Nabilla et Thomas: la crise de jalousie qui a tout déclenché

Le site du Parisien dévoile ce jeudi les secrets de l'enquête et les conclusions de la juge d'instruction.
Dix mois après le drame et malgré des versions contradictoires de la part des deux intéressés, la juge d'instruction a rendu son ordonnance sur l'affaire Nabilla. Elle a aujourd'hui une idée assez précise des faits qui se sont déroulés dans la nuit du 6 au 7 novembre dernier.

Tout est parti d'une dispute, une habitude pour le couple, dont la relation toxique n'est plus à démontrer. Comme nous vous l'avions expliqué à l'époque, Thomas était en colère à cause d'une séquence de l'émission "Touche pas à mon poste", une danse jugée trop sexy.

"Allô? Tu crois que ça se fait? Sans déconner, allô", aurait écrit Thomas à Nabilla en découvrant la vidéo, la veille des faits.

 "Tu fais quoi sérieux, on te voit en train d'allumer Hanouna, en train de danser sur ta chaise en culotte (...) La meuf elle est en maillot de bain sur le plateau... suis dégoûté."

D'après la juge, Nabilla a elle-même reconnu que c'était bien la cause de la dispute d'origine. Thomas lui, "ne se rappelait plus".

Le 6 novembre, le couple dîne au restaurant, Thomas a avoué avoir pris "un tir de cocaïne". Ils prennent ensuite un taxi jusqu'à leur Appart'hôtel de Boulogne-Billancourt. Là, la dispute reprend. "Il disait qu'elle était trop dénudée à la télé", note la juge.

Le ton monte, Nabilla décide de prendre une chambre séparée, mais Thomas lui vole son téléphone. C'est là, à l'entrée de la chambre 600, en tentant de reprendre l'appareil, que Nabilla va s'emparer d'un petit couteau de cuisine et poignarder son compagnon à la poitrine.

"Monsieur était blessé de face par Madame. Aussi, seule la tenue de l'arme dans la paume de la main, pointe vers le bas, était compatible avec cette blessure", a affirmé un expert.

Mais Nabilla n'a pas eu l'intention de tuer Thomas, elle a agi "dans la confusion", avant de prévenir le réceptionniste de l'hôtel et d'appeler les pompiers. Elle sera donc prochainement jugée pour violences volontaires aggravées devant le tribunal correctionnel de Nanterre.