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Insolite : elle donne naissance à son bébé assise sur la tribune

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Insolite : elle donne naissance à son bébé assise sur la tribune

Un fait insolite s’est déroulé à Touba,  lors de l’inauguration de la nouvelle préfecture de Ndame. Une femme  a donné naissance à un bébé confortablement assise sur la tribune officielle, Au moment où les organisateurs s’attelaient aux derniers réglages pour démarrer les allocutions. Selon un témoin des faits, la jeune maman ne laissait pas deviner que sa grossesse était à terme. Elle a été aidée par des individus qui ont accouru pour lui prêter main forte dès qu’ils l'ont vue en travail. Une femme a utilisé son pagne pour la couvrir des regards, avant l'évacuation du nouveau-né et de sa mère  à la maternité de Touba Darou Salam. Selon des spécialistes de la maternité interrogés par L’Obs, ce genre de naissance est « rarissime ». Il se produit généralement chez des femmes  ayant déjà eu plusieurs enfants et pour qui le travail peut se dérouler plus rapidement.On cite également le cas de futures mamans qui résistent à la douleur et qui ont attendu trop longtemps avant de se rendre à la maternité.



13 Commentaires

  1. Auteur

    Lui Meme

    En Août, 2011 (17:36 PM)
    L'opposition Sénégalaise est à l'image de ses humoristes.

    -Bêtte comme YAWOU DIAL

    -Conne comme KOUTHIA

    -Idiotte comme SANNEX



    ABDOULAYE WADE est,et restera votre chef pr tjs.



    *Vive ABDOULAYE WADE,

    le meilleur président du sénégal de tt les tps.



    *Vive KARIM WADE,

    le futur président du sénégal après son père.



    *Vive FARBA SENGHOR,

    le vrai serviteur du maitre.
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    • Auteur

      Mdr

      En Juillet, 2022 (18:56 PM)
      C'est quoi une instabilité légale à l'assemblée nationale ? Un procédure d'urgence pour une loi sur le 1er ministre qui finalement n'est pas nommé? Comment le gouvernement peut-il être responsable devant l'assemblée nationale ? Ou bien le président garant de la constitution qui a fait un référendum sur la limitation des mandats puis qui répond ni oui ni non quand on lui demande ce qu'il va faire en 2024? Une simple question rhétorique... les Benno Apr font de la dissertation maintenant, avec des hors sujets systématiquement. Pauvre Sénégal, une Médiocratie à ciel ouvert 
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  2. Auteur

    Lui Meme

    En Août, 2011 (17:37 PM)
    L'opposition Sénégalaise est à l'image de ses humoristes.

    -Bêtte comme YAWOU DIAL

    -Conne comme KOUTHIA

    -Idiotte comme SANNEX



    ABDOULAYE WADE est,et restera votre chef pr tjs.



    *Vive ABDOULAYE WADE,

    le meilleur président du sénégal de tt les tps.



    *Vive KARIM WADE,

    le futur président du sénégal après son père.



    *Vive FARBA SENGHOR,

    le vrai serviteur du maitre.
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    • Auteur

      Emergence Migrants Mercenaires

      En Juillet, 2022 (20:04 PM)
      Que fait l'état pour ses jeunes? Sebegal 1er fournisseurs mondial de migrants et mercenaires? Où sont les Marocains Rwandais, Gabonnais?
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    • Auteur

      Daba

      En Juillet, 2022 (21:18 PM)
      Des majeurs et vaccines pourquoi letat doit faire qq chose pour eux.  Tu crois que letat doit faire tout a tout le monde tout le temps. Et si ils aiment la guerre. 
      EN plus qui te dit que ce sont des jeunes, peut-etre quil ont 50 ans, 
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    Auteur

    Mama

    En Août, 2011 (17:39 PM)
    Ca se voit que les femmes rompues a la tache n'eprouvent point de difficulte pour donner naissance.La lecon que j'y tire est que les femmes rurales sont mieux portantes que les citadines.
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    Auteur

    Le Citadin

    En Août, 2011 (18:10 PM)
    Après le ndogou ma waxla sama xalaat :up: 

     :-D  ba tasss
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    Auteur

    Vii

    En Août, 2011 (18:43 PM)
    KHANAA ELLE A 19 ENFANTS? :?:  :?:  :?: 



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    Auteur

    La Gazette

    En Août, 2011 (19:04 PM)
    INFRASTRUCTURES ROUTIERES AU SENEGAL

    POURQUOI LA DEGRADATION PREMATUREE ?



    Les infrastructures routières, au Sénégal, ont ceci en commun : elles se détériorent quelque temps après leur réalisation. Jusqu’à créer un malaise dans le milieu du Btp et au plus haut sommet de l’Etat, le maître d’ouvrage. Qu’est-ce qui explique ces errements ? Les réponses fournies à cet effet à La Gazette par des techniciens du Btp sont édifiantes

    La scène s’est passée en 2002 sur la Route Nationale numéro 1 (RN1), à hauteur de Diouroup (20 kilomètres de Fatick). Le président Abdoulaye Wade, en tournée dans le Sine-Saloum, donne l’ordre au cortège de s’arrêter. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il sort de sa voiture, touche l’asphalte étalé sur la chaussée « garnie » de nids-de-poules et lance : « Désormais, je veux des routes dont la capacité de résistance est d’au moins 50 ans. Je demande à tous les démembrements de l’Etat du Sénégal à s’engager pour relever ce défi ». Le projet est ambitieux, mais fait sourire les « hommes de l’art » qui indiquent que « c’est utopique de penser à réaliser au Sénégal une route dont la durée de vie dépasse au plus 15 ans ». Abdoulaye Mbodji, directeur technique de l’entreprise Jean Lefebvre Sénégal (Jls) s’offusque d’emblée : « Quand le président Wade disait qu’il allait faire des routes dont la durée de vie est de 50 ans, on savait que c’était des blagues ». Car selon les techniciens du Btp, la durée de vie maximale d’une route ne dépasse pas 15 ans. L’ambition du président Wade est-elle alors une simple déclaration d’intention ou une folie de grandeur démesurée ? On peut le penser en raison du fait que des initiatives ont été prises depuis cette date, mais, le défi est, jusque-là, loin d’être relevé.

    La plupart des routes qui ont vu le jour ces dernières années, se sont détériorées en l’espace de quelques années, pour ne pas dire, quelques mois. Les exemples de la route Fatick-Kaolack, de Kaolack-Mbirkilane, de Bargny-Fass Mbao (pour ne citer que celles-là) sont patents. Pourquoi les routes ne tiennent-elles donc pas longtemps au Sénégal ? Les réponses sont multiples et diverses, mais un fait reste constant : Au Sénégal, comme dans beaucoup de pays africains, la construction de routes se fait sans normes. Elle se fait « avec des manquements allant de la conception des cahiers de charges à la maintenance (entretien) des infrastructures routières, en passant par l’exécution des travaux ». Il y a alors une grande possibilité de verser dans la médiocrité. Loin des critères d’excellence qui caractérisent un ouvrage fait « dans les règles de l’art ». Les infrastructures routières du Sénégal, ont fini de montrer des carences dues à des erreurs dans la conception répertoriées dans les dossiers des cahiers de charges, à des matériaux inadaptés, à une mauvaise exécution des travaux ou à un manque d’entretien des ouvrages…

    ERREMENTS DANS LES TECHNIQUES UTILISEES

    Dans la conception des cahiers de charges, on peut déceler deux séries de problèmes. Si l’Etat ou tout simplement le client a besoin de se faire construire une route, ce sont d’abord, les bureaux d’études qui soumissionnent. Dès qu’un bureau d’études gagne le marché, il élabore un cahier de charges basé sur les investigations menées sur le terrain. Si donc, il y a manquements à la conception, le jeu est faussé dès le départ. Or, le hic des bureaux d’études sénégalais est qu’ils se basent le plus souvent sur du « déjà fait ». « Nous travaillons en étroite collaboration avec les bureaux d’études, mais, il faut noter que les dossiers d’appels d’offres de la plupart de ces bureaux d’études sont faits sur la base de résultats réchauffés. Ils ne font que du « copier/coller » », regrette Abdoulaye Mbodji, directeur technique de l’entreprise Jean Lefebvre/Sénégal. Dans un langage moins codé, lorsque, dans une course, on fausse le départ, il est évident qu’on la perd d’avance. Si les techniciens des bureaux d’études ne prennent pas la peine de faire des études globales sérieuses de terrain pour déterminer les matériaux, les dimensionnements et les modules adéquats pour faire la conception des ouvrages, les conséquences ne peuvent qu’être néfastes quant à la qualité des ouvrages.

    Sur le plan technique, les prescriptions entre différents acteurs de la construction routière sont toujours contradictoires. La voie est donc ouverte aux contre-performances ! Les différents acteurs « ne s’appuient jamais sur une connaissance locale et avérée des performances mécaniques des matériaux locaux », notamment les graveleux latéritiques. Les valeurs très dispersées données aux caractéristiques élastiques des matériaux, comme le module de déformation dans les rapports techniques des Dossiers d’Appel d’Offres (Dao), sont des éléments assez illustratifs. Sur les routes renforcées du Sénégal, la plupart des couches de base traitées au ciment subissent des déformations intenses ou atteignent une place de rupture prématurée. Il y a alors un problème avec les méthodes de dimensionnement utilisées au Sénégal. Cela démontre qu’en matière d’études routières, il n’y a pas de spécifications sérieuses appliquées comme normes auxquelles il doit être fait référence pour la latérite-ciment. Ces constations sont aussi valables dans les méthodologies d’approches des sols de plate-forme. Et à ce niveau, les techniques d’études des sols support sont aussi variées que les Bureaux d’études chargés d’effectuer les travaux routiers.

    L’emploi de modules élevés diminue considérablement les épaisseurs de mise en œuvre et corrélativement les coûts d’exécution dans un projet. Leur surévaluation entraîne des épaisseurs de chaussée faible, donc un sous-dimensionnement des ouvrages. Le choix du module de la latérite améliorée au ciment et de sa résistance en flexion est déterminant dans l’application du dimensionnement rationnel aux structures routières. Ceci pose la nécessité de bien les définir au risque de ne pas atteindre les durées de service prévues. « Nous avons fait des études qui ont montré que les acteurs du Btp pèchent dans le choix des modules qui traduisent les capacités portantes des matériaux. Ils sont unanimes à dire que le module de la latérite est de 15000 bars alors que nos études ont montré que 10000 bars suffisent largement pour déterminer le module de ce matériau. Pis, au lieu d’envoyer des chefs de mission dans les chantiers, les maîtres d’ouvrage envoient le plus souvent des avocats qui ont tendance à ne défendre que le cahier de charges », accuse Abdoulaye Mbodji. En tout cas, une telle situation est fortement préjudiciable à la qualité de la route qui voit ainsi sa durée de vie réduite.

    Le problème des matériaux est également devenu crucial au Sénégal. Il y a une forte raréfaction de matériaux. Pas assez de latérite et de basalte utilisés dans la construction de route. On retrouve ces matériaux à Ngoundiane Diack dans le département de Thiès ou dans le Kédougou, une zone complètement enclavée. Or, plus le tronçon de route à construire est loin de ces zones, les coûts de transport sont répercutés sur le coût de l’ouvrage. Mais, le problème le plus sérieux est celui de la latérite qui reste le matériau le plus utilisé au Sénégal. Non seulement la latérite devient rare, mais une latérite de qualité reste, de plus en plus, introuvable. Pis, une erreur monumentale sur le choix du Cbr (Californian Berius Ratio) de la latérite se glisse toujours dans tous les appels d’offres. Jusqu’aux années 90, il était convenu qu’ « une latérite à utiliser en fondation doit toujours avoir un Cbr de 60 ». Aujourd’hui, compte tenu de la raréfaction de ce matériau, les bureaux d’études ont tendance à rendre conventionnel un Cbr de 30 en fondation pour la même latérite. Or, c’est le Cbr qui détermine grossièrement la qualité ou la capacité de la latérite. « Plus le Cbr est grand, mieux est la latérite. Pour une bonne qualité des routes au Sénégal, il faut plutôt les faire avec un Cbr de 60 », informe le géotechnicien Abdou Lahat Ndiaye. Malheureusement, cette faute lourde commise par les techniciens est encore plus présente dans beaucoup de cahiers de charges.

    Pis, au niveau de l’exécution des travaux, si une des trois entités en présence à savoir le maître d’ouvrage (l’Etat ou son représentant) qui pilote le bureau de contrôle, le bureau d’études et l’entreprise chargée d’exécuter les travaux tenue de respecter les injonctions du chef de mission, faillit à sa mission ou s’enlise dans une défaillance organisationnelle, les conséquences sont néfastes à la qualité de la route.

    Même si les différentes entités que sont le bureau d’études, le bureau de contrôle et les entreprises encourent des sanctions en cas de manquement. Le bureau de contrôle et le maître d’ouvrage ont aussi la possibilité de faire arrêter les travaux déjà faits (chose rare) lorsque ceux-ci ne sont pas exécutés dans « les règles de l’art », c’est-à-dire suivant le cahier de charges.

    PROCEDURES BIAISEES

    Lorsque le maître d’ouvrage veut se faire construire une route, il est d’abord tenu de faire appel aux bureaux d’études. Le bureau d’études sélectionné va sur le terrain, fait ses investigations du point de vue géotechnique et géologique, de l’environnement et de la structure de la chaussée. C’est à la suite de ces travaux d’une équipe pluridisciplinaire mise en place pour les besoins, que le bureau d’études fait un cahier de charges et dit de quelle façon il veut que ce tronçon de route soit exécuté. Dans ce cahier de charges établi sur la base d’arguments techniques, il y a des critères de sélection auxquelles chaque entreprise soumissionnaire doit répondre, suivant le code des marchés publics du Sénégal qui détermine les critères de sélection des entreprises soumissionnaires. L’article 60 de ce code indique que « l’appel d’offres est la procédure par laquelle une autorité contractante attribue le marché, après appel à la concurrence, au candidat réunissant les conditions de qualification qui remet l’offre conforme évaluée la moins disante, sur la base de critères quantifiés en termes monétaires préalablement portés à la connaissance des candidats, sans négociation. L’appel d’offres peut être ouvert ou restreint. Il est dit ouvert lorsque tout candidat peut remettre une offre, et restreint lorsque seuls peuvent remettre une offre les candidats qui y ont été directement invités par l’Autorité Contractante…. »

    Seulement, dans le milieu du Btp, il est facile de relever des couacs. Il y a souvent des compromissions dues à une dangereuse complicité entre les bureaux d’études, les bureaux de contrôle et les entreprises. L’absence de normes pour la construction de routes au Sénégal, laisse alors libre court à des dérives de toutes sortes. Au-delà de ces problèmes techniques, des aspects administratifs minent les dossiers d’appels d’offres. L’épineuse question de la corruption, de népotisme et de favoritisme dans la passation des marchés gangrène également le milieu du Btp. Même si les clauses contenues dans les cahiers de charges sont claires, les critères de sélection sont parfois volontairement exagérés pour éliminer la concurrence.

    Alors que plus le nombre de soumissionnaires est grand, plus le maître d’ouvrage a une chance d’avoir de bons prix et de pouvoir apprécier la qualité des travaux. Comme tous ceux qui s’activent dans le Btp se connaissent, une entente tacite entre eux peut aussi être vite trouvée. Des entreprises aptes à soumissionner peuvent trouver une entente pour laisser une d’entre elles gagner un marché. Une entreprise peut aussi faire un black-out devant un marché pour laisser passer une autre moyennant un « dédommagement ». « Tout ceci aboutit à la mauvaise qualité des routes et ne joue pas en faveur de la fiabilité et de la bonne foi des entreprises choisies pour la réalisation des routes », se lamente Dominique Ndong, ingénieur polytechnicien. De ce point de vue, l’exagération des critères de sélection peut jouer sur la fiabilité des études techniques qui guident le cahier de charges.

    Pis, le maître d’ouvrage a facilement la possibilité d’éliminer une entreprise en fixant les critères de sélection au-dessus de ses capacités. Si dans l’appel d’offres pour la réalisation d’un tronçon de route qui doit coûter 10 milliards, on exige des entreprises soumissionnaires un chiffre d’affaires de 20 milliards, cela sous-entend que toutes les entreprises sénégalaises sont quasiment éliminées d’avance. Ça a été le cas dans l’appel d’offres pour le marché de l’autoroute à péage. Il a fallu que l’entreprise Jean Lefebvre/Sénégal (Jls), pour contourner la mesure, fasse appel à des partenaires chinois pour se présenter au nom de « Talix Group ». A ces critères, du reste, restrictives, il faut ajouter les cahiers de prescription technique (Cpt) qui renferment des aspects visant à éliminer une ou des entreprise(s). L’illustration est faite dans l’appel d’offres pour la réalisation du tronçon de route Thiaroye/Fass Mbao. Il était indiqué, dans le cahier de charges que le tout venant (mélange de différents tas de matériaux utilisés dans le Btp) sera traité « au ciment et en centrale ». Là, c’est l’entreprise qui dispose d’une centrale qui a tendance à faire un meilleur prix parce que tout disponible chez elle. Par contre, celle qui ne dispose pas de cette capacité, risque de se confronter à un investissement plus élevé. Toutes ces considérations faussent la concurrence et influent sur la qualité des routes.

    Le problème de la bonne foi et du respect des engagements des entreprises constitue aussi un obstacle. Pour preuve, certaines des entreprises auxquelles l’Aatr avait attribué les marchés ces dernières années, n’ont pas honoré leurs engagements. C’est le cas par exemple, du Groupe Disso S.A. Cette entreprise a été épinglée, par décision N°…/09/ARMP/CRD du 13 Janvier 2009, par le comité de règlement des différends de l’Armp, statuant en formation disciplinaire. Sur la saisine de l’Aatr, le Groupe Disso a été accusé d’avoir fourni, dans le cadre d’un appel d’offres, de fausses déclarations pour gagner le marché des travaux d’entretien courant des routes non revêtues du réseau classé de la région de Louga. Les faits ? A la suite de l’évaluation technique des offres du marché sus visé, l’AATR a constaté qu’un certain « Cheikh Wade est proposé au poste de géotechnicien par le Groupe DISSO S.A », alors que ce dernier travaille à temps plein à l’APIX (Agence chargée de la promotion de l’investissements et des grands travaux) et dit n’avoir pas autorisé le Groupe DISSO S.A. à utiliser son CV. Tout cela implique une différenciation qui fausse la concurrence et influe dans la durée de vie de la route.



    Babou Birame FAYE



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    Auteur

    Gazrttr

    En Août, 2011 (19:22 PM)
    INFRASTRUCTURES ROUTIERES AU SENEGAL

    POURQUOI LA DEGRADATION PREMATUREE ?



    Les infrastructures routières, au Sénégal, ont ceci en commun : elles se détériorent quelque temps après leur réalisation. Jusqu’à créer un malaise dans le milieu du Btp et au plus haut sommet de l’Etat, le maître d’ouvrage. Qu’est-ce qui explique ces errements ? Les réponses fournies à cet effet à La Gazette par des techniciens du Btp sont édifiantes

    La scène s’est passée en 2002 sur la Route Nationale numéro 1 (RN1), à hauteur de Diouroup (20 kilomètres de Fatick). Le président Abdoulaye Wade, en tournée dans le Sine-Saloum, donne l’ordre au cortège de s’arrêter. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il sort de sa voiture, touche l’asphalte étalé sur la chaussée « garnie » de nids-de-poules et lance : « Désormais, je veux des routes dont la capacité de résistance est d’au moins 50 ans. Je demande à tous les démembrements de l’Etat du Sénégal à s’engager pour relever ce défi ». Le projet est ambitieux, mais fait sourire les « hommes de l’art » qui indiquent que « c’est utopique de penser à réaliser au Sénégal une route dont la durée de vie dépasse au plus 15 ans ». Abdoulaye Mbodji, directeur technique de l’entreprise Jean Lefebvre Sénégal (Jls) s’offusque d’emblée : « Quand le président Wade disait qu’il allait faire des routes dont la durée de vie est de 50 ans, on savait que c’était des blagues ». Car selon les techniciens du Btp, la durée de vie maximale d’une route ne dépasse pas 15 ans. L’ambition du président Wade est-elle alors une simple déclaration d’intention ou une folie de grandeur démesurée ? On peut le penser en raison du fait que des initiatives ont été prises depuis cette date, mais, le défi est, jusque-là, loin d’être relevé.

    La plupart des routes qui ont vu le jour ces dernières années, se sont détériorées en l’espace de quelques années, pour ne pas dire, quelques mois. Les exemples de la route Fatick-Kaolack, de Kaolack-Mbirkilane, de Bargny-Fass Mbao (pour ne citer que celles-là) sont patents. Pourquoi les routes ne tiennent-elles donc pas longtemps au Sénégal ? Les réponses sont multiples et diverses, mais un fait reste constant : Au Sénégal, comme dans beaucoup de pays africains, la construction de routes se fait sans normes. Elle se fait « avec des manquements allant de la conception des cahiers de charges à la maintenance (entretien) des infrastructures routières, en passant par l’exécution des travaux ». Il y a alors une grande possibilité de verser dans la médiocrité. Loin des critères d’excellence qui caractérisent un ouvrage fait « dans les règles de l’art ». Les infrastructures routières du Sénégal, ont fini de montrer des carences dues à des erreurs dans la conception répertoriées dans les dossiers des cahiers de charges, à des matériaux inadaptés, à une mauvaise exécution des travaux ou à un manque d’entretien des ouvrages…

    ERREMENTS DANS LES TECHNIQUES UTILISEES

    Dans la conception des cahiers de charges, on peut déceler deux séries de problèmes. Si l’Etat ou tout simplement le client a besoin de se faire construire une route, ce sont d’abord, les bureaux d’études qui soumissionnent. Dès qu’un bureau d’études gagne le marché, il élabore un cahier de charges basé sur les investigations menées sur le terrain. Si donc, il y a manquements à la conception, le jeu est faussé dès le départ. Or, le hic des bureaux d’études sénégalais est qu’ils se basent le plus souvent sur du « déjà fait ». « Nous travaillons en étroite collaboration avec les bureaux d’études, mais, il faut noter que les dossiers d’appels d’offres de la plupart de ces bureaux d’études sont faits sur la base de résultats réchauffés. Ils ne font que du « copier/coller » », regrette Abdoulaye Mbodji, directeur technique de l’entreprise Jean Lefebvre/Sénégal. Dans un langage moins codé, lorsque, dans une course, on fausse le départ, il est évident qu’on la perd d’avance. Si les techniciens des bureaux d’études ne prennent pas la peine de faire des études globales sérieuses de terrain pour déterminer les matériaux, les dimensionnements et les modules adéquats pour faire la conception des ouvrages, les conséquences ne peuvent qu’être néfastes quant à la qualité des ouvrages.

    Sur le plan technique, les prescriptions entre différents acteurs de la construction routière sont toujours contradictoires. La voie est donc ouverte aux contre-performances ! Les différents acteurs « ne s’appuient jamais sur une connaissance locale et avérée des performances mécaniques des matériaux locaux », notamment les graveleux latéritiques. Les valeurs très dispersées données aux caractéristiques élastiques des matériaux, comme le module de déformation dans les rapports techniques des Dossiers d’Appel d’Offres (Dao), sont des éléments assez illustratifs. Sur les routes renforcées du Sénégal, la plupart des couches de base traitées au ciment subissent des déformations intenses ou atteignent une place de rupture prématurée. Il y a alors un problème avec les méthodes de dimensionnement utilisées au Sénégal. Cela démontre qu’en matière d’études routières, il n’y a pas de spécifications sérieuses appliquées comme normes auxquelles il doit être fait référence pour la latérite-ciment. Ces constations sont aussi valables dans les méthodologies d’approches des sols de plate-forme. Et à ce niveau, les techniques d’études des sols support sont aussi variées que les Bureaux d’études chargés d’effectuer les travaux routiers.

    L’emploi de modules élevés diminue considérablement les épaisseurs de mise en œuvre et corrélativement les coûts d’exécution dans un projet. Leur surévaluation entraîne des épaisseurs de chaussée faible, donc un sous-dimensionnement des ouvrages. Le choix du module de la latérite améliorée au ciment et de sa résistance en flexion est déterminant dans l’application du dimensionnement rationnel aux structures routières. Ceci pose la nécessité de bien les définir au risque de ne pas atteindre les durées de service prévues. « Nous avons fait des études qui ont montré que les acteurs du Btp pèchent dans le choix des modules qui traduisent les capacités portantes des matériaux. Ils sont unanimes à dire que le module de la latérite est de 15000 bars alors que nos études ont montré que 10000 bars suffisent largement pour déterminer le module de ce matériau. Pis, au lieu d’envoyer des chefs de mission dans les chantiers, les maîtres d’ouvrage envoient le plus souvent des avocats qui ont tendance à ne défendre que le cahier de charges », accuse Abdoulaye Mbodji. En tout cas, une telle situation est fortement préjudiciable à la qualité de la route qui voit ainsi sa durée de vie réduite.

    Le problème des matériaux est également devenu crucial au Sénégal. Il y a une forte raréfaction de matériaux. Pas assez de latérite et de basalte utilisés dans la construction de route. On retrouve ces matériaux à Ngoundiane Diack dans le département de Thiès ou dans le Kédougou, une zone complètement enclavée. Or, plus le tronçon de route à construire est loin de ces zones, les coûts de transport sont répercutés sur le coût de l’ouvrage. Mais, le problème le plus sérieux est celui de la latérite qui reste le matériau le plus utilisé au Sénégal. Non seulement la latérite devient rare, mais une latérite de qualité reste, de plus en plus, introuvable. Pis, une erreur monumentale sur le choix du Cbr (Californian Berius Ratio) de la latérite se glisse toujours dans tous les appels d’offres. Jusqu’aux années 90, il était convenu qu’ « une latérite à utiliser en fondation doit toujours avoir un Cbr de 60 ». Aujourd’hui, compte tenu de la raréfaction de ce matériau, les bureaux d’études ont tendance à rendre conventionnel un Cbr de 30 en fondation pour la même latérite. Or, c’est le Cbr qui détermine grossièrement la qualité ou la capacité de la latérite. « Plus le Cbr est grand, mieux est la latérite. Pour une bonne qualité des routes au Sénégal, il faut plutôt les faire avec un Cbr de 60 », informe le géotechnicien Abdou Lahat Ndiaye. Malheureusement, cette faute lourde commise par les techniciens est encore plus présente dans beaucoup de cahiers de charges.

    Pis, au niveau de l’exécution des travaux, si une des trois entités en présence à savoir le maître d’ouvrage (l’Etat ou son représentant) qui pilote le bureau de contrôle, le bureau d’études et l’entreprise chargée d’exécuter les travaux tenue de respecter les injonctions du chef de mission, faillit à sa mission ou s’enlise dans une défaillance organisationnelle, les conséquences sont néfastes à la qualité de la route.

    Même si les différentes entités que sont le bureau d’études, le bureau de contrôle et les entreprises encourent des sanctions en cas de manquement. Le bureau de contrôle et le maître d’ouvrage ont aussi la possibilité de faire arrêter les travaux déjà faits (chose rare) lorsque ceux-ci ne sont pas exécutés dans « les règles de l’art », c’est-à-dire suivant le cahier de charges.

    PROCEDURES BIAISEES

    Lorsque le maître d’ouvrage veut se faire construire une route, il est d’abord tenu de faire appel aux bureaux d’études. Le bureau d’études sélectionné va sur le terrain, fait ses investigations du point de vue géotechnique et géologique, de l’environnement et de la structure de la chaussée. C’est à la suite de ces travaux d’une équipe pluridisciplinaire mise en place pour les besoins, que le bureau d’études fait un cahier de charges et dit de quelle façon il veut que ce tronçon de route soit exécuté. Dans ce cahier de charges établi sur la base d’arguments techniques, il y a des critères de sélection auxquelles chaque entreprise soumissionnaire doit répondre, suivant le code des marchés publics du Sénégal qui détermine les critères de sélection des entreprises soumissionnaires. L’article 60 de ce code indique que « l’appel d’offres est la procédure par laquelle une autorité contractante attribue le marché, après appel à la concurrence, au candidat réunissant les conditions de qualification qui remet l’offre conforme évaluée la moins disante, sur la base de critères quantifiés en termes monétaires préalablement portés à la connaissance des candidats, sans négociation. L’appel d’offres peut être ouvert ou restreint. Il est dit ouvert lorsque tout candidat peut remettre une offre, et restreint lorsque seuls peuvent remettre une offre les candidats qui y ont été directement invités par l’Autorité Contractante…. »

    Seulement, dans le milieu du Btp, il est facile de relever des couacs. Il y a souvent des compromissions dues à une dangereuse complicité entre les bureaux d’études, les bureaux de contrôle et les entreprises. L’absence de normes pour la construction de routes au Sénégal, laisse alors libre court à des dérives de toutes sortes. Au-delà de ces problèmes techniques, des aspects administratifs minent les dossiers d’appels d’offres. L’épineuse question de la corruption, de népotisme et de favoritisme dans la passation des marchés gangrène également le milieu du Btp. Même si les clauses contenues dans les cahiers de charges sont claires, les critères de sélection sont parfois volontairement exagérés pour éliminer la concurrence.

    Alors que plus le nombre de soumissionnaires est grand, plus le maître d’ouvrage a une chance d’avoir de bons prix et de pouvoir apprécier la qualité des travaux. Comme tous ceux qui s’activent dans le Btp se connaissent, une entente tacite entre eux peut aussi être vite trouvée. Des entreprises aptes à soumissionner peuvent trouver une entente pour laisser une d’entre elles gagner un marché. Une entreprise peut aussi faire un black-out devant un marché pour laisser passer une autre moyennant un « dédommagement ». « Tout ceci aboutit à la mauvaise qualité des routes et ne joue pas en faveur de la fiabilité et de la bonne foi des entreprises choisies pour la réalisation des routes », se lamente Dominique Ndong, ingénieur polytechnicien. De ce point de vue, l’exagération des critères de sélection peut jouer sur la fiabilité des études techniques qui guident le cahier de charges.

    Pis, le maître d’ouvrage a facilement la possibilité d’éliminer une entreprise en fixant les critères de sélection au-dessus de ses capacités. Si dans l’appel d’offres pour la réalisation d’un tronçon de route qui doit coûter 10 milliards, on exige des entreprises soumissionnaires un chiffre d’affaires de 20 milliards, cela sous-entend que toutes les entreprises sénégalaises sont quasiment éliminées d’avance. Ça a été le cas dans l’appel d’offres pour le marché de l’autoroute à péage. Il a fallu que l’entreprise Jean Lefebvre/Sénégal (Jls), pour contourner la mesure, fasse appel à des partenaires chinois pour se présenter au nom de « Talix Group ». A ces critères, du reste, restrictives, il faut ajouter les cahiers de prescription technique (Cpt) qui renferment des aspects visant à éliminer une ou des entreprise(s). L’illustration est faite dans l’appel d’offres pour la réalisation du tronçon de route Thiaroye/Fass Mbao. Il était indiqué, dans le cahier de charges que le tout venant (mélange de différents tas de matériaux utilisés dans le Btp) sera traité « au ciment et en centrale ». Là, c’est l’entreprise qui dispose d’une centrale qui a tendance à faire un meilleur prix parce que tout disponible chez elle. Par contre, celle qui ne dispose pas de cette capacité, risque de se confronter à un investissement plus élevé. Toutes ces considérations faussent la concurrence et influent sur la qualité des routes.

    Le problème de la bonne foi et du respect des engagements des entreprises constitue aussi un obstacle. Pour preuve, certaines des entreprises auxquelles l’Aatr avait attribué les marchés ces dernières années, n’ont pas honoré leurs engagements. C’est le cas par exemple, du Groupe Disso S.A. Cette entreprise a été épinglée, par décision N°…/09/ARMP/CRD du 13 Janvier 2009, par le comité de règlement des différends de l’Armp, statuant en formation disciplinaire. Sur la saisine de l’Aatr, le Groupe Disso a été accusé d’avoir fourni, dans le cadre d’un appel d’offres, de fausses déclarations pour gagner le marché des travaux d’entretien courant des routes non revêtues du réseau classé de la région de Louga. Les faits ? A la suite de l’évaluation technique des offres du marché sus visé, l’AATR a constaté qu’un certain « Cheikh Wade est proposé au poste de géotechnicien par le Groupe DISSO S.A », alors que ce dernier travaille à temps plein à l’APIX (Agence chargée de la promotion de l’investissements et des grands travaux) et dit n’avoir pas autorisé le Groupe DISSO S.A. à utiliser son CV. Tout cela implique une différenciation qui fausse la concurrence et influe dans la durée de vie de la route.

    Babou Birame FAYE



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    Auteur

    Abc

    En Août, 2011 (20:27 PM)
    merci ridiculus d'avoir corriger cette LA meme
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    Auteur

    Kabor

    En Août, 2011 (09:40 AM)
    l'ANE (lui même) ne sait rien de la politique. Il se croit en MONARCHIE. Le vieux père WADE et son rejeton KARIM vont quitter l'arène politique tôt ou tard.

    Nous ne voulons pas de monarchie en afrique. Pourquoi parler alors de démocratie.
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    Auteur

    Fatou

    En Août, 2011 (10:20 AM)
    :) :-D   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/cool.gif" alt=":cool:">   :hun:  :cry:  :love:   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/khelou.gif" alt=":khelou:">   :?:   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">   :sad:   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">   :haha:  :dedet:  :sn:  :down:  :up:  :tala-sylla: 
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    Auteur

    Lady

    En Août, 2011 (10:20 AM)
    si t'es enceinte la gaye outi si ay ndadié no mais sénégal dou déme  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    Sembene

    En Août, 2011 (09:03 AM)
    amoul probleme yalla mo toudou fofou ley wessine
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    Auteur

    Bop

    En Août, 2011 (13:11 PM)
    v��k�
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