Ce n’est plus un chuchotis. L’apparence lui trouve, à travers la calvitie, un air de famille avec le virtuose français d’origine algérienne. Sur un terrain de football, le “Zidane" sénégalais se met à la disposition du collectif. Sitôt nommé à la tête du département du Tourisme, Thierno Lô reconstitue la mémoire du Sénégal dans ce secteur : ses prédécesseurs, socialistes comme libéraux, sont conviés au banquer su partage d’expériences. Il s’est aussi appuyé sur les agents du département, convaincu que «notre pays n'a pas de ressources minières, mais il est une grande puissance en ressources humaines». La nouvelle offre touristique, valorise des originalités sénégalaises au-delà du balnéaire, qui a valu une place de leader à notre pays dans un passé assez récent. De nouveaux horizons s’ouvrent, tels que le Monument de la Renaissance africaine, le Parc culturel, les réfections d’hôtels, les infrastructures routières et aéroportuaires, l’Internet, la police touristique… L’objectif est clair : tirer profit de la manne financière générée par le tourisme, 500 milliards de dollars. Malgré la question du financement et autres effets de la crise, les résultats sont palpables, avec une progression de 5%, une part de 6% dans le PIB, 100.000 emplois créés dont 70.000 directs. Pour assainir le secteur, des réceptifs, qui ne se sont pas soumis aux normes en vigueur, ont été fermés.
Monsieur le ministre, vous êtes à la tête du département du Tourisme, un ministère difficile. Malgré tout, vous semblez avoir fait vos preuves depuis votre nomination et le chef de l’Etat vous a félicité publiquement. Quel est votre secret ?
C'est un grand honneur, pour moi, d'avoir été choisi par le chef de l'Etat pour participer à la matérialisation de ses projets. Il n'y a pas de secret particulier. J'ai essayé de comprendre la Lettre de mission donnée par le président de la République, associé les acteurs au travail à faire et assuré la continuité de l'Etat. Quand je suis arrivé à la tête de ce département, j'ai laissé les agents travailler, sans les changer. Je me suis dis que j'ai des défis à relever et qu’il faut utiliser l'ensemble des intelligences sénégalaises. Notre pays n'a pas de ressources minières, mais il est une grande puissance en ressources humaines.
C’est une première dans l'histoire du Sénégal, j’ai convié à un déjeuner tous les ministres qui m'ont précédé dans ce département ministériel : Jacques Baudin, Tidiane Sylla, El Hadji Malick Sy "Souris", feu Ndiawar Touré, Aminata Lô, Ousmane Masseck Ndiaye et Fatou Gassama. Je leur ai dit : «Nous sommes des Sénégalais. Un secteur m'est confié et vous êtes mes devanciers. Réfléchissons, ensemble, pour essayer d'organiser le premier Salon international du Tourisme». Ils étaient très enthousiastes et m'ont donné d’intéressantes contributions. Je les ai associés à tout ce qui tourne autour du secteur du tourisme, en rapport aussi avec le secteur privé et les opérateurs individuels pour réussir cette première édition du Salon dont l’objectif final était de définir l'offre touristique du Sénégal, mettre ensemble les curiosités qui pourraient intéresser les autres et vendre la destination Sénégal en s'attaquant à la diversification des marchés et en faisant une bonne articulation avec le secteur de l'artisanat.
Le tourisme ne peut pas aller sans l'artisanat et vice-versa. C'est ce qui nous a valu les félicitations du président Wade, qui a vu que nous avons compris sa vision : «faire un tourisme haut de gamme, sain et profitable à l'économie». Nous nous sommes basés sur les compétences sénégalaises pour essayer de pousser le Sénégalais à connaître son pays par le développement d'un tourisme intérieur que nous avons initié à travers la «Caravane des Merveilles du Sénégal». C'est cette ouverture, cette implication de toutes les forces intelligences du secteur dans la problématique du tourisme et de l'artisanat, qui nous a permis d’engranger ces résultats dont le chef de l'Etat se réjouit.
La destination Sénégal était très prisée dans le passé avec son tourisme balnéaire, mais aussi ses sites historiques. Qu’en est-il de nos jours ?
C'est vrai, le Sénégal a une vocation de tourisme balnéaire et a occupé une place de leader dans la sous-région. C'est ce qui avait valu, vers les années 70, la première médaille du tourisme décernée à notre pays. Par la suite, des changements importants sont survenus dans le secteur du tourisme. Les Sénégalais se sont attaqués à la création de sites touristiques, d’auberges et ont revalorisé la chasse. Nous sommes passés de deux cents à huit cents sites, aujourd'hui. Les gens ont compris qu'il y a une ressource qui ne s'épuise jamais : c'est le voyage. En nombre important, des touristes parcourent le monde. Evaluée à 500 milliards de dollars, la manne financière que le tourisme va générer a incité des acteurs sénégalais à s'intéresser à ce secteur. Ils ont fait des investissements sans attendre l'Etat. Maintenant, la crise est là et il y aura toujours des crises…
Mais il faut avoir le professionnalisme pour tirer le maximum de profit de ces crises afin les surmonter. Le président de la République l'a compris. D’ailleurs, il faut que les Sénégalais s'arrêtent un peu pour observer la philosophie et la façon de faire du président Abdoulaye Wade. Il ne sert à rien de mettre la charrue avant les bœufs. Si l'on veut faire la promotion d'une destination, on doit d’abord en créer le socle. Le socle, de mon point de vue, c'était d’abord d’amener les Sénégalais à s'approprier l'industrie touristique, ensuite de faire de sorte qu'il y ait des infrastructures pour que les gens puissent accéder aux sites touristiques. Il fallait, enfin, par rapport à la satisfaction d'une curiosité, créer des sites. C'est le sens qu'il faut donner au Monument de la Renaissance Africaine, dont la vocation touristique est là, palpable. Il y a également le Parc culturel que le président veut réaliser, la Case des Tout-petits, l'Aéroport international Blaise Diagne, la réfection du Méridien Président… Tout cela contribue à la construction d'un socle pour permettre le développement du secteur du tourisme.
Nous avons fait des séminaires avec le secteur privé pour l'utilisation de l'e-tourisme, nous permettant de mettre le Sénégal sur une rampe pour que nous puissions tirer le maximum de profit de la nouvelle dimension du tourisme. Car, tout touriste qui veut venir au Sénégal se met devant son ordinateur et fait ses choix. De ce fait, il n'y aura pas d'intermédiaire. Il faut qu'on se rende compte que le secteur de l'avenir, qui génère des rendements immédiats, c'est le secteur du tourisme. Parce que, celui qui voyage l’a préparé à temps ; il est venu avec de l'argent et nous apporte des devises. C’est important, et c'est la nouvelle donne pour le tourisme.
L'essentiel, maintenant, est de détourner les regards vers la zone ouest-africaine. C'est pourquoi nous avons mis en place, au niveau de la CEDEAO, un programme pour un Fonds de Développement du Tourisme sous-régional. Il faut que l'on organise des salons en commun, que nous utilisions des espaces à l'extérieur et une bonne communication pour vendre la destination sous-régionale. Je viens de la Corée, où s’est tenue l'Assemblée générale de l'OMT (Organisation mondiale du Tourisme), et j'ai été approché par la CEMAP pour que tout le monde apporte sa pierre à l’édifice afin que l'Afrique puisse tirer le maximum de profit du flux touristique. Nous avons tous les atouts qu'il faut, mais c'est un problème de communication qui se pose. Il nous faut donc profiter de la télévision, de la radio, de la presse écrite et en ligne pour faire passer nos messages.
C'est toute cette philosophie qui nous a permis de booster le secteur du tourisme en diversifiant l'offre. Au début, c'était le tourisme balnéaire. Mais, maintenant, vous avez tous ces segments de tourisme que nous sommes en train de développer. C'est un tourisme sain que nous allons promouvoir et nous envisageons de mettre en place une police touristique pour faire face à beaucoup de choses négatives.
Généralement, ce sont les tour-operators étrangers qui décident de la destination des touristes, mais également les bureaux de promotion installés dans les grands pays de tourisme. Votre ministère y est-t-il bien représenté pour convaincre les touristes, réticents, de visiter le Sénégal ?
Nous travaillons toujours dans le cadre des salons internationaux, car les tour-operators sont des dispositifs que personne ne peut éliminer. Avec eux, nous avons pris l’initiative de faire des promotions conjointes. Ils sont dans des marchés importants pour les Sénégalais. Le monopole d'apporter des touristes au Sénégal – ce que faisaient les tour-operators – a disparu. C'est en grande partie dû aux Technologies de l'information et de la communication (TIC), qui ont changé la donne. C'est pourquoi il est nécessaire de développer l'e-tourisme. Il faut que les restaurants et les hôtels soient accessibles à l'Internet. Nous sommes ouverts à tous les marchés et c'est ce qui nous a permis de faire des progrès très importants dans le cadre de la promotion de la destination. Nous voyons les résultats car, malgré la crise, nous sommes à 5% de progression. Le tourisme représente 6% du Produit intérieur brut (PIB). Nous avons 100.000 emplois créés, dont 70.000 directs, et nous travaillons à la fidélisation de ces chiffres, à la mise en place d'un compte satellite du tourisme qui permettra de mesurer son impact sur le PIB. Il faut mettre de l'argent dans le secteur du tourisme, ce qui revient à avoir un bon budget pour aider les jeunes qui s'investissent dans le secteur du tourisme.
On évoque une autre forme de tourisme très peu conforme aux mœurs et aux traditions sénégalaises… Sans préciser, vous voyez où nous voulons en venir…
Nous avons fermé 50 sites d'hébergement touristique depuis que je suis à la tête de ce département et il en reste beaucoup. Ce sont des auberges et je me garderai de les citer. Nous avons aussi fermé des hôtels qui n'avaient pas d'agrément, où la sécurité était inexistante et où il y avait de la débauche. Tout peut arriver parce qu'il y a une dépravation des mœurs inexplicable, mais il y avait des jeunes qui étaient exploités sans contrats de travail ni rien.
Les résidences clandestines ont aussi été fermées, parce que travaillant dans l'illégalité. Nous avons sensibilisé beaucoup de personnes pour lutter contre la débauche, la vente de drogue et le proxénétisme. Le chef de l'Etat, dans le cadre de la promotion du secteur du tourisme, a mis en place une société pour l'aménagement des côtes du Sénégal. Maintenant, il ne reste qu'aux Sénégalais de s'approprier l'industrie touristique.
Quant aux mœurs, il y a une démission des parents vis-à-vis de leurs enfants ; ce qui entraîne forcément la débauche. Il faut que l'on continue de combattre ces actes et ne pas considérer le tourisme comme une porte qui mène à la débauche. Nous sommes en train de montrer un nouveau visage du tourisme sénégalais, qui nous préserverait des impacts négatifs du secteur. Dans le cadre du Ministère, nous avons une section qui s'occupe du Sida pour épargner aux gens du milieu cette maladie.
Votre Département a aussi en charge un secteur très important qui est l'artisanat. Quel est la situation dans ce secteur ?
Le président de la République s’est révélé grand visionnaire en associant l'artisanat et le tourisme. Je vais mettre l'accent sur un point car, on construit un pays sur la base de métiers. Les métiers, on les trouve dans le secteur de l'artisanat. Ce n'est pas le fait de porter un carton entre ses bras, vendre des produits qui nous viennent d'ailleurs, qui permettent le développement d'un pays. Un pays, ce sont des métiers qui permettent de fabriquer des machines, des outils, d'habiller des personnes. Nous sommes faits d'artisanat, car si nous l'enlevons de nous, nous perdrons toute notre humanité. C'est un secteur très important, et les pays comme l'Espagne, l'Italie, la Corée se sont développés à partir de la petite forge. Ils sont arrivés à conquérir les marchés extérieurs et vendre leurs produits.
Nous avons une expertise sénégalaise, une jeunesse, des matières premières de qualité dans ce secteur de l'artisanat. Donc, nous devons mettre un accent particulier sur ce secteur qui est composé de 120 corps de métier. Quand vous dites artisanat, vous incluez le secteur informel avec ses plus de quatre millions cinq cents acteurs. C’est une population extraordinaire, extrêmement qualifiée et qui doit permettre le développement du pays.
L'agriculture et la pêche ne peuvent pas se développer sans l'artisanat car, dans tous les secteurs, il y a son intervention. C'est un secteur essentiel auquel je crois fondamentalement. Le Président a compris l'importance de ce secteur et c'est pourquoi il a demandé que l'on encadre les artisans, qu'on leur trouve des équipements et aussi des sites pour qu'ils travaillent normalement. Nous mettrons tous les moyens pour accompagner le secteur de l'artisanat. La première exposition a été organisée sur instruction du chef de l'Etat. C’est un secteur en mouvement avec tous les créateurs qui sont au Sénégal. Il reste une politique de communication pour porter un accent particulier au secteur de l'artisanat, parce que nous sommes convaincus que le développement du Sénégal ne passe pas par les grandes industries, mais plutôt par les entreprises familiales, les fabriques, etc. Et nous avons ici l'expertise pour le faire ! Nous devons assister les ouvriers du secteur pour qu'ils puissent maîtriser leurs coûts de production par la maitrise aussi de l'outil informatique, et leur permettre de voyager, de découvrir ce qui se passe dans le monde. Nous voulons également mettre en place un mécanisme qui leur permettra d'avoir un financement. C'est pourquoi, au niveau du Ministère, nous avons lancé la "financi". Cela veut dire que nous avons regroupé toutes les associations de marchands ambulants et nous avons pris un consultant qui a travaillé sur le dossier pour les pousser à mettre de l'argent nécessaire à la création d’une structure de financement. Prenez les quatre millions cinq cents acteurs, si chacun verse mille francs, ce seront quatre milliards cinq cents millions FCFA. Ils l'ont compris et nous y travaillons pour les pousser vers la formalisation.
Un moment, on parlait d’organiser les ouvriers (mécaniciens, tôliers, électriciens) à travers des garages aménagés. Où en êtes-vous avec ce projet ?
Vous tombez sur deux projets du Président Wade et il faut que l'on puisse lutter contre la nuisance sonore et les garages mécaniques qui sont dans les quartiers. Ils sont utiles, mais ne sont pas conformes à la loi. Vous ne pouvez pas être dans un quartier et taper des marteaux et autres outils ; c'est interdit par le Code de l'Environnement que nous avons voté. Les terrains sont trouvés à Keur Massar pour le déplacement des mécaniciens et autres ouvriers, afin de débarrasser Dakar de l'encombrement. Il n'y aura pas d'inconvénients, car il y a des services à développer. En cas de panne, il y a des services qui viennent prendre votre véhicule et le déplacer chez le mécanicien. Ce sont donc des emplois qui se créent avec les dépanneuses qui seront là. Cela sécurise aussi ; ce n'est pas un problème.
Tout ceci nécessite un budget colossal. Est-ce que votre Ministère a les moyens de sa politique ?
C'est ça le drame ! Je dois reconnaitre que nous avons un intérêt qui est manifesté, mais nous n'avons pas les moyens pour atteindre les objectifs. Il y a énormément de secteurs à développer, on a une clé de répartition pour essayer d'affecter des ressources. Là où j'ai des divergences avec certains, c'est que l'on ne peut pas, d'un seul coup, développer tous les secteurs d'une Nation. Il faut mettre énormément d'argent dans ces secteurs, les rendre solides, visibles et capables d'apporter beaucoup de choses. Il s’agit de déterminer des priorités, et je ne vois pas de priorités plus importantes que le développement du secteur de l'artisanat. Il faut le développer pour le bien de tous.
20 Commentaires
Kiroman
En Octobre, 2011 (16:24 PM)Le senegal offre quoi aux touristes ?
- marchands ambulants agressifs
- hotels hypers chers
- des restaurants chers
- des ordures partout
- des mendiants partout
- des baye fall agresseurs au centre ville
- des prostitués à Saly
- des trottoirs encombrés
Pas de stratégie
Pas d'offre
Rien,tous , nadaa
- marchés pollués
Sen
En Octobre, 2011 (16:47 PM)Fatou Pds
En Octobre, 2011 (16:51 PM)Ben
En Octobre, 2011 (16:58 PM)La permiere personne a saboter le tourisme au Senega, c'est Abdoulaye Wade avec ses taxes qui ne finissent jamais sur les billets d'avions.
Zazumane
En Octobre, 2011 (17:07 PM)Ertyuio
En Octobre, 2011 (17:11 PM)Fogo
En Octobre, 2011 (18:10 PM)Salambaye
En Octobre, 2011 (19:01 PM)Mirages Wadiens
En Octobre, 2011 (19:10 PM)Toto
En Octobre, 2011 (23:59 PM)Mamadou Diankha
En Octobre, 2011 (00:13 AM)Graceland
En Octobre, 2011 (00:32 AM)Mborika
En Octobre, 2011 (00:46 AM)Fatou Diop
En Octobre, 2011 (00:52 AM)Ndary Dior
En Octobre, 2011 (04:55 AM)Moi
En Octobre, 2011 (09:40 AM)Onirisme
En Octobre, 2011 (11:49 AM)Karfall
En Octobre, 2011 (23:15 PM)Deug Nekhoul
En Octobre, 2011 (10:26 AM)bala gua diklé saguaye sangou ba pare
Casa Di Mansa
En Octobre, 2011 (10:21 AM)C´est bien néanmoins de s´exprimer face au publique et faire ressortir les efforts fournis jusque là, mais maintenant j´opterais plus à ce que cela se voit sur du palpable, pour ne pas dire du concret. Les sites fermés, il faut les divulgué que tout le monde le sache (transparence et assénissement) et que cela sorte officiellement comme ça en tant qu´operateur, nous l´éviterons et vous aiderons à dénicher d´autres.
Le secteur est tellement complexe et large qu´il faudrait avoir les gens qu´il faut au poste qu´il faut. Les concertations ou réunions qu´il faut avec les acteurs qu´il faut. Le guide touristique ne voit pas le tourisme de la même manière que l´hotelier ni l´agence de voyage comme le transporteur touristique même 50ans passé dans le secteur.
Si je dois m´exprimer comme je l´aurais souhaité, je me mettrai plutôt à écrire un livre.
Veuillez noter que le tourisme souffre parcequ´il est andicapé: je m´explique. Sans la région sud et naturelle de la casamance, et le senegal oriental, vous pouvez faire descendre les nuages du ciel, on restera au même pie d´égalité et finirons par l´abandoner. Le tourisme senegalais a vécu ses meilleurs années quand tout le monde circulait tranquilement partout au Sénégal et que la Casamance n´était pas épargnée. Mais je vous affirme que cette région représente le vaccin incontestable pour remédier aux maux du secteur.
Les acteurs du tourisme savent parfaitement que c´est le seul secteur qui peut développer le Senegal en moyen court terme (Maroc) et en dehors d´attirer les investisseurs de tout genre pour tout secteur, se qui finit par rebouster l´economie nacionale. Car avant d´investir il faut connaitre où il faut investir et si on ignore l´existence du país, on ne découvrira jamais ses ressources.
Merci de déléguer une équipe dans votre ministère qui se déplacera pour faire une enquête de toutes les structures existantes officiellement avant d´en finir para assénir le secteur en éliminant l´ilégalité qui gangrène tous les secteurs de l´économie Sénégalais.
Je ne vous demande pas néanmoins l´impossible car tout passe par la dotation des moyens qu´il faut. Sinon, nous ne ferons que continuer à rêver et à dire Inchallah, notre spécialité.
Je vais m´arrêter là car il y a trop à dire. Merci de faire revivre le tourisme en casamance et lutter contre ces messages inutiles d´insecurité. Les Sénégalais ne connaissent pas le Sénégal alors il leur sera compliqué de vendre un produit qu´il ne métrise pas. Faites un tour jusqu´au fin fond des terres et vous verrez que nous n´avons rien n´a envier au pays pétrolier si on sait en tirer profit ( Casamance- sine saloum- région de Tamba et Kedougou etc.). Multipliez les concertations avec les acteurs au sens le plus large et nous finirons bien par défínir une politique d´ensemble qu´on proposera au président en exercices et qu´il sera tenu d´appliquer s´il partages notre vision. Bonne chance au tourisme Sénégalais.
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