Alioune Badara Cissé contre Mahmoud Saleh. Moustapha Cissé Lô face à Mor Ngom. Voilà quatre responsables de premier plan de l’Alliance Pour la République (Apr), le parti du président Macky Sall, dont la presse quotidienne bruit ces derniers jours des échanges aigres-doux. Et ce ne sont là que les cas les plus connus, au point donc d’atterrir dans les colonnes des journaux. Parce qu’en sourdine, les rivalités seraient légion.
En somme, dans les rangs de la formation politique du président Macky Sall on se tire…APRement dans les jambes. Certains analystes qualifient cette situation de crise de croissance d’un parti. Où pendant ces moments, chacun cherche à se positionner. Qui plus est, dans une APR où rien n’est encore en place. Tout est à installer. Les responsables cités au début sont par exemple tous de potentiels N°2, poste rapidement occupé d’ailleurs par Alioune Badara Cissé, l’ex-ministre des Affaires Etrangères avant d’être défenestré. Normal, alors, que le positionnement fasse autant de bruit. D’autres segments du parti avaient, dans un passé récent, connu des soubresauts. Il s’agit des jeunes et des femmes. Chez ces dernières, on parle de la ministre d’Etat Mariam Badiane comme chef de file mais, le ministre Mariama Sarr et la 1ère vice-président de l’Assemblée nationale Awa Guèye, font montre d’ambitions réelles.
En réalité, ces divergences ne surprennent guère. Si le président Macky Sall a été élu haut la main en mars 2012, ce n’était point grâce à un parti fort, lequel était d’ailleurs en presque embryon. Sa victoire sur Wade fut portée par la large coalition appelée Benno Bokk Yakaar qui l’accompagne aujourd’hui dans la gestion du pouvoir. Ce même regroupement de parti et de figures emblématiques de la classe politique sénégalaise a récemment fait l’objet de supputations quant à sa survie, en raison notamment du cas Idrissa Seck fort en critiques alors que son parti Rewmi a des ministres dans le gouvernement. Un cas que le président lui-même semble classer en considérant Idy comme « un opposant ».
L’Apr est toutefois obligée de revoir son évolution en tant que socle principal de Bby. Mais devoir en même temps faire avec des conflits internes de plus en plus APRes n’est pas pour rassurer. Bien au contraire. L’ABC de la discorde peut rendre Saleh le sort du parti. Et avec El Pistelero Moustapha Cissé Lô, la Mor(t Ngom) du parti peut arriver plus vite que prévu.
7 Commentaires
Samboudar
En Juillet, 2013 (18:42 PM)Deugdeug
En Juillet, 2013 (18:43 PM)D
En Juillet, 2013 (18:47 PM)Macky Doit S'appuyer
En Juillet, 2013 (19:03 PM)l'expulsion du Blogeur tchadien n'a pas été judicieux quand bien meme que le Procès Hissein Habré ait cour dans notre pays ......
S'aurait été un acte de reelle souveraineté et de Democratie si Macky avait eu ce courage determinant de maintenir ce Journaliste au Senegal ,
Macky a demontré qu'il ne serait pas un president AVEC UNE REELLE ENVERGURE ....
Evidemmment vous n'etes pas obligés de me croire
Peuple
En Juillet, 2013 (19:32 PM)Xeemme
En Juillet, 2013 (20:12 PM)Deug
En Juillet, 2013 (21:03 PM)Participer à la Discussion