Les récentes déclarations du chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, à la veille de la 117ème édition du Magal de Touba, semblent provoquer un électrochoc chez le leader de la Ligue démocratique, président du directoire de Bennoo Siggil Senegaal, Abdoulaye Bathily, invité de l’émission "Grand Jury" de la Rfm. Acteur de l’élection à la magistrature suprême de l’actuel président de la République en 2000, le leader de la Ligue démocratique déclare qu’à cette date, « Wade n’était pas le bienvenu à Touba ».
Les déclarations de Me Wade, président de la République du Sénégal à Touba, semblent provoquer un véritable buzz chez l’opinion sénégalaise. Du moins si l’on en croit Pr Abdoulaye Bathily qui révèle, en tant qu’acteur de l’élection de Wade à la présidence de la République, « qu’en 2000, ce dernier n’était pas le bienvenu à Touba ». « Je me rappelle en 2000, entre les deux tours, il a fallu l’intervention de Serigne Moustapha Saliou Mbacké pour que Wade puisse être reçu par son père », révèle-t-il, avant de qualifier « cette attitude de Wade d’irresponsable ».
Par contre, Abdoulaye Bathily salue le geste remarquable du Khalife général des mourides qui a prié pour la paix et pour une élection apaisée. De toute façon, se félicite-t-il, « l’opinion sénégalaise a pu mesurer la valeur morale de ces deux hommes ».
D’ailleurs, Abdoulaye Bathily, président de directoire de campagne de BSS, « supplie Abdoulaye Wade de ne pas se présenter à la présidentielle pour éviter le chaos dans notre pays, dépendant à 65% des importations ; contrairement à la Côte d’Ivoire qui peut vivre sans l’importation. Si le port autonome de Dakar est fermé pendant une semaine, comment les Sénégalais vont-ils manger ? »
A cet effet, Abdoulaye Bathily fait savoir que « l’opposition est prête à discuter sur les conditions de son départ ( Wade) ».
Evoquant l’affaire de l’attaque de son domicile et de la mairie de Mermoz- Sacré-Cœur et les enquêtes qui en ont été suivies, surtout, celles d’Abdoulaye Faye et de Baye Moussé Bâ « Bro », Abdoulaye Bathily est catégorique : « Elles (ces enquêtes) n’aboutiront pas. Elles s’arrêtent là, car c’est le système libéral qui est ainsi ».
Analysant les conditions d’incarcération du jeune Malick Noël Seck et celles de sa libération, le Pr Bathily regrette que « Wade foule au pied le système judiciaire sénégalais". Dans cette affaire Malick Nöel Seck, dit-il, notre système judiciaire ne sort pas grandi ».
23 Commentaires
Galsen67
En Janvier, 2012 (17:09 PM)Alors monsieur Bathily, vous pouvez garder appréciations pour vous.
@bathily
En Janvier, 2012 (17:10 PM)Momm
En Janvier, 2012 (17:15 PM)Lat Dior
En Janvier, 2012 (17:29 PM)Bira
En Janvier, 2012 (17:46 PM)Salambaye
En Janvier, 2012 (17:47 PM)Tassaro
En Janvier, 2012 (17:56 PM)yaw nake 2000 ba 2010 gaye takh walou sa pati tasna 2012 sibirou...niass yerem Mame Abdoulaye yobou nanou ARDO .
niass bathily dansokho magatte thiam tanor diaz
Baba
En Janvier, 2012 (17:58 PM)LISEZ ATTENTIVEMENT SA CONTRIBUTION DATANT DU 19 SEPTEMBRE 2011
A un peu plus d’un an des élections présidentielles et législatives de 2012, le Président Abdoulaye Wade jette le masque. Confronté à une impopularité sans précédent, il cherche désespérément à faire face à la défiance unanime des sénégalaises et des sénégalais de tous bords. Les populations rurales savent que ses slogans sur l’agriculture sont des phrases creuses et qu’il n’a fait que rétablir,jusqu’à la caricature, une économie de traite de type colonial dans laquelle des intermédiaires tout puissants n’ont fait qu’exploiter de façon éhontée la masse des petits exploitants agricoles qui constituent l’écrasante majorité de la population agricole du Sénégal.
Les habitants des banlieues, ces villes dortoirs qui ont poussé comme des champignons et qui continuent d’accueillir des milliers d’hommes et de femmes qui quittent un monde rural qui n’offre plus de perspectives, croupissent sous deseaux nauséabondes en ces temps d’hivernage malgré les multiples promesses quileur ont été faites de résoudre ce drame social indigne d’un Etat organisé. Le chômage des jeunes des villes a atteint des proportions jamais connues tandis que les travailleurs des services de base, notamment ceux de la santé et de l’éducation, ont perdu tout espoir de voir le régime donner des réponses rationnelles aux maux qui frappent ces secteurs essentiels pour le développement économique et social de notre pays.
Les Etudiants victimes d’une croissance anarchique de la population estudiantine multiplient les actions d’éclat violents pour exiger que le pouvoir tienne ses engagements, notamment en termes de paiement des bourses. L’affairisme et lacorruption généralisées qui caractérisent le régime se manifeste de nouveau à travers l’arnaque de « Global Voice » récusé par tous les patriotes et même parl’UEMOA. Nul doute que le pays vit une atmosphère de fin de règne. Wade, qui poursuit ses voyages présidentiels stériles pour la nation, le sait bien mais il reste déterminé à imposer son impossible scénario : installer son fils à la tête de notre pays.
N’est-ce pas la raison pour laquelle, après avoir reconnu et affirmé en avril 2007que la constitution ne lui permettait pas d’être candidat à l’élection présidentielle de 2012, Abdoulaye Wade, prenant conscience de l’impopularité de son fils-candidat au sein du PDS comme au niveau des populations, a dû se dédire et annoncer sa candidature qui ne peut être qu’un leurre destiné à lui donner les moyens d’installer Karim Wade à la tête de notre pays. Malgré cette volonté évidente de réaliser un coup de force, Wade doit ouvrir les yeux pendant qu’il est temps. Ce nouveau complot va échouer lui aussi lamentablement.
Il fait tout son possible pour amadouer les forces armées du pays, en particulier les chefs, par des privilèges variés. A présent il met en place les éléments essentiels du dispositif de fraude qui doit lui permettre de publier des résultats préfabriqués en 2012 malgré la mobilisation de l’opinion nationale et internationale.
Dans les nominations auxquelles il vient de procéder au niveau de la magistrature, la promotion de nombreuses femmes n’est qu’un moyen de masquer l’essentiel à savoir la nomination de Cheikh Tidiane Diakhaté à la tête du ConseilConstitutionnel. Or ce magistrat s’est distingué de façon négative par une gestion désastreuse des dossiers Ndindy/Ndoulo dans le Diourbel et du contentieux post-électoral de Mbane pour lequel la Cour Suprême a dû redresser le verdict de la Cour d’Appel qu’il présidait. Sa nomination, dans ces conditions, ne peut que réduire la crédibilité du Conseil Constitutionnel déjà fortement entamée par ses avis précédents.
Après l’organisation d’une prétendue révision exceptionnelle des listes électorales articulée au blocage sélectif de la délivrance de cartes d’identité aux citoyens notamment à la masse de jeunes électeurs parvenant à la majorité, le jeu du Président Wade est clair et une confrontation majeure est inévitable en 2012. Il ne sert à rien de se faire des illusions. L’opposition, la société civile, les acteurs économiques et socioculturels doivent montrer leur détermination et leur volonté de consentir les sacrifices nécessaires pour faire avorter le complot présidentiel et restaurer, par tous les moyens, la souveraineté populaire affirmée de belle manière le 22 mars 2009.
Le peuple sera obligé de relever en 2012 le défi le plus arrogant et le plus dangereux auquel les sénégalais auront été confrontés depuis l’indépendance de notre pays. Autour du cadre de l’opposition qu’est Benno Siggil Senegal, il fautarrêter la mafia de la fraude et éviter à notre pays la dictature rampante qui s’organise. Il faudra que nous prenions tous, chacun et chacune d’entre nous, nos responsabilité pour barrer la route à celui qui s’entête à refuser une réalité politique pourtant évidente aujourd’hui.
Si Abdoulaye WADE, dans un sursaut ultime de lucidité et de responsabilité s’engage dans la voie du dialogue sincère pout trouver une sortie honorable à l’impasse actuelle, les sénégalais sauront l’y aider. En attendant, la nation confrontée à cette menace sans précédent, doit s’unir, au – delà des différences et des divergences, pour barrer la route aux fossoyeurs de la démocratie, ennemis jurés de la République.
Meuz
En Janvier, 2012 (18:29 PM)Pro
En Janvier, 2012 (18:32 PM)Midi
En Janvier, 2012 (18:38 PM)Serigne Sidy Moukhtar Mbacké T
En Janvier, 2012 (18:44 PM)Serigne bassirou abdou khadre:"aywa ayway ndigueul dieufé rék voté pour lui"
Door
En Janvier, 2012 (18:48 PM)Patisco
En Janvier, 2012 (19:25 PM)par ce que wade est talibé mouride il a toujours été a touba fen bakhoul
wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek 75% au premier tour
Mbour
En Janvier, 2012 (19:29 PM)Abdoulaye Bathily tu ne te respect pas menteur tu dis le contraire tu es le bienvenu a touba
vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Ndiaganiao
En Janvier, 2012 (19:33 PM)Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Osiris
En Janvier, 2012 (19:34 PM)Do
En Janvier, 2012 (20:13 PM)Musa
En Janvier, 2012 (01:06 AM)Zoubi
En Janvier, 2012 (08:40 AM)bravo bathily tu as tout dit .donc personne n'était avec wade en à touba en 2000.
sénégalais yi yéwouléne .aladji malick yénaniou bouyaggue
Khelmourafet
En Janvier, 2012 (09:48 AM)Opinion
En Janvier, 2012 (09:53 AM)Opinion
En Janvier, 2012 (09:59 AM)Participer à la Discussion