Alors que la date pour une deuxième conférence internationale sur la Syrie, dite "Genève 2", n'est toujours pas arrêtée, le Conseil national syrien, le groupe le plus important de l'opposition, a fait d'ores et déjà savoir qu'il n'y participerait pas. Son chef, Georges Sabra, a menacé dimanche de se retirer de la coalition d'opposition au régime de Bachar Al-Assad si le Conseil y prenait part, "vu les circonstances actuelles" sur le terrain en Syrie.
Cette prise de position confirme la difficulté pour l'opposition, constituée d'une myriade de brigades éparpillées dans toute la Syrie, de coordonner ses efforts. Tous mus par une même détestation du régime de Bachar Al-Assad, mais d'idéologies très diverses – du nationalisme arabe au djihadisme transnational –, leurs combattants sur le terrain se comportent entre eux autant en alliés qu'en concurrents, voire en ennemis. En dépit de tentatives d'unification, menée notamment par le général Salim Idriss, le chef de l'Armée syrienne libre (ASL), qui chapeaute une partie de ces brigades, le factionnalisme reste de mise.
Le CNS, au sein duquel siègent notamment les influents Frères musulmans de Syrie, a été la tête de file de l'opposition contre le régime en place à Damas, avant de rejoindre laborieusement en novembre 2012 plusieurs nouveaux groupes pour former la Coalition nationale de l'opposition. Il rassemble les "faucons" de l'opposition, qui refusent toute négociation de paix avant le départ de M. Assad du pouvoir.
La Russie et les Etats-Unis souhaitent convoquer à la mi-novembre une conférence internationale de paix sur la Syrie afin de trouver une solution politique au conflit.
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Xeme
En Octobre, 2013 (13:16 PM)Participer à la Discussion