Bokidiawé, une commune de la région de Matam, fait face à un problème écologique matérialisé par l’avancée du désert qui ne cesse de perturber le sommeil des populations locales. Le maire, Khalilou Wagué a tiré la sonnette d’alarme pour alerter les autorités étatiques afin que des solutions idoines soient trouvées pour renverser la tendance.
«Actuellement l’avancée du désert se signale par des tempêtes de sables qui annihilent toutes activités économiques dans la zone. (…). Il urge de renverser cette tendance par l’aménagement de l’espace urbain à travers des mesures appropriées, comme entre autres, l’amélioration du cadre de vie par des actes de reboisement, d’aménagement du paysage dans l’optique d’offrir aux populations la possibilité de s’épanouir dans un milieu assaini et sécurisé», a déclaré M. Wagué devant Abdoulaye Bibi Baldé, ministre de l’environnement et du développement durable , venu présider la journée mondiale de l'environnement . Pour illustrer ses propos, il a cité «le Diédiégol marqué par une forte pression démographique. Ainsi que le Diéri de Modiboula en passant par Kawel, Kirira jusqu’à Thiéhel Sébé, touché par la dégradation des pâturages».
Le maire qui a été l’hôte des invités venus célébrés cette Jme à Matam a aussi attiré l’attention des autorités étatiques sur leur zone menacée par la sécheresse. «Nous sommes dans une zone marquée par la sécheresse qui constitue un risque mal compris et qui ne reçoit pas suffisamment d’attention. Depuis quelques décennies la commune de Bokidiawé, à l’instar des autres collectivités de la région de Matam, subit les effets des changements climatiques et une dégradation accrue de son cadre de vie. Une dégradation des conditions de production agricole, une réduction des potentiels de production, des problèmes d'érosion et une dégradation du couvert végétal.
A cette liste s’ajoute, selon lui, «l’absence totale d’une culture appropriée pour la conservation et l’entretien de l’arbre, la pression démographique qui entraîne une extension des terres de culture et d’habitation, la pression sur les ressources forestières avec la forte demande en charbon de bois des villages». Il a aussi précisé que la commune de Bokidiawé a élaboré un programme dénommé ‘’Bokidiawé-commune verte’’ d’un montant de 900 millions FCFA couvrant 34 villages et 54 hameaux sur une durée de 3 ans.
Youssoupha MINE
6 Commentaires
Podorois
En Juin, 2015 (19:15 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (19:49 PM)Anonyme
En Juin, 2015 (19:49 PM)EN STOPPANT L'AVANCéE DU DESERT PAR DES ACTIONS DE REBOISEMENT COMME L'ONT FAIT LES ISRAELIENS QUI ONT REFLEURI LE DESERT SUR LEQUEL ILS SONT OBLIGéS DE VIVRE.......
LE DAKAROIS OU LE KAOLAKOIS SE FOUT PAS MAL DU DESERT QUI AVANCE à , MATAM !!! ALORS DE TOUJOURS DE TENDRE LA MAIN ENCORE ET ENCORE CONMPTONS SUR NOUS MEME D'ABORD
LE SENEGAL ET LA CORéE DU SUD ETAIENT éCONOMIQUEMENT à EGALITé EN 1960 , NOUS AVONS PERDU NOTRE TEMPS EN CROYANT QUE LA FRANCE ALLAIT NOUS CONDUIRE à L'EMERGENCE RESULTAS ON EST ENCORE PLUS PAUVRE QU' EN 1960......ALORS QUE LA CORéE FABRIQUE DES SAMSUNG DES HYUNDAI ......
NOTRE PRESIDENT VEUT QUE LES INVESTISSEURS COREENS VIENNENT AU SENEGAL MAIS QUI VA TRAVAILLER ? EUX ILS SAVENT DèJà QUE LES SENEGALAIS NE SONT PAS DES BOSSEURS ....ILS NE VONT PAS VENIR PERDRE LEURS INVESTISSEMENTS.......ILS FAUT QUE NOUS DONNONS DES GAGES DE NOTRE VOLONTé A TRAVAILLER ....ALORS LES INVESTISSEURS VOYANT CELA ILS ACCOURRONT ....
Borom Xél Mi
En Juin, 2015 (20:25 PM)Bob
En Juin, 2015 (22:01 PM)Comme si on avait pas la solution ..... Chaque élève, un arbre ................ Dans tous les villages autour et de MATAM............. Ton arbre meurt on t'en donne un autre. D'ici 3 ou 5 ans le problème sera moindre
Anonyme Samba Mamadou Dia
En Juin, 2015 (08:58 AM)Participer à la Discussion