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Justice

La Cbao saisit trois maisons de Bocar Samba Dièye

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La Cbao saisit trois maisons de Bocar Samba Dièye

Le commerçant Bocar Samba Dièye est en conflit avec la Cbao Groupe Attijariwafa Bank. Cette dernière, qui lui reproche de n'avoir pas honoré une créance de 6 milliards de francs Cfa, a saisi trois de ses maisons qu'elle a fini de vendre. Mais, le milliardaire, qui n'est pas allé dans cette confrontation par le dos de la cuillère, a introduit, par le biais de ses conseils, une procédure de référé sur difficulté. L'affaire sera plaidée le 9 juin prochain.

Le milliardaire Bocar Samba Dièye est en voie d'être spolié de ses biens. Pour ne pas être entrainé dans la pauvreté, il multiplie les procès pour recouvrer ses trois maisons. Le milliardaire fera ainsi face au Tribunal des référés le 9 juin prochain. Son procès est renvoyé à cette date pour plaidoirie.

En fait, tout est parti de la décision rendue par le Tribunal de grande instance de Dakar ordonnant le 23 avril 2017, son expulsion de ses demeures après les mesures conservatoires prises le 22 février 2017. Cette décision fait suite à la plainte de la Cbao Groupe Attijariwafa Bank qui lui reproche de n'avoir pas honoré ses engagements sur une créance de 6 milliards de francs. Ainsi, la banque a assigné le commerçant devant le juge des référés de céans en expulsion pour occupation sans droit ni titre sur trois sites différents. Il s'agit des titres fonciers 8403/GR, 16. 797/GR et 9293/GR.

Le commerçant Bocar Samba Dièye, qui estime que la Cbao a allégué une créance qui n'existe que dans l'imagination fertile de ses dirigeants, a attaqué la décision devant la Cour d'appel. Ce jugement d'adjudication frappée d'appel, remet normalement en cause le droit de propriété de la Cbao. Mais, à sa grande surprise, le Tribunal de grande instance de Dakar a ordonné son expulsion. Au motif que les pièces produites au dossier de la Cbao, à savoir le procès-verbal d'adjudication et les états des droits réels du 28 novembre 2016 confèrent la propriété de ces biens au Groupe Attijariwafa Bank. 

Mais, la réalité du dossier est tout autre si on se fie aux confidences d'une source très proche du dossier. "La créance de 6 milliards de francs alléguée par le Groupe Attijariwafa n'existe pas. Bocar Samba Dièye avait bénéficié d'un découvert de 4 milliards de la banque, mais il s'est acquitté de ladite somme en versant chaque mois de plus de 400 millions de francs", a confié notre source, qui a exhibé des pièces attestant les différents versements. Et malgré ce paiement, poursuit notre source, la banque est venue dire au commerçant qu'il lui reste devoir une créance de 6 milliards de francs.

"Confondue par les factures de versements, la Cbao a fait dans la ruse. Elle a proposé à nouveau à Bocar Samba Dièye une autre créance de 6 milliards. Après avoir confectionné le dossier, ils sont venus de nuit pour lui faire signer le document alors qu'ils n'ont pas signé leur partie. C'est ainsi que muni de ce document, la banque a présenté l'acte devant le juge des Criés qui a considéré que c'est un acte unilatéral et que le principe de la créance n'est pas contesté", a expliqué en outre notre source selon laquelle, la Cbao a vendu aujourd'hui les maisons de Bocar Samba Dièye estimées à 9 milliards de francs, qui dépassent de loin les 6 milliards qu'on lui réclame. 

En tout état de cause, l'espoir n'est pas perdu, car le juge d'instruction, qui a été saisi de ce dossier, a rendu le 22 février dernier, une ordonnance de prise de mesure conservatoire sur les immeubles en question au profit de Bocar Samba Dièye. De leur côté, les avocats de la défense ont aussi introduit une procédure de référé sur difficulté pour solliciter la discontinuité des poursuites pour montrer que les immeubles ne sont plus à la disposition de la Cbao. Et qu'il y a aussi lieu de surseoir à statuer jusqu'à ce que la décision finale soit rendue.

 



40 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (09:01 AM)
    bayyilène diamnour, je na i pas confiance à la banque, elle, vs soutire vos biens sans que vs vs en rendiez compte
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  2. Auteur

    Anonymaraude

    En Juin, 2017 (09:07 AM)
    Humm, s'ils sont venus nuitamment pour lui faire signer des papiers etc...ça veut dire que ce sont des voyous. BSD peut donc porter plainte pour escroquerie. En plus 6 milliards ne se perdent pas comme ça dans la nature. On peut justifier de les avoir reçus ou non.
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    Auteur

    Soulay

    En Juin, 2017 (09:10 AM)
    LAISSEZ LEUR TOUTES LES MAISONS

    PREPARES TA "VRAIE MAISON " qui sera aux cimetieres

    YAWMAL HIYAM ANNNH ALLAHU AKBAR





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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (09:11 AM)
    La CBAO est coutumière de faits similaires. Une banque à éviter à tout prix surtout lorsqu'on dispose d'une structure solvable. Il essaie toujours d'attirer les clients par des combines de découvert et de mise à disposition de liquidités pour te spolier après car ces les biens immobiliers du débiteurs qui les intéressent pour spéculer sur le foncier à Dakar.

    La liquidité de cette banque est étonnante et de plus, je ne comprends pas pourquoi il n'existe aucune de régulation pour surveiller les taux d'intérêts appliqués par cette banque, c'est plus que de l'usure.

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    Auteur

    Truthtller

    En Juin, 2017 (09:13 AM)
    La cbao veut juste le depouiler de ses biens Compte tenu du fait qu 'il soit illetre et ne maitrise pas parfaitement les trucs judiciaires ,il est a la merci des crocodiles affames.Certes Bocar est une proie facile ,mais quelque soit l 'issue de cette procedure la verite finira toujours par triompher.Tout ce qui est juge dans ce bas monde sera rejuge par le seigneur.
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    Auteur

    Abdou Niankatang

    En Juin, 2017 (09:18 AM)
    narr nguène fi inndi ay diaffé-diaffé, ba tiébou midédemi-inheur mankéwaat-fi!

    -non, yène daal c pa la pène koi...  :nohope: 
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    Auteur

    Dilate La Rate

    En Juin, 2017 (09:20 AM)
    Mon cher Justin,

    Je ne sais pas ou tu as appris le métier de journaliste mais ta formation laisse à désirer. Ton article est plus que touffu car quand on a fini de le lire on est encore plus dans le cirage.

    Il faut aller à l'essentiel.
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (09:26 AM)
    Moi je décide aujourd'hui de quitter la cbao, je fermerai InchaAllah mes deux comptes courants et épargne. Même si toutes les banques sont pareilles je vous quitte car Bocar a enrayé plusieurs peinuries de riz pour soulager la peuple. Je transforme la plupart en action brvm le reste dans 3 banques différentes.
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    Auteur

    Ernest

    En Juin, 2017 (09:34 AM)
    C la plus mauvaise des banques gérée par des escros
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (09:40 AM)
    moi aussi :emoshoot: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (09:47 AM)
    Tous ls commercants senegalais finissent par etre spolies par les Banques ou les Inspecteurs des impots,ou c'ets la douane qui confisque leur biens.Les lois doivent changer
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (10:35 AM)
    lii doyna waar..
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (11:01 AM)
    DEPOUILLER un vieux de tous ces biens, un vieux qui a toujours aidé l'état, car il importait le riz de partout au monde, et l'état ne pouvait pas le faire.Bocar Samba DIEYE a beaucoup contribué à la bonne marche de l'économie sénégalaise. C'est inhumain que l'état n'intervienne pas dans cette affaire. Meme si la créance était vraie, l'état devrait faire quelque chose.
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    Auteur

    Llib

    En Juin, 2017 (11:01 AM)
    Ce sont des escrocs surtout la cbao
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    Auteur

    Ngor

    En Juin, 2017 (11:04 AM)
    La Banque fait du commerce de l'argent, comme d'autres opérateurs économiques vendent d'autres biens et services. La banque prêtent l'argent de ses déposants, donc des sénégalais, à ses clients, d'autres sénégalais qui ont besoin d'emprunter. Ses clients emprunteurs doivent rembourser et payer des intérêts, parce que la banque doit couvrir ses charges, payer des intérêts créditeurs à ses déposants et faire des bénéfices, comme tout commerçant. Ceux qui ont pris l'argent de la banque, doivent rembourser le principal et les intérêts. Payer ne signifie pas avoir décaisser un montant cumulé égal au crédit initial. Si on ne rembourse pas les banques, les déposants perdront leur épargne et les emprunteurs sérieux n'auront plus de prêteurs et ce sera la fin de l'économie moderne. La banque n'est pas l'ennemi.
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (11:14 AM)
    Je ne supporte pas ce que ce patriote vit. J'étais pas à cette banque je m'en eloigne davantage pourtant je voulais aller là-bas. Je mets une croix. Je préfère le foncier dans une zone moins convoitée pour le moment.
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    Auteur

    Latdior2012

    En Juin, 2017 (11:22 AM)
    Tousles patriotes doivent quitter la CBAO. Elle est aussi, à travers les opérations de rachat successives, l'héritière d'une des pires institutions liées à la traite des esclaves en Afrique de l'Ouest. Nous ne devrions pas laisser ce genre d'établissements perdurer dans nos pays!!!  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (11:37 AM)
    Moi moom je retire discrètement mon argent après je ferme. Il ya d'autres banques.
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    Auteur

    @18

    En Juin, 2017 (11:44 AM)
    "l'héritière d'une des pires institutions liées à la traite des esclaves en Afrique de l'Ouest"



    Instruis nous : un peu d'histoire serait enrichissant..

    les sources, LES INSTITUTIONS, etc.

    A priori pas tout à fait les mêmes périodes...



    Peut être un comptoir passé ? Qui sait ?

    Les vendeurs d'esclaves venaient de quels village ?
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (11:52 AM)
    arreter de foutre de nos gueules nos milliardaires senegalais ne font que construire des villa pour la location quand l'etat cree une banque c'est la faillite a cause de mauvaise gestion

    tout senegalais doit avoir un compte a la cncas bhs ou bnde malheureusement nous on aime tout ce qui vient de l'exterieur en meme temps on deteste les etrangers bizarre non
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (11:58 AM)
    voila un citoyen qui mérite d'étre soutenu au lieu de soutenir des voleur politicien de métier
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    Auteur

    Heuchy

    En Juin, 2017 (12:16 PM)
    Obama avait aidé Ford! Macky doit aidé Bocar!

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    Auteur

    Anonymerat

    En Juin, 2017 (12:27 PM)
    Le journalisme au Senegal.



    Ceci est une affaire entre un commercant et une banque..



    mais partout ou vous passez votre plume, vous parlez de "milliardaire...milliardaire.."



    comme si c'est plus important que l 'affaire que vous traitez....!!





    Peuff!
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (12:44 PM)
    Les soucis de ce monsieur ont débuté depuis la bourde que Wade lui a fait faire avec l'opération d'importation de riz et de blé en quantité que son entreprise ne pouvait pas supporter. Aujourd’hui, il est à Versailles avec ses milliards et BSD au Sénégal avec ses milliards de problèmes.
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (14:09 PM)
    bientot le vrai riz en plastique
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (14:53 PM)
    on en a vraiment marre avec ce système qui ne fait que réduire les sénégalais à néant, il est temps de se rebeller, tout doit être revu dans ce pays et il est temps
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (15:39 PM)
    cette banque a fait éxatement la méme chose a un opérateur economique sénégalo-guinen du nom de monsieur diakite avec la complicité de abdou mbaye qui etais DG de cette banque . vraiment ces gens là c'est des escros . ils ne fond que sucer le sang de ces brave commerçants c'est pas sérieux
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    Auteur

    @lat Machin

    En Juin, 2017 (15:48 PM)
    À l’origine se trouve le décret impérial du 21 décembre 1853 par lequel Napoléon III fonde au Sénégal une banque de prêt et d’escompte. Société anonyme au capital de 230 000 F dont l’Empereur approuve les statuts établis par référence à la loi du 30 avril 1849 qui règle le problème des indemnités accordées aux colons suite à l’abolition de l’esclavage (Décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848) et celle du 11 juillet 1851 sur l’organisation des banques coloniales (Cf. Banque de la Réunion, Banque de la Martinique, Banque de la Guadeloupe). Le siège est à Saint-Louis.

    La répartition du capital est fonction du nombre d'esclaves possédés ou cédés. À Saint-Louis on constate que les négociants européens représentent des chiffres modestes en comparaison des mulâtres et des noirs. Par rachat de titres, la maison bordelaise Maurel détient 73 % du capital, les autres actionnaires étant cinq maisons dont Teisseire et Beynis, une seule marseillaise Charles Bohn et cinq mulâtres.



    Banque privée, elle est dotée du pouvoir de l'émission de billets de banque au porteur pour 20 ans renouvelé en 1874. Toutefois, au début, les échanges commerciaux continuent d'être réglés avec les monnaies traditionnelles : cauri, barre de fer, thaler de Marie Thérèse, pagne de coton mais aussi barre de sel gemme.



    Elle finance les campagnes des traitants (achat de produits tropicaux, vente de produits manufacturés).



    En 1867, elle ouvre une agence à Gorée (transférée à Dakar en 1884) puis en 1899 à Rufisque.



    Après 1894, le pouvoir d’émission sera renouvelée d’année en année, le Gouvernement français envisageant la création d’une nouvelle banque pouvant émettre dans les autres colonies d’Afrique.
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    Auteur

    @lat

    En Juin, 2017 (15:49 PM)
    La crise économique de 1889 à 1899 en Afrique a touché les négociants et la banque. Le Comptoir national d'escompte de Paris (CNEP) qui la refinance en France va jouer les intermédiaire et négocier avec les maisons bordelaises peu actives au-delà de la Guinée pour faire entrer au capital les sociétés marseillaises.



    Le 25 février 1901 par dissolution et apport, elle devient la Banque de l’Afrique Occidentale dont les actionnaires sont les maisons bordelaises (60 %), le CNEP (20 %), les Marseillais (20 %) : la Société marseillaise de crédit, Monte et Borelli et la compagnie maritime Cyprien Fabre et Cie. Le siège est fixé à Paris, 28 rue de Provence. La banque est banque d’émission, de prêt et d’escompte. Son activité est autorisée au Sénégal, en Guinée française, Côte d’Ivoire, Dahomey, Congo et plus étrangement dans les pays étrangers de la côte occidentale d’Afrique. Henri Nouvion, ancien directeur de la Banque du Sénégal, devient le premier Administrateur-Directeur Général de la Banque de l’Afrique Occidentale.



    Des bureaux sont ouverts à Conakry (Guinée) en 1902, à Porto-Novo (Dahomey) en 1903, à Grand-Bassam en 1905, à Grand-Lahou en 1908 et à Assinie en 1911 (Côte d’Ivoire).



    La Première Guerre mondiale stoppe l'expansion de la Banque.
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    Auteur

    J'en Passe

    En Juin, 2017 (15:50 PM)
    En 1946, l’opposition des députés représentant les territoires africains fait échouer un projet de nationalisation de la BAO.



    Le 20 janvier 1955 est créé l'Institut d'émission de l'Afrique occidentale française et du Togo, la BAO perd définitivement le privilège d’émission.



    Les actions détenues par l’État sont cédées à des banques privées : Crédit commercial de France, Compagnie algérienne de crédits et de banque, Banque belge d'Afrique, Rothschild Frères (Georges Pompidou en sera le représentant au conseil d’administration) et à la Cie française d'Afrique occidentale (CFAO).



    La BAO redevient une banque privée avec une activité purement commerciale.



    Le 14 avril 1959 sont créées la Banque Centrale des États de l'Afrique Equatoriale et du Cameroun BCEAC et la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest BCEAO



    En 1960, année de l'indépendance de nombreux pays africains, la BAO a 38 agences en Afrique. La même année elle s’implante au Nigéria en ouvrant une agence à Kanopuis à Lagos en 1961. Sa succursale de Guinée est nationalisée.



    Banque Internationale pour l'Afrique Occidentale BIAO (1965-1989)[modifier | modifier le code]

    En 1965, une nouvelle banque est créée, la Banque Internationale pour l'Afrique Occidentale (BIAO) dont le siège est à Paris, 9 avenue de Messine. La BAO lui apporte ses actifs et passifs bancaires. Elle cesse ses activités bancaires et change de raison sociale devenant la Compagnie Financière France-Afrique « COFIFA ». La COFIFA détient 51 % du capital, la First National City Bank of New York en détenant 49 %.



    La COFIFA, cotée à la bourse de Paris est détenue à 51 % par le CNEP, puis par la BNP après sa création en 1966.



    Au début des années 1970, certains gouvernements africains obligent à la création de banques de droit local et à une africanisation du capital. Les succursales africaines sont regroupées en filiales par pays d’implantation : en 1974, BIAO Cameroun et Mauritanie, en 1975, Haute-Volta.



    Une politique d’africanisation des cadres est mise en place.



    En 1970, elle s’installe à Bastia et crée une filiale au Zaïre. En 1972, elle prend une participation dans la Hamburg Africa Bank, banque allemande spécialisée dans le financement du commerce entre l’Allemagne et l’Afrique. Elle ouvre une succursale à Athènes qui sera reprise en 1980 par son actionnaire, le CCF.



    Le 27 juin 1977, le Ministre des Finances autorise la Citibank à céder sa participation au Banco do Brasil (20 %), à l'Union de banques suisses (20 %) et à des intérêts publics africains (Cie Interafricaine de banque holding Luxembourg (10 %)).



    En août 1977, elle achète avec le CCF à Londres une banque qui devient la Banque française de Commerce international.



    Pendant toutes ces années, la BIAO développe son réseau. Elle continue à financer les campagnes de produits agricoles d’exportation : arachides, coton, café et cacao.



    Elle participe aux financements des grands projets industriels et d’équipements des pays dont certains se développent à un rythme rapide.



    Ses résultats fluctuent avec l’économie des pays et l'importance des récoltes, les cours des matières premières.



    Son activité subit aussi le contrecoup des agitations politiques, changement de régime, nationalisation et parfois guerre.
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    Auteur

    Latdior2012

    En Juin, 2017 (16:09 PM)
    Bravo pour la recherche!!!  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: 
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    Auteur

    Oops

    En Juin, 2017 (17:11 PM)
    Il faut quel'Etat vienne en aide à Bocar. LA CBAO et une banque dirigée par des bandits.



    Ils font tout pour te confisquer ta maison quand tu veux faire des prêts pour des projets.



    La question glaçante qui me fait peur, c'est est-ce que tu as une maison pour garantir le pret 5 jamais faire).

    La banque te fera signer des documents métriques que tu n'auras pas le temps lire pour te faire signer des clauses que tu vas jamais honorer.

    La SGBS commence aussi à entrer dans la danse avec des taux très élevés pendant les prêts.

    Faites Attention, l'Etat doit sauver les sénégalais.... Wa salam
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (17:25 PM)
    SENEGAL AK FEEPA YAM BANK YEEP AY TRUANDS AKY SATH LANN:MAAKO WAXX
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (17:34 PM)
    JE CONFIRME QUE C'EST LA BANQUE LA PLUS NULLE DU PAYS !!! DISTRIBUTEURS DE BILLET JAMAIS FONCTIONNELS, GUICHET DE RETRAIT TOUJOURS BOURRES DE MONDE pfff
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (17:53 PM)
    Il faut que l'Etat du Sénégal le soutient...C'est un impératif de protéger nos Hommes d'Affaires...Surtout des hommes de valeurs tel que BSD... Au lieu de financer cette presse corrompue... ou de favoriser l'implantation des banques monstrueuses qui nous dévorent...BOYCOTTONS LA CBEAO!
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (21:33 PM)
    MOI je connais les autres bank mais la cbao k je connais est la plus mauvais bank c des escrocs de premiere classe je vais kiter cette putin de bank
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    Auteur

    Anonyme Le Lucide

    En Juin, 2017 (22:55 PM)
    Les banquiers? C'est comme les politiciens. Les clients leur adoucissent l'existence. Ils sont tous pareils, tous pourris.

    Que se passerait- il si tout le monde décidait de retirer l'intégralité de ses avoirs ?

    Au fait y'a- t- il une seule banque dans ce pays qui appartient aux sénégalais ?  :emoshoot: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (01:06 AM)
    thiey gorgou bakh te geum Yalla ! lou bakh rek la kham loumou la wakh takeu ko téere, man yakarna Banque yi nioka togn way, té etat bi war def tout ba diapaleko, yaag na andi riz senegal, President Macky defal sa liguey nak parce que ces banques sont toutes des escrocs

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    Auteur

    Le Partiote

    En Juin, 2017 (10:36 AM)
    DE SOURCES CLAIRES BOCAR DOIT DE L ARGENT À LA CBAO ET A L OBLIGATION DE PAYER. PERE BOCAR EST RUINÉ PAR SES FILS SURTOUT ABDOULAYE QUI SE LA COULE DOUCE AVEC MADAME. LA MAUVAISE GESTION DE SON FILS QUI A CRÉÉ AUTRES CHOSES AVEC L ARGENT DE SON PÈRE BOULANGERIES RESTAURANTS DIBITERIE VOYAGES EN FRANCE SUISSE ETC.
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    Auteur

    Patriote

    En Juin, 2017 (10:38 AM)
    DE SOURCES CLAIRES BOCAR DOIT DE L ARGENT À LA CBAO ET A L OBLIGATION DE PAYER. PERE BOCAR EST RUINÉ PAR SES FILS SURTOUT ABDOULAYE QUI SE LA COULE DOUCE AVEC MADAME. LA MAUVAISE GESTION DE SON FILS QUI A CRÉÉ AUTRES CHOSES AVEC L ARGENT DE SON PÈRE BOULANGERIES RESTAURANTS DIBITERIE VOYAGES EN FRANCE SUISSE ETC.
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