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Pré-rapport de la CNAES : Le futur de l’enseignement supérieur esquissé

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Pré-rapport de la CNAES : Le futur de l’enseignement supérieur esquissé

Le travail a été harassant car, en un temps record, les 15 membres du comité de pilotage de la Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur (Cnaes), dirigé par le Pr. Souleymane Bachir Diagne, a ratissé large en interrogeant tous les segments de la société sénégalaise. Au final, le pré-rapport sur lequel planchera la plénière, du 6 au 9 avril, a esquissé ce qui sera l’avenir de l’enseignement supérieur afin d’assurer le décollage économique du pays.

Priorité aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques
Accorder une place de choix aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques (Stem) est l’une des plus importantes recommandations du comité de pilotage.
Selon le pré-rapport du comité de pilottage de la Cnae le système de l’enseignement supérieur sénégalais doit, d’abord, prendre la pleine mesure du contexte africain et mondial dans lequel il s’inscrit. « Nous sommes à l’ère des sociétés du savoir. Nous vivons une époque où la science et la technologie ont une importance décisive pour le développement des sociétés comme jamais auparavant, mettant tous les pays, des plus riches aux plus pauvres, au défi d’adapter leurs systèmes d’enseignement à cette réalité nouvelle », lit-on dans le pré-rapport. 


Face au changement des perspectives de développement de l’Afrique et pour se donner des atouts dans la nouvelle conjoncture qui se dessine, le système d’enseignement supérieur sénégalais, dans ses composantes publique et privée, doit s’assigner « la tâche d’une priorité absolue de former dans le domaine des Stem [Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques] les ressources humaines qui seront le levier de son émergence ». Selon les auteurs, le choix prioritaire des Stem ne signifie, cependant, pas un abandon des lettres. « C’est, au contraire, choisir pour la continuation de la tradition d’excellence dans les Humanités et dans les sciences sociales et qui a toujours marqué la vie académique, intellectuelle, en général, dans notre pays. Car, c’est assurer que le choix des filières d’enseignement dans ces domaines ne se fera pas par défaut ». Il n’y a donc « aucun paradoxe » à dire que la priorité accordée aux Stem fera le bonheur des études en lettres et sciences humaines.

 
Dans cette perspective, le privé ne devrait pas être en reste. « Il faudra certainement, à l’instar de tout le système d’enseignement supérieur, que le secteur privé mette l’accent davantage sur le développement des Stem et corrige la disproportion qui fait une part démesurée à des formations en management, gestion et autres cursus focalisés sur le secteur tertiaire ». 
Par ailleurs, accorder la priorité absolue aux Stem, est avant tout demander à l’Etat de conduire une vigoureuse politique de mise en place d’infrastructures scientifiques et techniques, ainsi que d’équipements de laboratoire. « De véritables blocs scientifiques mutualisés devront ainsi être rapidement mis en place pour marquer une réelle volonté d’asseoir notre politique de développement sur les Stem ». Cependant, c’est au niveau secondaire et primaire qu’il faudra « encourager les dispositions psychologiques et intellectuelles nécessaires et la volonté de s’engager dans les Stem chez les élèves sénégalais ».

Scinder l’Ucad en 4 entités
L’autre recommandation forte, en dehors du développement des Stem et des Humanités, consiste à valoriser les formations professionnelles et professionnalisantes. Il s’agit de revenir à l’esprit initial des Centres universitaires régionaux (Cur) dont la finalité était le développement des offres de formation dans différentes régions du Sénégal, avec une grande flexibilité dans la définition des curricula. Le pré-rapport recommande aussi l’éclatement de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar en 4 entités autonomes. Ucad I : Sciences de la santé et du sport : Médecine, Pharmacie, Odontologie, Sciences paramédicales, Sciences du sport ; Ucad II : Sciences, techniques, toutes écoles et instituts de technologie, Esp… ; Ucad III : Lettres, Sciences de l’éducation et de la formation professionnelle, Fastef, Enstp, Cesti, Ebad, Esea ; Ucad IV : Droit et Economie.
ration des Unités de formation et de recherche (Ufr) et Facultés en départements ou sections pluridisciplinaires. Une telle structuration, souligne le comité de pilotage, présente plusieurs avantages. Elle permet des échanges scientifiques de discipline à discipline, facilite la constitution d’équipes pluridisciplinaires pour la prise en charge des doctorants et des problèmes scientifiques et favorise la création de laboratoires fédérateurs dans lesquels cohabitent, dans une mutualisation de leurs moyens, des spécialistes de différentes disciplines.


Un lycée scientifique d’excellence pour chaque région


Pour faire de l’étudiant sénégalais le citoyen d’un monde en mouvement accéléré, il doit être préparé, dès la classe de seconde, à un enseignement supérieur de haut niveau, grâce à une formation secondaire de qualité. 
Conformément à une orientation définie par le président de la République, la concertation recommande la création de lycées scientifiques d’excellence dans chacune des régions du Sénégal où pourrait être relancé le système d’internat. Il s’agit aussi de favoriser une pédagogie de l’autonomie orientée vers le développement de l’esprit d’innovation et d’entreprise. 
Par ailleurs, une Responsabilité sociétale des entreprises (Res) devra être favorisée, mais aussi étroitement articulée au système éducatif. Ceci, dans le cadre d’un pacte pour l’Ecole de demain.
Le Comité propose également que le service à la communauté soit valorisé dans les cursus, particulièrement dans les formations techniques et professionnelles. Toujours dans le but de favoriser l’autonomie et la créativité en milieu scolaire et universitaire, « le système éducatif, en particulier l’enseignement supérieur, doit offrir un cadre approprié à l’expression ou au développement de la culture entrepreneuriale. L’un des moyens permettant d’y arriver réside certainement dans la création d’incubateurs. 
Pour permettre à ces incubateurs de jouer davantage leur rôle, il est important non seulement qu’ils soient dirigés par un conseil d’administration dans lequel siègent des alumni, mais aussi qu’ils bénéficient de l’accompagnement d’experts de très haut niveau (en marketing, finance, affaires juridiques, innovation/technologie etc.) ».
Une politique sociale non soutenable
Un déséquilibre financier structurel est noté car les dépenses sociales absorbent les principales ressources allouées par l’Etat à l’enseignement supérieur.
Un diagnostic des ressources allouées à l’enseignement supérieur montre un déséquilibre financier structurel. En effet, le rapport montre que les ressources financières sont plus affectées aux dépenses sociales qu’aux dépenses pédagogiques, et une mauvaise répartition des ressources entre investissement et fonctionnement. Il est également noté une mauvaise gouvernance financière et gestion des ressources. 
De même, « l’affectation des ressources ne tient pas en compte les priorités économiques et sociales. Résultat, la politique sociale dans l’enseignement supérieur est « non soutenable » pour le système. La généralisation des bourses constitue également un facteur ayant perturbé le système et pèse lourdement sur le financement du système.
Le pré-rapport montre que les sources de financement de l’enseignement supérieur ne sont pas diversifiées avec une prépondérance de l’Etat (95 % des dépenses), alors que la part des ménages est très faible. Sans compter une timidité des partenaires techniques et financiers ainsi qu’une faible génération de ressources propres par les universités. « Tout cela fausse le principe de l’autonomie des universités consacrée par les textes législatifs et réglementaires », note le pré-rapport.

Faiblesse des droits d’inscription des étudiants
Autre incongruité notée par le pré-rapport : le faible niveau des droits d’inscription depuis 1965, inférieurs à ceux du secondaire. Il y a aussi la non-harmonisation avec les droits d’inscription dans l’espace Uemoa, le déphasage entre les coûts de formation et la participation des bénéficiaires. 
Il est également noté un financement affecté à la recherche sans impact sur le système et l’absence de résultats (absence d’organisation et de gestion de la recherche garantissant une mutualisation et une rationalisation des ressources qui sont pourtant limitées). L’on remarque une irrégularité dans la mise à disposition par le ministère de l’Economie et des Finances (dotations trimestrielles, absence de sécurisation des crédits annuels du fait des ponctions en 2010, 2011 et 2012), des retards récurrents dans le paiement des salaires et autres indemnités des enseignants, des bourses et aides des enseignants. L’absence de visibilité et de lisibilité sur les dotations globales des universités et le niveau élevé des dettes des universités (14,7 milliards de FCfa) qui bloquent leur fonctionnement y sont également inscrits.
Pour réformer le système d’enseignement supérieur, la concertation énonce un triple défi : comment mobiliser des ressources supplémentaires au profit du système dans un contexte de rareté des ressources ou de pauvreté ? Comment assurer une meilleure utilisation de ces ressources ? Et quels leviers mettre en place pour une politique d’enseignement supérieur financièrement soutenable au Sénégal ?
Créer un Conseil national de la recherche et de l’innovation 
Dans le pré-rapport de la Cnaes, de fortes recommandations visant à promouvoir la recherche et l’innovation ont été formulées pour hisser le Sénégal au rang des nations émergentes.
Le pré-rapport est clair : « Dans l’ordre économique actuel, la capacité d’une société à produire et à utiliser le savoir est essentielle à une croissance économique durable et à l’amélioration des niveaux de vie. Les avantages comparatifs entre les pays découlent de plus en plus des innovations, technologiques ou non, et de l’utilisation compétitive du savoir ». Autrement dit, la science est la voie royale pour accéder au développement durable. Seulement, au Sénégal, il existe encore des contraintes majeures au développement de la recherche et de l’innovation. Elles relèvent, explique le comité de pilotage, de la gouvernance, du faible niveau de financement et de l’insuffisance quantitative et qualitative des ressources humaines et des infrastructures. Aussi, le comité de pilotage propose-t-il « d’adopter une loi d’orientation et de créer un Conseil national de la recherche et de l’innovation ». Cette loi, précise-t-on dans le document, est nécessaire à la construction d’un système national de recherche et d’innovation cohérent et efficace. Le Conseil national serait, quant à lui, un cadre permanent de concertation. « La définition des orientations nationales de la recherche et de l’innovation et la mise en œuvre des orientations définies nécessitent de larges et régulières concertations avec toutes les parties prenantes de la recherche et de l’innovation », indique le pré-rapport, qui souligne aussi la nécessité de mettre en place un système approprié d’indicateurs de performance pour l’évaluation de la politique nationale de recherche et d’innovation. « Les indicateurs de performance sont  l’expression concrète de l'atteinte des objectifs fixés en matière de qualité, d'efficacité et d'efficience de la recherche et de l’innovation », soulignent les rapporteurs. Grâce à ces indicateurs, le gouvernement sera en mesure d’identifier les forces et faiblesses du pays dans le domaine de la recherche et de l’innovation, et de dégager des perspectives de progrès.

Mettre en place un fonds national
En lieu et place de l’actuel Fonds d’impulsion de la recherche scientifique et technique (First), le Comité recommande la création d’un « Fonds national de la recherche et de l’innovation (Fnri) jouissant d’une autorité administrative et financière et sous la tutelle technique du ministère en charge de la Recherche ». Ce fonds, précise-t-il, aura pour mission d’assurer le financement des projets de recherche, le transfert des connaissances et des technologies, la protection des brevets, l’incubation et l’amorçage d’entreprises innovantes, le capital risque, le partenariat entre les Iesr et l’entreprise, les activités d’innovation des entreprises, le fonctionnement des incubateurs d’entreprises, l’équipement des laboratoires de recherche, la création et le fonctionnement de structures fédératives de recherche, par les Iesr etc.
« Ce fonds mettra en place des programmes cadres auxquels des moyens financiers conséquents devront être alloués. Ses stratégies de financement seront fondées sur la contractualisation et la reddition des comptes », lit-on dans le pré-rapport de la Cnaes, qui préconise aussi l’élaboration de plans stratégiques de la recherche et de l’innovation et la restructuration des Unités de formation et de recherche (Ufr) et Facultés en départements ou sections pluridisciplinaires. Une telle structuration, souligne le comité de pilotage, présente plusieurs avantages. Elle permet des échanges scientifiques de discipline à discipline, facilite la constitution d’équipes pluridisciplinaires pour la prise en charge des doctorants et des problèmes scientifiques et favorise la création de laboratoires fédérateurs dans lesquels cohabitent, dans une mutualisation de leurs moyens, des spécialistes de différentes disciplines.

Le comité recommande la mise en place d’un statut de l’enseignant-chercheur
La mise en place du statut de l’enseignant-chercheur et optimisation du fonctionnement des écoles doctorales ont été recommandées par le comité de pilotage de la Cnaes.La mise en place du statut de l’enseignant-chercheur et l’optimisation du fonctionnement des écoles doctorales sont également de fortes recommandations formulées dans le pré-rapport de la Cnaes. « Il est désormais nécessaire de mettre en place de nouveaux statuts des personnels d’enseignement et de recherche mieux adaptés aux exigences de la recherche et de l’innovation. Il s’agit de réviser certaines dispositions de la loi 81-59 du 9 novembre 1981 et du  décret n°89-909 du 5 août 1989 qui entravent la carrière des personnels d’enseignement et de recherche », souligne le pré-rapport. 
Le document recommande vivement des soutiens financiers nécessaires à l’optimisation du fonctionnement des écoles doctorales, dispositifs fédérateurs, qui ont pour mission la formation des futurs docteurs. « Elles adhérent aux principes de la pluridisciplinarité, organisent des activités pédagogiques et préparent l’avenir professionnel des futurs docteurs et, par conséquent, doivent être soutenues financièrement ». 
Entre autres recommandations, il y a la nécessité de renforcer les capacités d’innovation et de recherche du Sénégal (l’environnement matériel de travail du chercheur doit donc être considérablement amélioré pour permettre aux institutions d’absorber les talents formés et de  produire des connaissances de niveau international) ; de créer une structure d’évaluation de la recherche et de l’innovation et d’intensifier la coopération scientifique internationale. 
« L’intensification de la coopération scientifique avec les pays à fort potentiel scientifique et technologique est un enjeu essentiel car la coopération scientifique internationale est un vecteur d’échange de connaissances et d’enrichissement des chercheurs. Elle est nécessaire à l’excellence scientifique », explique le comité de pilotage.

Les quinze recommandations
• Augmenter la part des ressources publiques consacrées à l’enseignement supérieur (affectation de 1 % supplémentaire de Pib) ;

• Développer le secteur privé afin qu’il puisse épauler l’Etat dans ses efforts (accueil de 50 % des bacheliers d’ici à 2017) ;

• Affecter 25 % de la Cfce à l’enseignement supérieur ;

• Augmenter la contribution des bénéficiaires (citoyens) aux  coûts de la formation ;

• Développer les ressources propres des universités (au moins 50 % des ressources totales d’ici à 2017) ;

• Promouvoir des financements innovants ;

• Faire l’audit des bourses et réviser le système d’attribution des bourses d’excellence et des bourses sociales ; 

• Réformer le système d’hébergement des étudiants  et l’inscrire dans le cadre d’un partenariat public/privé ;

• Faire une étude économique des différentes options proposées pour la soutenabilité du financement de l’enseignement supérieur ;

• Instaurer un système d’exploitation optimale des ressources des Ies publiques ;

• Assurer une gestion saine des fonctions de service ;

• Augmenter les droits d’inscription tout en accompagnant les plus démunis ;

• Encourager les contrats de performance (Cdp) ;

• Impliquer les partenaires financiers et les collectivités locales dans le financement de l’enseignement supérieur ;

• Evaluer chaque année le coût d’une année-étudiant par filière de formation et par Ies.

Par Seydou KA et Abdoulaye DIALLO



8 Commentaires

  1. Auteur

    Taf

    En Avril, 2013 (10:17 AM)
    Bravo les gars bonne reflexion mais incomplete. Qu'en est-il des débouchés ? A quoi servirait d'avoir un peloton de Mathématiciens et d’ingénieurs en tout genre si c'est pour les laisser au chômage ? Pour etre plus concret ...En ce moment combien sont ils les ingénieurs qui nous sortent de l'ESMT et qui peine a trouver un stage en entreprise ? Quitte a fabriquer des chômeurs le système actuel est OK des poètes et philosophe pour au moins prendre la vie du bon cote ?.....:-) Wala Bok !!!
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  2. Auteur

    Sam (suite)

    En Avril, 2013 (11:31 AM)
    comme cela l'université restera exclusivement au service de l’instruction, de la recherche et de la formation professionnelle.

    4. Éliminer les bourses d'études pour en faire des indemnités de recherches et des aides pour les cas les plus démunies. Orienter les étudiants vers les institutions financières en partenariat avec l’État du Sénégal. Cela permettrait aux étudiants de finir rapidement leur cursus universitaire et de ne pas s'éterniser au campus. Éliminer également les bourses des étudiants sénégalais à l’extérieur pour des formations qui existent au Sénégal.

    5. Last but not least, recruter des profs vraiment compétents, s'ils le faut prendre des professionnels avec des qualités de pédagogie avérées. je suis désolé de le dire mais j'ai eu des profs vraiment qui n'était pas à la hauteur.

    C'etait juste une petite contribution pour une université de qualité au Sénégal.
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    Auteur

    Question à Taf

    En Avril, 2013 (12:04 PM)
    Tu as des propositions? Ce serait génial. Le chômage existe partout, mais il est aussi important que la formation soit excellente...Ce n'est pas le fait d'être ingénieur qui compte, c'est d'être un bon ingénieur...Au lieu de tjs compter sur une embauche faisons en sorte de développer l'esprit d'entreprendre. Le potentiel est en Afrique, les jeunes doivent créer, inventer, designer...C'est le propre de l'ingénieur par exemple.
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    Auteur

    Echengo!

    En Avril, 2013 (13:06 PM)
    En résumé, la CNAES propose des meilleures conditions de travail pour les professeurs et rien pour résoudre les difficiles conditions d'existence des étudiants, sinon les empirer. Je suis vraiment déçu, chers professeurs!

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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2024 (12:44 PM)
      Je suis désolé mais vous avez passer a côté.ce n'est pas un manque de respect a Coumba gawlo qui n'a plus rien a prouver au niveau national et international mais disons aussi chacun a sa place.pour exemple gorgui Sy dieng est trop fort mais aliou Cissé ne va pas le convoquer dans ses 22.les marabouts les candidats disent espoliés comme cheikh tidiane gadio et autres. Le dialogue pour la date ne devait concerner que les 19 qualifiés et retenus par Cc point.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2024 (12:48 PM)
      Attention aux mauvaises interprétations. D'après ce que j'ai lu, il veut simplement dire que le dialogue a été détourné de son objectif initial qui devait être comment allait aux élections, et donc quand il cite coumba gaolo ici, c'est juste satirique.
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    • Auteur

      Bara Aw

      En Mars, 2024 (12:49 PM)
      À la place du dialogue, il fallait un décret convoquant le collège électoral. Le Conseil Constitutionnel avait, le 15 février, enjoint à Macky Sall de le faire " dans les meilleurs délais ". Donc, 72 heures après, le décret devait sortir mais il a préféré un dialogue dont les candidats admissibles n'ont jamais été demandeurs...🌪🌪🌪🌪🌪🌪🌪🌪🌪🌪🌪🌪🌪🌪🌪🌡🌡🌡
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2024 (13:40 PM)
      C'est l'arrogance des membres de notre opposition actuelle. À part eux, aucun sénégalais n'est sérieux, n'est compétent, n'est patriote, n'est digne.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2024 (13:48 PM)
      Ce monsieur qui s'agite beaucoup, n'a jamais été un bon communiquant. Vous aurez pu exprimer votre opinion sans citer personne en particulier.
      Vous êtes effectivement tombé dans la minimisation de l'autre. Dommage
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2024 (14:18 PM)
      Le Sénégal n'appartient pas aux politiciens, c'est exactement cette compréhension qui manque à Diallo. Il se voit trop grand, il croit appartenir à une élite.
      Une telle personne qui parle ainsi ne pourrait pas respecter les sénégalais s'il était élu. C'est une évidence.
      Ces propos sont tout simplement irrespectueux pour l'ensemble de la population qui ne fait pas de politique.
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    • Auteur

      Reply_authorejahman

      En Mars, 2024 (15:12 PM)
      Non monsieur Coumba n'a pas le niveau intellectuel de Mr diallo.sur le plan de la musique elle n'a pas un vécu qui mérite qu'on la considére comme un star ou autre sa propre mère chantait mieux qu'elle ne parlons pas de ses sœurs. On aime trop les gens en les idolatrant dans ce pays.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2024 (15:27 PM)
      Merci de revoir votre niveau de lecture et de compréhension de ce que veut dire m. DIALLO 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2024 (15:52 PM)
      Oui, Coumba a complètement raté sa com. Elle n'a pas dignement représenté le Peuple des artistes et même des millions de Sénégalais. So mounoul Wakh DEUG, toggal sa keur. Ce dit " dialogue" ou monologue en réalité n'était pas le lieu des douceurs moelleux en louanges intelligentes. Elle n'a même pas parlé d'élections. Et sa chanson n'était pas belle très sincèrement pour la circonstance.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2024 (16:29 PM)
                   L'ENVAHISSEMENT DE L'ESPACE POLITIQUE PAR DES ÉLÉMENTS FOLKLORIQUES
            On ne peut pas à l'enfance jouer avec ses amis du quartier, grandir dans des discussions familiales et des soirées mondaine et se croire détenteur de la connaissance nécessaire et suffisante à débattre de choses sérieuses qui déterminent l'avenir de la cité. Sans au préalable suivre de grandes études pour acquérir les sciences issues des expériences universelle de plusieurs générations qui ont fini de prouver leurs efficacité.
             Ceux qui n'ont pas compris leurs limites, et se désolent quant on l'ait le les rappelle n'ont d'autre choix que de s'en prendre à eux même. Qui est ce qu'un griot,un  chanteur ou une chanteuse a à faire dans une discussion technique des affaires d'état entre protagonistes d'une élection qui ont la décision de trouver les moyens techniques et organisationnelles de la tenue d'une élection présidentielle libre et sécurisée à date échue.
              Le problème du Sénégal est la envahissent d'éléments folkloriques dans les affaires sérieuses de la cité qui devaient être exclusivement réservées à des experts et des sachant de la chose qui demande des qualifications et des degrés très élevés des connaissances de l'économie, des statistiques, des mathématiques et de la géopolitique mondiale etc la liste est longue.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2024 (17:16 PM)
      je suis tout a fait d'accord avec toi sauf le mot '' Guineen'' que tu as utilise. Le senegal est compose de plusieurs noms de famille.  Moi, qui voius parle, je me nomme I. Diallo. je suis ne a st louis de pere st louisien et de mere st louisienne. le nom de mes grand parents c'est DIOUF, DIAGNE.....donc juste pour te dire. Arretez de faire ses amalgames
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    • Auteur

      Dand

      En Mars, 2024 (20:55 PM)
      Ce Guinéen m'a deçu. Comment il peut oser tenir de tel propos irrespectueux  envers notre Coumba Gawlo national. A l'entendre parler c'est sûre que il est un crétin de souche
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    • Auteur

      Bill

      En Mars, 2024 (22:20 PM)
      Vous devez ignorer que M. Mamadou Lamine Diallo est un.produit de X. 
      Sûrement  vous ne savez pas ce que signifie X, c'est l'Ecole Polytechnique de Paris qui accueille les.meilleurs du monde à l'image de Hadvard. 
      C les meilleurs élèves du monde qui réussissent le concours d'entrée de X.
      A ma connaissance, Coumba Gawlo à échoué 3 fois au Bac et je ne pense pas qu'elle l'ait eu.. Donc ...
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    • Auteur

      Machy Sall

      En Mars, 2024 (04:55 AM)
      Attention tu ne parles pas de n'importe qui c'est vrai que politique dey watié nit le gars il fait le grand polytechnique X a paris et sortie diplômé.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2024 (07:23 AM)
      Alors pour toi tous les Diallo et les Ba sont des guineens. 
      Alors pour toi le Sénégal  s'arrête au Cayor!!!
      Pauvre idiot Tu réfléchis  comme les Lepen et Zemour de France.
       
       
       
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    • Auteur

      Zapp

      En Mars, 2024 (07:56 AM)
      Mais toi t'es inculte ou juste idiot ?? Mamadou Lamine Diallo nouveau politicien ??? Mon vieux il te reste trop de choses à apprendre au Sénégal en tout cas sur l'histoire de la politique. Je me demande si tu étais déjà né quand Diallo était candidat à l'élection présidentielle pour la première fois. Note bien que quand il a commencé à être candidat, même l'actuel président ne pensait pas un jour être candidat à une élection présidentielle. Mamadou Lamine Diallo sait très bien de quoi il parle. 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2024 (08:51 AM)
      Mais pourtant lime wakh deug la dé dialogue bou sérieux wone ñafa nék kéne amoufa place date élection yi lane wakh 
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2024 (13:45 PM)
      culture avec coumba gallo oui.destiné politique avec les politiciens pour l'avenir du senegal oui.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2024 (08:17 AM)
      On s'en fout du soutien à Coumba. Ce qu'il dit est vrai. Ce dialogue n'est pas sérieux eu égard au format et aux invités. Si tu dois parler d'une chose précise impactant toute la nation tu dois inviter les experts de la matière et ceux qui sont directement concernés et pas des "a côté" qui vont rien apporter de bon
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    • Auteur

      Reply_authorauteur

      En Mars, 2024 (13:57 PM)
      N interpréter pas sa pensée  autrement toute personne  lucide d esprit sait qu il a dit ça tt simplement  pour ironiser le connaissant  c est un homme  respectable et respectueux  ce monsieur c est une sommité en intelligence  l un des tous premiers  cadre sorti de la fameuse école des mines de Paris arrêtez de ternir l image des gens il n à ni voulu offenser ou humilier  coumba gawlo c etait juste de l humour au passage un brin de moquerie à l endroit du dialogue de macky
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    Auteur

    Papa Cedric Ndiaye

    En Avril, 2013 (23:15 PM)
    LE SEUL OBSTACLE AU DEVELOPPEMENT DES ECOLES ET UNIVERSITES SENEGALAISES EST CONSTITUE PAR LES SYNDICATS? DEPUIS QUE SEYDI BABACAR SY DIRIGE LE SAES L UNIVERSITE RECULE 5 MOIS DE GREVE POUR RIEN PAR DES UNIVERSITAIRES? LA HANTE DE L AFRIQUE ET DU MONDE. A L UGB SAINT LOUIS LES ETUDIANTS PAIENT 15 000 F POUR ETUDIER. A DAKAR 4800 F C EST IMPOSSIBLE ALORS QU ILS PAIENT 50 000 AVEC LEURS BOURSES POUR DES ETUDES DANS LE PRIVE. LE PROBLEME AU SENEGAL C EST LA POLITIQUE DE L AUTRICHE TOUT LE MONDE VOIT LA REALITE MAIS PERSONNE N OSE PARLER. COMME DU TEMPS DE WADE AVEC LE PHENOMENE KARIM. AUJOURDHUI KARIM EST DEVANT LES JUGES ET PERSONNE NE LE DEFEND SURTOUT SES PARENTS DU PDS.
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    Auteur

    Courant

    En Avril, 2013 (13:30 PM)
    SALUT DANS CE PAYS Y A T IL PAS UNE JUTICE A 2 VITESSES: LE DG DE L ASSER MODIBO DIOP EST EN PRISON DEPUIS. ET POURQUOI LE PCA QUI AUTORISE LES DEPENSES N EST PAS INQUIETE .



    IL S AGIT DE MADEMBA SOCK QUI EST AU DEBUT ET A LA FIN .ALIOU NIANG EST CONVOQUE .MADEMBA SOCK DOIT REPONDRE DEVANT LE JUGE.



    IL NE MERITE PAS LE POSTE DE P C A ALORS QUE LES CADRES DE A P R SONT LA.



    LA JUSTICE DOIT SECOUER MADEMBA SI ON VEUT LA VERITE LA JUSTICE ET L EQUITE EN TOUTE CHOSES
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    Auteur

    '

    En Avril, 2013 (17:46 PM)
    paf,ils visent que leur intéret , ces vieux déracinés , veulent introduire le système occidental dans notre pays,et on voit que toutes ces personnes là,ne savent rien la réalité des universités sénégalaises,ils lancent ce proc////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////és rien que /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////s'///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////e////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////n////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////ricg///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
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    Auteur

    Alpd

    En Avril, 2013 (11:15 AM)
    Quelle est la methodologie utilisee? Dire qu'on a interroge les differnts segments de la societe ne suffit pas ,statistiquement.

    Votre echantillonage s'est fait comment.
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