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Politique

Décryptage - Présidentielle-2019 : Le politologue Moussa Diaw donne le mode d'emploi

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Décryptage - Présidentielle-2019 : Le politologue Moussa Diaw donne le mode d'emploi

Enseignant-chercheur en science politique à l'université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, Moussa Diaw analyse pour Seneweb les enjeux de l'élection présidentielle de février 2019. Il décortique et donne dans ce texte, les clés pour mieux saisir la portée du scrutin présidentiel à venir.

Rehausser le niveau du politique
L'espace politique est marqué par des passes d'arme entre la majorité (le président de la République, Macky Sall et son premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne) et certains leaders politiques de l'opposition (Idrissa Seck, Cheikh Bamba Dieye) augurent des élections présidentielles non seulement serrées, disputées mais dans un climat porteur de germes de perturbations et de déstabilisation. Plutôt que de s'engager dans une logique de guerre de tranchées ou de guerre médiatique prématurée dont la phase emblématique est la production de discours polémique, d'actes partisans ou de stratégies de dénigrement et d'accusation, les responsable politiques ont intérêt à rehausser le niveau du politique. Il s'agit d'aborder les questions essentielles dans un débat républicain permettant de respecter les principes et les règles démocratiques afin de rendre lisibles leurs projets ou bilans politiques.

En effet, la fabrication de l'opinion publique s'effectue dans un environnement où la confrontation des acteurs porteurs de légitimité reconnue se déroule dans un espace apaisé et garanti par des instruments politiques et institutionnels qui constituent le fondement de la démocratie. Or, on a l'impression, au regard de cette ambiance feutrée, que la politique est l'art de la diversion, de la production de la violence symbolique ou de l'instauration d'un climat de tension permanente et de méfiance réciproque. Les désaccords profonds dans les concertations sur le processus électoral sont une parfaite illustration de cette obstination à faire de la politique un lieu de combat entre gladiateurs du système, décidés à en découdre pour la préservation d'intérêts personnels, de clans ou la passion de prendre sa revanche.

"Des milliards engloutis dans des projets qui ne correspondent pas à notre niveau de développement"
Alors, la lancinante question revient au galop, elle se traduit par les nombreuses attentes des citoyens qui espèrent une meilleure prise en compte et amélioration de leurs conditions de vie à travers des politiques publiques idoines. Cependant, les déclarations des uns et des autres dans le paysage médiatique semblent s'écarter de ce tropisme dans une optique de nourrir des ambitions contradictoires de conservation ou de conquête du pouvoir. Nous sommes dans un pays pauvre même s'il aspire à l'émergence ; les besoins sont énormes pour satisfaire les populations en termes d'accès à l'eau, à l'électricité, à l'éducation, à la santé, à l'emploi, aux voies de communication, à la production alimentaire et à l'habitat. Les priorités se situent là. En tirant des leçons de trois voyages en Chine, il convient de noter que les prouesses économiques de ce pays dit émergent proviennent, entre autres, des efforts consentis dans cette première série de priorités précitées. Il ne sert à rien d'engloutir des milliards dans des projets qui ne correspondent pas à notre niveau de développement, nous devrions suivre des étapes et ne pas les brûler afin de relever le défi de l'émergence.

Par pragmatisme, nos politiques publiques, en plus des programmes du PUDC, méritent d'être renforcées dans les zones rurales pour anticiper les solutions structurelles ou conjoncturelles relatives aux inondations en saison des pluies et aux incendies dans les villages. Dans cette démarche, nous avançons, peut être naïvement, cette proposition consistant à signer une convention avec les cimenteries pour transformer radicalement la physionomie des villages dans tout le pays au bout d'un quinquennat. Ainsi, on ne verrait plus des maisons en banco ou terre cuite s'effondrer aux premières pluies et les incendies de cases en paille qui détruisent des récoltes compromettant la survie d'une partie de ces populations. Cette initiative permettrait de changer considérablement la vie dans ces localités confrontées de façon récurrente à ces difficultés. Cela dit, l'élection présidentielle de 2019 comporte des enjeux importants car elle annonce, pour la majorité sortante, la fin d'un mandat et la possibilité de son renouvellement en même temps elle offre une opportunité à l'opposition de conquérir le pouvoir s'acheminant ainsi vers une troisième alternance politique.

Mais d'ores et déjà, comment se décline la stratégie des deux camps devant ces échéances cruciales dans la vie politique du pays ?
L'analyse du discours et de l'action politique de la majorité présidentielle, autrement dit de la coalition "Benno Bokk yaakaar", fait apparaître les contours d'une campagne s'appuyant sur le bilan de la politique menée depuis l'avènement de la seconde alternance. Elle peut se résumer à l'aune des politiques publiques dans les domaines de la santé et des affaires sociales (Couverture Maladie Universelle, Bourses sociales), des infrastructures routières, urbaines, rurales, ferroviaires (autoroutes, ponts, ville nouvelle, Diamniadio, TER, train express régional, PUDC, etc.). Le socle de la politique économique et sociale est le Plan Sénégal Emergent (PSE) auquel s'adossent toutes les orientations devant conduire au développement inclusif du pays. Cette trouvaille s'avère la trame d'une pensée économique endogène en attendant l'exploitation des gisements de pétrole et de gaz permettant d'asseoir et de consolider des perspectives prometteuses. Sur le plan politique et juridique, des réformes sont envisagées parachevant les grandes lignes de cette alternance au sommet de l'Etat. Le bilan global de cette politique éclairera le sillage de la campagne gouvernementale pour les élections du 24 février 2019.

Toutefois, un bilan, aussi positif soit-il, ne représente pas une garantie pour gagner les élections présidentielles, puisque l'expérience malheureuse, vécue par l'ancien président Abdoulaye Wade, est édifiante dans ce sens. En tout état de cause, le recours, en 2012, au vote utile met en évidence le comportement électoral des Sénégalais suffisamment dotés de capacités politiques et citoyennes donnant raison au choix du vote sanction permettant de tourner cette page politique traversée par de nombreux paradoxes qui en relativisent les résultats. La période de fin de mandat se révèle souvent compliquée en raison des contraintes à gérer, d'autant plus que la marge de manœuvre se rétrécit face à un front social, déterminé à obtenir la satisfaction des revendications syndicales sur lesquelles la majorité avait pris des engagements qu'elle peine maintenant à respecter. De plus, les jugements de valeurs, portés par des  proches du président et des politiques, à travers des propos chargés de condescendance à l'endroit des acteurs du système éducatif, ne sont pas de nature à apaiser l'atmosphère. Cette erreur d'appréciation accroît l'incompréhension dans la mesure où le renforcement du pouvoir d'achat et la densification de cette catégorie sociale confortent la marche vers l'émergence.

Du côté de l'opposition, nous assistons à une sorte de compétition par des déclarations de candidature sans réelle prise en compte de la pertinence des enjeux ni d'une évaluation de l'agenda politique encore moins d'une réflexion sur la stratégie permettant de mutualiser les forces au service d'une finalité ou finitude politique. Comment pourra-t-elle transcender ses divergences et inscrire son action dans le sens d'une mouvance victorieuse ? Va-t-on, au contraire, continuer à entretenir l'illusion d'un passage au second tour comme si tout est déjà programmé ? En politique rien n'est donné d'avance, tout est combat sur le terrain sans tomber dans le travers de Machiavel, avec cette idée force fondée sur l'imagination devant guider l'action dans un contexte particulier où tout faux pas se paiera cher. Alors dans ce cas précis, l'alternative n'est pas la fragmentation même si elle est contrôlée, mais plutôt la recherche programmatique consensuelle avec l'œil sur l'horloge puisque le temps est précieux en cette période de précampagne.

Ousmane Sonko et issa Sall, incarnations du renouveau politique ?
Cependant, une question s'impose sans arrière-pensée. Parmi les leaders de l'opposition y-a-t-il un présidentiable doté d'atouts susceptibles de lui faire gagner l'élection présidentielle face au candidat de la majorité ? A priori, cette question n'est pas facile à trancher au regard de la configuration du paysage politique, plus précisément de l'opposition. La plupart des leaders sont les produits du système en dehors de quelques rares exceptions comme Ousmane Sonko de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité) ou El Hadji Issa Sall de PUR (Parti de l'unité et du rassemblement) pour ne citer que ceux-là. Dans ce contexte de gouvernance contrastée et de désaffection du politique, le positionnement d'un "ancien leader", quelles que soient son expérience politique et sa maîtrise de la communication, n'apparaîtra pas forcément aux yeux de l'opinion comme une candidature de rupture par rapport aux pratiques décriées dans la gestion du pouvoir sous les différents régimes qui se sont succédé. Au demeurant, la candidature d'une personnalité nouvelle, appartenant à la société civile au vrai sens du terme et soutenue par cette opposition coalisée, augmenterait les chances de changer la donne politique si elle est basée sur un projet de société alternatif, portée par une équipe imprégnée de nouvelles valeurs et d'éthique dans la façon de faire autrement de la politique loin des contingences politiciennes. Dans cette optique, une démocratie participative et une grande attention accordée à l'opinion publique seront les pistes à privilégier dans ce retour du politique tant souhaité pour aborder les questions de fond pour le développement harmonieux du pays. En effet, la réussite de l'élection présidentielle de 2019 dépendra de la volonté politique de lever toute équivoque sur les modalités de son organisation pratique  et surtout éviter les graves dysfonctionnements observés lors des législatives de juillet 2017.



21 Commentaires

  1. Auteur

    Malick

    En Mars, 2018 (23:28 PM)
    Belle lecture des enjeux des élections présidentielles de 2019. Ousmane SONKO l'outsider risque de faire très mal au premier tour.

  2. Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (02:26 AM)
    merçi professeur,analyse pertinente.

    quant a sonko il peut faire mal au 1er tour mais ce pouvoir avec les parrainages va le faire chuter s'il continue a monter en popularité chez les primo-votants.

    le parrainage va passer en force a l'assemblée pour briser sonko car il peut faire tres mal a dakar,diourbel et en casamance?
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (06:35 AM)
    le peuple ne laissera pas maky lui voler sa victoire comme avec les legislatives, on votera pour le dernier des singes qui se presentera contre maky
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (07:02 AM)
    Sabotage organisé des élections

    Posez la grille ethnique et vous lirez Maky facilement.

    60 milliards à Maky pour une carte par personne qui ne viendra jamais alors que wade , avec 15 milliards, a produit 2 cartes par personnes dans le temps et dans l’espace. Maaky qui avait promis 3191 milliards de FCFA avec les conseils décentralisés et 500 mille emplois aux jeunes , est incapable de nous livrer des cartes d’identité.

    Maky choisit les candidats à toutes les élections en manipulant la justice qui les élimine, demandez à Karim et Khalifa.

    Maky choisit les électeurs en sabotant l’inscription, la fabrication des cartes, leur distribution, la fabrication des bulletins, leur acheminement, l’organisation du vote et la proclamation des résultats. Maky a délibérément saboté les élections à Dakar, Touba, en milieu wolof, mouride et dans les zones non favorables. Aucun problème dans les régions toucouleur ou de sa belle-famille du Sine. Les 90.000 électeurs de 200 bureaux de vote à Touba n’ont pas voté parce que Maky n’en voulait pas. 1 million 500 sénégalais, des sans-papiers, n’ont pas voté par sabotage organisé. 60 milliards investis sur des cartes pour voler les élections. Maky avait 5 ans pour préparer les élections. Il organise la fraude industrielle en confisquant la voix du peuple comme avec son wakh wakhééte sur un mandat de 5 ans Relisez Althusser, Maky a confié l’appareil répressif de l’Etat à abdoulaye daouda diallo, l’appareil idélogique confié à yaya abdoul kane ministre des télécoms, Racine talla à la RTS, ARTP avec le DG Abdou karim sall et le PCA Abou Abel Thiam, l’opérateur de téléphone Hayo couvrant le Fouta,Tigo à Yérim sow qui avait mis l’hotel Radisson à la disposition de Maky pendant la présidentielle de 2012 comme Alassane Ouattara avec l’hôtel Ivoire d’Abidjan pour lui servir d’Etat-major de guerre au cas où wade refuserait de céder le pouvoir. Maky manipule la Constitution pour empêcher à Wade de se présenter à une élection présidentielle.

    Il n’ y a que les wolofs qui sont emprisonnés dont les candidats sérieux que sont Karim Wade et Khalifa. Cissé Lo avait déjà théorisé la coalition toucouleur et sérére. Senghor couplé à Mamadou Dia et Diouf avec son dauphin Tanor ont initié cette coalition ethnique depuis 1960 . Maky la perpétue avec Dione depuis 2012.. En plus de la toucoulorisation de la republique par des nominations, des bourses ethniques et recrutements ethniques d’ASP, Maky veut bruler ce pays où la coexistence des peuples et religions était incontestable. La justice récite une dictée sous contrôle de Maky. Attention Maky est dangereux !

    Chers compatriotes, réveillez-vous !



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    Auteur

    Xuluus

    En Mars, 2018 (08:26 AM)
    Ce Moussa Diaw de même que Ousmane Ndiaye ont toujours été contre Idy, ils se disent ""politologues neutres", mais en réalité ils roulent pour BBY.
    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (08:32 AM)
    ça c'était mon professeur en relation internationale. Belle analyse
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (09:35 AM)
    Deux terrains jumelés situés à Kounoune prés base armée française et cité kalya

    *7*7*5*5*6* 2*6 *5*4





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    Auteur

    Objectif Premier Tour

    En Mars, 2018 (09:45 AM)
     :sunugaal:  :sunugaal:  :contaan: La stratégie de la majorité sera simple ignorer les loosers, les escalades verbales et descendre sur le terrain pour expliquer au Sénégalais les retombées du P.S.E PUDC d'aujourd'hui et de demain. La force du president de la république c'est son bilan.vive le president Maky Sall , vive la république et vive le Sénégal Émergent.

     :sunugaal:   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">   :sunugaal:   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">   :sunugaal:   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/bravo.gif" alt=":bravo:">   :sunugaal:  :fbhear:  :thumbsup: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (10:18 AM)
    Pour être vraiment quitte avec ma conscience, je voterai SONKO au premier tour et au candidat de l'opposition au 2éme tour Incha Allah.
    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (10:45 AM)
    les inscriptions ont redemarre

    BINDOU DJILENE LOLO AM SOLO

    ne ratez jamais la bataille de 2019 lhistoire le retiendra.

    president bo khamne NJAK ELECTION YI MOOK Njack bakanam la yamalee.

    le peuple doit etre debout

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    Auteur

    Mots Croisés

    En Mars, 2018 (10:55 AM)
    Il faut relire après coup les analyses de ce monsieur et vous verrez que c'est un sacré farceur; outre son français élémentaire, il passe systématiquement à côté de la vérité; ces prétendus experts doivent être définitivement écartés de l'espace médiatique.
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (11:14 AM)
    Professeur Macky n'était pas élu pour des réalisations mais pour un retour au fondement de nos valeurs, un renforcement de l'Etat de droit et de la démocratie. Que nenni! Il a fini de montrer ses limites car il a eu à gouverner ce pays par des slogans qui n'existent que dans l'imaginaire mais pas dans l'action. Réduction de mandats, gouvernement de 25 ministres, la patrie avant le parti, une gestion sobre et vertueuse, une rupture, une transparence... rien de tout cela. MAcky a vraiment trahi . On en a assez. Na dem rek si diam.
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (11:52 AM)
    Belle. analyse M Diaw mais qu'en est-il des attentes de la population ?
    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (13:02 PM)
    visitez cet page svp

    https://madox11.wixsite.com/madox



     :sunugaal: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (14:57 PM)
    SEUL OUSMANE SONKO PEUT RELEVER CE PAYS QUE CES ULTRA CORROMPUS ET COMPLEXES FRANÇAIS ONT COMPLETEMENT RUINE.NOUS RENDRE NOTRE DIGNITE DES FRANÇAIS. NOS CARTES D'ELECTEURS C'EST LE VRAI COMBAT QUI VAILLE . ALY NGOUILLE NDIAYE DEGAGE
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    Auteur

    Jo

    En Mars, 2018 (15:01 PM)
    Le bilan de Macky déroute l'opposition. Voila la VRAIE VÉRITÉ.
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    Auteur

    Jo

    En Mars, 2018 (15:01 PM)
    Le bilan de Macky déroute l'opposition. Voila la VRAIE VÉRITÉ.
    Auteur

    Sonko Ne Connzit Rien De L'eta

    En Mars, 2018 (15:07 PM)
    Boul?e?ne niou fate ak sonko. Macky cz poursuivre les chantiers. Merci Macky.
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (15:11 PM)
    Macky travaillé.ckes autres parlent. C pour cela il a faut en 6 ans ce kaukun president n'a pu faire.
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (15:45 PM)
    Analyse très lucide. Mon avis est que les élections se dérouleront normalement et que Macky gagnera dès le premier tour. Il a un bilan balèze.
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    Auteur

    Anonyme

    En Mars, 2018 (01:23 AM)
    Ta la aida Diop apprécie

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