A l’image des autres localités du Sénégal, à Diourbel le choix pour désigner les candidats aux élections pour le Haut Conseil des Collectivités territoriales n’a pas été facile. En effet, les camarades de parti du Président Macky Sall et leurs alliés au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), ont éprouvé toutes les difficultés du monde pour s’entendre autour d’un consensus lors de leur rencontre d’hier soir qui s’est terminée aux aurores.
Dans un premier temps, quarante-deux (42) élus se sont porté candidats. Puis, certains sont revenus à de meilleurs sentiments avant que la proposition de mise en place d’une commission ne soit adoptée. Laquelle commission présidée par Dame Diop était chargée par l’assemblée d’établir une liste réduite de candidats à proposer au Président de l’Apr, Macky Sall. Finalement, une quinzaine de candidats ont été retenus par Dame Diop et compagnie. Reste à voir comment vont se comporter certains qui avaient menacé de représailles au cas où leurs noms ne figureraient pas sur la liste finale.
5 Commentaires
Anonyme
En Août, 2016 (14:21 PM)5 mois sans salaire à
Dakar et dans les régions, détournement des cotisations à l'Ipres,Non
accès à la Caisse de sécurité sociale, Non respect des contrats de
travail, Confiscation des bulletins de paie, Escroquerie sur la vente des
décodeurs TNT.
Voilà l'entreprise Sénégalaise qui a trompé la vision
du président Macky Sall dans sa politique du plan Sénégal émergent en
les confiant un aussi grand marché(TNT) dans le but de promouvoir les
entreprises locales mais malheureusement se fut une occasion pour les
héritiers de BBD de faire le tour du monde dans des hôtels "10"étoiles
et mener leurs business parallèles tranquillement avec des filles de
charme à mœurs légères.
Le "Seddo Bouki" de ces héritiers (princes) a
fini par faire couler le bateau Excaf et emportera la TNT tant enchanté
par le régime actuel.
Monsieur le président et /ou hommes de justice
arrêter ces arrivistes avant qu’il ne soit tard. Le respect du code du
travail est un élément essentiel pour un pays qui aspire à l'émergence
Anonyme
En Août, 2016 (14:33 PM)Anonyme
En Août, 2016 (16:17 PM)« Les autruches sont les animaux les plus stupides du monde. Elles croient se rendre invisibles en plongeant la tête dans le sable ».
La fédération départementale du PDS de Bambey semble avoir choisi la politique de l’autruche dans la perspective de l’élection des Hauts Conseillers Territoriaux. S’il vrai qu’elle est majoritaire dans le département de Bambey, la logique commande qu’elle présente des candidats pour être représentée au sein du Haut conseil des collectivités Territoriales –HCCT-, dont la mission est de donner un avis motivé sur les politiques de décentralisation et d’aménagement du territoire voire même de faire des propositions dans les révisions à apporter à la loi portant Code général des collectivités locales et les textes relatifs à la décentration.
Lorsqu’on se trouve devant plus fort que soi, inutile de raisonner trop longtemps, il faut vite choisir entre le combat et la fuite.
Notre conviction est que, tous ceux qui aujourd’hui par une majorité réelle non issue de combine, d’alliance contre nature, contrôlent des conseils municipaux ou départementaux seront au rendez-vous du 04 septembre 2016 pour occuper leurs places légitimes en vue de représenter au plus haut niveau les populations pour la prise en charge de leurs préoccupations.
Evidemment, La fuite en politique ne vaut que pour celui qui est dans l’impossibilité de gagner.
La fédération départementale PDS de Bambey contrôle aujourd’hui le Conseil départemental de Bambey à la faveur des dissensions internes à la Coalition Benno Bokk Yaakaar, tellement exacerbées que, des consignes de votes venant de composantes de cette dernière lui ont facilité la victoire du 14 juin 2016.
Véritable bizarrerie politique dont seul Bambey a le secret. En effet sur douze(12) Communes la Coalition Benno Bokk Yaakaar a remporté les onze(11), la coalition PDS /Rewmi une (01) et une seule.
Au bout du compte sur les 636 Conseillers Départementaux et municipaux appelés à voter le 4 septembre 2016, les 547 sont de la majorité présidentielle. Par quel extraordinaire la Coalition PDS /Rewmi qui n’en a que 89, peut-elle remporter les deux sièges réservés à Bambey ?
Aller à ces élections c’est se mettre à nu pour le PDS à Bambey.
L’erreur monumentale commise en 2014 par les tenants de Benno Bokk Yaakaar ne se répétera plus jamais, d’où la fuite en avant des néo-libéraux de Bambey qui se sont empressés de décréter le boycott.
La fuite en avant est une réaction qui, chez certaines personnes, consiste en un réflexe à se dérober dès lors qu’un problème se présente.
Telle l’autruche, elle plonge la tête dans le sable.
Les arguments avancés pour tenter de justifier cette fuite en avant sont fallacieux.
-Primo : dire que Mme Aïda Mbodji a perdu son mandat de conseillère n’est pas vrai, elle reste aux yeux de la loi, Conseillère Municipale, car la démission évoquée n’existe pas .Si la démission était effective, elle ne serait pas déchue à la tête du conseil départementale. On ne démissionne pas d’un conseil municipal par simple lettre adressée au Préfet ou au Maire. En effet l’article 160 du Code de Collectivités Locales dispose que « Les démissions volontaires sont adressées par lettre recommandée au Maire avec copie au Représentant de l'Etat, elles sont définitives à partir de l'accusé de réception par le Maire ou un mois après un nouvel envoi de la démission constatée par lettre recommandée ».
Evidemment après avoir déclaré urbi et orbi qu’on n’a démissionné d’un poste, au risque d’étonner le monde qui vous entoure et vous écoute, on doit se garder de faire volte-face.
Aïda Mbodji reste conseillère municipale. Au conseil du Jeudi 30 juin 2016, elle a été appelée lors du contrôle des présents.
-secundo : l’évocation de la solidarité vis-à-vis de leur mentor, passe difficilement, car si tant est si bien qu’ils sont majoritaires, qu’ils se veulent solidaires franchement, qu’ils n’acceptent pas la destitution de Aïda Mbodji, mais que la fédération demande à ses conseillers de démissionner du conseil départemental. Ainsi dans un délai de 6 mois la loi commande d’organiser de nouvelles élections, dés lors l’occasion leur sera donnée de confirmer ou d’infirmer leur supposée majorité.
Le PDS n’est pas majoritaire à Bambey, il a su profiter des dissensions au sein de la Coalition Benno Bokk Yaakaar et à la faveur du scrutin majoritaire à un tour communément appelé « raw gaddu ».
Croire pouvoir berner l’opinion avec le vicieux discours sur la solidarité avec Aïda Mbodji est une illusion.
-Tertio : les élections au Haut conseil, sont une aubaine pour la Fédération PDS de Bambey dont les manœuvres ne visent qu’un rapprochement avec le Président Macky SALL depuis la chute de Wade, aidée en cela par des aperistes, dont le slogan est certainement « ma personne avant le Parti ».
Sinon, pourquoi prendre le contre pied de son parti et tirer à boulets rouges sur les responsables accusés de n’avoir pas assez soutenu Aïda MBodji .
La vérité est que des pourparlers sont en cours, il faut accuser le PDS de rage pour pouvoir s’en séparer, et comme à l’accoutumé aller tranquillement se la couler douce dans les cercles du pouvoir.
Anonyme
En Août, 2016 (22:16 PM)Ousmane Dieng
En Août, 2016 (10:54 AM)Vive Baol Vive DG Dame.
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