Le journaliste politologue, Babacar Justin Ndiaye, a analysé le coup de fil du Président sortant, Me Abdoulaye Wade, à Macky Sall. Selon lui, deux éléments ont joué dans cette décision. Le premier, c’est que l’écart est considérable, donc les résultats n’ont pas été tangents. Si c’était du 48%, 49%, on aurait peut être quelques sources de contestations, de fuites en avant ou de remises en cause. Mais ici, il ne s’agit pas d’une victoire de Macky, mais d’un écrasement, donc d’un anéantissement. « La marge de domination de Macky est si considérable que vraiment le faucon le plus fou ne pouvait pas tenter quelque chose », a-t-il fait comprendre.
Le deuxième élément qui a joué en faveur de la tempérance, de la modération de la situation, c’est le coup d’Etat militaire au Mali. « Je crois que le coup d’Etat militaire a refroidi les ardeurs de quelques faucons parce qu’on a compris qu’autre chose serait un saut dans l’inconnu et le début d’une aventure à l’issue incertaine ». En politique, rappelle-t-il, « tous les paramètres, les plus proches comme les plus lointains, interviennent et convergent pour parfois forcer, déterminer et dessiner une décision ».
C’est la lecture primordiale de ce comportement responsable du chef de l’Etat, selon lui.
Auteur: Senewebnews
Publié le: Lundi 26 Mars 2012
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