La finalité est identique, mais on peut croire que Me Sidiki Kaba tente manifestement d'imprimer sa marque dans la conduite de la traque des biens mal acquis.
Et même si l'objectif final est de recouvrer les biens mal acquis et / ou sanctionner ceux qui les auraient détourné, L'Observateur de faire remarquer que le nouveau ministre de la Justice, remplaçant de l'actuelle Premier ministre Mimi Touré à ce poste, a déjà entamé une série de consultations avec le procureur spécial près la Cour de répression de l'enrichissement illicite, Alioune Ndao, et ses conseillers, afin de mieux s'imprégner du dossier.
Toujours selon le quotidien L'Observateur, Me Kaba s'engage ainsi dans une toute nouvelle logique, dénuée de tout soubassement politique dans la gestion du dossier de la traque des biens mal acquis, le dossier majeur du gouvernement de Mimi Touré.
21 Commentaires
Kiki
En Septembre, 2013 (01:51 AM)]VIVE le Yonu Yokkute.
Weuz
En Septembre, 2013 (01:59 AM)Ioiu
En Septembre, 2013 (02:08 AM)Sobriquet
En Septembre, 2013 (03:15 AM)Lettre ouverte au Procureur spécial
près la Cour de répression de l’enrichissement illicite
Mon propos n’est pas de jeter le discrédit sur une institution que vous représentez et qui répond au nom de la plus sublime des idées: Justice. Il n’est pas de clouer au pilori notre système judiciaire qui est l'un des piliers essentiels de notre démocratie.
Mon propos n’est pas de lapider la magistrature sénégalaise dont l’écrasante majorité des juges qui la composent se bat quotidiennement pour rendre la justice plus juste. Il n’est pas de juger la justice sénégalaise ou de contribuer à l’affaiblissement de son autorité.
Mon propos n’est pas de me prononcer sur un dossier dont l’instruction est en cours. Il n’est pas de ternir le blason de tous ces vaillants juges qui, dans le secret de leurs bureaux, loin des effluves médiatiques dakaroises, traquent la forfaiture sans autre arrière pensée que le droit.
Mon propos s'adresse au haut magistrat que vous êtes et dont la mission première est de protéger les droits fondamentaux du citoyen sénégalais. Mais il s'adresse avant tout au Procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) pour dire à quel point, il monte dans l'opinion, le sentiment que l'instruction du dossier communément appelé «traque des biens mal acquis,» s'est déplacée du terrain judiciaire vers celui du règlement de comptes politique. Et je puis vous dire toute ma certitude d’exprimer le point de vue d'une grande majorité de sénégalais, loin de toute considération politique partisane.
Traque d'une vérité judiciaire ou traque d'un homme?
La deuxième mise en demeure servie à M. Karim Wade dont l'un des avocats, Me Amadou Sall conteste vigoureusement la légalité, constitue aux yeux d’une large frange de l’opinion, le signe d’un acharnement contre un homme que l’on voudrait par tous les moyens, maintenir en état de siège judiciaire permanent. Un autre avocat, Me Assane Dioma Ndiaye, partisan pourtant déclaré de la répression de tout enrichissement illicite, a jugé «extrêmement grave, le fractionnement des poursuites contre M. Karim Wade.» Il assimile cette deuxième mise en demeure à «une torture morale» et avertit que «si la justice persiste dans cette voie, les sénégalais se rendront à l’évidence que ces procédures sont foncièrement attentatoires à la dignité et à la liberté humaine.» Il ne croyait certainement pas si bien dire car les sénégalais se sont déjà rendus à l’évidence que la CREI, dans sa traque des biens qui seraient mal acquis, s’est lourdement, toute seule et depuis longtemps, embourbée dans la vacuité confondante de ses argumentations. Pire encore, les sénégalais se sont rendus à l’évidence que ce n’est plus une vérité judiciaire qui est traquée, mais c’est un homme qui est harcelé: Karim Wade. Comme s'il fallait à tout prix, telle une médaille, accrocher sa culpabilité au tableau de chasse de la vindicte présidentielle.
Code pénal contre calendrier électoral
Ce qui se passe sous nos yeux a les relents d’une «machination» contre un patronyme : Wade. Ce qui se joue sous nos yeux par justice interposée est avant tout un duel sans merci entre deux hommes: Karim Wade et Macky Sall, dans la perspective de la présidentielle de 2017. Dans ce match politico-judiciaire, une immense majorité de sénégalais soupçonnent l’arbitre de porter le même maillot que l’une des équipes, mais ils le suspectent surtout d'avoir troqué son code pénal de sifflet contre un calendrier électoral. C'est dire combien la gestion plus que hasardeuse de l'affaire dite des biens mal acquis à fini d’installer le doute sur la neutralité d’une justice qui en est réduite à racler ses fonds d’artifices juridiques, pour maintenir Karim Wade en prison. Le plus longtemps possible.
Aujourd’hui, celui que de plus en plus de sénégalais considèrent déjà comme un probable futur challenger du Président Sall, est perçu comme la victime d'un système qui, à défaut de pouvoir de manière irréfutable, prouver sa culpabilité, veut le condamner à la peine capitale politique. Le Sénégal est une grande démocratie. Notre pays mérite mieux que le spectacle qu’il lui est donné de vivre et qui pourrait autoriser ses citoyens à penser que dans le «dossier Karim Wade,» la justice est rendue sous le haut patronage d’un Président de la République, et non au nom du peuple sénégalais. Et lorsqu’une justice est à ce point instrumentalisée, c’est l’État de droit qui est piétiné.
Sacrifié sur l’autel des désirs de réélection d'un Président?
Aucune promotion, aucun privilège, aucun strapontin ou maroquin, ne saurait justifier que l'on sacrifie la liberté d’un homme sur l’autel des seuls désirs de réélection d’un autre. Mais heureusement qu’il existe encore dans notre pays, des esprits libres et courageux qui n’ont d’autre passion que celle du droit, une société civile et des journalistes qui ne sont les auxiliaires que de leur propre conscience, pour dénoncer les tentatives de confiscation de la justice par le pouvoir politique. Si un vent de mobilisation commence à souffler à travers le pays pour soutenir «Karim», si le détenu Wade est entrain de se rallier les faveurs de l’opinion, c’est parce que le principe d’équité qui est le fondement de toute justice, est aujourd’hui rudement malmené.
M. Karim Wade est un homme politique, mais il est avant tout un citoyen, donc justiciable comme le sont les treize millions cinq cent soixante sept mille trois cent trente huit autres sénégalais (13 567 338: estimation en 2013). Aucun traitement de faveur ne doit lui être accordé. Il n’en demanderait certainement pas tant. Mais faudrait-il qu’il en soit ainsi pour tous les hommes et les femmes de notre pays. Sauf qu’en réalité, que constatons nous? Que seuls ceux qui ne constituent pas une menace sérieuse et directe au pouvoir du Président Sall, échappent aujourd’hui à l’œil du cyclone politico-judiciaire.
Servir la justice et non s'en servir.
Si la loi doit s’appliquer dans toute sa rigueur, la justice doit aussi passer dans toute son impartialité et sa neutralité. Mon propos n’est nullement de me lancer dans un plaidoyer d’absolution de M. Karim Wade, mais juste de défendre un homme qui est présumé innocent. De défendre un homme qui avait un profond respect pour les fonctions qu’il occupait et exerçait avec la vision, la détermination et l'autorité d’un homme d’état. De défendre un homme devenu la cible obsessionnelle d'un pouvoir mal en point. Si mal en point que même son pronostic vital politique, parait aujourd'hui sérieusement engagé.
Monsieur le Procureur spécial, la balance qui est le symbole de toutes les justices, représente l’équilibre qui devrait aussi être celui des juges chargés de traquer les biens, mais TOUS les biens, supposés ou réellement mal acquis. De leur magistrature, les sénégalais attendent qu'elle serve la justice et non qu'elle s'en serve. La nuit peut durer longtemps mais le jour finit toujours par se lever. Le «dossier Karim Wade» est une formidable occasion qui s’offre aux Juges du Sénégal de démontrer que, quels que soient sa couleur politique, son ascendance, son statut social, sa religion ou sa confrérie, l’impartialité de notre justice n’est pas juste une simple illusion. Je suis peut être idiot, mais parfois, je me surprends à penser vivre dans un État de droit: j’ai nommé le Sénégal.
Amoulblem
En Septembre, 2013 (03:48 AM)La Poisse
En Septembre, 2013 (03:49 AM)sonnent l'alarme , l'avertissement , a un peuple , une nation et aux dirigeants de ces pays !
Des communautes , ou des responsables religieux font des prieres , des offrandes , etc.., pour conjurer
le mauvais sort , les calamites et autres epreuves vecues collectivement , et cela meme au Japon , Inde , USA ,
New Zealand , ..., le Pape , les eveques , les imams , les moines boudhistes ..etc , officient et prient , pour
soulager les souffrances , les malheurs , etc.. !...Apres tout , nous ne sommes que des mortels , des humains ,
n 'est ce pas ! ...Cette maudite CREI...,ce gouvernement de Macky Sall , ce PM.. Mimi Toure et ce Procureur
Alioune NDAO , NOUS PORTENT LA POISSE ..., certainement , et cela depuis presque 2 ans !
WASSALAM....a tous..., et priez surtout , pour soulager le pays de ses multiples epreuves , qui sans cesse ,
frappent le Senegal , les unes apres les autres , comme un courroux venu du ciel !
Lebaolbaol
En Septembre, 2013 (04:20 AM)Awa
En Septembre, 2013 (09:16 AM)Fdf
En Septembre, 2013 (09:50 AM)Ba2
En Septembre, 2013 (09:52 AM)Pape Diabel Mbengue
En Septembre, 2013 (09:54 AM)M Bidou
En Septembre, 2013 (09:59 AM)Lol
En Septembre, 2013 (10:02 AM)Les Senegalais Dignes
En Septembre, 2013 (10:28 AM)Qui Vivra Verra
En Septembre, 2013 (11:12 AM)Laurent Gbagbo est entré dans l'Histoire parce qu'il a donné sa vie pour la vérité, pour le respect de la constitution de son pays ; il est entré dans l'Histoire parce que l'Afrique a reconnu dans son combat le sien. En s'accrochant à la vérité et au droit, Laurent Gbagbo a accepté de subir l'infamie de l'emprisonnement dans le goulag des puissances occidentales. Comme tous ceux qui ont consacré leur vie aux grands idéaux humains pour que leurs semblables grandissent sous un jour nouveau, l'heure de sa rédemption viendra. Quant à toi, lecteur, n'oublie pas qu'un jour tu devras répondre à cette question : qu'as-tu fait pour soutenir le combat de l’homme que l'on admire aujourd'hui ?
Zakat Ou Sarakh
En Septembre, 2013 (12:33 PM)Zakat Ou Sarakh
En Septembre, 2013 (12:35 PM)Nts
En Septembre, 2013 (17:07 PM)On s'en fou et on en a rien à cirer que Mr Kaba imprime sa marque ou pas, l'essentiel est que les procés aillent jusqu'au bout et que tous les voleurs criminels croupissent en prison.
Nul doute que les alternoceurs dont Wade et sa famille en tête ont volé l'argent du peuple, ont pillé notre économie, alors qu'ils nous rendent notre argent.
Si Mr Kaba ne fait pas son travail, il sera viré et lui aussi traduit par le peuple.
Le peuple observe tout le monde et a soif de justice.
Nul ne pourra enlever de la tête des sénégalais que Wade et le PDS ont pillé notre économie
L . A
En Septembre, 2013 (20:21 PM)Quand une fois les coutumes sont établies et les préjugés enracinés dans la mémoire collective des gents, vaine de vouloir les réformer, la culture d’un peuple se transmise de génération en génération !!!!
Malgré la transformation de notre société, islamisée, christianisée, et son encrage dans l’ère de la modernité, malgré nos connaissances scientifique, les gents croient toujours qu’il y a des personnes qui sont des ( DEFFAH Aïgaff) .
Nombreux sont parmi , les sénégalais de mauvaise langue qui ont une étrange sensation qui leur fait prendre conscience ces derniers temps qi vont même jusqu’à consulter des voyants; sorciers, mages et les oracles, pour identifier l’origine de nos malheurs !!!
. Nous savons tous, par expérience, que ces derniers temps les choses ne vont pas comme nous les escomptions. Les uns les attribuent la dégradation des valeurs de nos sociétés, qui se perdent , à la corruption, à l’injustice, à la crise et, que sais-je encore...d’autres crient au scandale et défendent qu’il est insupportable de voir que les sénégalais continuent de souffrir de la sorte. Il se peut que vous fassiez partie de ces personnes qui souffrent sans vraiment savoir pourquoi.
Mais les mauvaises langues elles, nous disent que non, demandez pour quelles raisons tout se passe aussi mal? Les unes nous disent, parce qu’ils ya des innocents emprisonnés injustement et tant qu’ils ne seront pas libérés, le mal et les mauvais sort d’entités négatives et maléfiques qui nous entoure n’arrêteront pas. Et le Lplus terrible c’est qu’ils peuvent même être produit par nous-mêmes, par nos paroles et nos actes à notre insu..
D’autre mauvaises langues, coutumes établies et les préjugés enracinés dans leur mémoire collective nous disent que non, le problème n’en est que qu’il y a quelque part des ( DEFFAH Aïgaff) à la tête de l’Etat
Rassurez-vous ; je ne suis pas parmi eux .
L . A
En Septembre, 2013 (20:23 PM)Mais les mauvaises langues elles, nous disent que non, demandez pour quelles raisons tout se passe aussi mal? Les unes nous disent, parce qu’ils ya des innocents emprisonnés injustement et tant qu’ils ne seront pas libérés, le mal et les mauvais sort d’entités négatives et maléfiques qui nous entoure n’arrêteront pas. Et le Lplus terrible c’est qu’ils peuvent même être produit par nous-mêmes, par nos paroles et nos actes à notre insu..
D’autre mauvaises langues, coutumes établies et les préjugés enracinés dans leur mémoire collective nous disent que non, le problème n’en est que qu’il y a quelque part des ( DEFFAH Aïgaff) à la tête de l’Etat
Rassurez-vous ; je ne suis pas parmi eux .
Liko
En Septembre, 2013 (21:38 PM)Participer à la Discussion