La tension monte au Sénégal à l’approche du second tour de l’élection présidentielle prévu dimanche 25 mars. Mercredi, alors que la caravane de Macky Sall quittait Dakar pour tenir un meeting à Thiès, des affrontements ont éclaté en marge du convoi.
Les partisans de Macky Sall affirment avoir fait l’objet de jets de pierres alors que leur cortège était bloqué dans les embouteillages, à côté d’un rassemblement du PDS, le parti d’Abdoulaye Wade.
Sur les images (vidéo disponible ici), des hommes en uniforme et en civil sont filmés en train de se battre contre des partisans de Wade avec des armes blanches. Selon un attaché de presse de Macky Sall présent dans le convoi, Ousmane Ba, contacté par FRANCE 24, tous les hommes en uniforme marron présents sur les images sont des membres de la sécurité rapprochée de Macky Sall. Il a reconnu que ces derniers n’avaient en revanche pas le droit d’être armés. Interrogé sur la présence d’hommes en civil armés, ce dernier a répondu qu’ils ne pouvaient s’agir que de policiers.
Mais pour Amadou Sall, porte-parole de la campagne d’Abdoulaye Wade, les hommes en civil qui sont intervenus sont “des nervis, des gros bras au service d’un candidat qui ont pour seul objectif de semer la terreur pour dissuader les partisans de Wade d’aller voter”.
Le cortège d’Abdoulaye Wade a essuyé, lui aussi, des jets de pierre, jeudi 22 mars, lors de son passage à Guédiawaye, dans la banlieue de Dakar.
Vendredi, Macky Sall a accusé à son tour le pouvoir de distribuer des gourdins et des armes blanches aux partisans du président sortant.
5 Commentaires
Bon Citoyen
En Mars, 2012 (13:59 PM)Bb
En Mars, 2012 (14:27 PM)Le candidat Macky Sall, admis au second tour de l’élection présidentielle, prône une gestion « responsable » de la question de l’homosexualité avec « toutes les forces vives », non sans relever que cela pose « un problème » au sein de la société sénégalaise.
En cas de victoire, ‘’nous la gérerons de façon responsable avec toutes les forces vives qui sont mobilisées pour donner une société moderne au Sénégal’’, a dit M. Sall, en réponse à une question sur la dépénalisation de l’homosexualité, samedi lors d’une conférence de presse avec d’anciens candidats au premier tour.
‘’L’homosexualité est un problème de société. Ce n’est pas le propre du Sénégal. Dans toutes les sociétés du monde, ce débat se pose aujourd’hui’’, selon le candidat de l’opposition qui fera face au président sortant Abdoulaye Wade, le 25 mars prochain.
Face à cette question, ‘’il y a des pays qui utilisent des moyens plus ou moins pacifiques, d’autres ont des solutions très violentes selon la philosophie politique ou religieuse des pays’’, a-t-il dit, rappelant que l’homosexualité ‘’n’a pas commencé aujourd’hui et ne s’arrêtera pas aujourd’hui’’ au Sénégal.
Le quotidien sénégalais Première Ligne a récemment écrit : ‘’Le candidat Macky Sall n’attire pas des convoitises que du côté des lobbies politico-économiques français dont l’UMP du président Sarkozy et le groupe Bolloré constituent les piliers centraux’’.
‘’Il intéresse également les lobbies homosexuels qui auraient déjà pris contact avec lui. Ces derniers, qui se battent pour la dépénalisation universelle de l’homosexualité, trouvent en lui un allié plus conciliant, contrairement au président Abdoulaye Wade qui a refusé de parapher la Convention de Genève’’, selon ce journal.
Malick Perez
En Mars, 2012 (18:16 PM)Ma Parole
En Mars, 2012 (19:32 PM)Deug Deug
En Mars, 2012 (10:29 AM)Participer à la Discussion