Éligibilité au fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’Extérieur : Les explications de Sokhna Nata Samb Mbacké, administratrice du Faise
« Pour bénéficier du financement du Faise, il faut constituer un dossier comprenant une demande le financement adressée au ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur ; une étude de faisabilité du projet, un justificatif du séjour à l’étranger (carte consulaire, carte de séjour ou permis de séjour). Nous finançons entre 5 et 15 millions de francs cfa, avec un taux d’intérêt de 6 %, un différé de paiement de 6 mois et une durée de remboursement de 5 ans.
« Il est exigé un apport d’au moins 10 % du montant sollicité à toute personne devant obtenir un financement. Pour être éligible, il faut être Sénégalais de l’extérieur et justifier son séjour à l’étranger à travers un document officiel. Il faut préciser que ce fonds n’est pas destiné uniquement aux femmes de l’Apr mais à tous les Sénégalais de l’extérieur, sans distinction de convictions politiques ».
Eligibilité au fonds d’appui à l’investissement des Sénégalais de l’Extérieur : Les explications de Sokhna Nata Samb Mbacké, administratrice du Faise
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Faise Sokhna Nata Samb Mbacké administratrice éligible fonds d’appui investissement Sénégalais Extérieur
Auteur: seneweb.com - Seneweb.com
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19 Commentaires
Hum
En Mars, 2014 (12:43 PM)Jah
En Mars, 2014 (13:33 PM)La Science
En Mars, 2014 (13:37 PM)Reelire
En Mars, 2014 (14:57 PM)Diasporasenegal
En Mars, 2014 (16:10 PM)Abcd
En Mars, 2014 (16:31 PM)et pour les sans papiers désirant bénéficier de ces fonds.
Mouride
En Mars, 2014 (16:51 PM)Ab fatali dong la nak wa salam.
Boy Diender
En Mars, 2014 (18:46 PM)Benawaay
En Mars, 2014 (20:52 PM)Xeuss2
En Mars, 2014 (20:58 PM)C'est Quoi
En Mars, 2014 (21:19 PM)Guindo
En Mars, 2014 (22:06 PM)L’etat
En Mars, 2014 (22:29 PM)«Le volet investissement occupe une place prioritaire au sein du ministère des sénégalais de l’Extérieur». Dixit, Sory Kaba, administrateur du fonds d’appui à l’investissement des sénégalais (Faise) qui confirme d’ailleurs que les Sénégalais établis à l’Extérieur constituent les premiers bailleurs de l’Etat en termes d’investissement direct étranger.
Chiffre de 2011 à l’appui, il confie que leurs «envois représentaient 9,50 % du PIB national. Soient plus de 643 milliards par an, alors que l’aide publique au développement (Apd) était en deçà de 7% du PIB».
Au sein du département des Sénégalais de l’Extérieur, une étude est lancée sur les créneaux porteurs via la stratégie de croissance accélérée et la politique de développement économique et sociale.
L’autre étude, c’est de déterminer le niveau d’implication des sénégalais de l’Extérieur dans le développement économique et social
Le FAISE qui s’élève à 320 millions, devrait passer à 2 milliards d’ici la fin de l’année, confie M. Kaba qui précise que le Chef de l’Etat a donné son «engagement dans ce sens».
Quid de la récurrence du problème foncier qui freine l’enthousiasme des migrants désireux d’investir dans l’agriculture ? Sory Kaka livre la stratégie entreprise par le département des Sénégalais de l’Extérieur pour y remédier. Notamment la signature d’un accord avec le ministère de l’Agriculture. Précisément l’Anida (agence nationale pour l’insertion et le développement agricole) qui a une vocation à aménager les terres et insidieusement avec l’agence nationale de l’aquaculture (Ana).
Selon lui, Macky Sall «a demandé que 25 % des terres aménagées soient réservées à des Sénégalais de l’Extérieur».
L’enjeu entre la migration et le développement local
«Si nous voulons obtenir un impact réel de l’émigration, il faut impliquer les collectivités locales. Autant en amont qu’en aval. Les collectivités locales doivent comprennent que les terres ne doivent pas être exclusivement réservées aux nationaux». C’est la conviction de Sory Kaba.
Deuxièmement, renseigne-t-il, «qu’elles jouent leur partition en termes de mobilisation des acteurs. Les acteurs d’ici et ceux de là-bas».
Troisièmement, «qu’elles créent les conditions d’investissement au niveau local. La coopération décentralisée est devenue par excellence, un domaine des sénégalais de l’Extérieur. Pas une seule commune française, en tout cas, n’acceptera de ratifier, une convention de partenariat avec une commune sénégalaise, s’il n’y a pas un bon nombre de Sénégalais dans sa commune», fait-il remarquer.
Quid des taxes ?
Vers la révision du code de l’investissement
«Nous sommes en train de faire porter à notre ministre (Seynabou Gaye Touré, Ndlr) un projet de loi allant dans le sens de la révision du code des investissements afin de donner une part beaucoup plus importante aux Sénégalais de l’Extérieur, à l’instar des pays comme le Maroc», confie M. Sory Kaba. Et d’ajouter : «le Marocain de l’Etranger, avant de réaliser un investissement de prestige, investit dans l’agriculture systématiquement. Parce que tout est gratuit pour lui. Même la terre. C’est un investissement incitatif».
«Le Sénégal doit pouvoir s’inspirer de la pratique marocaine pour créer les conditions incitatives d’investissement. Sous ce rapport, il n’y a que le code de l’investissement qui peut nous aider parce qu’il lie l’investisseur au territoire sénégalais», dira-t-il.
«Le Sénégalais de l’Extérieur doit donc avoir une place plus importante dans le code de l’investissement. Qu’il ne s’agisse plus d’un passage exigé à l’Apix. Il faut que le sénégalais de l’Extérieur ait la part belle dans le code d’investissement sans aucune taxe. Nous allons porter cette proposition pour corriger le code de l’investissement», a-t-il indiqué.
SATURATION DU PERIMETRE COMMUNAL
Banalisation du décret présidentiel comme solution
«C’est un sérieux problème, admet l’administrateur du FAISE, Sory Kaba. Mais on n’y peut rien. La commune grandie alors que la communauté rurale reste telle qu’elle. Il y a un fort taux d’urbanisation au Sénégal dû à un fort taux d’exode rural».
«Or, fait-il remarquer, si la commune grandie, la communauté rurale devrait perdre de son territoire. Seul le président de la République peut prendre un décret d’extension d’une commune». A Louga, on n’attend que ça.
Mais pour M. Kaba, «la solution, c’est la banalisation du décret présidentiel afin de permettre aux Communes et Communautés rurales, dans le cadre des concertations régionales, de trouver un bon compromis».
«Il faut passer d’un décret présidentiel pour délimiter les périmètres à une disposition du code des collectivités locales, qui, par le truchement des différentes collectivités locales et de dialogue entre les territoires, qu’on comprenne les défis et les enjeux et qu’on situe les responsabilités», précise-t-il.
«Si on ne le fait pas et qu’on continue d’attendre le décret du président de la République, toutes les communes vont finir par ruer sur les brancards. Ça ne nous arrange pas», relève-t-il.
ETABLISSEMENT D’UNE RELATION DE CONFIANCE AVEC LES MIGRANTS
Dépolitisation et accessibilité du FAISE
«La première mesure va consister à faire en sorte que le fonds soit accessible à tout sénégalais de l’Extérieur, pourvu que ton projet soit bancable. La confiance passe par ça. On a choisi de changer les paradigmes parce que reconnait M. Kaba, le fonds était politisé». Qu’est ce qui le garantit ? «Parce qu’aujourd’hui, tout sénégalais de l’Extérieur qui dépose son projet bancable, il sera financé pour autant que nous le pourrons. Nous n’allons pas essayer de demander quelle est cette personne qui se cache derrière ce projet. La seule chose qui nous intéresse, c’est sa pertinence. Son impact dans sa famille directe».
Mieux ajoute-t-il pour le prouver : «sur le plan de la communication, nous allons essayer de créer une interface entre les sénégalais de l’Extérieur et nous, à travers un carrefour d’échange. Virtuel, certes ! Mais au moins très vivant. Ce qui nous permettra de mettre en ligne tout ce que nous faisons. Et qui va nous permettre de recueillir tous leurs avis et suggestions par rapport à la manière dont nous devons dérouler la politique nationale les concernant».
«Cette démarche va rétablir la confiance entre les sénégalais de l’Extérieur et nous. L’accès au fonds sera lié, je le répète à la pertinence du projet, à sa «bancabilité». Nous n’allons pas flanché sur ce domaine là».
Et pour cause ! «Il n’y a pas un créneau plus porteur que les remises de fonds. Imaginez 600 milliards qui passent par western union, money gram, par la poste, laissent des traces. Les frais d’envoi représentent 10%», fait remarquer l’administrateur du Faise.
«Nous sommes en train de développer notre propre stratégie qui va nous permettre d’avoir notre propre système de transfert d’argent entre sénégalais de l’Extérieur et ceux de l’intérieur. Ce projet sera d’ailleurs porter par eux. Nous ne ferons que proposer», ajoute-t-il.
Sud Quotidien
Tukkikat
En Mars, 2014 (23:59 PM)Sokor
En Mars, 2014 (12:13 PM)Mum
En Mars, 2014 (14:03 PM)N33
En Décembre, 2014 (20:18 PM)Modubi
En Décembre, 2014 (20:21 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (14:36 PM)Blabla rek foutaise charabia arrêter de gaspiller l'argent du contribuable senegalais. Des centaines de millions de francs CFA en souffrance, mise a part l enveloppe de la plasepri dénichée par Wade et sans suite, aucun projet nest financé sur fonds propres ou sur fonds mis en contribution par des partenaires financiers.
L'augmentation du budget n'est pas une performance mais l'utilisation efficace et efficiente de cet argent qui peut être considéré comme source de performance.
Vous vous êtes enrichie sur le dos des sénégalais de l'extérieur vous vendez les financements en parfaite collaboration avec votre chargé de projet et votre assistante.
Mais la mort viendra et vous serez obligé de rendre compte a Dieu
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