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Politique

GUERRE IMMINENTE AU MALI Hollande planifie, Boni exécute Par Babacar Justin NDIAYE

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GUERRE IMMINENTE AU MALI Hollande planifie, Boni exécute Par Babacar Justin NDIAYE

« Ça va barder au Nord-Mali » pour emprunter le vocabulaire cru et dru des corps de garde.  Sous le couvert d’une visite privée, le déplacement en France, fin mai, du chef de l’Etat du Bénin et Président en exercice de l’Union Africaine (UA) Thomas Yayi Boni a été un voyage de travail intense portant secrètement sur la validation, par les Africains, d’une offensive militaire que Paris planifie depuis quelques jours, en liaison avec quelques capitales de pays concernées et inquiétées par le statu quo dévastateur dans l’espace septentrional du Mali.

 

Après avoir commencé par traduire en actes, sa promesse électorale de retrait immédiat des troupes françaises d’Afghanistan, le Président François Hollande branche maintenant son attention sur le Mali devenu le pénitencier d’une poignée d’otages français (capturés en septembre 2010 à Arlit au Niger) le bastion d’un islamisme aussi radical qu’armé et le foyer ardent d’une insurrection dissidente dont le triomphe galopant – s’il n’est pas stoppé – sera immanquablement le vecteur de deux clashs redoutés : le fameux choc des civilisations et la dramatique fin de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation.

 

Jusque-là très laconique sur la bande saharo-sahélienne (le candidat socialiste n’était ni destinataire des notes de la Dgse ni lecteur des télégrammes diplomatiques) le Président Hollande semble désormais outillé et décidé à s’attaquer à l’immobilisme lourd de chaos qui fait du Mali, un pays de moins en moins debout. Et par ricochet, un pays qui éprouve ses voisins du Burkina, de la Mauritanie et du Niger devenus des réceptacles de milliers de réfugiés maliens ; et évidemment tout naturellement désignés pour être de futurs Etats limitrophes de cette effrayante République islamique de l’Azawad voulue par les Touaregs modérés du Mnla, proclamée par les Touaregs extrémistes d’Ansar Dine et régentée par les intégristes d’Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

 

Bref, « l’Aqministan » ou l’Afghanistan  en gestation dans le Sahel affole d’avance les gouvernements sud-sahariens – tous stratégiquement arrimés à la France – qui entourent le Mali. D’où l’urgence d’un sursaut militaire dans lequel, le rôle de planificateur est assigné à Paris, et celui d’exécutant à un groupe d’Etats membres et non membres de la Cedeao (exemple de la Mauritanie) mais tous rattachés à l’UA que préside Yayi Boni. Telles sont la substance et l’orientation des conversations Hollande-Boni dont la traduction opérationnelle est imminente, selon des sources concordantes.

 

Dans cette division franco africaine du travail – autrement dit de la guerre – il est assigné à l’Africain Boni de décrocher, ne serait-ce qu’un ersatz de mandat du Conseil de sécurité des Nations-Unies, afin de légitimer une intervention militaire à caractère fortement logistique, dans le territoire du Mali souverain auquel la France n’est liée par aucun accord de défense. Ainsi bannière de l’Onu aura la double vertu de légitimer l’action de la  France et éventuellement celle des Etats-Unis, d’une part et d’autre part de ménager la fierté des Maliens, très tatillons sur les questions de souveraineté.   

 

En fait, l’exécution des plans a débuté dans le plus grand secret, à l’échelon des fragments les plus solides de l’armée atomisée du Mali. Deux fronts sont établis pour libérer incessamment le Nord-Mali. Dans la région de Néma (Est de la Mauritanie) le Colonel malien Ould Meydou, un arabe originaire de Tombouctou, grouille et grenouille avec des centaines d’hommes rescapés des batailles de Kidal et de Tessalit. Auxquels s’ajoutent de nouvelles recrues, toutes enrôlées parmi les populations blanches du Nord-Mali. Préparatifs militaires qui se déroulent non seulement avec la bienveillante impassibilité du gouvernement de Nouakchott ; mais également sous la surveillance des flics du Général Aboubakrine, directeur de la Sûreté nationale.

 

Cette force hors rang – bien qu’issue des rangs de l’armée effondrée du Mali – est la première dent (située à l’Ouest du Mali) de la tenaille qui prendra en étau, l’Etat non reconnu de l’Azawad. La seconde force (positionnée à l’Est) est formée par le bataillon transféré intact au Niger par l’autre Colonel malien, le Touareg loyaliste El Hadj Ag Gamou. A quelques kilomètres de Niamey, les hommes de Gamou sont gardés par les gendarmes nigériens. Ces deux  composantes en exil de l’armée décomposée du Mali sont correctement prises en charge par une mystérieuse intendance qui n’a rien à voir avec les sources de financement des deux organismes spécialisés de l’Onu que sont  Haut Commissariat pour les Réfugiés (Hcr) et le Programme alimentaire mondial (Pam). 

 

Question : qui finance l’alimentation et la mise en condition opérationnelle des unités maliennes stationnées en Mauritanie et au Niger ? La réponse dévoile un pan des préparatifs en cours et en vue de la reconquête militaire. Des dispositions préparatoires qui renvoient à l’éclipse des deux officiers Ould Meydou et Hadj Gamou qui, tout au long du mois d’avril, ont séjourné au Burkina où ils ont rencontré le Général Gilbert Diendiéré, chef d’Etat-major particulier de Blaise Compaoré. Le même duo de colonels, doués pour la guerre dans le désert, aurait également cherché à rencontrer le Général de corps d’armée Emmanuel Beth, actuel ambassadeur de France à Ouagadougou. Et ancien commandant en chef de la force Licorne, en Côte d’Ivoire. Quoiqu’il en soit, les deux Colonels nordistes les plus célèbres du Mali ont rejoint maintenant leurs PC respectifs de Néma et de Niamey. Ils sont en attente de l’étape suivante de l’agenda – revu et corrigé par la France –  de Yayi Boni, le plus va-t-en guerre des chefs d’Etat de la Cedeao.

 

Cette attaque censée être éclair et foudroyante sera conjointement menée par les supplétifs de Ould Meydou alias le « scorpion du désert » et les éléments de Gamou surnommé le renard de l’Azawad. La colonne de Meydou giclera de la frontière mauritanienne vers son objectif : Tombouctou. Tandis Gamou et ses hommes bondiront du Niger en direction de Gao via  Ménaka. Dès que Meydou s’emparera de l’aéroport de Tombouctou, l’aviation mauritanienne s’y installera et fournira l’appui feu nécessaire à la destruction des unités motorisées (la kyrielle de Toyota) d’Aqmi, du Mnla et d’Ansar Dine.

 

Dès la prise de Gao par Gamou, les très solides et bien entraînés Groupes Spéciaux d’Intervention (GSI) formés par experts militaires français à Atar, rallieront la cité des Askia qui est dotée d’un grand aérodrome où les Transall français et les Hercules américains déposeront des unités nigériennes et éventuellement tchadiennes, malgré les réticences du Président Déby. Pareille armada à composantes terrestre et aérienne (le capitaine Sanogo a ordonné la réparation des Mig en panne sur la base aérienne de Mopti-Sévaré) pourra, par une débauche d’efforts et une orgie de feux, reconquérir Kidal, Aguel hoc, Tessalit etc.

 

Plus au sud, l’armée malienne en pleine restructuration sous les ordres du Général Mahamadou Maiga, actuel gouverneur de Kayes, se chargera de récupérer des mains de la rébellion, les villes de Douentza, Gossi et Hombori. A cet effet, des regroupements de soldats sont en cours, malgré la chienlit qui prévaut à Bamako.  Au demeurant, le discours ultra patriotique et martial prononcé par le Premier ministre Cheick Modibo Diarra (l’astrophysicien était habillé pour la circonstance en treillis militaire) dans l’enceinte camp Cheikhou Oumar Tall de Ségou reste un parfait reflet de l’état d’esprit qui incline vers un sursaut national et…salvateur.

 

Bien entendu, cette veillée d’armes n’échappe point aux services de sécurité de la puissance régionale qu’est l’Algérie dont le silence trouble n’a cessé d’inquiéter les pays de la Cedeao. Une inquiétude dont le ministre nigérien des Affaires Etrangères, Mohamed Bazoum s’est fait l’écho, au micro de Rfi, sur un ton empreint de dépit voire de découragement. Fidèles à une doctrine anticolonialiste immuable, les autorités algériennes – par ailleurs habitées par des réflexes hérités de la guerre de libération nationale – restent inflexiblement opposées à toute balade militaire occidentale (notamment française)  le long de sa frontière sud de leur pays qui correspond au Nord-Mali. Voilà pourquoi Alger a confectionné sa propre feuille de route qui préconise une négociation plus « régionalisée », c’est-à-dire en dehors des agendas cachés des Occidentaux qui, aux yeux des Algériens, manipulent les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest. On serait tenté d’ajouter comme la DRS du Général Taoufik Mediène manipule Ansar Dine et son leader Ag Ghali, longtemps compagnon de route des services secrets algériens, avant d’être happé par le wahhabisme durant les années passées à la tête du Consulat du Mali en Arabie Saoudite où ATT l’avait nommé. 

 

Justement, les maîtres actuels du Nord-Mali (Mnla, Ansar Dine, Aqmi et autre Mujao) ignorent-ils ces préparatifs guerriers dont bruissent les officines de renseignement et les chancelleries ? Sûrement pas. Cette nébuleuse islamo-djihadiste possède des ramifications insoupçonnées qui la placent très souvent à l’abri des sales coups. Le 29 mai dernier, le gouvernement d’un pays du Golfe a alerté le chef d’Ansar Dine, Ag Ghali, de l’imminence d’une attaque d’un drone américain sur la ville de Gao. Le chef islamiste s’est précipitamment éloigné et terré dans une cache située à une trentaine de kilomètres de la ville, avant d’y revenir 24 heures après.  

 

Au plan strictement militaire, les Présidents Aziz et Boni n’ont pas tort de dire que le Nord-Mali est un objectif à la portée des armées ouest-africaines. Toutefois, le rapport de force doit être surveillé comme du lait sur le feu. En effet, de mystérieux avions se posent nuitamment et fréquemment sur les aérodromes de Tessalit et de Gao contrôlés par les rebelles. Il y a moins d’une semaine, Ansar Dine a reçu des renforts en hommes et en matériels. Les équipements seraient arrivés du Qatar ; tandis que les hommes, eux, seraient venus du territoire algérien. Preuve que Boutéflika tacle Hollande et Boni dans un Nord-Mali qu’Alger considère comme un espace vital pour sa sécurité. Ces bras de fer géopolitiques peu lisibles et trop risqués ont certainement dicté la prudence du Sénégal qui n’enverra dans la fournaise malienne qu’un Etat-major de bataillon, c’est-à-dire un petit collège d’officiers contribuant au commandement tactique. Rien à voir avec des unités de combat.  

 

Le succès des plans de reconquête du Nord-Mali aura pour corollaire, la dépollution politique à Bamako où les chamailleries et les intriques politiciennes ont embourbé la Transition. Le remède du cheval n’est pas à écarter. Certains observateurs n’écartent pas une version malienne du syndrome binaire Dadis Camara-Toumba Diakité, pour se débarrasser du capitaine Sanogo. Mais apparemment prévenu, l’homme fort du camp Soundiata de Kati, a récemment changé presque tous les éléments de sa garde.

 

Les humoristes affirment que le Mali a quatre plaies : le Mnla, Ansar Dine, la junte et, tenez-vous bien la …Cedeao. Une boutade. Mais, la boutade n’est-elle pas le prolongement des pensées sérieuses, par la plaisanterie ?            



19 Commentaires

  1. Auteur

    Il Ne Fallait Pas

    En Juin, 2012 (10:07 AM)
    Il ne fallait pas publier l'article. Les operations, si operations etaient prevues, seront CAPOUTES.
  2. Auteur

    Biaye

    En Juin, 2012 (10:16 AM)
    commentaire très lisible mais un petit caractère de zèle de la part de mon fan ,,, merci encore mon expert . mais sil vous plait faites un commentaire sur le balantacounda ce terroir que beaucoup de sénégalais ignorent
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    Auteur

    Geopoliticien De Quartier

    En Juin, 2012 (10:20 AM)
    non mane pa biii djakhal nama

    c es tellement flou ces analyses qu il ya que moi qui tai lu

    beugue siiwe rek
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    Auteur

    Nh

    En Juin, 2012 (10:20 AM)
    Cet article est d'une pertinence... La chose la plus déplorable, c'est la destruction de l'Afrique, par les africains eux memes. Et c'est l'Occident qui gagne, kel malheur.
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    Auteur

    Mbir

    En Juin, 2012 (10:59 AM)
    si tout cela est vrai vous etes vachement informe etes vous un espion ou quoi
    Auteur

    Xfile

    En Juin, 2012 (11:17 AM)
    Ça me ressemble à l'imagination du journaliste. Beaucoup d'affirmations gratuite, il ne suffit pas de savoir le nom d'un endroit ou d'un colonel pour prouver la fiabilité de votre analyse.
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    Auteur

    Ras

    En Juin, 2012 (11:30 AM)
    Merci doyen Justin ,belle analyse, excellente documentation, perspectives géo politiques sous régionales bien plausibles!ça nous coupe des torchons de beaucoup de journalistes sénégalais adeptes des communiqués, conférences de presse et séminaires.
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    Auteur

    Bossoudiambour

    En Juin, 2012 (14:03 PM)
     :haha:  ATTENTION à cette RUSE  :haha:  La France est un état pyromane qui allume sa pinède partout et par la suite joue les POMPIDOUX.  :haha:  REGADEZ les YEUX MBOLE de Babacar Justin Ndiaye   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/khelou.gif" alt=":khelou:">   ne vous laissez pas guider par un myope tatoneur sa va SLINGUER en France pays des droitd de l'homme et fille ainée de l'église. L'éternel recommencement la France avec la posture de Napoléon donne de la main droite et reprend plus de sa main gauche. La France a couronné Ouatara président en Cote-d'ivoire et a tout fait pour le coussin du trône de la CEDEAO de façade. Les maliens qui hier avaient bien applaudit la France aujourd'hui pleurent. La France force le Mali à  :love:  voir le mariage forcé.  :tala-sylla:  :tala-sylla: 
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    Auteur

    Sanogo

    En Juin, 2012 (15:58 PM)
    Ce Babacar Justin Ndiaye a contaminé pas mal de journalistes sénégalais à l'exemple de Madior Fall qui a fait du copie coller avec son article. Le MFDC courtisé.
    Auteur

    Le Feu

    En Juin, 2012 (17:21 PM)
    JUSTIN NDIAYE EST UN REBELLE CASAMANçAIS TRES DANGEREUX;SI ON DETRUIT PAS LES REBELLES DU SUD NOUS CONNAITRONS LA MEME CHOSE QUE LE MALI VOISIN!
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    Auteur

    Arrete De Lire Les Romans Poli

    En Juin, 2012 (17:44 PM)
    BABACAR TU A L'IMAGINATION FERTILE ET L'ESPRIT PLEIN DE SCENARIS TARABISCOTE A FAIRE PALIR GERARD DE VILLIERS. LA DESCRIPTION QU'IL NOUS A FAIT EST DIGNE D'UN FILM D'ESPIONNAGE INTITULE ''MANOEUVRES SECRETE AU SAHARA''.

    ARRETE DE LIRE LES ROMANS POLICIERS ET REVIENT SUR TERRE.

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    Auteur

    Doooffffffffffffff

    En Juin, 2012 (17:57 PM)
    tant que les arabes tous esclavagistes sont là - l'islam, le christianisme l'afrique sera toujours à la portée de ces prédateurs millénaire qui tentent toujours de garder les africains sous leurs bottes. Malheureusement certains africains qui n'ont rien compris font le jeu de ces criminels racistes, spoliateurs, calomniateurs de tout acabit
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    Auteur

    Malto

    En Juin, 2012 (19:51 PM)
    Quel menteur les otages français ne sont pas détenus au Mali. Babacar ment pour donner prétexte à la France.

    C'est comme les journalistes sénégalais qui disent que les soldats sénégalais prisonniers de Natthan Diatta sont entre les mains de Salif Sadio.
    Auteur

    Gaspard

    En Juin, 2012 (20:00 PM)
    @ Malko donc si je comprend bien ils disent que les prisonniers sont entre les mains de Sadio qui ne les a pas capturé. Les sénégalais pointent leurs doigts vers Sadio pour accuser la Gambie. Tantôt le sud pour accuser la Guinée Bissau.
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    Auteur

    Nsa

    En Juin, 2012 (21:11 PM)
    L'enjeu au Mali n'est pas strategique.

    l'EUJEU c'est l'OR

    Mali Gold is the target
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    Auteur

    Camioneur

    En Juin, 2012 (21:20 PM)
    le MALI est un pays peuplè de stupides ; ces cons de millitaiires trouillards ;au lieu d aller se battre au nord contre les touaregs sont tous dans les interminables et fatidiques postes de controle entre DIBOLI et BAMAKO a tracasser les chauffeurs de camions senegalais pour leur soutirer leur maigre fraiis de voyage .
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    Auteur

    Deug

    En Juin, 2012 (22:13 PM)
    Vrai ou pas il est grd temps que l'on dégage ces couillons djihado-islamistes.
    Auteur

    Rommel

    En Juin, 2012 (00:50 AM)
    Votre politologue a vu trop de film propagande de l'armée française.
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    Auteur

    Etudiant En Geopolitique

    En Juin, 2012 (03:28 AM)
    Je disais de vos analyses qu elles sont anachronique ( c etqit vrai avec vos nombruse ref. a Degaule). l article que vous nous avez servi aujoufrd hui est de qualite et touche le point en plein milieu. j espere que les infos fournis sont fiable si c est l cas alors chapeau a vous, continuez !
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