DAKAR-Les opérations interbancaires de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui étaient sur un important trend durant la période du 5 au 11 août 2014, ont connu un repli de 29 milliards FCFA (environ 58 millions de dollars) durant la période du 12 au 18 août 2014, indique la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Ces opérations de prêts et emprunts réciproques entre banques sont passées durant ces périodes de 270 milliards FCFA à 241 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0020 dollar). Le taux moyen pondéré, qui sert au calcul des intérêts, s’est situé à 3,89% contre 3,90% précédemment.
Les banques sénégalaises dominent toujours le marché interbancaire de par le volume de leurs opérations avec 52 milliards FCFA d’emprunts et 35 milliards FCFA de prêts. Elles sont suivies par les établissements bancaires ivoiriens qui ont prêté 39 milliards FCFA et emprunté en retour 4 milliards FCFA.
Quant aux banques béninoises, elles ont effectué 20 milliards FCFA de prêts pour 18 milliards FCFA d’emprunts. La quatrième position est occupée par les établissements togolais avec 19 milliards de prêts et 16,500 milliards d’emprunts. Ils sont suivis par leurs confrères maliens qui ont effectué 18,500 d’emprunts et seulement 2 milliards de prêts. De leur côté, les banques burkinabés ont prêté aux autres banques 5 milliards FCFA et ont emprunté en retour 2 milliards FCFA. Quant aux établissements bancaires nigériens, ils n’ont effectué que des opérations d’emprunts de 5,500 milliards là où leurs confrères Bissau-Guinéens empruntent 4 milliards et prêtent 500 millions FCFA.
-ABIDJAN-La
Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a clôturé sa séance du lundi 25
août 2014 en baisse par rapport à la séance précédente. L’indice BRVM 10 est
passé de 262,18 à 261,57 points, soit une baisse de 0,23%. L’indice BRVM
Composite, pour sa part, a cédé 0,04% à 247,10 points contre 247,21
précédemment. La valeur des transactions s’est établie à 335,56 millions de
FCFA contre 193,81 millions de FCFA vendredi dernier. La capitalisation
boursière du marché des actions se chiffre à 5999,52 milliards de FCFA. Celle
du marché obligataire s’élève à 1 264,52 milliards de FCFA. Le titre le plus
actif en volume est SONATEL SN avec 2 775 actions échangées. Le titre le plus
actif en valeur est CFAO CI avec 68,93 millions de FCFA de transactions.
-WASHINGTON-Les ventes de maisons neuves aux États-Unis en juillet sont redescendues à leur niveau d'avril, accusant un recul inattendu, selon les données publiées lundi par le département du Commerce qui a toutefois révisé en hausse le chiffre du mois précédent. Le nombre de transactions relevé par le ministère s'est élevé en juillet à 412'000 en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, en recul de 2,4% sur le chiffre de juin. C'est le plus bas niveau depuis avril. Les analystes tablaient sur 427'000 ventes de logements neufs. "Ces chiffres suggèrent que la reprise du marché immobilier manque de force", a commencé Sal Guatieri, économiste à BMO Capital Markets.
A peine
plus optimiste, Michael Gapen de Barclays Research estime qu'il ressort des six
derniers mois "que la demande de logements neufs s'est stabilisée et non
pas qu'elle s'est améliorée". Cette mauvaise performance est toutefois
tempérée par la révision en hausse du chiffre du mois de juin à 422'000
(+16'000), ainsi qu'à 454'000 pour mai (+9000). Sur un an, ces transactions
immobilières sont en augmentation de 12,3%. Le prix médian des maisons neuves a
reculé de 3,7% à 269'800 dollars, revenant à son niveau de février, du fait
d'une augmentation des stocks. En revanche, le prix moyen a progressé de 2,1%
pour atteindre 339'100 dollars, un record historique. Au rythme des ventes
observé en juillet, il faudrait six mois pour épuiser le stock des maisons
neuves disponibles à l'achat contre 5,6 mois en juin.
-PARIS- Les Bourses européennes ont terminé en nette hausse lundi portées par des propos tenus vendredi tant par le président de la BCE Mario Draghi que par la présidente de la FED Janet Yellen et le gouverneur de la banque du Japon Haruhiko Kuroda. Ces propos ont été interprétés comme étant rassurants quant au maintien d'une politique monétaire accommodante. Enthousiastes, les Bourses européennes sont restées insensibles aux développements nationaux, tels que la démission du gouvernement français ou la chute du moral des entrepreneurs en Allemagne. A Wall Street aussi, les banques centrales ont propulsé le S&P 500 au-delà du seuil inédit de 2000 points. Une telle ascension a été rendue possible par la conviction des opérateurs que "l'argent facile va continuer à couler de par le monde, ce qui rassure", a estimé Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.
La Bourse de Londres était fermée lundi en raison d'un jour férié.
L'Eurostoxx 50 a progressé de 2,16%. La Bourse de Paris a terminé en forte
hausse et au-dessus de 4300 points (+2,10%). L'indice CAC 40 a pris 89,31
points à 4342,11 points, au plus haut depuis le 29 juillet, dans un volume
d'échanges faible de 2,1 milliards d'euros. Vendredi, il avait perdu 0,93% sur
fond de tension en Ukraine. Parmi les valeurs du CAC 40, qui ont toutes terminé
en hausse, le secteur bancaire a mené le rebond du marché. BNP Paribas a pris
2,36% à 50,23 euros, Crédit Agricole 1,71% à 10,99 euros et Société Générale
2,96% à 38,65 euros.
-NEW YORK-Les
cours du pétrole coté à New York ont légèrement reculé lundi, pénalisés par des
craintes persistantes sur un ralentissement de la demande de brut et par la solidité
du dollar.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre a lâché 30 cents
sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 93,35 dollars. Le
marché est resté assez indécis, le WTI connaissant un léger accès de faiblesse
quand le Brent (coté à Londres) parvenait à gagner un peu de terrain, a
souligné Robert Yawger de Mizuho Securities USA. Le renforcement de la monnaie
américaine face à l'ensemble des devises a participé à la faiblesse des cours,
a-t-il relevé. Cela réduit l'attractivité du baril libellé en dollars pour les
investisseurs munis d'autres devises. Les cours du brut restent aussi sous la
pression de perspectives peu reluisantes pour la demande en brut après la
multiplication de signes reflétant une croissance mondiale à la peine.
Des
informations sur une augmentation des stocks (de pétrole) en Chine, le deuxième
consommateur mondial d'énergie, renforcent sans doute l'impression que le
marché est sur-approvisionné, a remarqué Tim Evans. Les investisseurs continuent
par ailleurs d'afficher toujours la même tolérance pour les risques
géopolitiques qui pourraient affecter l'approvisionnement en brut sur le marché
mondial, a remarqué Tim Evans de Citi. Ni la continuation du conflit à la
frontière ukrainienne (près de la Russie), ni la victoire militaire des
combattants jihadistes de l'Etat islamique dans le nord de la Syrie, ni
l'aggravation des violences en Libye n'ont déclenché de mouvements d'achat,
a-t-il souligné. Malgré les tensions grandissantes dans ces pays importants
pour le marché de l'énergie, l'offre reste en effet abondante au niveau
mondial, en particulier grâce à l'augmentation des exportations libyennes.
-PARIS-La France a emprunté 7,978 mrds EUR à court terme lundi sur les marchés à des taux en baisse et négatifs pour la première fois depuis plus d'un an, a annoncé l'Agence France Trésor (AFT). Lors de cette émission, la France entendait emprunter entre 6,8 et 8,0 mrds EUR, a rappelé l'AFT, chargée de placer la dette française sur les marchés financiers. La France s'est endettée à des taux négatifs pour la première fois depuis le 6 mai 2013 sur ce type d'échéances de court terme. Les taux négatifs signifient que les investisseurs, qui cherchent à tout prix des placements sûrs, perdent de l'argent en prêtant à la France. Ces taux mettent en lumière la détente généralisée observée sur le marché obligataire lundi, après des propos accommodants tenus par le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi en fin de semaine dernière. Le taux d'emprunt de référence à 10 ans de la France est d'ailleurs tombé lundi en séance à un plus bas historique sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.
Cette émission française s'est en outre tenue le jour de l'annonce
de la démission du gouvernement français, un événement qui avait toutefois peu
d'impact sur les marchés financiers. Dans le détail, la France a levé 3,993 mrds
EUR à échéance 3 mois (12 semaines) à un taux de -0,004% contre 0,001% lors de
la dernière opération similaire le 18 août. Le pays a également levé 1,989 mrds
EUR à échéance 6 mois (21 semaines) au taux de -0,004% contre 0,002% et 1,996
mrd EUR à échéance un an (51 semaines), au taux de -0,004% contre 0,019%.
-BERLIN- Les exportations allemandes vers la Russie ont chuté de plus de 15% au premier semestre et celles vers l'Ukraine de 32%, causant un manque à gagner de plus de 3,5 milliards d'euros à l'économie allemande, selon des chiffres publiés lundi. Le manque à gagner des entreprises exportatrices allemandes est entre janvier et juin de 2,8 milliards d'euros pour la seule Russie, et de près de 900 millions d'euros pour l'Ukraine, selon les chiffres compilés par le comité de l'économie allemande pour les pays de l'Est, sur la base des données de l'Office fédéral des statistiques.
Le commerce à destination des pays faisant
partie d'une union douanière avec la Russie a également pâti, avec un recul de
12% des exportations vers le Kazakhstan et de 21% à destination du Belarus au
premier semestre, par rapport à la même période l'an passé. "Il n'est pas
exclu qu'à la fin de l'année nous arrivions à un recul des exportations de 20%
à 25% à destination de la Russie", a commenté dans un communiqué le
président du comité, Eckard Cordes, ce qui menacerait selon lui 50.000 emplois
en Allemagne. La Russie était en 2012 le dixième partenaire commercial de
l'Allemagne. Les échanges avec le pays, dont l'Allemagne importe plus qu'elle
n'exporte, étaient en recul avant même le début de la crise ukrainienne, sur
fond d'économie russe déprimée, mais le marché russe est crucial pour certains
secteurs, par exemple les machines-outils.
-NEW YORK-
Wall Street montait lundi matin, permettant à l'un de ses indices vedettes, le
S&P 500, de franchir le seuil inédit des 2.000 points, rassérénée par le
message des banques centrales et stimulée par des opérations de
fusions-acquisitions. Vers 14H30 GMT, l'indice élargi S&P 500 prenait 0,53%
ou 10,45 points à 1.998,85 points, peu après avoir atteint ce palier technique
jamais atteint auparavant. Le Dow Jones Industrial Average, autre grand indice
de Wall Street, s'appréciait de 88,62 points à 17.089,84 points et le Nasdaq, à
dominante technologique, gagnait 27,36 points à 4.565,91 points. En hausse dès
l'ouverture, l'indice S&P 500 a frôlé à plusieurs reprises cette barre
symbolique avant de parvenir à la franchir brièvement, pour la première fois de
son histoire, et de redescendre immédiatement au-dessous. Psychologiquement,
c'est une étape importante pour les investisseurs, c'est un seuil technique
clef, a commenté Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.
Une telle ascension a été rendue possible, selon lui, par la conviction des opérateurs que l'argent facile va continuer à couler de par le monde, ce qui rassure. En effet, le marché est satisfait de voir que les politiques monétaires des principales banques mondiales vont encore rester extrêmement accommodantes pour quelque temps: ce fut le message essentiel des discours (...) de la Fed et de la BCE vendredi, et ce fut réitéré par le gouverneur de la banque du Japon (Haruhiko) Kuroda ce week-end, a expliqué Patrick O'Hare, de Briefing.com.
Au
cours du symposium de Jackson Hole, aux Etats-Unis, le président de la Banque
centrale européenne (BCE) Mario Draghi s'est dit confiant dans le paquet de
mesures annoncées par la Banque centrale européenne pour dynamiser l'économie
de la zone euro, mais il s'est aussi déclaré prêt à ajuster davantage la
position de (sa) politique. De son côté, la présidente de la Réserve fédérale
Janet Yellen a pris acte d'un débat sur l'évolution de la politique monétaire
des Etats-Unis, n'excluant pas une hausse des taux d'intérêt plus tôt que prévu
si l'emploi progressait davantage.
1 Commentaires
Yeet
En Août, 2014 (21:31 PM)Participer à la Discussion