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Economie

Résumé de l’actualité économique internationale du vendredi 6 février 2015

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Résumé de l’actualité économique internationale du vendredi 6 février 2015

-NEW YORK- Les prix du pétrole ont fini en net rebond vendredi à New York et à Londres, portés par de très bons chiffres sur l'emploi américain et par des signes annonçant un ralentissement de la production américaine.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars a avancé de 1,21 dollar, à 51,69 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), achevant avec une progression de plus de 7% sa meilleure semaine depuis fin février 2011.
Le contrat de référence du brut américain avait alors bondi sur une semaine de 13,55%.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 57,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 1,23 dollar par rapport à la clôture de jeudi. Il s'agit de sa meilleure semaine également depuis février 2011, lorsqu'il s'était envolé de 9,4%.
D'entrée de jeu, les prix du pétrole se sont affichés en hausse, accélérant leur progression en cours de séance.
Après une brève hésitation des prix, les chiffres sur les créations d'emplois ont été jugés positifs car ils impliquent un certain niveau de demande en énergie aux Etats-Unis alors que davantage d'Américains repartent au travail, a expliqué Bob Yawger, de Mizuho Securities.



-PARIS- La Bourse de Paris se prépare à une semaine sous le signe de la croissance en Europe, avec la publication des chiffres du 4e trimestre, la dette grecque restant toutefois au coeur des préoccupations.

"L'attention la semaine prochaine en zone euro sera centrée sur la publication du Produit intérieur brut (PIB) au 4e trimestre" attendue vendredi prochain pour la zone euro dans son ensemble et chacun des pays qui la constituent, souligne les analystes de BNP Paribas dans une note.

"Les investisseurs suivront de près ces chiffres de croissance, pour voir comment la zone euro va se situer, même si actuellement les investisseurs regardent encore plus les indices précurseurs d'activité", relève pour sa part Renaud Murail, un gérant de Barclays Bourse.
"Les différentes données publiées ces dernières semaines montrent une stabilisation voire une légère progression des perspectives de croissance", la place va donc chercher à "voir si l'éclaircie se confirme en Europe", poursuit-il.



-NEW YORK- Les cours du coton achevaient la semaine en hausse vendredi, dans un marché rassuré sur la bonne tenue de la demande mondiale après de nouveaux bons chiffres sur les exportations américaines.

Le marché du coton, revenu à son niveau de fin 2014, a obtenu "du soutien sur le plan des échanges commerciaux", a résumé Sharon Johnson, agent de courtage chez KCG Futures.
Comme la semaine précédente, le ministère américain a fait état d'exportations élevées, à 460'700 balles la semaine dernière. Principalement destinées à la Chine et au Vietnam, elles ont dépassé les attentes des experts du cabinet Plexus Cotton.
"L'intérêt exprimé par la Chine laisse perplexe l'USDA, qui n'attendait pas des exportations à un tel niveau", a rapporté Sharon Johnson.

Selon elle, les cours ont aussi profité de mouvements spéculatifs à la hausse, en vue de la parution mardi du rapport mensuel de l'USDA sur l'offre et la demande mondiales de produits agricoles (Wasde), toujours très attendu.
"Le Brésil et l'Australie ont produit près de trois millions de balles en moins cette saison, ce qui réduit l'offre (...) par rapport à la même époque de l'an dernier", ont pour l'heure noté les experts de Plexus Cotton. "Les filatures ne peuvent donc plus se permettre d'attendre une baisse des prix comme l'an dernier."



-ABIDJAN-La BRVM a clôturé sa séance du vendredi 6 février 2015 en hausse par rapport à la séance précédente.

L’indice BRVM 10 est passé de 260,90 à 261,85 points, soit une progression de 0,36%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,37% à 254,33 points contre 253,39 précédemment.

La valeur des transactions s’est établie à 480,74 millions de FCFA contre 472,02 millions de FCFA, hier jeudi. La capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à  6227,92 milliards de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 136,81 milliards de FCFA.

Le titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec 278 379 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SGB CI avec 198,14 millions de FCFA de transactions



-ATHENES- La Grèce maintient sa demande controversée d'un financement-relais avant de conclure de nouveaux accords avec ses créanciers, estimant qu'il ne doit y avoir dans l'intervalle aucune "action unilatérale" de part ou d'autre, selon une source gouvernementale vendredi.

 

Cette démonstration de fermeté intervient avant une semaine décisive pour la Grèce, financièrement aux abois, avec en particulier mercredi une réunion de tous les dangers des ministres de la zone euro.
Le gouvernement réclame 1,9 mrd EUR aux banques centrales de la zone euro, au titre des bénéfices réalisés par celles-ci sur leurs avoirs en titres grecs, ainsi que l'extension de sa capacité d'endettement fixée par ses créanciers à 15 mrd EUR en 2015. Le financement-relais doit permettre "de négocier sans pression et sans recourir au chantage", selon la source gouvernementale.  

Athènes maintient ainsi une revendication majeure du gouvernement Tsipras: s'affranchir des accords passés depuis 2010 qui imposent un programme de rigueur en échange d'une aide de plus de 200 mrd EUR, pour repartir sur de toutes nouvelles bases, avec une dette allégée et de moindres contraintes budgétaires. La Grèce promet de mettre au point un programme "sur quatre ans", avec un "nouveau cadre budgétaire" et des réformes, notamment destinées à lutter "contre l'évasion fiscale".


-DAKAR- Le Groupe de la Banque mondiale et le gouvernement de la Guinée-Bissau se réunissent depuis le 5 février et jusqu’au 7 février afin de préparer la prochaine table ronde des donateurs qui se tiendra le 25 mars 2015 à Bruxelles sous l’égide de l’Union européenne.

« Ces journées de réflexion stratégique permettront au gouvernement bissau-guinéen et au Groupe de la Banque mondiale de discuter des défis et perspectives de développement qui devront être intégrés au Plan national stratégique et opérationnel 2015-2020 ainsi qu’au mémorandum économique de la Banque mondiale pour la Guinée-Bissau » signale le communiqué. Les discussions porteront également sur l’action de la Société financière internationale (IFC) auprès du secteur privé.

La Banque mondiale, qui exposera ses travaux sur le mémorandum économique, fournira au gouvernement un panorama de la situation macroéconomique du pays et présentera ses solutions pour réduire l’extrême pauvreté et favoriser les perspectives économiques. « Il existe aujourd’hui une fenêtre de tir historique pour briser le cercle vicieux de l’instabilité et de la pauvreté en Guinée-Bissau » indique Vera Songwe, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Guinée-Bissau.  


-PARIS- Les taux d'emprunt sont un peu remontés vendredi sur le marché obligataire en zone euro après l'emploi américain, avec en toile de fond les négociations sur la dette grecque dont les titres étaient toujours chahutés.

 

Après une tournée européenne qui s'est heurtée à l'intransigeance allemande, les dirigeants grecs retrouvent la scène nationale avec très peu de temps devant eux pour définir leur stratégie vis-à-vis des créanciers du pays, réticents à accepter leurs propositions.
A  17H00 GMT, le taux d'emprunt grec a terminé à 10,106%, repassant en cours de séance au-dessus du seuil des 10%. Il avait fini à 9,691% jeudi à la clôture du marché secondaire où s'échange la dette déjà émise par les États.

"La Grèce continue à souffrir" avec une dette qui fait "le yoyo", en proie à la volatilité, souligne René Defossez, un stratégiste obligataire de Natixis. Mais "phénomène nouveau", souligne-t-il, "tous les remous qu'on a en Grèce sont sans grand effet sur les autres dettes périphériques", relève le stratégiste. Le rendement à 10 ans de l'Espagne a terminé la séance à 1,489% contre 1,452%, celui de l'Italie à 1,578% contre 1,540%.
L'annonce par la Banque centrale européenne (BCE) d'un vaste programme de rachats d'actifs s'étendant aux dettes souveraines "est sans doute la principale explication de l'absence de contagion" de l'envolée du taux grec, étaye M. Defossez.


-DAKAR-Le financement bancaire du secteur privé au Sénégal a atteint 33% en 2013, selon une récente étude collective réalisée par des cadres de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).


Selon l'étude qui comporte 33 pages et est intitulée ‘'Le financement de l'économie au Sénégal'', ‘'Malgré la quasi stabilité du taux de bancarisation (6,9% en 2012), le financement bancaire du secteur privé a fortement progressé, passant de 15% du Produit intérieur brut (PIB) en 1995 à 33% du PIB en 2013''.  Par ailleurs, elle souligne que l'examen de la structure du portefeuille des banques commerciales montre une augmentation considérable des titres publics dans le total des créances, se situant à 14,3% en 2010 contre 6,4% en 2005.
En 2014, vingt banques primaires et deux établissements financiers sont représentés sur le territoire sénégalais. Selon les auteurs de l'étude, ‘'parmi ces acteurs financiers, quatre ont une stature internationale (Attijariwafa Bank, Société Générale, Ecobank, BNP) et détiennent près de 60% des actifs''.


-GENEVE-Les multinationales dont le chiffre d'affaires dépasse 750 millions d'euros devraient à l'avenir communiquer au fisc leurs bénéfices et les impôts versés pays par pays. La législation suisse devra être modifiée pour répondre à cette exigence de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

La Suisse va introduire une base légale obligeant les groupes concernés à remplir une documentation et à la remettre au fisc, a indiqué vendredi le Secrétariat d'Etat aux questions financières internationales (SFI). La nouvelle exigence de l'ODCE sera abordée lundi et mardi lors de la réunion des ministres des finances du G20 à Istanbul.

A partir de 2016, les multinationales au chiffre d'affaires de plus de 750 millions d'euros devront remplir différents documents, dont une déclaration pays par pays. Celle-ci sera préparée par la société-mère du groupe et déposée auprès du fisc dans lequel elle se situe.
Ce document donnera une vue d’ensemble des bénéfices, des impôts et des activités de la multinationale pour chacune des juridictions où elle est présente. Les fiscs des différents Etats où se situent les sociétés du même groupe pourront communiquer dès 2017 les données par le biais d’un instrument permettant l’échange automatique.




2 Commentaires

  1. Auteur

    Brigadier Sabari

    En Février, 2015 (22:52 PM)
    ah bon y a des activites economiques au senegal :hun: 
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  2. Auteur

    Imf

    En Février, 2015 (01:26 AM)
    il paraît que l'impôt minimum forfaitaire est a 20 millions maintenant ??? :hun:  :hun:  :hun:  :hun:  :hun:  :hun: 
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