Ibrahima Sène, chargé des questions économiques du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT-Sénégal) a analysé sur les ondes de Sud Fm, la rencontre du gouvernement sénégalais et le club de Paris dans le cadre de la recherche de financement pour le projet du Plan Sénégal Emergent. C’est pour saluer l’intelligence du Chef de l’Etat de se rendre en Chine d’abord avant Paris.
« Je salue l’intelligence du chef de l’Etat Macky Sall qui est parti en Chine d’abord où il a obtenu une partie du projet du PSE avant de se rendre au groupe consultatif de Paris et d’aller à Doha après», se félicite-t-il dès l’entame de son analyse sur la rencontre de Paris entre les bailleurs de fonds et le gouvernement du Sénégal.
Selon le chargé des questions économiques du PIT-Sénégal Ibrahima Sène, si les bailleurs donnent tant mieux, sinon le président Macky Sall a d’autres alternatives. Macky Sall dispose de marges de manœuvre pour ne pas appliquer certaines conditionnalités des bailleurs de fonds occidentaux, car leurs conditionnalités épousent souvent le contour d’une surenchère», insiste-t-il.
A en croire Ibrahima Sène, Paris comme bon nombre des membres du groupe consultatif ont mal digéré ce voyage de Macky Sall en Chine, « en atteste, dit-il, le niveau de la représentation de la rencontre de Paris ».
Par contre, il fustige la pléthore de Sénégalais qui se sont déplacés à Paris à l’occasion de cette rencontre avec le groupe consultatif au frais du contribuable sénégalais.
Se prononçant sur l’actualité politique nationale relative aux réunions de la commission de révision du code électoral, Ibrahima relève des incohérences des plénipotentiaires de l’opposition qui, faute de consensus avec ceux du pouvoir exigent l’arbitrage du chef de l’Etat. Or, fait-il remarquer, « Macky Sall est un partisan. Donc comment peut-on demander l’arbitrage d’un juge et partie ? » Dans la foulée, il estime que la recommandation relative au poste de chef de parti et président de la République de la Commission Nationale des Réformes des Institutions (CNRI) est fondamentale.
«Dans ce cas précis, je ne vois pas comment Macky Sall pourra trancher contre son parti, APR. Je dénoncerai tout homme politique qui se démarquerai l’arbitrage de Macky Sall », avertit-il.
Evoquant la série de tueries de malades mentales à Tambacounda, Ibrahima Sène dit constaté, ahuri, ces meurtres destinés « à des sacrifices humains ». « Il faut que l’Etat assume ses responsabilités pour protéger ces malades mentaux. Ils doivent être suivis et entretenus par le gouvernement du Sénégal», exige-t-il.
2 Commentaires
Xeme
En Mars, 2014 (18:23 PM)- C'est à moi que tu dis ça ? Attends là, si je t'attrapes émergence tu verras pas.
Mais au Sénégal, pour le peuple tenu sous la chape de plomb de la presse des 100, Émergence c'est une marque déposée pour Macky. Alors qu'il y a des programmes Côte d'Ivoire Émergent, Guinée Equatoriale Émergente, Gabon Émergent, Burkina Émergent (depuis 2010),Togo Émergent, Congo Émergent (avec même un portail web), etc. Et tous ces émergences sont calées pour 2025. Au Sénégal, tout est fait pour que le pauvre peuple ne comprenne pas la duperie.
Mayday
En Mars, 2014 (07:17 AM)Rien n'est encore acquis. Ils le feront languir jusqu'aux des émeutes populaires s'il n'acceptent pas de se plier aux conditions imposées par les bailleurs. Dernier exemple en date , le FMI et la BM par rapport à l'homophobie
RESTONS VIGILANTS !
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