Ibrahima Mbodj alias Lamarana est artiste comédien sénégalais, originaire de Saint-Louis (Nord) dans le département de Dagana. Marié et père de deux enfants, Lamarana vit pour l’art, une existence consacrée au théâtre, sa passion de tous les jours. Seneweb News l’a rencontré au cours d’une séance de répétition avec sa troupe « Gestü » de Grand-Yoff, au centre Talibou Dabo. Portrait.
« Je tiens mon don de l’imitation « de Dieu »
C’est dans le théâtre populaire que débute la carrière de celui qui est plus connu sous le sobriquet de Lamarana Diallo, un nom guinéen qu’Ibrahima Mbodj doit à son personnage dans le téléfilm « Diégou yor- yor ». Ce surnom lui colle à la peau et n’a pas l’air de lui déplaire dans la vie courante. Bien au contraire. « Mes débuts dans le monde de l’art remontent à 1986. J’évoluais dans la troupe Dëggo à Khar Yalla, le premier rôle que j’y ai tenu était celui d’un père de famille », se rappelle Lamarana, jadis membre d’une troupe créée dans le but d’occuper les journées et d’encadrer des enfants.Sa première montée sur scène ? Cela remonte à assez longtemps, « j’étais stressé, c’était la première fois, j’avais le tract », se souvient l’artiste-comédien, qui dit tenir son don de l’imitation, « de Dieu ». Le téléfilm « Badou menn lépp » l’a propulsé sur le devant de la scène : « ça m’a fait plaisir, le rôle de ‘boy ou garçon du patron’ me convenait parfaitement ». « J’étais à l’aise dans le rôle, m’avait assuré Pape Demba Ndiaye », le réalisateur et metteur en scène de la pièce, et neveu de Cheikh Tidiane Diop, le grand réalisateur de la troupe Daaray Cocc, ces incontournables du théâtre sénégalais.
« Enfant, j’avais la phobie de monter sur un arbre »
Une enfance normale, né à Dakar dans le quartier de Ouagou Niayes, « je suis de nature calme, mais pas timide », avertit le comédien, qui confie avoir entretenu d’excellentes relations avec ses parents, qui ne sont plus de ce monde. « J’aimais beaucoup mes parents, nous sommes sept dans la famille, que des garçons », révèle-t-il. Enfant, « j’avais une phobie, celle de monter sur un arbre », se rappelle le comédien, qui juge « bonnes » ses relations avec les artistes sénégalais. Parce que « l’art représente beaucoup pour moi, c’est presque ma vie », souffle-t-il. Ses qualités, Lamarana préfère laisser les autres en juger. Quant à ses défauts, « j’en ai un, tient-il à préciser, je suis trop têtu !»
5 Commentaires
Tétu
En Novembre, 2012 (12:29 PM)T-a-f
En Novembre, 2012 (13:50 PM)Ooooooooh
En Novembre, 2012 (15:27 PM)Bamoudou
En Novembre, 2012 (10:30 AM)Hghjjjj
En Novembre, 2012 (23:22 PM)Participer à la Discussion