Le Vérificateur général de l'Inspection générale d'Etat (IGE), François Collin, a décrié vendredi à Dakar le fait que la rédaction administrative est, au Sénégal, de plus en plus dépouillée de ce qui fait sa particularité.
En ce qui concerne "la rédaction administrative, le constat sans appel est qu’elle est de plus en plus dépouillée de ce qui faisait sa particularité, à savoir son fondement et son langage spécifique", a-t-il dit lors d'une cérémonie de présentation d’un rapport de l'IGE sur "l’Etat de la gouvernance et de la reddition des comptes".
Ce rapport remis au président de la République, Macky Sall, lors de la cérémonie, couvre la période comprise entre août 2013 et juillet 2014.
Parlant du courrier administratif par exemple, M. Collin estime qu'il doit "être clair, courtois, concis et ne laisser aucune place, ni à une libre interprétation, ni à de rémanentes et légitimes interrogations de l’exécutant ou de l’usager".
Selon lui, ce résultat s'obtient par le "choix judicieux des mots", parmi d'autres critères.
"En outre, diverses irrégularités ont été relevées dans l’élaboration de certains actes individuels qui consacrent la nomination à des postes de responsabilité de personnes ne répondant pas au profil administratif exigé", a dénoncé le Vérificateur général.
La nomination de personnes n'étant pas des fonctionnaires de la hiérarchie A dans les secrétariats généraux des ministères est l'une des causes de la mauvaise rédaction administrative, selon François Collin.
"On en arrive paradoxalement à des situations où l’Administration viole ses propres règles. Dès lors, l’une des orientations susceptibles de contribuer à remédier à ces divers manquements consiste à redonner toutes ses attributions à la fonction de contrôle et, spécialement, à la fonction de contrôle interne", a-t-il expliqué.
Les ministères doivent avoir une "véritable culture du contrôle interne", y compris en matière de rédaction administrative, a souligné M. Collin.
16 Commentaires
Volai414
En Juillet, 2014 (17:35 PM)Sag
En Juillet, 2014 (17:36 PM)Bien Sûr
En Juillet, 2014 (17:38 PM)Laminegolo
En Juillet, 2014 (17:49 PM)Les pays d’Amérique du Sud montrent à nouveau leur courage face à l’impérialisme sioniste en usant de leur pouvoir diplomatique contre l’israël.
Jeudi 24 juillet, le Brésil a rappelé son ambassadeur tout en condamnant l’usage disproportionné de la force par le gouvernement israélien sur des civils.
“Le gouvernement brésilien estime inacceptable l’escalade de la violence entre Israël et la Palestine. Nous condamnons fermement l’usage disproportionné de la force par Israël dans la bande de Gaza, qui a entraîné la mort d’un grand nombre de victimes civiles, dont des femmes et des enfants”, a déclaré le ministère brésilien des Affaires étrangères dans un communiqué.
L’annonce du ministère brésilien intervient au moment où l’ONU lance une enquête sur les accusations de crime de guerre à Gaza. De son côté, la diplomatie israélienne a qualifié la mesure des Nations Unis de “parodie”.
Pour une fois, les musulmans sont tout à fait d’accord avec Benjamin Netanayahou. Derrière ce petit geste de l’ONU se cache une passivité honteuse de la part de la communauté internationale, complice des massacres à Gaza. Les pays arabo-musulmans continuent pour leur part à gesticuler sans agir concrètement contre la barbarie israélienne en Palestine.
A noter que l’Equateur et le Chili ont aussi coupé leur relation avec l’entité sioniste pendant que l’Elysée félicite B.Netanayahou.
Xelcom7
En Juillet, 2014 (18:02 PM)Ige
En Juillet, 2014 (18:12 PM)Bayefaal
En Juillet, 2014 (18:50 PM)Braise
En Juillet, 2014 (19:09 PM)Luc
En Juillet, 2014 (19:26 PM)Fans
En Juillet, 2014 (19:31 PM)Bof
En Juillet, 2014 (19:39 PM)Saf Sap
En Juillet, 2014 (02:47 AM)Maky Degage
En Juillet, 2014 (07:40 AM)Maïmoune
En Juillet, 2014 (11:24 AM)Fall Ak Folly
En Juillet, 2014 (14:24 PM)Luc
En Août, 2014 (21:58 PM)Participer à la Discussion