Alors qu’on s’apprêtait à juger les fauteurs de trouble, Karim Wade qui a levé la main vers ses avocats, n’a pu attirer leur attention. Me Nicolas Cassav, qui s’en aperçoit tardivement, fera savoir au juge : « M. Karim Wade souhaiterait vous parler ». Mais, il était déjà à la cave et une garde pénitentiaire va transmettre son message.
« Me Diagne, Karim Wade vous demande de le trouver à Rebeuss ».
Ses avocats ont rallié la maison de correction après l’audience. La question qui taraude l’esprit est de savoir ce que vous voulait dire Karim à la Cour. Une cour qui rouvrira son audience avec les avocats de l’Etat qui, à l’image du Parquet, va tenter de rejeter les exceptions soulevées par la défense.
25 Commentaires
Miwi
En Août, 2014 (11:37 AM)P. A. Ciss
En Août, 2014 (11:44 AM)Karim Le Timide....
En Août, 2014 (11:45 AM)Talibe2
En Août, 2014 (11:51 AM)Payenne
En Août, 2014 (12:11 PM)Teup
En Août, 2014 (12:24 PM)Dans un procès pénal, le procureur est sensé représenter l'Etat qui poursuit, alors pourquoi engraisser des avocats à coup de milliards, alors que le procureur spécial et sont substitut sont déjà payés pour ça? Parlant du PROCUREUR SPÉCIAL, il a une formation des policier et ne occupé jusqu'à présent que de délits " normaux", crimes, viols, meurtres, infanticides, etc. Lui donner un dossier de haute finance, c'est lui donner des migraines, ce qui explique le nombre de milliards initial, mais aussi et surtout, la fonte comme neige au soleil de la masse accusée au prévenu....
Karim Wade peut avoir soustrait nos fonds, mais à cause de Alioune Ndao et l'accusation, on risque de se retrouver avec une procédure nulle et un procès vicié. Le peuple risque de ne jamais savoir où sont passés ses milliards, ou même si on lui volé des milliards. Notre système juridique semble être conçu pour lutter contre les "petits voleurs" et "laisser s'échapper" les "gros voleurs". Tout simplement parce des juges qui ne connaissent rien de la haute finance sont nommés pour "traquer" comptes "offshores" et des milliards ayant emprunté des "labyrinthes financier" que des juges spécialisés mettent plusieurs années à découvrir.
Information 123
En Août, 2014 (12:38 PM)Quant aux 10000 résidents qui emploient en moyenne 4/5 personnes (50000 emplois minimum, la plus grosse entreprises du Sénégal) ils commencent à s'organiser au vu de cette insécurité, beaucoup envisagent le départ ou la réduction de leurs temps de présence. Pas de police efficace plus préoccupée pour taxer les conducteurs que par la sécurité des résidents et du peu de touristes qui subsistent. A méditer !
Ndiaganiao
En Août, 2014 (13:04 PM)Libérez les otages politique
Nous ne reconnaissons pas la CREI
Mboure
En Août, 2014 (13:10 PM)Nous sommes une république ou une monarchie
Laissez les prisonniers politique
Archivekarim
En Août, 2014 (13:12 PM)« Nous n’avons pas d’immeuble au Sénégal, c’est une maison familiale, qui est en train d’être agrandie et rénovée au Point E, à Dakar, à laquelle s’ajoute celle située à Sicap, Rue 10, et une maison en construction à Touba. Nous n’avons pas d’appartement à Avenue Foch à Paris, ni de propriété dans la vallée Chevreuse, ni sur les bords de la Loire », a dit Karim Wade au Procureur. Il a même rappelé les déclarations de son père, Me Wade, qui invitait les maires de France à saisir tout immeuble se trouvant dans leur juridiction et qui lui appartiendrait. Et l’ancien super ministre de renchérir. « Nous n’avons pas de comptes en banque fournis, ni d’actions en bourse ou des titres d’émission, c’est pourquoi je suis fier d’appartenir à la famille de l’ancien président Abdoulaye Wade ». L’on se doute alors que, dans sa réponse au Procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite, Alioune Ndao, il a nié être propriétaire des biens qu’on lui attribue
Ndiadiaye
En Août, 2014 (13:12 PM)laissez l'opposition faire travail et vous gouvernez c'est votre droit
Liberez Karim
Nguelor
En Août, 2014 (13:15 PM)Nous réclamons une justice plus sincère
Vv
En Août, 2014 (13:27 PM)Kiore
En Août, 2014 (15:49 PM)Diop
En Août, 2014 (15:59 PM)Diop
En Août, 2014 (16:04 PM)Le 25 novembre 2011, par ordonnance N°42/11 rendue par Monsieur Kanga Penond Yao Mathurin, premier président de la Cour d’appel d’Abidjan, la Chambre d’accusation d’Abidjan sera autorisée à «se transporter et siéger au lieu de détention de monsieur Gbagbo Laurent et autres».
Korhogo fut ainsi investi par toute la Cour d’appel d’Abidjan, les avocats s’interrogeant sur cette présence massive et insolite de Hauts Magistrats, ignorant tout de l’Ordonnance précitée, mais soupçonnant que quelque chose se tramait.
Et alors que «l’interrogatoire» au fond du Président Laurent Gbagbo devait commencer le lundi 28 novembre 2011 à 09 heures devant le Tribunal de Première Instance de Korhogo, il ne débutera que le soir vers 16 heures, des membres des Nations Unies devant rendre visite au détenu pour s’enquérir de sa situation et vérifier les conditions de sa détention, selon les explications servies aux Avocats.
Le Président était assisté par cinq (05) avocats, le Sénégalais Ciré Clédor Ly qui rentrait de l’audience de Porto Novo, ainsi que quatre (04) avocats ivoiriens : Agathe Baroan Dioumency, Dako Zahui Toussaint, Dohora Blédé et Félix Bobré.
Diop
En Août, 2014 (16:08 PM)Etant donné l’heure tardive, l’interrogatoire au fond n’a pu être mené à terme pour des raisons sécuritaires et fut reporté au lendemain 29 novembre 2011. Mais avant que celui-ci ne débuta, le procureur général près la Cour d’appel d’Abidjan informa les avocats de son intention d’enrôler séance tenante la demande de transfèrement du Président Laurent Gbagbo formulée par la Cour pénale internationale. Pris de court par cette nouvelle pour le moins inattendue, les Conseils n’ont pu bénéficier que d’une seule et unique heure pour se préparer et ce, contrairement à la Loi ivoirienne qui organise les droits de la défense et prévoit un délai suffisant de préparation des avocats avant leur comparution et plaidoirie devant la Chambre d’accusation, quel que soit le motif de la saisine.
Le mandat d’arrêt fut alors notifié sur le champ par le Procureur de la République près le Tribunal de 1ère Instance d’Abidjan, Monsieur Koffi Kouadio Simplice, lequel procéda immédiatement à la vérification d’identité et à «l’arrestation» du Président. Ce dernier fut informé des incriminations qui lui sont imputées ainsi que de ses droits prévus par l’article 55 du statut de Rome.
Il convient de souligner que l’arrestation d’un Président de la République ou d’un ancien président de la République, lequel est membre de droit du Conseil constitutionnel, ne peut se faire que sur autorisation de la Commission d’instruction près la Haute Cour de Justice, le Procureur de la République n’étant nullement habilité à opérer une telle démarche, aux termes de la Constitution ivoirienne du 23 août 2000 et de la Loi n° 2005-201 du 16 juin 2005 portant statut d’ancien Président de la République, d’ancien Chef ou Président d’institution nationale et d’anciens membres du gouvernement.
Naturellement, les cinq (05) avocats présents et confirmés par le Président Laurent Gbagbo n’eurent d’autre choix que de plaider, la Chambre d’accusation ayant catégoriquement refusé tout renvoi, n’accordant à la défense que quinze (15) minutes pour consulter le dossier avant les plaidoiries.
A l’examen, il est apparu que l’Accord de coopération entre la Cour pénale internationale et l’Etat de Côte d’Ivoire ne figurait pas dans le dossier. Les avocats n’avaient donc pas pu prendre connaissance dudit Accord, ce qui constitue une violation inadmissible des droits de la défense. La Chambre d’Accusation donnera finalement un avis favorable au transfèrement du Président à la Cour pénale internationale, rejetant à l’occasion et toujours sur le siège la demande de liberté provisoire présentée par les conseils du Président.
Toutes les recommandations prévues par le Statut de Rome et qui garantissent les droits de la défense étaient royalement ignorées. Après le retrait de la Chambre, le Procureur Général près la Cour d’Appel d’Abidjan, Monsieur Ibrahima Fofana, demanda au Président de décharger la notification de l’Avis qui venait d’être rendu sur le transfèrement. Les Avocats s’y opposèrent, exigeant de voir la décision, laquelle n’était naturellement pas disponible. C’est ainsi que le Président Laurent Gbagbo, dépité par cette mascarade judiciaire, trancha en ces termes : «Maîtres, laissez-moi signer…Tout cela est politique».
L’Homme était visiblement exténué, déçu et dégoûté de tout cela. La maxime selon laquelle «la plus éloquente des plaidoiries se brise immanquablement sur le récif d’un dossier partisan» venait d’être encore confirmée. Les Avocats n’auront finalement que quelques petites minutes pour parler au Président, les conditions sécuritaires donnant tous les prétextes pour arracher la proie à ses défenseurs impuissants et sans arme. Ils ne furent même pas informés de l’immédiateté du transfèrement, et c’est ainsi que celui qui présidait aux destinées d’une grande nation, la Côte d’Ivoire, avait été embarqué sans même avoir eu la possibilité de s’armer de sa paire de lunettes.
L’Homme était emporté dans le noir, le droit élémentaire d’écarquiller les yeux pour essayer de percer l’obscurité lui étant refusé. Nous sommes incontestablement à la croisée du droit national et du droit international, à l’intersection des illégalités et de l’Arbitraire."
Par Maître Ciré Clédor Ly, Avocat au barreau de Dakar, membre du collectif des avocats du président Gbagbo
Kaagn
En Août, 2014 (16:15 PM)Diop
En Août, 2014 (16:21 PM)Le ressortissant guinéen accusé d’avoir tenté de soutirer la mallette, le téléphone portable et d’autres objets de valeur et causé des blessures à l’ancien ministre Me Madické Niang et à son épouse a été condamné, lundi par la Cour d’assises de Kaolack (centre), aux travaux forcés à perpétuité.
Djiban
En Août, 2014 (16:28 PM)Zeus
En Août, 2014 (16:30 PM)Repondre
Desert
En Août, 2014 (17:34 PM)Djibo
En Août, 2014 (07:33 AM)Rima
En Août, 2014 (10:57 AM)Djiban
En Septembre, 2014 (15:03 PM)Participer à la Discussion