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Lu Pour Vous

Nicole Barrière Afrique : Peuples de paroles et de Lumières, Collection Terre Natale, les Editions Phoenix 2009

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Nicole Barrière Afrique : Peuples de paroles et de Lumières, Collection Terre Natale, les Editions Phoenix 2009

Lu Pour Vous – Recueil : Afrique – Peuples de Paroles et de Lumière, Nicole Barrière, Edition du Phoenix, Collection Terres Natales, Detroit 2010

Débat : Philosophie – Poésies et Sociétés

Le philosophe Stéphane Douailler et la poétesse Nicole Barrière discutent de l’article/compte rendu - interpellation de Mahamadou Lamine Sagna dans (Seneweb) Lu Pour Vous – Recueil : Afrique – Peuples de Paroles et de Lumière de Nicole Barrière,

I - Réponse du philosophe Stéphane Douailler

Or(fée) blanche ?

Mahamadou Lamine Sagna a lu pour nous, internautes, le recueil poétique de Nicole Barrière intitulé Afrique : Peuples de lumière et de  paroles (Barrière 2009). Il l’a lu pour nous et préfacé, comme il y a soixante ans Jean-Paul Sartre avait fait de L’anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache (Senghor 1948) de Léopold Sedar Senghor. De son prédécesseur, il reprend le geste et l’intention.

Contre notre souci qui se confine dans l’univers occidental, et qui, entre ses propres silences et ses écoutes superficielles, se laisse envelopper dans une ignorance sans limites du monde, il attire notre attention sur le « poème » africain. Mais il le fait alors d’une façon très inattendue. Car il ne peut, à son tour, ou alors au prix seulement d’une torsion supplémentaire des significations, nommer Nicole Barrière un « Orphée noir ». Celle-là ne peut faire signe, après Senghor, Césaire, Damas, Diop, Laleau, Rabéarivelo, pour une génération poétique faisant entendre et reconnaître un chant nègre et malgache parmi les voix du monde.

Aussi le geste et l’intention de Mahamadou Lamine Sagna énoncent-ils en même temps à leur manière une transformation qui a eu lieu. Une autre situation. Un moment que les représentations en cours cherchent à situer en recourant aux termes de globalisation, mondialisation, post-colonialité, tels qu’ils auraient été conduits à remplacer ceux d’internationalisme, anti-impérialisme, anti-colonialisme. Le projet de faire résonner plus fort un chant nègre et malgache par une lecture attentive des poèmes de Senghor, Césaire, Damas, Diop, Laleau, Rabéarivelo, texte repris en 1949 dansSituations III (Sartre 1949), s’était présenté, pour Jean-Paul Sartre, dans un monde deux fois bipolaire dans lequel l’exploiteur s’opposait à l’exploité et le colonial au colonisé.

Aussi s’agissait-il plus particulièrement d’ajuster l’une à l’autre, dans une opposition conjointe à l’ordre capitaliste et colonial, les voix de l’exploité et du colonisé. Tout l’effort d’attention de Jean-Paul Sartre consista à ne pas les confondre et à ne pas faire disparaître la seconde dans le processus téléologique qui menait, et devait malgré tout mener, vers la première. Sur un versant, il tenait que la temporalité propre à l’histoire universelle avait d’ores et déjà conduit la liberté du prolétaire blanc à élire domicile dans le savoir faire professionnel, dans la maîtrise technique de la matière, dans la discipline du travail, dans l’organisation calculée des luttes. C’était au cœur de la rationalité industrielle et capitaliste et avec les armes de cette rationalité que la liberté des exploités frayait chaque jour son chemin. La puissance du verbe poétique et les libertés que lui inventait le mouvement surréaliste n’étaient appelées à jouer dans cette partie qu’un rôle secondaire ou inexistant.

Autre alors était pour Sartre le temps politique des peuples coloniaux. Il leur revenait encore de construire en tant que colonisés et exploités la conscience d’eux-mêmes dans l’obscurité des trajectoires subjectives. Ils avaient à rejoindre cette conscience à travers un combat spécifique contre les images de faute élaborées pour justifier leur condition tout en disculpant le crime de la traite. Ils devaient passer par un moment de retrouvailles avec une innocence radicale et une poésie de cette innocence, assez fortes pour pulvériser le langage des blancs et les rendre à eux-mêmes au sein des ambivalences du monde de l’art. L’entrée des colonisés dans le temps politique et dans l’historie universelle exigeait ainsi le moment poétique du chant nègre et malgache lisible dans l’Anthologie réunie par Senghor.

Or c’est à un autre ajustement des discours et des interlocuteurs que procède pour sa part et dans son temps Mahamadou Lamine Sagna. Il ne s’agit plus de recueillir dans leur dualité et jonction à venir au sein de l’histoire universelle la langue des usines et le verbe poétique des peuples. La situation est présentée comme celle d’un manque dans la langue. Dans celle des philosophes, des poètes et de tout un chacun. Celles-là ne diraient pas l’Afrique. Elles ne feraient pas parler ou penser à partir de l’Afrique. Et ce serait alors ce manque que Nicole Barrière exemplifierait aux yeux de Mahamadou Lamine Sagna. Les vers qu’elle écrit et qui chantent à leur tour les peuples de paroles et de lumières de la terre africaine ne renforceraient aucuns chœurs de philosophes, de poètes et de peuples tournés vers l’Afrique. Les chants de ces chœurs, s’ils ont existé, se seraient comme éteints dans le « grand brasier blanc ».

Les vers de Nicole Barrière se présenteraient aujourd’hui sur une place vide. Désertée par les paroles et lumières philosophiques, poétiques, communes, de la terre africaine. Oubliée par la langue et les productions de la négritude. Délaissée par les œuvres universelles de la raison et de la politique. L’impossible « orphisme noir » de Nicole Barrière vaudrait vérité de la situation présente. Il dirait le silence des autres. Sauf qu’ainsi comprise, la différence des moments entre Jean-Paul Sartre et Mahamadou Lamine Sagna ne serait encore rien d’autre que celle opposant une époque sourde aux chants nègres et malgaches de ses colonisés à une actualité tombée dans un silence encore plus accablant.

Or, en éditant lui-même le recueil de Nicole Barrère dans des éditions qu’il a intitulées Phoenix, Mahamadou Lamine Sagna signifie évidemment autre chose aussi. Il aperçoit, écrit-il, dans la poétesse Nicole Barrière, une « figure moderne du griot traditionnel ». Cette dernière ne fait pas seulement signe vers une absence.

Depuis cette absence, elle vient tout autant en lieu et place de ce qui manque. Conformément à un motif qui a en effet beaucoup occupé la philosophie post-sartrienne, elle en « tient lieu ». Et cette relation, prélevée aux bords du silence, de « l’horreur » et de la « catastrophe » du présent, ne se veut nouée en principe à aucun privilège du poétique. Elle vaut virtuellement pour toute langue, tout dire, tout penser.

Le texte de Mahamadou Lamine Sagna en mime l’extension avec précision en transmettant le cas du tenant-lieu, exemplairement trouvé dans le recueil de Nicole Barrière, à ses correspondants internautes, à ses amis philosophes, au lecteur à haute voix de ces vers, aux proches de ce lecteur, à tous les expatriés de l’Afrique. Cette universalisation de la localisation africaine du penser et du dire, proposée à tout tenant-lieu qui se présentera, exige une réorganisation des données.

L’écart décisif est fourni par l’écart à l’égard de « la syntaxe oratoire et verbale si communément attribuée à l’Afrique ». Le poète qui vient à la place du griot ne transmet plus, pour Mahamadou Lamine Sagna, le chant des terres et chairs oubliées, martyrisées, ressuscitées. Il fait persévérer non pas la parole elle-même mais « l’art de parler par lequel vie est donnée aux faits et aux gestes ». Il maintient dans l’existence le pouvoir pour tous de cet art. Et il déchiffre alors dans les vers de Nicole Barrière la topographie de cette situation. Elle requiert, concernant l’Afrique, une Afrique qui est partout. Une africanité disséminée. Un réseau d’imitations non sensibles par lesquelles Afrique puisse se dire de tout endroit de la terre. Et elle élit pour ce faire les interstices du réel, les blancs du discours, les fragments des totalités inassemblables, les ensembles vides des organisations géopolitiques, afin qu’ils se fassent les supports de cette Afrique généralisée.

Mahamadou Lamine Sagna lit dans les vers de Nicole Barrière une géométrie qui institue d’autres spatialités. Il y ajoute, puisant dans ses propres recherches socio-économiques, le savoir d’autres circulations et ouvertures du temps.

Or l’invention d’autres conditions spatio-temporelles contient, on le sait, la possibilité d’autres expériences. Qu’Afrique puisse alors devenir un mot commun, capable de bouleverser le temps et l’espace de tous, fait en effet sortir le présent de son souci d’accorder des temps poétiques aux séparés provisoires de l’histoire universelle.

Afrique s’y fait moteur de rotations inédites de l’axe historique universel. Elles sont en cours, et Mahamadou Lamine Sagna le signale magnifiquement.

Par Stéphane Douailler

Professeur des Université. Professeur de Philosophie,

Paris VIII, St Denis 

Indications bibliographiques :

Barrière, N. (2009) Afrique : Peuples de paroles et de Lumières. Michigan : Phoenix.

S. Douailler (2006), « Orphée et le nom de philosophie » dans Comment philosopher en Afrique aujourd’hui ? Paris : Unesco.

Sartre, J.-P. (1949) Situations, III. Paris : Gallimard.

Senghor, L. S. (1948) Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache. Paris : PUF. 

II - Réponse de Nicole Barrière à la réponse de Stéphane Douailler

Grâce à la lecture incroyable de Mahamadou Lamine Sagna de mon livre, Stéphane Douiller nous fait un bien grand honneur de participer au débat. Sa très brillante comparaison exégèse de l'anthologie de Senghor préfacée par Sartre est un honneur, mais il n' y a pas de comparaison possible entre ces maîtres (Sartre/Senghor) et nous (Sagna / Barrière). En tant qu’auteur, ce que j'ai ressenti en lisant la préface et le compte rendu de de Lamine sur mon recueil, compte tenu de mon projet poétique, c'est la question cruciale à laquelle  il nous renvoie tous ( mais, plus particulièrement) à la philosophie : qu'est ce que le poétique génère en plus; ou pose comme interpellation que la philosophie ne cerne pas? 
Dans ces poèmes, il ne s'agit pas du point de vue des faits, d'évènements invisibles, ou in-sus, ou mystérieux et cachés que le poétique dévoilerait mais de choses connues, reconnues depuis des années et qui sont mises sous silence, à l'écart comme pour masquer l'écart Nord Sud, mais un in-pensé, et ce silence, cette mise à l'écart dans les idéologies dominantes, cela porte un nom : la misère, et cette misère fait écran à la pensée car elle est insoutenable, elle dit la complicité des médias de toutes sortes, y compris des philosophes? cela n'est pas sûr car depuis que la médiatisation veut des figures, les écrivains et les philosophes sont sacrifiés. 
Pour autant, si le philosophe reste dans ses raisonnements, il ne peut entendre ce qui résonne, car dans la préface de Lamine Sagna, c'est cette résonance qui est mise en avant, et si ce livre a un seul intérêt c'est cela, c'est qu'il permette à un intellectuel africain de sortir des raisonnements initiaux par le passage sensible des poèmes , d'en saisir la résonance et lui qui permettre une autre lecture. Ce que le poétique porte dans son universalité alors, c'est sa liberté émancipatrice.

Je vais faire une confidence par rapport à ces textes : au retour du Sénégal, j'aurais aimé écrire un carnet de voyage, témoigner ce de que j'avais vu, mais la terrible misère, le sale temps qui s'abat sur l'Afrique comme le dit Lamine , m'a arrêtée : comment écrire cette misère sans blesser ceux que j'avais rencontrés, comment rendre compte de la dureté de vie des femmes et des hommes peuls par ex, sans blesser leur honneur d'êtres humains , qui sont des forces de rappel des valeurs qui ont été massacrées jusqu'y compris en occident. 
Lorsque le président des éléveurs du Sénégal me parle de ce qui se joue , j'ai le sentiment d'entendre mon père, paysan, en lutte contre l'Europe agricole, qui a fait explosé les modes traditionnels d'agriculture et qui a aussi fait explosé les modes de relations des paysans à leur terre, et dont aujourd'hui les faux débats sur l'écologie ne prennent toujours pas en compte : la relation mystique et onirique que l'humain entretient avec sa terre, avec son nid, ce qu'exprime très bien Bachelard dans sa poétique de l'espace, mais la relation à l'espace est encore autre en Afrique. Si je devais mettre mon grain de sel dans le débat, ce n'est pas à la pensée politisée de Sartre que je ferais appel mais à la pensée sensible de Bachelard. 
Voilà ma contribution au débat, non pas une lecture d'analyse raisonnée mais une lecture de paysages et de territoires que la globalisation veut uniformiser, or + de 70 % de la planète est encore paysanne, vit encore de manière traditionnelle et constitue un espace commun et des valeurs communes de préservation de l'espace et de la  liberté avec pour seul but de maintenir la vie. 
Je pense qu'il y a cette dialectique terrible qui oppose des forces mortifères de la spéculation, qui mène à la famine , à la guerre et maintenant au fanatisme religieux, et des forces de vie qui protègent tant bien que mal les valeurs humaines, y compris la spiritualité la plus haute, qu'elle soit animiste ou d'une religion révélée.

Par Nicole Barrière, poète et sociologue

 

III – Résumé de l’article de  Mahamadou Lamine Sagna Lu Pour Vous - Afrique : Peuples de paroles et de Lumières de  publié par Collection Terre Natale, les Editions Phoenix 2009  
 

Chers internautes,

J’ai lu pour vous un recueil de poèmes qui est à mon avis d’une profondeur et d’un style à la fois incisif, brillant et prolifique.

Terre spoliée, terre brisée d’où on n’enlève pas les morts/Infinie, dévastée de déchets/Infinis, asséchés tes sables/Sous la couche de cendres, le cri immense de ta révolte/Terre sacrée d’avant les dieux/Terre caillée de silence

C’est à partir de ces vers de Nicole Barrière, que j’ai eu l’idée d’aller à votre rencontre. Je vous cherche en vain dans les failles de l’Afrique fragmentée.  Oui, philosophes et maîtres, pourquoi ce silence ? Dois-je me satisfaire du commentaire d’Alain Badiou sur la question de Celan à Heidegger : pourquoi ce silence philosophe ? 

En attendant vos réponses face à  l’horreur, je me tourne vers le poète moderne à défaut de trouver le griot traditionnel, Nicole Barrière. Son recueil est, me semble-t-il, un nouveau point de départ pour mener une introspection sans concessions. L’Afrique lui sert de point d’appui où elle peut en fonction des rotations qu’elle effectue, raconter ce qui se passe dans les différents versants du monde.   Sa poésie nous donne accès à l’être, pour reprendre les termes du philosophe Alain Badiou. Nicole Barrière se laisse prendre elle-même dans la trame des désarticulations que subit le continent Africain. Comme cette géante sculpture du grand artiste Ousmane Sow, Nicole Barrière est la sentinelle qui donne les signaux pour  nous préserver des catastrophes, de la tristesse, du défaitisme qu’entraînent les logiques de la destruction de la planète. D’emblée disons que ce poète s’installe au frontières du vide.

Nicole Barrière nous convoque pour éteindre « le feu couve-plaie sur le brasier du temps », sa poésie nous encourage à tenir bon  « sous la pierre noircie » de la maison Afrique. Il s’agit pour  Nicole Barrière d’interpeller le monde non seulement dans sa relation originale à l’Afrique, mais aussi, montrer comment ses autres parties se rattachent à ce continent fragmenté. Comment recueillir dans une unité symbolique une géologie aussi contrastée, des cultures et sociétés très diverses, des mouvements de populations aussi importantes ?

Nicole Barrière nous fait comprendre que malgré des temporalités dichotomiques avec le Grand Brasier Blanc, il y a un lien étroit entre l’Afrique et les autres continents. Le chemin qui y mène passe par le Nord et passe le Nord en revue.  Dans sa verve poétique, Nicole Barrière nous invite à une exploration intellectuelle, pas seulement d’un lieu, l’Afrique, mais aussi de l’humanité dans sa totalité. Son œuvre fragmentée est une écriture de l’écart, un tracé avec ses effacés, un cri avec ses silences, un cri dans le silence et une présence dans l’absence. J’entends par cette réflexion que Nicole Barrière nous invite à occuper les seuils. On ne vit pas sur ce lieu, on vit avec. La lecture, auquel l’acte poétique de Nicole nous convoque est de faire quelque chose de ce que la vie fait de nous ou ce qu’elle nous fait. 

En effet puisque l’événement de la perte nous laisse sans, la question est donc celle de vivre, de (se) faire avec. Si nous n’entendons pas dans ce ‘faire avec’ un renoncement, une adhésion au fatal, alors il nous faut à l’instar du poète rentrer sur la scène même de l’écriture de la perte, pour prescrire une composition avec. La poésie nous donne accès aux lieux uniques et indéterminés, perdus en quelque sorte, pour saisir le pacte d’empathie qui relie les hommes. Peut-on espérer de la philosophie une ouverture sur tout ce qui reste à voir, tout ce qui reste à entendre et à prendre dans ce recueil ? Devrions-nous apprendre à vivre en êtres « désaxés » ? Doit – on considérer le développement économique tel qu’il est prescrit par le grand Brasier comme une perte ? Si c’est une perte, est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Pas facile de faire un pari.

Ce qui est sûr, en habitant les failles, Nicole Barrière, nous invite à dépasser les temporalités dichotomiques, pour fonder un humanisme intemporel. De ce point de vue, sa poésie me conforte dans ma lecture des Tontines, ce système rotatif d’épargne où le temps n’est pas compté comme le fait la logique financière. Sa poésie permet d’effectuer des rotations non pas pour fuir la réalité mais tourner le dos à l’inutile et l’utilitarisme.

Etre en perpétuelle rotation : Wondelu !

Par Mahamadou Lamine Sagna

Enseignant /Chercheur à l’Université de Princeton, NJ. USA 

Nicole Barrière, Afrique : peuples de lumière et de paroles, Collection Terres Natales, Les Editions du Phoenix, 2009

Un beau cadeau pour Wondelu  et Tog avec ceux que vous aimez 

En vente à www.EditionsPhoenix.com et http://www.amazon.com/

 



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