Selon le conseiller en Communication d’ Hissène Habré, Mouth Bane, l’Etat ne devrait se passer de l’argent du président Idriss Déby pour jugement de l’ancien dictateur Tchadien Hissène Habré. Il ajoute que le Sénégal rate ainsi à travers ce jugement l’occasion de montrer qu’il est un pays de liberté, de démocratie et de justice.
Dans un entretien avec nos confrères de La Tribune, Mouth Bane s’insurge contre les chambres africaines qu’il traite illégales. « Il est tout à fait vrai que les chambres africaines ne sont pas légales à tout point de vue. Parce que d’abord le Sénégal a perdu le procès face à Habré. La décision a été donnée par la Cedeao (…). Autre chose, le ministre Aminata Touré a signé la convention avec le juge béninois Robert Dossou, qui n’a aucun mandat au niveau de l’UA. Ainsi madame le ministre ne peut pas signer une convention au nom de l’Etat, c’est le chef de l’Etat qui signe les conventions et les accords. Et aussi le procès est financé à 50% par celui qui est l’ennemi N°1 de Hissène Habré, Idriss Deby », regrette Mouth Bane.
12 Commentaires
Escroc
En Février, 2013 (15:45 PM)Merci,
Gamin
En Février, 2013 (16:05 PM)Senegal
En Février, 2013 (16:45 PM)Plateau
En Février, 2013 (16:48 PM)Proces Minable
En Février, 2013 (16:51 PM)Mareme Faye
En Février, 2013 (16:57 PM)Mareme Fay
En Février, 2013 (16:58 PM)Baba
En Février, 2013 (16:59 PM)La situation actuelle du pays, affirme Baba Hamdy dans son courrier à Macky Sall, «nous désole et nous met dans une phase pas très encourageante ni prometteuse». En effet, poursuit l’artiste, qui a chanté en duo avec Adiouza, «en écoutant les membres du gouvernement, on a l'impression qu'il existe deux Sénégal», dont celui du chef de l’Etat, qu’il identifie comme «Macky Benno bokk Yakaar», et celui de l’ancien président, Abdoulaye Wade. Baba Hamdy qui ne se veut pas «un spectateur amorphe», mais plutôt «un citoyen sénégalais qui tire la sonnette d’alarme», appelle le chef de l’Etat à être «plus conscients des soucis des Sénégalais que de (ses) problèmes politiques».
Le "panier de la ménagère" préoccupe Baba Hamdy, qui rappelle qu’il est plus important, à ses yeux, que toute autre chose. Autre problème que vivent ses compatriotes, la coupure d’électricité et la hausse vertigineuse de son coût. «Je ne parlerai même pas de nos factures d’électricité, que l'on doit payer sur la base d'une estimation». Ce qui selon lui, «n'est pas la meilleure des solutions». L'eau, source de vie, «est tellement vitale que réussir à la répandre dans toutes les régions du Sénégal, serait une première source d’espoir», recommande l’artiste.
BIEN MAL ACQUIS. Dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis, il reconnaît qu’auditer «n'est pas une mauvaise idée», mais faudrait-il le faire «sans acharnement ni mépris envers ces pères et mères de famille sénégalais» recommande-t-il. Malheureusement, se désole l’artiste, «on est bien conscient que la politique a toujours été le chemin le plus rapide pour s’enrichir...» Sans vouloir généraliser, il précise au passage que cela ne concerne que «certains de nos compatriotes».
Et comme les investisseurs étrangers semblent fuir le Sénégal depuis la seconde alternance du 25 mars 2000, Baba Hamdy affirme que «réussir à donner une bonne image du Sénégal à travers le monde, nous aiderait à pousser les investisseurs et touristes à venir nous rendre visite».
ESPACE PRESIDENTIEL. Parlant de l’entourage immédiat du chef de l’Etat, l’auteur du courrier qui lui est destiné marque sa préférence pour «des personnes ayant au moins le niveau du baccalauréat». Espérons que Youssou Ndour ne se sente pas visé, lui qui n’est pas allé plus loin que le CM2, mais aussi des sommités comme Pierre Diouf, Harouna Ndoffène Diouf, de grands intellectuels sous-utilisés et ces ministres d’Etat politiciens professionnels, tels qu’Amath Dansokho, Ousmane Tanor Dieng et Abdoulaye Bathily. Ainsi, indique Baba Hamdy pour préciser son idée, «je pense qu’elles feront plus de résultats que de scientifiques ou politiques».
Quand au slogan du chef de l’Etat, "La Patrie avant le Parti", M. Diawara est formel : «il a plus de sens aujourd'hui que de valeurs». Et pourtant, dit-il à l’endroit de Macky Sall, «le "Yes we can" d'Obama n'a pas plus de sens que le vôtre, c'est juste dans la vulgarisation et le sens de la pratique» que s’est faite la différence. Selon toujours l’artiste-musicien, s’adressant au chef de l’Etat, «on a l'impression que vous n'avez pas d'équipe de communication, alors que c'est une bonne communication qui vous a porté au pouvoir».
TRANSFERT DES EMIGRES. L’important transfert d'argent de la diaspora vers le pays, estimé à plus de 600 milliards par an, constitue «une manne qui fait vivre des milliers de familles», constate l’artiste et ces couches (les émigrés : ndlr) «gardent espoir en vous. C’est pourquoi alléger les choses, les aiderait à investir chez eux».
Depuis l’indépendance du Sénégal (en 1960), relève encore Baba Hamdy Diawara, «les présidents qui se sont succédé ont su gérer la Teranga sénégalaise, qui veut dire générosité, courtoisie et beaucoup d'autres valeurs», que le président Sall et les siens semblent totalement ignorer.
Pour conclure sa "lettre ouverte" au président de la République, Baba Hamdy insiste sur la vision de Macky Sall qui, de son point de vue, «doit faire rêver, au nom des sacrifices que vous imposez aux Sénégalais, parce qu'il faut toujours entrevoir la lumière au bout du tunnel. C'est cela la vertu d'un chef».
Maïmoune
En Février, 2013 (17:58 PM)Diine
En Février, 2013 (20:29 PM)Beye
En Février, 2013 (22:33 PM)Xxx
En Février, 2013 (22:59 PM)c aussi simple que ca
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