Cent jours déjà que Khalifa Sall est détenu en prison. Pour marquer le coup, ses partisans comptent organiser aujourd’hui une série de manifestations pour dénoncer, disent-ils, sa détention arbitraire.
La mairie de Dakar va, donc, accueillir les activités, qui seront sanctionnés par un point de presse cet après-midi à 15 heures à la salle de conférence de l’hôtel de ville. Les avocats du maire de Dakar comptent, à cet effet, faire le point sur la situation judiciaire de leur client. Les conseils vont aussi évoquer les droits « du détenu politique » en tant que tête de liste nationale pour les législatives.
Khalifa Sall est emprisonné depuis le 7 mars dernier avec 5 de ses collaborateurs. Ils sont inculpés pour association de malfaiteurs, détournement de deniers publics portant sur 1, 8 milliard de FCFA, blanchiment et faux et usage de faux en écriture administrative et de commerce.
10 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2017 (07:32 AM)Mansawali Propagande Zéro 2017
En Juin, 2017 (07:32 AM)OUI ICI EN CARTE BLANCHE OU EN COLÈRE NOIRE DE BLANC-SEING RIEN NE SE PERD !
Anonyme
En Juin, 2017 (07:48 AM)Anonyme
En Juin, 2017 (09:06 AM)Anonyme
En Juin, 2017 (09:17 AM)Anonyme
En Juin, 2017 (10:13 AM)Noto Diobass
En Juin, 2017 (12:45 PM)Attention pour les elections cela me semble intolerable et louche .
Anonyme
En Juin, 2017 (14:29 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (18:18 PM)le prolème est juridique : Memes Bamba fall et aissata tall sall l'ont reconnu. Il y a bel et bien faute de gestion.
ALOOOOOOOOOOOORS ?
Soigneur De Fous
En Juin, 2017 (09:30 AM)Vu la tournure des choses, je constate que les mêmes moyens de pression hors salle d'audience sont mis en branle et pourtant l'affaire est si simple: il a détourné, voici les preuves ou il n'a rien pris, je vous en fait la démonstration; point, barre.
Les simples observations que le simple citoyen que je suis fait sont les suivantes:
1. Khalifa a reçu le pré-rapport de l'IGE avant tout le monde puisqu'il est le premier intéressé et avait largement le temps d'affiner ses réponses aux interrogations soulevées par les enquêteurs.
2. Si la réglementation en vigueur permet les opérations qu'il a effectuées, il encore le temps de brandir ces textes et s'en prévaloir à bon droit; les magistrats ne peuvent d'eux les abroger, ce serait énorme et visible comme un soleil au milieu d'un ciel bleu.
3. Dans une démocratie normale avec des hommes d'Etat normaux, la règle républicaine voudrait que toute autorité publique mis en examen démissionne de son poste pour mettre à l'aise ses collaborateurs; mais ici on fait tout le contraire et pour des raisons inavouées. Pour rendre les choses plus complexes l'affaire, on se fait désigner par ses amis "candidat tête de liste" ou "candidat désigné par anticipation pour une élection présidentielle" quatre ans avant l'échéance.
Les mêmes robes noires se constituent, utilisent les mêmes arguties juridiques, réchauffe la même ligne de défense et se muent en militants.
Et pourtant rien n'est plus facile pour quelqu'un qui n'a rien à se reprocher que de se présenter devant le juge et que l'écouter; pas besoin d'ameuter toute la planète, ni de se faire accompagner par toute une foule. On arrive en homme libre, pour ressortir en homme libre si on est aussi propre qu'on le proclame.
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