La corrélation que les leaders de l'opposition et l'ancien Premier ministre Idrissa Seck ont faite entre ce qui s'est passé en Tunisie, avec la fuite du président Ben Ali, et la situation tendue au Sénégal, n'est pas du goût du président Wade. En recevant, hier à la présidence de la République ses anciens compagnons de Pikine et Guédiawaye, Me Wade a singulièrement attaqué ses contempteurs, même s’il ne les a pas nommé.
«Ils perdent leur temps, mes marabouts sont plus forts que leurs marabouts».
«Il y a des gens qui sont méchants, jaloux et hypocrites. Ils souhaitent et prient pour que ce qui s'est passé dans certains pays comme la Tunisie se passe au Sénégal. Mais, mes marabouts sont plus forts que leurs marabouts. Ils peuvent continuer à rêver. Ça ne peut pas se passer au Sénégal. Ils croient que Dieu m'a oublié. Et si ça arrivait au Sénégal, mais, ce sont tous les Sénégalais qui en pâtiraient», a asséné le président Wade avant de s’interroger : «Si je meurs, quelle incidence cela aurait ?» Selon Wade, ses contradicteurs «n'ont qu'à venir travailler. Il y a de la place pour tout le monde».
Ne baissant point dans sa violente diatribe contre ses pourfendeurs, le chef du Parti démocratique sénégalais (Pds) a indiqué que «le Sénégal a dépassé le seuil de pauvreté. Nous avons aujourd'hui un bon taux de croissance». Mais, s’est-il désolé, «comme des mendiants, ils passent tout leur temps à dire qu'il faut aider le Sénégal. Ces gens sont de véritables hypocrites. Les Sénégalais savent ce que j'ai fait pour eux. C'est ce qui est le plus important pour moi».
«Nous n'accepterons pas des hors-la-loi, quand vous usez de la violence, l'État et ses moyens se dresseront contre vous»
Sur les déclarations de guerre de l'opposition, Me Wade s’est glorifié d'emblée du fait qu'«il n'y a aucun prisonnier politique au Sénégal. Les libertés sont totales. Le Sénégal est un pays de paix. Les gens manifestent et marchent en toute tranquillité».
Toutefois, le président de la République se veut ferme : «Ce que je veux pour le Sénégal, c'est la paix. Mais, nous n'accepterons pas qu'il y ait des hors-la-loi. Les lois sont faites pour être respectées. Il faut que les gens respectent les institutions. Le changement ne doit pas rimer avec violence. Quand vous usez de la violence, l'État et ses moyens se dresseront contre vous».
Faisant la leçon aux opposants, Me Wade déclare : «La démocratie, c'est la loi de la majorité. Et cette majorité-là, on la construit. Quand Dieu a envoyé Mohamed (Psl), tout le monde ne l'avait pas suivi au début».
«Ils perdent leur temps, mes marabouts sont plus forts que leurs marabouts».
«Il y a des gens qui sont méchants, jaloux et hypocrites. Ils souhaitent et prient pour que ce qui s'est passé dans certains pays comme la Tunisie se passe au Sénégal. Mais, mes marabouts sont plus forts que leurs marabouts. Ils peuvent continuer à rêver. Ça ne peut pas se passer au Sénégal. Ils croient que Dieu m'a oublié. Et si ça arrivait au Sénégal, mais, ce sont tous les Sénégalais qui en pâtiraient», a asséné le président Wade avant de s’interroger : «Si je meurs, quelle incidence cela aurait ?» Selon Wade, ses contradicteurs «n'ont qu'à venir travailler. Il y a de la place pour tout le monde».
Ne baissant point dans sa violente diatribe contre ses pourfendeurs, le chef du Parti démocratique sénégalais (Pds) a indiqué que «le Sénégal a dépassé le seuil de pauvreté. Nous avons aujourd'hui un bon taux de croissance». Mais, s’est-il désolé, «comme des mendiants, ils passent tout leur temps à dire qu'il faut aider le Sénégal. Ces gens sont de véritables hypocrites. Les Sénégalais savent ce que j'ai fait pour eux. C'est ce qui est le plus important pour moi».
«Nous n'accepterons pas des hors-la-loi, quand vous usez de la violence, l'État et ses moyens se dresseront contre vous»
Sur les déclarations de guerre de l'opposition, Me Wade s’est glorifié d'emblée du fait qu'«il n'y a aucun prisonnier politique au Sénégal. Les libertés sont totales. Le Sénégal est un pays de paix. Les gens manifestent et marchent en toute tranquillité».
Toutefois, le président de la République se veut ferme : «Ce que je veux pour le Sénégal, c'est la paix. Mais, nous n'accepterons pas qu'il y ait des hors-la-loi. Les lois sont faites pour être respectées. Il faut que les gens respectent les institutions. Le changement ne doit pas rimer avec violence. Quand vous usez de la violence, l'État et ses moyens se dresseront contre vous».
Faisant la leçon aux opposants, Me Wade déclare : «La démocratie, c'est la loi de la majorité. Et cette majorité-là, on la construit. Quand Dieu a envoyé Mohamed (Psl), tout le monde ne l'avait pas suivi au début».
16 Commentaires
Zo
En Janvier, 2011 (13:57 PM)Ahmedi
En Janvier, 2011 (14:13 PM)Bethio Bou Keegn
En Janvier, 2011 (14:16 PM)Thierno Birahim
En Janvier, 2011 (14:27 PM)Azer
En Janvier, 2011 (14:30 PM)tous je suppose avait des marabouts et certains des kheureum! si le peuple dit k tu degages tu degageras
Sankara
En Janvier, 2011 (14:32 PM)Avant de donner des leçons sur le respect des lois dans ce pays , il doit d'abord les respecter lui même , car la
constitution de ce pays et son age le disqualifient pourtant il persiste à vouloir se représenter
Le ridicule ne tue plus dans ce pays
Kooc
En Janvier, 2011 (14:40 PM)Sankara
En Janvier, 2011 (14:47 PM)Rien d'autre n'a d'importance à mes yeux!!
Aziz
En Janvier, 2011 (15:24 PM)d'autre part je comprends mieux aujourd'hui ce sentiment de suffisance de wade : les marabouts lui ont fait croire qu'il peut tout se permettre et qu'il ne risque rien! nemroud lançait des flêches vers le ciel et disait qu'il avait atteint Allah (swt) et il a fini par ordonner qu'on lui coupe la tête pour la remplacer par une en or!
wade repends toi pendant qu'il est encore temps!
wa salam
Corneille
En Janvier, 2011 (16:58 PM)Aldo
En Janvier, 2011 (18:59 PM)Arona
En Janvier, 2011 (23:24 PM)Use Your Mind
En Janvier, 2011 (23:53 PM)Baba
En Janvier, 2011 (06:17 AM)Baba
En Janvier, 2011 (06:17 AM)Killah
En Janvier, 2011 (15:50 PM)Participer à la Discussion