C’est une présidentielle sous tension qui s’annonce au Sénégal après l’annonce du rejet de la candidature de Karim Wade, le fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade. Les dirigeants de son parti (PDS) dénoncent une décision arbitraire, destinée à écarter un adversaire politique. Ils appellent à une grande mobilisation de l’opposition le 13 juillet 2018.
C’est l’histoire d’un fils d’un ex-chef d’Etat promis à une brillante carrière politique, avant de se retrouver en prison puis sur le chemin de l’exil. Karim Wade a connu une ascension fulgurante pendant les années de pouvoir de son père Abdoulaye Wade qui a dirigé le Sénégal pendant 12 ans (2000-2012).
La descente aux enfers de cet ancien ministre d’Etat débute après l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall qui a pris les rênes du pays en 2012.
Condamné à six ans de prison ferme
Accusé d’enrichissement illicite, Karim Wade est condamné en mars 2015 à une peine de six ans de prison ferme. Après 38 mois de détention, il bénéficie d’une grâce présidentielle puis s’exile au Qatar. Avec l’obligation de s’acquitter d’une amende de 138 milliards de FCFA (plus de 200 millions d’euros).
Le parti démocratique sénégalais, l’ancien parti au pouvoir créé par son père, le désigne ensuite comme son seul candidat à l’élection présidentielle de 2019. C’est dire la colère ressentie par ses partisans après l’annonce du rejet de sa candidature au scrutin prévu le 24 février prochain au Sénégal.
«Le président Macky Sall a décidé de plonger le Sénégal dans un chaos politique et une crise électorale sans précédent dans l’histoire de notre démocratie», annonce le parti démocratique sénégalais.
«Le début d’une résistance permanente»
Dans son communiqué, le PDS affirme qu’il n’acceptera pas qu’une élection soit organisée sans son candidat désigné. Ses dirigeants appellent à une grande manifestation de l’opposition le 13 juillet 2018.
«Ces manifestations doivent être le début d’une résistance permanente et ordonnée contre un système d’oppression que Macky Sall veut nous imposer pour que lui, sa famille et son clan, puissent continuer à piller les maigres ressources de notre pays», affirment les initiateurs des manifestations.
En juillet 2017, l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade avait tenu des propos similaires. Dans un entretien avec la télévision sénégalaise, il avait affirmé que son parti n’avait qu’un seul plan, le plan A. Et que Karim Wade restait son seul candidat.
«Si Macky Sall refuse qu’il se présente, il n’y aura pas d’élections et je tiens à l’avertir», avait déclaré l’ancien chef de l’Etat sénégalais.
«Certains vont à la politique pour éviter d’être soumis aux lois»
Des accusations balayées par le pouvoir sénégalais qui rappelle qu’au Sénégal le droit s’applique de la même manière à tous les citoyens. Dakar rappelle aussi que l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales a été rejetée en raison de certaines condamnations dont il a fait l’objet. Et que, par conséquent, il ne pouvait pas se présenter à l’élection présidentielle du 24 février.
«Certains vont à la politique pour éviter d’être soumis aux lois et règlements de la République. Le fait d’être un candidat à la candidature à la présidentielle ou même un chef de parti doit-il être un critère pour se soustraire à la loi?», s’interroge le Premier ministre sénégalais Mahammed Boun Abdallah.
Interrogé par la presse sénégalaise sur l’affaire Karim Wade, il a indiqué que 5000 autres Sénégalais étaient dans la même situation que lui. Et que leurs demandes d’inscription sur la liste électorale avaient été rejetées pour les mêmes motifs.
6 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2018 (16:04 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (16:09 PM)Posez la grille ethnique et vous lirez Maky facilement.
60 milliards à Maky pour une carte par personne qui ne viendra jamais alors que Wade, avec 15 milliards, a produit 2 cartes par personnes dans le temps et dans l’espace. Maky qui avait promis 3191 milliards de FCFA avec les conseils décentralisés et 500 mille emplois aux jeunes, est incapable de nous livrer des cartes d’identité.
Tout le processus électoral est miné comme dans le maquis.
Maky manipule la Constitution pour empêcher à Wade de se présenter à une élection présidentielle, avec un âge max pour les candidats. Maky invente le parrainage citoyen universel pour éliminer des adversaires qu’il n’ose pas affronter démocratiquement. Maky choisit les candidats à toutes les élections en manipulant la mackystrature qui les élimine, demandez à Karim et Khalifa. Le parrainage permet à Maky de faire le tri de ses adversaires qui réussiront à passer après le tamis et la justice. Maky choisit les électeurs en sabotant l’inscription, la fabrication des cartes, leur distribution, la fabrication des bulletins, leur acheminement, l’organisation du vote, la proclamation des résultats. Lors des législatives de juillet 2017, Maky a délibérément saboté les élections à Dakar, Touba, en milieu wolof, mouride et dans les zones non favorables. Aucun problème dans les régions toucouleur ou de sa belle-famille du Sine. Les 90.000 électeurs de 200 bureaux de vote à Touba n’ont pas voté parce que Maky n’en voulait pas. Le vote a démarré à 18 heures à Touba comme l’a voulu Maky.1 million 500 sénégalais, des sans-papiers, n’ont pas voté par sabotage organisé. 60 milliards investis sur des cartes pour voler les élections. Maky avait 5 ans pour préparer les élections. Il organise la fraude industrielle en confisquant la voix du peuple comme avec son wakh wakhééte sur un mandat de 5 ans .Relisez Althusser, Maky a confié l’appareil répressif de l’Etat à abdoulaye daouda diallo, l’appareil idéologique confié à yaya abdoul kane ministre des télécoms, chargé en plus du centre national d’Etat civil qui manipule les données démographiques avec fichage de tous les sénégalais dès la naissance, Chérif Diallo Directeur des TIC, Elhadji Ndiaye 2S TV PCA de la société sénégalaise de télédiffusion, Racine talla à la RTS, ARTP avec le DG Abdou karim sall et le PCA Abou Abel Thiam, l’opérateur de téléphone Hayo couvrant le Fouta, Tigo à Yérim sow qui avait mis l’hôtel Radisson à la disposition de Maky pendant la présidentielle de 2012 comme Alassane Ouattara avec l’hôtel Ivoire d’Abidjan pour lui servir d’Etat-major de guerre au cas où Wade refuserait de céder le pouvoir. La RTS, youssou ndour, en conflit d’intérêt avec son groupe falaat Maky, 2 S TV, fle Quotidien, Libération, etc., font le reste du travail de propagande digne de la radio des mille collines du Rwanda. Il n’y a que les wolofs qui sont emprisonnés dont les candidats sérieux que sont Karim Wade et Khalifa. Cissé Lo avait déjà théorisé la coalition toucouleur et sérére. Senghor couplé à Mamadou Dia et Diouf avec son dauphin Tanor ont initié cette coalition ethnique depuis 1960. Maky la perpétue avec le PM Dione. En plus de la toucoulorisation à outrance de la république par des nominations, des bourses ethniques et recrutements ethniques d’ASP, Maky veut bruler ce pays où la coexistence des peuples et religions était incontestable. La justice récite une dictée sous contrôle de Maky. Attention Maky est dangereux !
Chers compatriotes, réveillez-vous !
Attention danger, l’ethnicisme émerge !
Anonyme
En Juillet, 2018 (16:10 PM)Réveillez-vous sénégalais !coup d’état politique, coup d’Etat électoral permanent !sabotage organisé des législatives, Karim comme khalifa traqués pour des raisons politiques et ethniques, avez-vous vu maky traquer un poular ? Nafi OFNAC virée pour avoir osé convoquer Aliou sall. Aliou Sall DG de la CDC, Maky arrache à l’ARMP un droit de regard sur ce que fait son frère qui gère des milliards exempts de contrôle. Pour maky, il faut éliminer avant la présidentielle les candidats wolofs sérieux en oubliant la leçon de Moïse dégageant le pharaon. Le verdict de Maky est dans la poche du juge. Tout le reste c’est théâtre et mackillage juridique destinés à la consommation des moutons, à l’explosion de l’audimat des medias manipulés et aux frais d’honoraires des avocats. Maky délivre aux organismes de contrôle comme l’IGE, la Cour des comptes, ARMP, OFNAC des ordres de mission ciblée vers ses adversaires, reçoit les rapports, fait le tri, met le coude sur les dossiers de son clan, sélectionne et dicte la conduite à la justice qui organise un simulacre de procès.
Karim , deuxième après les lègislatives truquées, wolof , maky l’exclut
Khalifa, troisième après des législatives truquées , wolof maky l’exclut
Attention danger avec l’ethnicisme émergent
Nianthio
En Juillet, 2018 (16:41 PM)Battez vs tt seuls parce k c pr vos propres interets k vs faites la politik.
Vs etes manipuler par Wade car il tient tjrs la corde.
Ou sont tous ces intellectuels ki galeraient avec Wade au moment ou karim n avait meme pas la nationalite senegaalaise?
Kalidou Faye
En Juillet, 2018 (16:55 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (17:06 PM)Participer à la Discussion