progressivement gagné du terrain en cours de séance.

Le marché a réussi à effacer la plupart de ses pertes observées à l'ouverture, les nouvelles économiques américaines prenant le pas sur une actualité économique moins souriante du côté de la Chine et de la zone euro, a relevé Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital. En effet, d'après les chiffres publiés dans la matinée, il ressort que l'embellie économique aux Etats-Unis touche la plupart des secteurs, a-t-il noté.
Sur le marché de l'emploi américain, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé à la mi-novembre par rapport à celles de la semaine précédente, renforçant encore la confiance des investisseurs dans ce secteur en pleine embellie.

-DAKAR-Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) du Sénégal est attendu à 5,4% en 2015, a déclaré jeudi à Dakar M. Idrissa Diagne cadre à la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

M. Diagne présentait un rapport de la DPEE dans le cadre des rencontres mensuelles dénommées « Point économique » et axées sur la situation économique et financière du pays. 

De l'avis de cet expert, la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE) devrait nettement relancer l'économie sénégalaise au courant de l'année 2015.  Le PSE comporte 27 projets prioritaires entrant dans le cadre du Plan d'action prioritaire 2014- 2018. 

A travers le PSE, le Sénégal vise à conduire le pays à l'émergence, à l'horizon 2035, avec une croissance annuelle de 7 pour cent à compter de 2017 

« Les perspectives mondiales plus favorables conjuguées à la poursuite de l'amélioration de la situation sociopolitique et sanitaire dans la sous-région seraient favorables à l'économie nationale », a dit M. Diagne.
Concernant la gestion budgétaire du pays, il soutient qu'elle continuera de s'inscrire dans la continuité d'une politique prudente en matière de finances publiques et d'endettement afin de préserver la stabilité macroéconomique.
« La gestion budgétaire, devrait également permettre une prise en charge des grandes priorités dégagées par les autorités dans le cadre du PSE », a encore affirmé M. Diagne. 

-LUXEMBOURG- La réglementation européenne limitant les bonus des banquiers par rapport à leur rémunération fixe, remise en cause par le Royaume-Uni, est valide, a estimé jeudi l'avocat général de la Cour de justice de l'UE. Un ensemble de mesures a été adopté en 2013 au niveau européen pour renforcer la réglementation et la stabilité des marchés financiers. Il est entré en vigueur début 2014. L'une des dispositions fixe un ratio entre la rémunération fixe des cadres bancaires et leur rémunération variable, soit entre leur salaire de base et leurs primes. La structure de leur rémunération avait été considérée comme un des facteurs de la crise financière, car susceptible d'encourager ces salariés à prendre des risques excessifs pour empocher des bonus.

La loi européenne stipule que ces salariés ne doivent pas toucher de primes supérieures à 100% de leur salaire de base, ou 200% si l'Etat concerné l'autorise. Le Royaume-Uni, où le secteur financier pèse un poids majeur dans l'économie, avait immédiatement remis en cause cette disposition et saisi la Cour de justice de l'UE d'un recours en annulation. Jeudi soir, le ministre des Finances britannique George Osborne a indiqué qu'il abandonnait ces poursuites. Il est maintenant clair que notre recours en justice à des chances minimes de succès donc nous n'allons pas poursuivre, a écrit George Osborne au gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, dans une lettre rendue publique sur le site internet du gouvernement britannique. 

NEW YORK Wall Street, encouragée par une salve de bons chiffres économiques américains reléguant au second plan des statistiques décevantes en Chine et en zone euro, a emmené jeudi le Dow Jones et le S&P 500 vers de nouveaux sommets.

Selon les résultats définitifs, le Dow Jones Industrial Average s'est adjugé 0,19% à 17.719,00 points, et l'indice élargi S&P 500 0,20% à 2.052,75 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, a avancé de 26,16 points à 4.701,87 points.
Après une ouverture hésitante, les indices new-yorkais ont progressivement gagné du terrain en cours de séance.

Le marché a réussi à effacer la plupart de ses pertes observées à l'ouverture, les nouvelles économiques américaines prenant le pas sur une actualité économique moins souriante du côté de la Chine et de la zone euro, a relevé Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital. En effet, d'après les chiffres publiés dans la matinée, il ressort que l'embellie économique aux Etats-Unis touche la plupart des secteurs, a-t-il noté. Sur le marché de l'emploi américain, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé à la mi-novembre par rapport à celles de la semaine précédente, renforçant encore la confiance des investisseurs dans ce secteur en pleine embellie.