L'absence de numéro 2 dans son parti, la perspective de sa succession et la suppression annoncée du poste de Premier ministre ne sont pas étrangères à la volonté affichée par Macky Sall de structurer, à ses risques et périls, l'Alliance pour la République.
Le président de l'Alliance pour la République (Apr) a invité, avant-hier, les responsables du Secrétariat exécutif national (Sen) de son parti à "engager la réflexion sur le lancement du processus, idéalement après le Ramadan, de la structuration de l'Apr". Car, Macky Sall reste convaincu que "la non-structuration dans laquelle se meut le parti depuis sa naissance, si elle a des avantages politiques indéniables, charrie cependant beaucoup de handicaps".
Mieux, le chef de l'État est d'avis qu'il "est temps d'analyser en profondeur les contreperformances électorales, singulièrement en Casamance, Thiès et Diourbel, et rompre avec l'exercice consistant à se vilipender les uns les autres pour expliquer des défaites". Surtout quand on sait que l'Apr toujours renvoie à l'opinion publique, malgré ses victoires aux scrutins auxquels elle a pris part, l'image d'une armée mexicaine.
Portée sur les fonts baptismaux le 1 décembre 2008, dans un contexte de guerre froide entre son géniteur, Macky Sall, et le président de la République d'alors, Me Abdoulaye Wade, cette formation politique, qui voulait aller en rangs serrés à l'élection présidentielle qui devait se dérouler en 2012, est aujourd'hui à la croisée des chemins. Bref, l'Apr est dans l'obligation de s'engager en faveur d'une structuration en bonne et due forme.
Éviter une fratricide guerre des chefs
Réélu le 24 février dernier pour un second mandat et face à la perspective de quitter la magistrature suprême en 2024, le président-fondateur de l'Apr sait que le moment est venu de sortir de l'informel. Histoire de contenir les velléités de succession qui ne manqueront, qu'on le veuille ou non, de se faire jour dans cette formation politique qui ne peut plus faire l'économie d'un cadre normatif pour savoir qui pèse quoi.
En effet, comme par un coup du destin, ce qui devait être un baptême du feu, voire un ballon d'essai, se transforme en coup de maître. Macky Sall réussit la prouesse, après seulement 4 ans de présence dans le champ politique et un tour du Sénégal plus tard, à coiffer au poteau des mammouths politiques (Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng) et envoyer à la retraite, à l'issue d'un épique second tour, Me Abdoulaye Wade.
Pris dans le tourbillon de la gestion du pouvoir, le nouveau chef de L'État, qui n'avait pas bénéficié d'un état de grâce, a préféré laissé l'Apr dans le statu-quo. Pour ne pas dire le désordre. Ce qui ne peut plus prospérer. D'autant plus que des identités remarquables comme Moustapha Cissé Lô, Aminata Touré, Amadou Bâ, Alioune Badara Cissé, Aly Ngouille Ndiaye sont déjà dans les starting-blocks pour lui succéder.
24 Commentaires
Lemou
En Avril, 2019 (11:00 AM)Anonyme
En Avril, 2019 (11:04 AM)Macky dît needdo kobandomm
ce slogan qui est en train diviser les sénégalais
un responsable doit savoir parler
mais dooff doudiitee am rew
un fou ne dirige pas un pays
Il faut arrêter et surtout travailler car c'est de ca que le pays a besoin .
wassalam
Germany
En Avril, 2019 (11:51 AM)May len niou jameu. On attend rien d'une bande de tricheurs, voleurs. Non mane ay pa youy fene di sathieu di tricher daf may diakhal. Vraiment jama dafa nekh so teude nelaw. Non senegal daf ma diakhal dama diakhle ci mim rew akh seni copati, khaftane, kourouss alors que tout est fake..Gentle ci brain leu. Gor deg deg mo diafe ci mim rew. Vous allez tous droit au mur. Bientot la somalie va vous depassez. Yagatoul.
Et puis ou c'est cache ce fameux train de je ne sais quoi.
Anonyme
En Avril, 2019 (12:04 PM)bandes de incapable
Macky Korr Marieme Faye
En Avril, 2019 (12:43 PM)Waa Espagne
En Avril, 2019 (13:33 PM)Jammo
En Avril, 2019 (13:50 PM)Il evitera ainsi le favoritisme.
Vérité
En Avril, 2019 (15:22 PM)Mounas
En Avril, 2019 (16:02 PM)Ces considérations sont une preuve que le président Macky Sall ne se contente pas de "ses 58" %, mais voudrait autour de lui au moins 98% des Sénégalais, ce qui est loin d'être possible. Au contraire, Macky Sall a de quoi tancer ses militants, parce qu'il sait que ces 58% sont du toc !
Andovillas
En Avril, 2019 (17:58 PM)Juste une observation une contribution ou démarche constructive ...
.C est un metier si exigeant qu il se doit d être intelligible et où le bon sens veut que l information que l on détient ou reçoit appelle à la reflexion , à l analyse et s inscrive dans une demarche qui laisse au lecteur la possibilité de s enrchir intellectuellement et ou d échanger
Pour revenir à cet article sur la mutation de l APR en un véritable Parti.
Il est important de savoir que la fin des partis et des ideologies est un processus mondial irréversible amorcé depuis la chute du mur de berlin
L échiquier politique sénégalais n a pas échappe à cette réalité
Tous les partis Senegalais portés par des hommes de conviction et leaders charismatiques qui ont su construire minutieusement les fondements de notre Démocratie de notre laïcité et structurer la cohésion sociale ,confessionnelle autour d un projet de prospérité partagée,
Tous ces partis sans exception ont disparu par le jeu de la conspiration, du déni des convictions de leurs leaders ou de partisans ou le tout à l égoût devient l expression de ce deni collectif .Quand l empire se réduit à un lopin de terre et que vient le temps des seigneurs il n y a point d espoir pour le petit peuple sinon que de voir s installer les clans , des dynasties ,les lobbies en quête de pouvoir régis par des pactes , des alliances contre nature qui se font et se défont avec une et une seule obsession se servir et préserver à tout prix ses intérêts.
A ce jeu de dupes APR n y a pas échappé .il y a fort à parier que l intime conviction de Macky de faire de APR un véritable parti bien que legitime ,ne soit pas un leitmotiv pour beaucoup de ceux qui se réclament aujourd'hui Aperistes Il y a autour du President plus de courtisans que de partisans . il se rendra progressivement compte . A laube de son deuxième mandat
sa déception sera à l aune de ce qu il decouvrira de ceux la qui hier etaient dans le cercle des privilégiés de la Republique et qui aujourdhui estiment que leur eviction , legitime , ou pas de la sphere du pouvoir est inadmissible .
Le risque de disparition de l APR après Macky Sall est une forte probabilité helas tout simplement parce que le fondateur n aura pas eu l opportunité d entrevoir dans cet embroglio d alliances politiques contre nature qu il a scellées, la source de ses difficultés ou de contraintes à mener à bien des pans entiers de son projet de Société Plan Sénégal Émergeant .
Souhaitons surtout que ce deuxième mandat soit marqué du sceau de la rupture avec des reajustements structurants dans la mise en oeuvre de son Grand Projet Sénégal pour Tous .
Anonyme
En Avril, 2019 (05:04 AM)c'est un slogan de Macky fou
c'est discrimination ethnies
le Sénégal ne jamais avoir ces
problèmes de ethnies
un fou ne dirige pas un pays
Serieusement a l'APR j'ai beau chercher mais je ne trouve pas un presidentiable.
Voleur
En Avril, 2019 (13:15 PM)ya niak ngor ni sénégalais yi rek!
Comment peux tu regarder les sénégalais de face après avoir volé , violé leur droit ?
Ton frére est devenu milliardaire sous ton magistère et cela ne fais pas frémir...le sang ne ment pas lui...
Ndiaye Macky
En Avril, 2019 (14:22 PM)Participer à la Discussion