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Education

L'école publique sénégalaise, un grand corps malade

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L'école publique sénégalaise, un grand corps malade

De 2000 à 2017, l'école publique sénégalaise a certainement parcouru les pages les plus sombres de son histoire. Dix-sept années de politiques inefficaces, d'injection de ressources faramineuses, de grèves intempestives, de baisse continue de qualité… Un cauchemar pour parents et élèves. Un mauvais signe pour l'avenir du pays.

Chaque année, des centaines de milliards sont alloués au ministère de l'Éducation nationale. Pour ces 17 dernières années, le budget du secteur a mobilisé un total de 4609 milliards de francs Cfa. Des ressources, coupées de la bourse du contribuable, censées être parcimonieusement utilisées par l'État pour offrir aux enfants, une instruction de qualité.

4609 milliards jetés par la fenêtre

Sous Wade, l'addition des crédits alloués au ministère de l'Éducation dans les différentes lois de finances initiales (Lfi), de 2000 à 2012, dévoile une manne financière globale de 2730 milliards de francs Cfa. Une fois au pouvoir, le Président Macky Sall, ne fera pas moins. Au contraire, il gonfle davantage les enveloppes budgétaires : 363.6 milliards en 2013, 366.8 milliards en 2014, 370.7 en 2015, 376 en 2016 et 402 en 2017. Au total donc, le secteur aura englouti 1478 milliards de Cfa ces quatre dernières années. Ce qui fait la rondelette somme de 4609 milliards pour ces 17 dernières années. Soit 601 fois le coût de l'échangeur de l'Emergence, (Aliou Sadio Sow) ou 84 fois le prix de l'hôpital Dalal Diam.

Pour quels résultats ? Malgré ces énormes ressources déversées, l'école sénégalaise pèche en matière de qualité. Elle affiche de nombreux symptômes qui mettent à nu des maux profonds. Au grand dam de centaines de milliers d'enfants qui n'ont pas les moyens de migrer vers le privé où la promesse de qualité reste plus crédible.

Les chiffres de la médiocrité

Les résultats de l'enquête "Jangandoo", réalisée par le Laboratoire Lartes de l'Ifan,  sont révélateurs. Evaluant la qualité des apprentissages des enfants de 6 à 14 ans, ils révèlent en 2014 un taux de réussite de 18,6% au test global du niveau médian. "Les taux de réussite en lecture, en mathématiques et en culture générale sont respectivement de 27,7%, 22,2% et 86,7%", renseigne le laboratoire. Pendant ce temps, souligne l'étude, les résultats sont nettement meilleurs au niveau de l'école privée pour les mêmes tests. Ils sont de 77,9% en lecture, 67,8% en mathématiques et 97,1% en culture générale.

Pis, entre 2014 et 2017, les choses vont empirer. Les résultats "Jangandoo" de janvier 2017 renseignent que les enfants enquêtés "ont réussi la lecture à hauteur de  16.4%, les mathématiques à 20.3% et la culture générale à 22%". Soit, parmi les enfants testés, seul 1 sur 6 a réussi en lecture et 1 sur 5 en mathématique et culture générale. Inutile de signaler que dans le privé, les résultats sont encore bien meilleurs.

Mauvaises conditions d'étude

"Les conditions matérielles de l'apprentissage sont mauvaises pour 73,6% des lieux enquêtés et ne sont acceptables ou bonnes que pour, respectivement, 18,5% et 7,9%, révèle l'étude "Jangandoo" 2014. Elles sont assez préoccupantes dans les régions de Kédougou (96%) et Tambacounda (86,2%), et plus satisfaisantes dans la région de Ziguinchor. Très peu de lieux d'apprentissage possèdent des cantines. Les écoles françaises publiques en disposent dans 36,1% des cas."

Le crash du bac en chiffres 

Dans le secondaire, les résultats se distinguent d'année en année par leur faiblesse. Au baccalauréat par exemple, le régime de Wade semble avoir réussi à impacter les résultats dès les premières années de l'alternance. De 35,1% en 2001, le taux de réussite au bac avait cru jusqu'à 48,6% en 2007. Mais, très vite, il va sombrer, chutant à 34,7% en 2009 avant de se stabiliser à 38,2% en 2012, année de la seconde alternance.

Il faut préciser que ces statistiques proviennent de l'Office du Baccalauréat.

Fraudes, Yavuz Selim : l'année des clashs 

À partir de 2013, le taux de réussite au bac a connu une baisse vertigineuse et régulière. De 38,5% en 2013, celui-ci s'est écrasé à 31% en 2015 avant de remonter légèrement à 31.6% en 2017, clôturant une année scolaire émaillée de fraudes au baccalauréat. Un scandale qui a ému l'opinion nationale et donné un coup de poignard dans la réputation déjà mal en point de l'enseignement public sénégalais.

Pis, l'État dont le devoir est de de veiller à la bonne éducation de ses enfants, s'est aussi employé à mettre à mort un des fleurons du système éducatif sénégalais qu'est le groupe Yavuz Selim. Ce, sur l'autel des intérêts diplomatiques.

Il faut ajouter que cette baisse du taux de réussite s'est aussi accompagnée d'une chute des nombres de mentions ("Très bien", "Bien" et "Assez-bien") ces dernières années.

"Où va l'argent de l'école ?" 

"Tout cela nous amène à poser une question : ‘'où va l'argent de l'école ?'' s'exclame Cheikh Mbow du Cosydep. On fait beaucoup d'investissement mais on fait très peu de résultats. Donc notre système n'est pas efficient. Est-ce que les ressources vont là où on en a le plus besoin ? Par exemple chez les communautés les moins nanties ? Est-ce que c'est entièrement utilisé au bénéfice de l'école. Ce sont des questions qu'on se pose. Malgré cette manne financière, est ce que nous avons des élèves qui sont bien formés, bien outillés, qui travaillent dans de meilleures conditions. Ça ne semble pas le cas puisque les résultats sont très médiocres."

Du côté du ministère de l'Éducation nationale, on s'emploie à changer les choses nous disent les responsables. Et surtout, pour faire revenir la qualité dans l'école. "Le ministère a déroulé à partir de 2001 le Programme décennal de l'Éducation et de la formation (Pdef). Parmi les résultats obtenus, nous avons vu que la qualité n'a pas été au rendez-vous, rappelle Khady Diop Mbodj, directrice de l'enseignement élémentaire. Il y a eu des évolutions importantes au niveau de l'accès, au niveau de la gestion, mais au niveau de la qualité il y avait encore des efforts à faire. Et c'est dans ce cadre que le ministère a engagé la réflexion qui nous a conduit au programme que nous sommes en train de mettre en œuvre qu'est le Programme d'amélioration de la qualité de l'équité et de la transparence (Paquet). Et dans ce programme qui va courir jusqu'en 2025, le focus est mis sur la qualité. Puis l'équité et la transparence."

L'antidote du ministère 

Pour atteindre ces objectifs, le ministre de l'Éducation, Serigne Mbaye Thiam, et son équipe s'emploient au renforcement des activités d'"enseignement apprentissage". Celles-ci mettent le focus sur les premiers apprentissages, les premières classes au niveau de l'élémentaire. Ce, pour "régler les premiers fondements surtout en lecture et en mathématiques".

Le ministère de l'Éducation nationale veut aussi relever le niveau académique de l'enseignant. "C'est dans ce cadre que le programme scolaire a été modifié, précise la directrice de l'Enseignement élémentaire. Et tous les enseignants du Sénégal ont bénéficié d'un renforcement de capacité. Et chaque année nous faisons des tests de niveau en français."

Khady Diop Mbodji évoque aussi la formation diplômante toujours pour les enseignants, le relèvement du niveau des recrutements où c'est le bac qui est désormais exigé, l'allongement de la durée des formations, la création d'un projet sur les mathématiques, d'un projet d'appui pour l'éducation de base en Casamance, du programme d'amélioration de l'éducation de base.

"Tous les programmes sont évalués de manière périodique. Nous sommes entrés dans l'ère de la gestion axée sur les résultats", rassure-t-elle. Avant de souligner que ces initiatives ont un "impact très positif dans la mesure où toutes les écoles élémentaires du Sénégal sont sous contrat d'amélioration de la qualité, et chaque inspection d'académie signe un contrat de performance". Et d'ajouter que l'État a aussi injecté plus de 5 millions de manuels scolaires afin que tous les élèves du Sénégal bénéficient chacun d'au moins deux manuels scolaires.

Un horizon sombre

En 1974, à Fatick, l'école primaire publique Moustapha Baïdy Bâ comptait parmi ses pensionnaires un enfant dénommé Macky Sall, né d'une famille modeste. Ses instituteurs ne savaient sûrement pas qu'ils avaient entre leurs mains l'éducation du futur Président du Sénégal.

Issu d'une famille modeste, l'enfant Macky Sall a certainement plus de chance que les centaines de milliers d'élèves sénégalais qui végètent dans un système éducatif en profonde crise. Une école publique qui risque de ne plus voir les futurs décideurs de ce pays sortir de ses classes, si les autorités ne lui administrent pas un traitement de choc. Très vite.



26 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (13:30 PM)
    Les fausses déclarations du Docteur Kassé contre la LISCA et contre le Professeur émérite Mamadou Diop Mamadou Diop, Directeur de l'Institut du Cancer de l'Hôpital le Dantec : Ce que le doc Dr Kassé vient de déclarer sur les ondes de la TFM est très grave, parce qu’il n’a jamais été professeur. Dr Kassé dit qu’il a créé la LISCA c’est totalement faux, il était parmi les membres fondateurs comme tous les autres membres fondateurs. Il essai de minimiser le travail louable a tout point de vue de la LISCA en parlant d’une petite association. Cet homme est mauvais, je trouve malsain que cet homme à la moralité très discutable se permettre pour ses intérêts bassement personnels insinuer que le Professeur émérite Mamadou Diop Mamadou Diop, Directeur de l'Institut du Cancer de l'Hôpital le Dantec et son équipe n’ont réalisé aucun résultat. Si les sénégalais veulent savoir qui est le DrKassé, ils n’ont qu’à aller poser la question aux médecins et aux professeurs qui sont dans le système médical du Sénégal, et ils vous diront qui est véritablement le Dr Kassé. Si les sénégalais veulent savoir qui est Kassé, ils n’ont qu’à aller poser la question à la ligue sénégalaise contre le tabac LISTAB, ou il se passerait des problèmes graves de gestions. Kassé cherche à démolir la LISCA, il cherche à dire que le professeur Mamadou Diop Mamadou Diop, Directeur de l'Institut du Cancer de l'Hôpital le Dantec et tous les autres sont des incompétents, et que c’est lui seul qui sait, alors que…………… ? Dr Kassé a été chassé de la LISCA. Maintenant laissez-nous le temps de faire quelques recherches et nous reviendront vers vous. Il cherche tout simplement à harponner le nouveau ministre la santé Abdoulaye Diouf Sarr à qui nous demandons de se méfier, et faire très attention à ce faux type
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (13:32 PM)
    Docteur Kassé, pas professeur parce qu’il n’a pas le grade de professeur. et ses fausses déclarations sur la LISCA et sur le Professeur Mamadou Diop, Directeur de l'Institut du Cancer de l'Hôpital le Dantec : Je suis membre de la LISCA, et je dis que le comportement du Docteur Kassé frise la méchanceté et la lâcheté, Cet homme quand les sénégalais sauront qui il est réellement . Nous l'avons chassé de la LISCA parce que nous avons compris très tôt son manège. Il ne roule que pour ses propres intérêts. Faites un tour chez les médecins posez leur la question, qui est Kassé ? Il est à couteau tiré avec tout la corp médicale du Sénégal. Les gens qu’il attaquent sont mille fois plus propre, plus crédibles et plus sérieux que lui. Nous avons tous compris son jeu et ses calculs mercantiles. Ce qu’il cherche à faire c’est de s’acaper de toutes les retombées financières du cancer. Voilà pourquoi il cherche à décrédibiliser et écarter ceux qui combattent réellement le cancer, et qui font des résultats visibles. Le Ministère de la santé du Sénégal et les professionnels crédibles de la santé ne doivent pas se laisser doubler par cet individu qui s’invente des histoires à dormir debout, et qui en réalité ne cherche qu’à s’acaper des ressources de la lutte contre le cancer.
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    Auteur

    Fx

    En Octobre, 2017 (13:51 PM)
    Les enseignants n'ont aucun " dieurmeunde" ..ils representent le mal meme de notre systeme educatif car ils se sont lances dans cette profession non pas par amour de transmettre une quelquonque connaissance a nos enfants mais pour les reduire a des futurs mendiants pour le seul profit de leur portemonnaie ! ....Mais qu'ils se le tiennent pour dit ..Demain ce sera au tour de leurs enfants et petits enfants qui auront besoin aussi d'aller a l'ecole et il n'y aura plus personnes capable de leurs instruire !!!

    Il n'ya pas plus malhonnette que les enseignants du Senegal !!!

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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (13:51 PM)
    il veut détruire la LISCA .
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (13:56 PM)
    Personne ne le laissera casser la LISCA. Tout ce qu'il raconte c'est vent .Toute sa vie est brodée d'inventions.
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (14:03 PM)
    Tant qu'on ne scolarisera pas nos enfants d'abord dans nos Langues nationales l'ecole dite senegalaise ira de mal en pis...et c le cas depuis des annees....le Niveau baisse Avec au finish des hommes et femmes qui ne parlent ni francais ni wolof mais un charabia incomprehensible au commun des mortels.. :interrogation: 
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    Fan S Club

    En Octobre, 2017 (14:05 PM)
    WALY AME GA BLEM



    PAPE DIOUF VA CULTIVE LE MIL





    ASSANE PENE ARRIVE PENE JUNIOR





    ASSANE PENE REK LA BONNE MUSIQUE COMME DIAMONO









    ASSSANE PENE REK









    ASSANE PENE REK











    ASSANE PENE REK :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :fbhear:  :fbhear:  :fbhear:  :fbhear:  :fbhear:  :fbhear:  :fbhear:  :fbhear: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (14:35 PM)
    L’école n interesse pas le régime de maky ; maky et son clan n ont pas leurs enfants dans le système educatif senegalais, la grève arrange le regime maky qui rit et applaudit sous cape; leurs enfants étudient à l étranger pendant que nos pauvres et malheureux enfants trinquent. Après leurs enfants reviendront diriger les notres . Allez au prytanée militaire de saint louis , les enfants d'officiers ont des bonus points lors du concours d'entrée. Les enfants des pauvres senegalais reussissent difficilement le concours pour cette raison

    A quand l obligation pour nos autorités de mettre leurs enfants dans l ecole publique?

    A quand la fin des privilèges accordés aux enfants d 'officiers pour le concours d 'ntrée au Prytanée?

    La Présidence, ainsi que la Primature, ne se sont pas privées pour se tailler une bonne partie de ce budget et faire croitre leurs ressources. Le budget de la Présidence de la République pour la gestion 2016 est arrêté à la somme de 72,2 milliards de FCFA contre 64 milliards de FCFA en 2015. Soit une hausse de 8,2 milliards de francs FCFA. Les dépenses de personnel y engloutissent 7,4 milliards de FCFA alors que le fonctionnement occupe 10 milliards de FCFA.



    Mais, la hausse la plus spectaculaire a été notée à la primature. De 20,4 milliards de FCFA en 2015, la primature a vu son budget exploser à 61,2 milliards de FCFA. Et a presque triplé. L’Assemblée nationale, quant à elle, n’aura pas connu une aussi forte hausse de son budget qui est voté à 14,13 milliards de FCFA contre 14,12 milliards de FCFA en 2015.



    Le Conseil économique social environnemental a bénéficié pour sa part de 9,1 milliards de FCFA de budget contre 9,3 milliards en 2015. Et au total, ces quatre institutions réunies, vont absorber 156,7 milliards de francs FCFA des 3022 milliards de Cfa de budget.





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    Auteur

    Conflit D'intérêt

    En Octobre, 2017 (14:38 PM)
    un des maux de notre système éducatif est le conflit d'intérêt dans lequel se trouvent les enseignants du public qui sont à la fois propriétaires de la quasi totalité des écoles privées.

    ils paralysent l'école publique pour amener les parents à inscrire leurs enfants dans leurs écoles privées. cette année leur stratégie a marché car ils ont instauré une psychose avant la rentrée, ce qui a poussé beaucoup de parents à sortir leurs enfants du public.

    ils font la grève dans le public tout en poursuivant les cours dans leurs propres écoles privées et empochent deux salaires (public+privé).

    parents d'élèves, société civile, ayez le courage d'aborder cette question.



    les élèves n'ont jamais eu de manuels avant 2012. depuis 2012 des manuels sont distribués aux élèves.

    les concours sont gérés dans la transparence, la liste des boursiers est publiée dans les journaux.

    les maçons et menuisiers recrutés comme enseignants volontaires sous Abdoulaye Wade vont continuer à sacrifier les élèves.
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (14:54 PM)
    1. Il ne faut pas tout attendre de l'école !!!! il faut voir le manque d'assiduité des certains enfants car leurs parents s'en foutent completement

    2. Il faut que les parents fassent leur part !!! et qu'ils poussent aussi leurs enfants a travailler a la maison !!

    3. Les enseignants senegalais sont une blague !!!! manque d'assiduité permanents (problemes recurrent au Senegal dans le publique et le privé) sauf qu'eux ont entre leurs mains les adultes de demains

    4. Les programmes ...... QUE DIRE ????

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    Auteur

    Lebaolbaol Tigui

    En Octobre, 2017 (15:12 PM)
    c'est la faute d'Abdou DIOUF l'administrateur francais et son ministre fantaisiste Iba der Thiam.......Ils ont faussè tout l'enseignement.... :frustre:  :frustre: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (15:28 PM)
    l echec de l ecole publique arrange le pouvoir pour mieux asseoir la domination de classe, leurs enfants n etudient pas dans le systeme educatif senegalais

    les autorités publiques n envoient pas leurs enfants dans l ecole publique
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    Auteur

    Lebaolbaol Tigui

    En Octobre, 2017 (15:31 PM)
    Quand je vois des enseignants s'adresser à des apprenants en langue nationale dans la cour de l'ècole ......Je me pose la question : Pourquoi perdons nous le temps d'aller à l'ècole pour apprendre une langue une culture que nous refusons deliberement d'utiliser.....I HAVE PROBLEM TO UNDERSTAND THIS THING ! NOUS NE SOMMES ENCORE DECIDES DE NOTRE AVENIR............Sans l'assimilation de nos langues offielles on restera dans le sous developpement , dans la dependance dans l'ESCLAVAGE DES AUTRES .......Les pays africains qui sont les plus developès ceux sont exactement ceux qui s'appropient leur langue de travail et la culture qu elle vehicule......NAIJA (nigeria) South Africa ,Uganda Ruwanda, Kenia.........etc.............Nos autoritès senegalaises sont vraiment amorphes incapables de rien decider..........Moi , je les souhaite la mort ! Etre elu , ètre nommè est une responsablitè on l'excerce ou on la remet au peuple. :frustre: 
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    Auteur

    Guirladio Kane

    En Octobre, 2017 (15:39 PM)
    LE DÉBAT DES DIALLOBES SUR L'ECOLE FRANÇAISE EST TOUJOURS D’ACTUALITÉ !!! CE QUE NOS ENFANTS Y ONT GAGNE ( VILLAS, VOITURES, COMPTES BANCAIRES SUPER CRÉDITEURS ) VAUT IL CE QUE NOUS AVONS PERDU EN EUX ( VALEUR, DIGNITÉ ET CRAINTE DE DIEU ) ?????
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    Auteur

    Lebaolbaol Tigui

    En Octobre, 2017 (15:55 PM)
    ces slagans intempestifs en wolof qui me font bouillir le sang ! jangandoo ! uby tey ! jang tey ! And beno senegal ! and taxawu senegal ! etc.......................voilà une injustice et unecontradiction que nos autoritès nous ont infligèes par mèdiocritè et par vulgaritè.............On s'adresse à des enseignants franacais à travers une autre langue que le francais :UNE ANOMALIE ! ( jangandoo ! uby tey ! jang tey !) depuis l'irruption de ces contradictions qui encouragent à la negligence des etudes , le niveau des enseignants et celui des apprenants ne fait que flèchir , baisser......Dans une republique qui se respecte , les autoritès ne doivent pas exiger au peuple aucun terme ou slogan d'aucun groupe d'individus mais des slogans que nous partageons entre concitoyens et entre citoyens du monde....LA REPUBLIQUE CE N'EST PAS UNE PROVINCE ! c'est une faute grave que l'autoritè s'adresse au Cassa, au Sine , au Fouladou au Blouff au Djeridji etc à travers un idiom autre que la langue officielle Socle de notre unitè.......C'EST UNE FAUTE , DISONS LE CLAIREMENT..... :frustre: 
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    Auteur

    Lebaolbaol Tigui

    En Octobre, 2017 (16:05 PM)
    L'ècole sènègalaise a pris un coup impardonnable et inoubliable avec la sortie du Ministre du tourisme dans les chaines de television francaises...........Mdrrrrrrrrrr ! tout va se savoir ! Une ècole où les enseignants et apprenants ne respectent rien , proviseurs et prefets faux fuyants sans autoritè .......des enseignants qui prennent leur "cass de tanngana" en classe " des eleves qui s'habillent en bayeLatt ou en bayFall ............People is very stupid ! :frustre: 
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    Auteur

    Lebaolbaol Tigui

    En Octobre, 2017 (16:10 PM)
    Macky Sall à qui on avait espoir pour redresser le pays n'est rien d'autre qu'une abomination une anomalie politique et historique une vraie honte continentale.........L'histoire ne pourra parler de lui que du mal...c'est quand meme triste.... :frustre: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (16:13 PM)
    c'est le senegal lui meme qui est malade :emoshoot:  :fbhang: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (16:50 PM)
    C'est vrai à 100 % !!!

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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (17:02 PM)
    je ne suis pas APR mais le slogan ubbi tey jang tey a de la percussion , du répondant, je suis apprenti poète , ce sloghan me fascine, je salue son concepteur
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    Auteur

    Dem Lene Wayi

    En Octobre, 2017 (17:44 PM)
    les meilleurs de tout les temps



    oumar pene

    youssou ndour

    thione seck

    waly seck





    assane pene va tout bouleverser, la bonne musique de diamono avec pene junior







     :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (19:06 PM)
    Les enfants ne font que renvoyer aux adultes, leurs parents, leur véritable image. Les enseignants ne sont que des éléments d'un ensemble, la population sénégalaise qui a beaucoup de mal à exorciser le mal qui le hante et qui a pour nom : laxisme, manque de rigueur en tout, et fatalisme. Le réveil risque d'être brutal, s'il ne l'est pas déjà!
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    Auteur

    Lebaolbaol Tigui

    En Octobre, 2017 (19:34 PM)
    S'il ne dependait que de moi , on aurait les memes manuels que la france , le canada ou la suisse....Xeer bey teyeh aw saket dakoy dieguegn ( le bout de bois qui maintient une pallissade ne doit pas etre eloignèe de celle ci)....on a beau parler de realitès africaines ce n'est qu une fantaisie intelectuelle...car on vit actuellement comme en france..on reflechit on reagit comme en france.....Au temps où on avait les memes livres d enseignement on n'etait pas mauvais......Il est très possible que l'Afrique depasse la france un jour dans les etudes mais à condition qu'on adopte le meme systeme qu'elle......Mais un systeme "dama beugueu dimili sama yaay " ! Mdrrrrrrrrrr :frustre: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (00:53 AM)
    Bah la réponse est simple. Tout est à notre disposition Internet; wikipedia, Macbook, Watssap, Iphone pour les calculs complexes... Tout est à portée de mains. Le stylo n'est qu'à titre décoratif. Plus besoin de se creuser la tête  :smile:  :sunugaal: 
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    Auteur

    Cheikh

    En Octobre, 2017 (08:48 AM)
    Très bon article. Félicitations à M. Sané. L'école publique est d'abord malade de ses "élites" plus sensibles aux avantages procurés par les bailleurs (voiture, voyage, per diem) que par le devenir des enfants. Sinon comment comprendre ce currucila très méprisant qui nous est imposé, comment comprendre ces ouvrages nullissimes (marie et madi) que l'on nous impose. Imaginez, il n'y a plus de dictée en classe, on parle wolof, Diola, sérére et autres langues nationales. Personne ne parle plus français. Moi qui ai quarante ans maintenant, j'ai été formé dans un système totalement différent de celui actuel. je passe mon temps à me chamailler avec les inspecteurs et autres enseignants du moyen secondaire sur ce que je considère etre une forfaiture et un complot contre les intérêts du Sénégal.

    Moi, je l'assume, tant que j'en aurais les moyens, mes enfants n'iront pas dans le public, c'est valable pour beaucoup de mes concitoyens. Il faut revoir les politiques publiques de l'enseignement, nous acceptons tout et n'importe quoi. Ce qui me met hors de moi c'est la fameuse approche par les compétences APC. Ça, ça me tue. On ne triche plus, on fait de la remédiation par les paires. Continuez comme ça rek, on verra. Les responsables sont abdou Diouf et Iba der thiam. Je suis dégoûté.
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    Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (09:27 AM)
    les maux de l'école publique sénégalaise ne datent pas d’aujourd’hui et ont plusieurs origines.

    - le manque de politique d'emplois a contraint de nombreux jeunes sénégalaises et sénégalais à embraser la carrière enseignante par infraction

    - l'injustice dans le traitement de la masse salariale en tenant compte des diplômes et de la hiérarchie a conduit les enseignants à la révolte

    - il faut souligner les promesses n'ont tenues et le non respect des accords de la part de l'état

    - de fortes sommes d'argent sont utilisées pour faire la politique.....

    l'état doit revoir sa politique en matière d'éducation aussi les enseignants doivent savoir raison gardée.
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